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Et si on se faisait un petite histoire ? : discussion - Page 16

Oss
Oss 16/03/2020 à 19h20

j'ai la plume agile....

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Bettyoups
Bettyoups 16/03/2020 à 19h30

- qu'est ce qui te fais croire que j'ai quelque chose à te dire ?
- tssss Jean, ne me prend pas pour un bleu, je te connais depuis ....quoi, bientôt 30 ans ? Alors si je viens directement vers toi, c'est que tu es le seul qui ne me racontera pas de bobards tout bourru que tu es ! Alors, vas y , je t'écoute .
- moi, je n'ai rien à dire et ça n'est pas parce que l'on se connaît depuis longtemps que nous sommes amis !
- écoute, il est vrai que nous ne sommes pas amis mais ....

  • Ambassadeur
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Dany80
Dany80 16/03/2020 à 21h36

nous sommes de la même famille, nous avons été beau frère, et depuis le décès de ma sœur, il y a 5 ans, tu t'es éloigné de moi, mais j'ai toujours apprécié ton honnêteté …..

  • Ambassadeur
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Bettyoups
Bettyoups 18/03/2020 à 14h01

Alloo ?

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Oss
Oss 18/03/2020 à 14h10

Cet apm la puce, je déjeune

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Bettyoups
Bettyoups 18/03/2020 à 14h55

On est l'après-midi !!!

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Oss
Oss 18/03/2020 à 15h01

Oui ma poule, je prends ma douche et j'arrive. Pas mal le film sur Arte

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Oss
Oss 18/03/2020 à 17h30

La campagne s'éveille lentement. Une légère brume se lève et s'étire entre les noyers, déposant des gouttelettes de rosée sur les feuilles des arbres, participant ainsi à leur toilette matinale. Le silence, à peine troué par le cri de quelques corbeaux, ajoute à cette aube naissante une espèce de langueur de fin de nuit. Rien ne bouge, tout est figé comme si la nature retenait son souffle avant de s'éveiller et prendre de vie sous le soleil d'automne.

Un chemin caillouteux et sablonneux serpente entre les carrés de Poireaux et de plusieurs variétés de salades qu'un maraîcher cultive pour le marché voisin et les supérettes du coin.

Étienne Beauregard au volant de son Kangoo coupa le moteur de son véhicule. Il apprécie ce moment privilégié de la journée où il se retrouve seul dans la fraîcheur du matin. Plusieurs matins par semaine, il vient ici pour ramasser les noix tombées sur le chemin. Il sait parfaitement qu'il a le droit de le faire car les noix sont tombées sur le domaine communal et non privé. Quelquefois, il ose tendre la main sur le sol privé pour chiper quelques noix qui ne lui appartiennent pas.

Homme retraité de l'armée, chasseur de sanglier, veuf, taciturne toutefois, Étienne Beauregard ne se connaît pas d'amis. Ce n'est pas un ours ni un ermite mais il préfère vivre reclus dans sa propriété située en bordure de la Dordogne.

Il ouvrit la portière de son véhicule, posa les pieds bottés sur le sol et entreprit le ramassage des noix en se courbant, les jambes légèrement pliées. Dans un sac tiré de la poche de son manteau, il plaça les noix d'un geste machinal et calculé.

Il n'entendit pas le froissement des buissons derrière lui. Lorsqu'il se redressa et se retourna pour changer de position, il reçu la première balle en pleine poitrine qui lui fit faire un saut en arrière. Il entrevit à peine le visage de son assassin. Le cri d'étonnement qu'il poussa fut étouffé par la deuxième balle qui l'acheva.

C'est au milieu de la journée que le major Durieux commença son.....

Qui pouvait en vouloir à cet homme d'apparence tranquille…..

C'est ce que le major se devra de découvrir ; le major d'apparence ronde , lunettes d'une autre époque ainsi qu'une moustache brousaiileuse n'est pas à franchement parler une personne sur qui on se retourne, non, plutôt quelqu'un qui passe totalement inaperçu , ce qui joue énormément en sa faveur pour son métier ,car sous son aspect quelconque se cache un redoutable limier...

- Je veux tout savoir sur lui.

Le major Durieux a réuni dans son bureau, les 3 hommes et les 2 femmes de sa brigade. Sur un tableau blanc mural, il a fixé la photo de l'homme tué avec, comme légende écrite au feutre rouge : E. Beauregard suivi d'un gros ?

- je veux tout savoir de lui, ses comptes en banque, son casier judiciaire s'il en a un, sa famille, ses fréquentations, ses loisirs, ses courses, ce qu'il mange, ses maladie, comment il fait l'amour, je veux tout savoir ! Mettez vous en route et fissa !
- Major ?
- Oui Michel.
- Nous savons que c'est un sous off de la Légion. Il était stationné à Aubagne d'où il a pris sa retraite.
- Bien, je vais demander une commission rogatoire au juge et tu fonces à Aubagne. Prends Sarah avec toi. Je vais prévenir le commandant de la Légion de ton arrivée.
- A-t-on le compte rendu de l'autopsie ?
- Dans une heure Major.
- Quand penses tu Jean Pierre ?

Jean Pierre est le second du Major. Il prit son menton dans sa main, caressa un instant une barbe naissante et dit :

- Il a été tiré avec un calibre 12, à bout portant. Il n'a eu aucune chance. Une boucherie. Cette arme est courante parmi nos chasseurs.
- On a retrouvé les douilles ?
- Non, il les a ramassées, ce qui montre qu'il n'a rien laissé au hasard.
- Des traces ?
- Il a plu il y a deux jours et le chemin comporte plusieurs traces de roues ce qui est normal en cette saison de ramassage des noix. Des traces de pas, elles sont nombreuses et pratiquement inexploitables et, autour du cadavre, il y a bien des traces mais c'est comme si on avait marché avec des chaussures enveloppées dans des sacs.
- Bon, continue tes recherches, moi, je vais au bistrot faire un tour. C'est là que tout se raconte sur la vie de la commune. Paul, viens avec moi !

Le café des amis porte bien son nom. Bondé à midi et bondé dès la fin de l'après midi. Le silence s'installa lorsque le Major et son adjoint pénétrèrent dans le bar.

- Salut les gars !
- On sait rien !
- J'vous ai demandé quelque chose ?
- Non mais on sait pourquoi vous êtes là !
- Ah bon ? Tu es devin maintenant Martin ?
- Les nouvelles vont vite chef !
- Major, Martin, pas chef !

Le major avisa un homme assis au fond de la salle, un verre de vin blanc à la main. Il se dirigea vers lui, saisit une chaise et s'assit,

- Bonjour Jean, je t'écoute.

- Qu'est ce qui te fais croire que j'ai quelque chose à te dire ?
- tssss Jean, ne me prends pas pour un bleu, je te connais depuis ....quoi, bientôt 30 ans ? Alors si je viens directement vers toi, c'est que tu es le seul qui ne me racontera pas de bobards tout bourru que tu es ! Alors, vas y , je t'écoute .
- Moi, je n'ai rien à dire et ça n'est pas parce que l'on se connaît depuis longtemps que nous sommes amis !

Jean but une lente rasade de son vin, regarda son verre avant de le poser. Son regard se posa sur une affiche récemment collée sur le mur face à lui. L'affiche signalait une brocante à Sarlat, le dimanche prochain. Il leva un sourcil interrogateur en lisant l'affiche. Le major poursuivit.


- Ecoute, il est vrai que nous ne sommes pas amis mais nous sommes de la même famille, nous avons été beau frère et depuis le décès de ma sœur, il y a 5 ans, tu t'es éloigné de moi, mais j'ai toujours apprécié ton honnêteté.

Jean poursuivit sa lecture sans répondre. L'affiche l'accaparait.

- Bon, poursuivit le Major en se levant, tu sais où est mon bureau, si quelque chose te revient, n'hésite pas.

De retour à la gendarmerie,il appela son adjoint.

- Jean Pierre, tu savais qu'il y aura une brocante à Sarlat dimanche prochain ?
- Oui je le sais.
- Trouve moi l'affiche s'il te plait.

Quelques instant plus tard, le second donna un rouleau de papier au Major.

- Voilà l'affiche Major.

Il la déroula sur le bureau, le second à ses côtés.

............

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Bettyoups
Bettyoups 18/03/2020 à 17h48

Eh Plume agile ! Tu as oublié mon bout, celui de 19h30 !

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Oss
Oss 18/03/2020 à 17h51

A toi chenapan !

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Bettyoups
Bettyoups 18/03/2020 à 19h35

- alors voyons voir ce qu'il y a sur cette affiche ....
- je ne vois rien de spécial, chef. Et au fait, quel est le lien avec notre affaire ?
- le lien ? ...justement il y en a un et Jean , même si il n'a rien voulu me dire m'a indiqué d'un regard cette affiche !

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Dany80
Dany80 18/03/2020 à 21h11

Jean-Pierre épluche cette affiche avec un regard inquisiteur, on peut lire qu'il va y avoir un vide grenier, une brocante avec de l'outillage agricole, des stands de restauration, ainsi que la vente de noix, et en bas de l'affiche il est écrit que cette brocante est organisée par l'association des chasseurs de Sarlat, et que les bénéfices iront au profit de cette association….

  • Ambassadeur
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Bettyoups
Bettyoups 19/03/2020 à 06h53

- alors JP cette affiche , elle te parle ?
- si elle me parle ? Mais enfin chef, si une affiche parlerait ça se saurait ! .....euh....pardon...
Et sous l'œil noir du major, JP se penche à nouveau sur l'affiche.
- ça y est ! J'ai trouvé ! L'association de chasse ! Il faut aller voir le président et lui...
- stop ! Non, non , nous irons à cette brocante incognito....enfin autant que nous puissions l'être, tu commencera par un bout et moi de l'autre et nous ferons comme si nous nous retrouvions par hasard .
- mais chef , dimanche c'est demain !
- oui et alors ?
- c'est que....Carine voulait aller danser et que..
- qui l'en empêche ? Personne ! Donc, demain rendez-vous à 10 h sur la brocante , oui 10 h c'est la bonne heure pour se mélanger à la foule et surtout ouvre bien tes oreilles !

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Oss
Oss 19/03/2020 à 07h52

Bonjour les filles

Pouvez vous, s'il vous plaît, placer vos textes, par modification, à la suite du dernier texte que j'ai recopié hier. Merci. Il me sera ainsi plus facile à le mettre en forme.

Merci les puces

  • Ambassadeur
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Dany80
Dany80 19/03/2020 à 09h40

La campagne s'éveille lentement. Une légère brume se lève et s'étire entre les noyers, déposant des gouttelettes de rosée sur les feuilles des arbres, participant ainsi à leur toilette matinale. Le silence, à peine troué par le cri de quelques corbeaux, ajoute à cette aube naissante une espèce de langueur de fin de nuit. Rien ne bouge, tout est figé comme si la nature retenait son souffle avant de s'éveiller et prendre de vie sous le soleil d'automne.

Un chemin caillouteux et sablonneux serpente entre les carrés de Poireaux et de plusieurs variétés de salades qu'un maraîcher cultive pour le marché voisin et les supérettes du coin.

Étienne Beauregard au volant de son Kangoo coupa le moteur de son véhicule. Il apprécie ce moment privilégié de la journée où il se retrouve seul dans la fraîcheur du matin. Plusieurs matins par semaine, il vient ici pour ramasser les noix tombées sur le chemin. Il sait parfaitement qu'il a le droit de le faire car les noix sont tombées sur le domaine communal et non privé. Quelquefois, il ose tendre la main sur le sol privé pour chiper quelques noix qui ne lui appartiennent pas.

Homme retraité de l'armée, chasseur de sanglier, veuf, taciturne toutefois, Étienne Beauregard ne se connaît pas d'amis. Ce n'est pas un ours ni un ermite mais il préfère vivre reclus dans sa propriété située en bordure de la Dordogne.

Il ouvrit la portière de son véhicule, posa les pieds bottés sur le sol et entreprit le ramassage des noix en se courbant, les jambes légèrement pliées. Dans un sac tiré de la poche de son manteau, il plaça les noix d'un geste machinal et calculé.

Il n'entendit pas le froissement des buissons derrière lui. Lorsqu'il se redressa et se retourna pour changer de position, il reçu la première balle en pleine poitrine qui lui fit faire un saut en arrière. Il entrevit à peine le visage de son assassin. Le cri d'étonnement qu'il poussa fut étouffé par la deuxième balle qui l'acheva.

C'est au milieu de la journée que le major Durieux commença son.....

Qui pouvait en vouloir à cet homme d'apparence tranquille…..

C'est ce que le major se devra de découvrir ; le major d'apparence ronde , lunettes d'une autre époque ainsi qu'une moustache brousaiileuse n'est pas à franchement parler une personne sur qui on se retourne, non, plutôt quelqu'un qui passe totalement inaperçu , ce qui joue énormément en sa faveur pour son métier ,car sous son aspect quelconque se cache un redoutable limier...

- Je veux tout savoir sur lui.

Le major Durieux a réuni dans son bureau, les 3 hommes et les 2 femmes de sa brigade. Sur un tableau blanc mural, il a fixé la photo de l'homme tué avec, comme légende écrite au feutre rouge : E. Beauregard suivi d'un gros ?

- je veux tout savoir de lui, ses comptes en banque, son casier judiciaire s'il en a un, sa famille, ses fréquentations, ses loisirs, ses courses, ce qu'il mange, ses maladie, comment il fait l'amour, je veux tout savoir ! Mettez vous en route et fissa !
- Major ?
- Oui Michel.
- Nous savons que c'est un sous off de la Légion. Il était stationné à Aubagne d'où il a pris sa retraite.
- Bien, je vais demander une commission rogatoire au juge et tu fonces à Aubagne. Prends Sarah avec toi. Je vais prévenir le commandant de la Légion de ton arrivée.
- A-t-on le compte rendu de l'autopsie ?
- Dans une heure Major.
- Quand penses tu Jean Pierre ?

Jean Pierre est le second du Major. Il prit son menton dans sa main, caressa un instant une barbe naissante et dit :

- Il a été tiré avec un calibre 12, à bout portant. Il n'a eu aucune chance. Une boucherie. Cette arme est courante parmi nos chasseurs.
- On a retrouvé les douilles ?
- Non, il les a ramassées, ce qui montre qu'il n'a rien laissé au hasard.
- Des traces ?
- Il a plu il y a deux jours et le chemin comporte plusieurs traces de roues ce qui est normal en cette saison de ramassage des noix. Des traces de pas, elles sont nombreuses et pratiquement inexploitables et, autour du cadavre, il y a bien des traces mais c'est comme si on avait marché avec des chaussures enveloppées dans des sacs.
- Bon, continue tes recherches, moi, je vais au bistrot faire un tour. C'est là que tout se raconte sur la vie de la commune. Paul, viens avec moi !

Le café des amis porte bien son nom. Bondé à midi et bondé dès la fin de l'après midi. Le silence s'installa lorsque le Major et son adjoint pénétrèrent dans le bar.

- Salut les gars !
- On sait rien !
- J'vous ai demandé quelque chose ?
- Non mais on sait pourquoi vous êtes là !
- Ah bon ? Tu es devin maintenant Martin ?
- Les nouvelles vont vite chef !
- Major, Martin, pas chef !

Le major avisa un homme assis au fond de la salle, un verre de vin blanc à la main. Il se dirigea vers lui, saisit une chaise et s'assit,

- Bonjour Jean, je t'écoute.

- Qu'est ce qui te fais croire que j'ai quelque chose à te dire ?
- tssss Jean, ne me prends pas pour un bleu, je te connais depuis ....quoi, bientôt 30 ans ? Alors si je viens directement vers toi, c'est que tu es le seul qui ne me racontera pas de bobards tout bourru que tu es ! Alors, vas y , je t'écoute .
- Moi, je n'ai rien à dire et ça n'est pas parce que l'on se connaît depuis longtemps que nous sommes amis !

Jean but une lente rasade de son vin, regarda son verre avant de le poser. Son regard se posa sur une affiche récemment collée sur le mur face à lui. L'affiche signalait une brocante à Sarlat, le dimanche prochain. Il leva un sourcil interrogateur en lisant l'affiche. Le major poursuivit.

- Ecoute, il est vrai que nous ne sommes pas amis mais nous sommes de la même famille, nous avons été beau frère et depuis le décès de ma sœur, il y a 5 ans, tu t'es éloigné de moi, mais j'ai toujours apprécié ton honnêteté.

Jean poursuivit sa lecture sans répondre. L'affiche l'accaparait.

- Bon, poursuivit le Major en se levant, tu sais où est mon bureau, si quelque chose te revient, n'hésite pas.

De retour à la gendarmerie,il appela son adjoint.

- Jean Pierre, tu savais qu'il y aura une brocante à Sarlat dimanche prochain ?
- Oui je le sais.
- Trouve moi l'affiche s'il te plait.

Quelques instant plus tard, le second donna un rouleau de papier au Major.

- Voilà l'affiche Major.

Il la déroula sur le bureau, le second à ses côtés.

- alors voyons voir ce qu'il y a sur cette affiche ....
- je ne vois rien de spécial, chef. Et au fait, quel est le lien avec notre affaire ?
- le lien ? ...justement il y en a un et Jean , même si il n'a rien voulu me dire m'a indiqué d'un regard cette affiche !

Jean-Pierre épluche cette affiche avec un regard inquisiteur, on peut lire qu'il va y avoir un vide grenier, une brocante avec de l'outillage agricole, des stands de restauration, ainsi que la vente de noix, et en bas de l'affiche il est écrit que cette brocante est organisée par l'association des chasseurs de Sarlat, et que les bénéfices iront au profit de cette association….

- alors JP cette affiche , elle te parle ?
- si elle me parle ? Mais enfin chef, si une affiche parlerait ça se saurait ! .....euh....pardon...
Et sous l'œil noir du major, JP se penche à nouveau sur l'affiche.
- ça y est ! J'ai trouvé ! L'association de chasse ! Il faut aller voir le président et lui...
- stop ! Non, non , nous irons à cette brocante incognito....enfin autant que nous puissions l'être, tu commencera par un bout et moi de l'autre et nous ferons comme si nous nous retrouvions par hasard .
- mais chef , dimanche c'est demain !
- oui et alors ?
- c'est que....Carine voulait aller danser et que..
- qui l'en empêche ? Personne ! Donc, demain rendez-vous à 10 h sur la brocante , oui 10 h c'est la bonne heure pour se mélanger à la foule et surtout ouvre bien tes oreilles !




............

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Bettyoups
Bettyoups 19/03/2020 à 14h11

.....mais du coup tu n'as rien rajouté, dany80 !

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Dany80
Dany80 19/03/2020 à 14h40

ah mince c'est vrai, je l'ai lu, relu, pour bien m'en imprégnier, et moi (qui ne lit pas) j'ai repris plaisir à lire...mais c'est à oss je crois, d'écrire…..

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Bettyoups
Bettyoups 19/03/2020 à 15h05

MDR!

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Bettyoups
Bettyoups 19/03/2020 à 18h44

OSS !!! A toi !!!

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Oss
Oss 19/03/2020 à 18h54

Dany80 19/03/2020 à 09h40
La campagne s'éveille lentement. Une légère brume se lève et s'étire entre les noyers, déposant des gouttelettes de rosée sur les feuilles des arbres, participant ainsi à leur toilette matinale. Le silence, à peine troué par le cri de quelques corbeaux, ajoute à cette aube naissante une espèce de langueur de fin de nuit. Rien ne bouge, tout est figé comme si la nature retenait son souffle avant de s'éveiller et prendre de vie sous le soleil d'automne.

Un chemin caillouteux et sablonneux serpente entre les carrés de Poireaux et de plusieurs variétés de salades qu'un maraîcher cultive pour le marché voisin et les supérettes du coin.

Étienne Beauregard au volant de son Kangoo coupa le moteur de son véhicule. Il apprécie ce moment privilégié de la journée où il se retrouve seul dans la fraîcheur du matin. Plusieurs matins par semaine, il vient ici pour ramasser les noix tombées sur le chemin. Il sait parfaitement qu'il a le droit de le faire car les noix sont tombées sur le domaine communal et non privé. Quelquefois, il ose tendre la main sur le sol privé pour chiper quelques noix qui ne lui appartiennent pas.

Homme retraité de l'armée, chasseur de sanglier, veuf, taciturne toutefois, Étienne Beauregard ne se connaît pas d'amis. Ce n'est pas un ours ni un ermite mais il préfère vivre reclus dans sa propriété située en bordure de la Dordogne.

Il ouvrit la portière de son véhicule, posa les pieds bottés sur le sol et entreprit le ramassage des noix en se courbant, les jambes légèrement pliées. Dans un sac tiré de la poche de son manteau, il plaça les noix d'un geste machinal et calculé.

Il n'entendit pas le froissement des buissons derrière lui. Lorsqu'il se redressa et se retourna pour changer de position, il reçu la première balle en pleine poitrine qui lui fit faire un saut en arrière. Il entrevit à peine le visage de son assassin. Le cri d'étonnement qu'il poussa fut étouffé par la deuxième balle qui l'acheva.

C'est au milieu de la journée que le major Durieux commença son.....

Qui pouvait en vouloir à cet homme d'apparence tranquille…..

C'est ce que le major se devra de découvrir ; le major d'apparence ronde , lunettes d'une autre époque ainsi qu'une moustache brousaiileuse n'est pas à franchement parler une personne sur qui on se retourne, non, plutôt quelqu'un qui passe totalement inaperçu , ce qui joue énormément en sa faveur pour son métier ,car sous son aspect quelconque se cache un redoutable limier...

- Je veux tout savoir sur lui.

Le major Durieux a réuni dans son bureau, les 3 hommes et les 2 femmes de sa brigade. Sur un tableau blanc mural, il a fixé la photo de l'homme tué avec, comme légende écrite au feutre rouge : E. Beauregard suivi d'un gros ?

- je veux tout savoir de lui, ses comptes en banque, son casier judiciaire s'il en a un, sa famille, ses fréquentations, ses loisirs, ses courses, ce qu'il mange, ses maladie, comment il fait l'amour, je veux tout savoir ! Mettez vous en route et fissa !
- Major ?
- Oui Michel.
- Nous savons que c'est un sous off de la Légion. Il était stationné à Aubagne d'où il a pris sa retraite.
- Bien, je vais demander une commission rogatoire au juge et tu fonces à Aubagne. Prends Sarah avec toi. Je vais prévenir le commandant de la Légion de ton arrivée.
- A-t-on le compte rendu de l'autopsie ?
- Dans une heure Major.
- Quand penses tu Jean Pierre ?

Jean Pierre est le second du Major. Il prit son menton dans sa main, caressa un instant une barbe naissante et dit :

- Il a été tiré avec un calibre 12, à bout portant. Il n'a eu aucune chance. Une boucherie. Cette arme est courante parmi nos chasseurs.
- On a retrouvé les douilles ?
- Non, il les a ramassées, ce qui montre qu'il n'a rien laissé au hasard.
- Des traces ?
- Il a plu il y a deux jours et le chemin comporte plusieurs traces de roues ce qui est normal en cette saison de ramassage des noix. Des traces de pas, elles sont nombreuses et pratiquement inexploitables et, autour du cadavre, il y a bien des traces mais c'est comme si on avait marché avec des chaussures enveloppées dans des sacs.
- Bon, continue tes recherches, moi, je vais au bistrot faire un tour. C'est là que tout se raconte sur la vie de la commune. Paul, viens avec moi !

Le café des amis porte bien son nom. Bondé à midi et bondé dès la fin de l'après midi. Le silence s'installa lorsque le Major et son adjoint pénétrèrent dans le bar.

- Salut les gars !
- On sait rien !
- J'vous ai demandé quelque chose ?
- Non mais on sait pourquoi vous êtes là !
- Ah bon ? Tu es devin maintenant Martin ?
- Les nouvelles vont vite chef !
- Major, Martin, pas chef !

Le major avisa un homme assis au fond de la salle, un verre de vin blanc à la main. Il se dirigea vers lui, saisit une chaise et s'assit,

- Bonjour Jean, je t'écoute.

- Qu'est ce qui te fais croire que j'ai quelque chose à te dire ?
- tssss Jean, ne me prends pas pour un bleu, je te connais depuis ....quoi, bientôt 30 ans ? Alors si je viens directement vers toi, c'est que tu es le seul qui ne me racontera pas de bobards tout bourru que tu es ! Alors, vas y , je t'écoute .
- Moi, je n'ai rien à dire et ça n'est pas parce que l'on se connaît depuis longtemps que nous sommes amis !

Jean but une lente rasade de son vin, regarda son verre avant de le poser. Son regard se posa sur une affiche récemment collée sur le mur face à lui. L'affiche signalait une brocante à Sarlat, le dimanche prochain. Il leva un sourcil interrogateur en lisant l'affiche. Le major poursuivit.

- Ecoute, il est vrai que nous ne sommes pas amis mais nous sommes de la même famille, nous avons été beau frère et depuis le décès de ma sœur, il y a 5 ans, tu t'es éloigné de moi, mais j'ai toujours apprécié ton honnêteté.

Jean poursuivit sa lecture sans répondre. L'affiche l'accaparait.

- Bon, poursuivit le Major en se levant, tu sais où est mon bureau, si quelque chose te revient, n'hésite pas.

De retour à la gendarmerie,il appela son adjoint.

- Jean Pierre, tu savais qu'il y aura une brocante à Sarlat dimanche prochain ?
- Oui je le sais.
- Trouve moi l'affiche s'il te plait.

Quelques instant plus tard, le second donna un rouleau de papier au Major.

- Voilà l'affiche Major.

Il la déroula sur le bureau, le second à ses côtés.

- alors voyons voir ce qu'il y a sur cette affiche ....
- je ne vois rien de spécial, chef. Et au fait, quel est le lien avec notre affaire ?
- le lien ? ...justement il y en a un et Jean , même si il n'a rien voulu me dire m'a indiqué d'un regard cette affiche !

Jean-Pierre éplucha cette affiche avec un regard inquisiteur, on peut lire qu'il y aura un vide grenier, une brocante avec de l'outillage agricole, des stands de restauration, ainsi que la vente de noix, et en bas de l'affiche il est écrit que cette brocante est organisée par l'association des chasseurs de Sarlat et que les bénéfices iront au profit de cette association….

- alors JP cette affiche , elle te parle ?
- si elle me parle ? Mais enfin chef, si une affiche parlerait ça se saurait ! .....euh....pardon...
Et sous l'œil noir du major, JP se penche à nouveau sur l'affiche.
- ça y est ! J'ai trouvé ! L'association de chasse ! Il faut aller voir le président et lui...
- stop ! Non, non , nous irons à cette brocante incognito....enfin autant que nous pourrions l'être, tu commenceras par un bout et moi de l'autre et nous ferons comme si nous nous retrouvions par hasard .
- mais chef , dimanche c'est demain !
- oui et alors ?
- c'est que....Carine voulait aller danser et que..
- qui l'en empêche ? Personne ! Donc, demain rendez-vous à 10 h sur la brocante , oui 10 h c'est la bonne heure pour se mélanger à la foule et surtout ouvre bien tes oreilles !

La sonnerie du portable du Major retentit.

- Oui Claude !
- ...
- Ah bon ? Ok on arrive.

Il regarda son second et dit d'une voix grave.

- Ils ont commencé de fouiller la maison et ils se sont aperçus que la dalle en béton de la cave n'était pas si vieille que cela.

La maison d'Etienne Beauregard était bâtie sur un aplomb en bordure de la Dordogne. Magnifique demeure du XIXeme, avec un jardin arboré entièrement clos, un bassin alimenté avec l'eau du fleuve. Maison cossue, riche, très convoitée. Lorsqu'ils passèrent le lourd portail de fer forgé, le Major s'exclama.

- Purée va !

Ils rejoignirent l'équipe dans la cave. Le gendarme Claude Riberac et la gendarmette Catherine Mollard les accueillirent.

- Regardez Major. Il y a des tâches plus claires, bien sèches et d'autres très humides.
- C'est sûrement des remontées d'eau non ?
- Et regardez cette pioche, elle a encore de la terre et sous l'appentis il y a une bétonnière qui a servi il n'y a pas si longtemps.
- Bon, je vais voir le juge. J'aimerais bien creuser cette dalle...
- Jean-Pierre c'est foutu pour demain, on se consacre sur la cave. Fouillez partout !

.........




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