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Et si on se faisait un petite histoire ? : discussion - Page 19

Bettyoups
Bettyoups 25/03/2020 à 17h44

OSS , je te propose pour éviter toute mauvaise manipulation du copié/collé que nous fassions comme avant , c'est à dire, Dany et moi nous écrivons notre texte et tu fais la manoeuvre, es tu d'accord ? Et toi dany80 ?

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Dany80
Dany80 25/03/2020 à 18h03

oui suis d'accord on écrit et oss fait la manœuvre.

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Oss
Oss 25/03/2020 à 18h18

Oui mesdames je suis d'accord

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Bettyoups
Bettyoups 25/03/2020 à 18h21

Ok et c'est à qui ?

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Oss
Oss 25/03/2020 à 18h23

Ben à l'une de vous deux

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Dany80
Dany80 25/03/2020 à 18h31

à moi...

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Bettyoups
Bettyoups 25/03/2020 à 18h36

Ok Danynounette

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Dany80
Dany80 25/03/2020 à 19h05

Arrivé devant la Gendarmerie, il fut interpellé par le Maire qui l'attendait, et son attitude était tout à fait anormale, il bredouillait des mots que le Major n'arrivait pas à comprendre, et en s'approchant plus prés il vit qu'il était en état d'ébriété, il répétait ça se passera pas comme ça ! j'ai perdu mon ami Etienne, tout est de la faute à Jean, et ce qui lui arrive c'est bien fait !
- calmez-vous, entrez avec moi

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Bettyoups
Bettyoups 26/03/2020 à 08h18

- alors Marcel, vous n'avez pas honte ! Vous, le maire de vous enivrez ainsi en place publique !! Ça n'est pas séri..
- oh eh j'vais vou'l dire que vous n'avez pas à m'le dire , j'suil 'maire, moi !
- d'accord, d'accord calmez vous, venez vous asseoir , si je vous dis ça c'est pour votre bien, mais dites moi , vous parliez d'Etienne, Etienne Beauregard ?
- oui...mais non j'vousl dirais rien !
Le maire fait le geste de se lever et le major de l'en empêcher .
- et vous allez où comme ça ? Non non, vous n'êtes pas en état de prendre votre voiture et...
- mais zallez me foutre la paix, oui ! J'suis pas saoûle, moi et j'vaisl vous proulver !
- allons, Marcel , calmez vous ,je ne suis pas là pour vous embêter, mais pour juste discuter avec vous ! Et Jean, qu'a t'il à voir avec Beauregard ?

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Oss
Oss 26/03/2020 à 17h21

Autour du Major, l'équipe faisait le point.

- Nous avons un cadavre, Etienne Beauregard, retraité de la Légion, résidant dans une riche propriété, dans laquelle ont découvre un véritable trésor, semble-t-il le produit de plusieurs casses. Il est abattu de deux cartouches de 12. Remarque : une seule balle aurait suffit, d'autant plus qu'il a été abattu à bout portant. Autre remarque : la deuxième balle ne l'a pas achevé car il était déjà mort avec la première. Donc, on peut conclure que l'assassin s'est acharné sur la victime, non pas pour un coup de grâce, mais une froide colère vengeresse. Le trésor : pourquoi ? Était il collectionneur, receleur, voleur à la manière d'Arsene Lupin ? Qu'en faisait il, à qui étaient destinées toutes ces pièces volées ?

Le Major se déplaça vers le tableau d'affichage.

- Entre en scène un autre personnage, Jean Madec qui ne veut rien me dire sur la victime mais se trahit par une affiche épinglée au mur du bar. Nous découvrons un signe sur cette affiche, un ciboire que Jean Madec a vu également. Il vient d'être la deuxième victime.

- Michel ton rapport sur ta visite au camp de la Légion d'Aubagne !

- oui tout de suite, mais ce rapport date d'un mois, attendez chef il n'est pas encore rangé je vous l'apporte…

Michel était mal à l'aise car ce rapport était très complexe, il avait dû interroger plusieurs militaires suspectés d'avoir fait des vols dans la région, et rien n'est ressorti de concret, pas de preuve. Il tendit le rapport d'une main hésitante..

- alors tu me le donnes ce rapport ?

Le major commença à lire et s'arrêta en regardant Michel d'un air furieux .
- qu'est ce que c'est que ce rapport ? ...rien il n'y a rien !
- je sais chef, et pourtant ça n'est pas faute d'avoir questionné ....
- questionné ? Et qui as tu donc questionné ? Tu n'as rien, pas une once d'information !!
- j'aurai dû envoyer quelqu'un d'autre ! Georges, Pascal ou Paolo , tiens oui Paolo ! Il n'y a pas mieux qu'un corse pour enquêter discrètement .

Michel, penaud, se retourna pour sortir quand le major le rappelle.

- mais où vas tu ? Je n'en ai pas fini avec toi, tu vas contacter Paolo et lui dire que je veux le voir ce soir à 22h à l'angle de la rue du peuple.

Le Major regarda une nouvelle fois sa montre. Dans quelques minutes, il sera 22 h. Assis au chaud dans sa voiture, il se repassa les derniers événements et il en était arrivé à ne rien savoir de son enquête. Enfin presque. Dehors, une pluie fine d'automne faisait reluire les pavés. Il sursauta. La porte côté passager s'ouvrit et Paolo s'installa à côté du Major. Salut ! dit-il simplement. Paolo était son indicateur. Il le renseignait souvent sur des délits mineurs commis dans la région. Mais là, il s'agissait d'autre chose et le policier attendait beaucoup de son homme.

- Tu connais les nouvelles ? dit il sans regarder Paolo.
- Oui chef !
- Alors je t'écoute et tu as intérêt à te bouger les fesses si tu veux revoir tes enfants.
- Je les verrai quand ?
- Cela dépend de toi. Allez dépêche toi, j'ai autre chose à faire !

Paolo tritura ses mains moites et parla.

- Beauregard, c'est un fils de pute. Pas toujours régulier et il jouait sur plusieurs tableaux à la fois. Bandit et receleur, c'est ça sa carte de visite. Mais ce n'est pas ça qui l'a tué.
- Que veux tu dire ?
- Il allait souvent à Marseille voir une femme, une Martiniquaise. Il l'avait aidée financièrement quant il était à la Légion. Il lui avait même acheté un bar et elle avait des hôtesses qu'elle faisait travailler. C'est comme qui dirait un remboursement d'un prêt.
- Et alors ?
- Il avait mis le nez dans la gamelle des proxénètes arabes et ça ne leur a plus du tout de marcher sur leurs trottoirs. Alors, une première fois il a été averti, la deuxième son bar a pris feu et maintenant la noire, elle a disparu. C'est tout ce que je sais chef !
- Ok, tu peux partir.
- Et pour mon dossier ? Je veux voir mes gosses moi, chef !
- Il avance ton dossier. Il vient juste de changer de pile !

Malgré l'heure tardive, le Major retourna à la gendarmerie avec qu'une seule idée en tête : voir ce que la dalle livrera demain.

Arrivé devant la Gendarmerie, il fut interpellé par le Maire qui l'attendait, et son attitude était tout à fait anormale, il bredouillait des mots que le Major n'arrivait pas à comprendre et en s'approchant plus prés, il vit qu'il était en état d'ébriété, il répétait

- Ça se passera pas comme ça ! j'ai perdu mon ami Etienne, tout est de la faute à Jean, et ce qui lui arrive c'est bien fait !
- calmez-vous, entrez avec moi.

Puis, une fois installés bien au chaud, le Major poursuivit.

- Alors Marcel, vous n'avez pas honte ! Vous, le maire, de vous enivrez ainsi en place publique !! Ça n'est pas sérieux !
- Oh eh j'vais vou'l dire que vous n'avez pas à m'le dire, j'suil 'maire, moi !
- D'accord, d'accord calmez vous, venez vous asseoir, si je vous dis ça c'est pour votre bien. Mais dites moi, vous parliez d'Etienne, Etienne Beauregard ?
- oui...mais non j'vousl dirais rien !

Le maire fit le geste de se lever et le major l'en empêcha.

- Et vous allez où comme ça ? Non non, vous n'êtes pas en état de prendre votre voiture et...
- Mais zallez me foutre la paix, oui ! J'suis pas saoûl, moi et j'vaisl vous proulver !
- Allons Marcel, calmez vous, je ne suis pas là pour vous embêter, mais pour juste discuter avec vous ! Et Jean, qu'a-t-il à voir avec Beauregard.

Le Major se leva, se dirigea vers la machine à café, remplit deux gobelets et en tendit un au maire.

- Buvez, cela vous fera du bien. Je vous écoute.

Après une forte quinte de toux, le maire, tant bien que mal, se livra.

- Jean, c'est un bon gars. Il est respecté ici, par tout le monde. Il aidait quelquefois ce Beauregard, ce batard, ce filou, ce moins que rien. Il allait chez lui pour lui faire du ciment ou bien pour tailler ses arbres. Un jour qu'il travaillait chez ce fils de...
- Je vous en prie...
- Il a aperçu cette femme, une noire, une très belle femme, une Martinique
- Quaise, une Martiniquaise, précisa le Major.
- C'est ça oui, une femme comme vous dites. Et ce jour là, elle s'est morflée une sacrée rouste ! Elle était en sang. C'est Jean qui m'a raconté l'affaire et même qu'il en était dégoûté. Beauregard n'a pas vu que Jean le regardait, vous comprenez ?
- Continuez.
- Alors, y'a un mois tout juste, Jean m'a dit que la noire n'était plus là.
- Elle a dû retourner chez elle, non ?
- Sans prendre ses affaires ? Elle a tout laissé dans la baraque.
- Elle va revenir.
- Jean m'avait dit que ça sentait pas bon tout ça.
- Pourquoi vous n'en avez pas parlé à la Gendarmerie, on est là pour ça !
- Ben voyons ! Pour que Jean ait des problèmes et moi avec ?

Le Major haussa les épaules et poursuivit.

- Bon, merci monsieur le maire. Rentrez chez vous et reposez vous, je m'occupe de cette affaire.

Le lendemain matin, les ouvriers cassèrent la dalle.......


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Bettyoups
Bettyoups 27/03/2020 à 13h49

A toi dany80 !

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Dany80
Dany80 27/03/2020 à 14h11

Quatre ouvriers habillés d'une combinaison d'un orange fluo, pourvus de gants imposants commencèrent à casser la dalle, un boucan assourdissant retentit comme dans une caisse de résonnance, on pouvait voir le Major, et toute la gendarmerie rassemblée, ainsi que le Maire et un peu plus loin beaucoup de badauds….
qu'allaient ils trouver, un corps ? des corps ? des objets et papiers compromettants ? un passage secret ?
à part le bruit que faisaient les ouvriers….on aurait pu entendre une mouche voler...

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Bettyoups
Bettyoups 27/03/2020 à 14h34

Voilà qu'apparaît au milieu des gravats un bout de métal.
Le major se penche et s'écrie :
- Stop ! Arrêtez ! Il faut déblayer autour de ce bout de fer !
Ce que s'empresse de faire les ouvriers et c'est une poignée qui apparaît, non, même deux .
- reculez vous et Michel amène moi une torche , ordonna le Major .
- voilà chef et un pied de biche .
- eh bien Michel, voilà que tu progresses ! passe moi les gants .
- les gants ?...euh oui oui je vais les chercher !
Le major soupire , et en attendant commence à gratter avec la barre à mine et une pointe apparaît..

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Oss
Oss 29/03/2020 à 14h27

La suite arrive ......


Autour du Major, l'équipe faisait le point.

- Nous avons un cadavre, Etienne Beauregard, retraité de la Légion, résidant dans une riche propriété, dans laquelle ont découvre un véritable trésor, semble-t-il le produit de plusieurs casses. Il est abattu de deux cartouches de 12. Remarque : une seule balle aurait suffit, d'autant plus qu'il a été abattu à bout portant. Autre remarque : la deuxième balle ne l'a pas achevé car il était déjà mort avec la première. Donc, on peut conclure que l'assassin s'est acharné sur la victime, non pas pour un coup de grâce, mais une froide colère vengeresse. Le trésor : pourquoi ? Était il collectionneur, receleur, voleur à la manière d'Arsene Lupin ? Qu'en faisait il, à qui étaient destinées toutes ces pièces volées ?

Le Major se déplaça vers le tableau d'affichage.

- Entre en scène un autre personnage, Jean Madec qui ne veut rien me dire sur la victime mais se trahit par une affiche épinglée au mur du bar. Nous découvrons un signe sur cette affiche, un ciboire que Jean Madec a vu également. Il vient d'être la deuxième victime.

- Michel ton rapport sur ta visite au camp de la Légion d'Aubagne !

- oui tout de suite, mais ce rapport date d'un mois, attendez chef il n'est pas encore rangé je vous l'apporte…

Michel était mal à l'aise car ce rapport était très complexe, il avait dû interroger plusieurs militaires suspectés d'avoir fait des vols dans la région, et rien n'est ressorti de concret, pas de preuve. Il tendit le rapport d'une main hésitante..

- alors tu me le donnes ce rapport ?

Le major commença à lire et s'arrêta en regardant Michel d'un air furieux .
- qu'est ce que c'est que ce rapport ? ...rien il n'y a rien !
- je sais chef, et pourtant ça n'est pas faute d'avoir questionné ....
- questionné ? Et qui as tu donc questionné ? Tu n'as rien, pas une once d'information !!
- j'aurai dû envoyer quelqu'un d'autre ! Georges, Pascal ou Paolo , tiens oui Paolo ! Il n'y a pas mieux qu'un corse pour enquêter discrètement .

Michel, penaud, se retourna pour sortir quand le major le rappelle.

- mais où vas tu ? Je n'en ai pas fini avec toi, tu vas contacter Paolo et lui dire que je veux le voir ce soir à 22h à l'angle de la rue du peuple.

Le Major regarda une nouvelle fois sa montre. Dans quelques minutes, il sera 22 h. Assis au chaud dans sa voiture, il se repassa les derniers événements et il en était arrivé à ne rien savoir de son enquête. Enfin presque. Dehors, une pluie fine d'automne faisait reluire les pavés. Il sursauta. La porte côté passager s'ouvrit et Paolo s'installa à côté du Major. Salut ! dit-il simplement. Paolo était son indicateur. Il le renseignait souvent sur des délits mineurs commis dans la région. Mais là, il s'agissait d'autre chose et le policier attendait beaucoup de son homme.

- Tu connais les nouvelles ? dit il sans regarder Paolo.
- Oui chef !
- Alors je t'écoute et tu as intérêt à te bouger les fesses si tu veux revoir tes enfants.
- Je les verrai quand ?
- Cela dépend de toi. Allez dépêche toi, j'ai autre chose à faire !

Paolo tritura ses mains moites et parla.

- Beauregard, c'est un fils de pute. Pas toujours régulier et il jouait sur plusieurs tableaux à la fois. Bandit et receleur, c'est ça sa carte de visite. Mais ce n'est pas ça qui l'a tué.
- Que veux tu dire ?
- Il allait souvent à Marseille voir une femme, une Martiniquaise. Il l'avait aidée financièrement quant il était à la Légion. Il lui avait même acheté un bar et elle avait des hôtesses qu'elle faisait travailler. C'est comme qui dirait un remboursement d'un prêt.
- Et alors ?
- Il avait mis le nez dans la gamelle des proxénètes arabes et ça ne leur a plus du tout de marcher sur leurs trottoirs. Alors, une première fois il a été averti, la deuxième son bar a pris feu et maintenant la noire, elle a disparu. C'est tout ce que je sais chef !
- Ok, tu peux partir.
- Et pour mon dossier ? Je veux voir mes gosses moi, chef !
- Il avance ton dossier. Il vient juste de changer de pile !

Malgré l'heure tardive, le Major retourna à la gendarmerie avec qu'une seule idée en tête : voir ce que la dalle livrera demain.

Arrivé devant la Gendarmerie, il fut interpellé par le Maire qui l'attendait, et son attitude était tout à fait anormale, il bredouillait des mots que le Major n'arrivait pas à comprendre et en s'approchant plus prés, il vit qu'il était en état d'ébriété, il répétait

- Ça se passera pas comme ça ! j'ai perdu mon ami Étienne, moi !
- calmez-vous, entrez avec moi.

Puis, une fois installés bien au chaud, le Major poursuivit.

- Alors Marcel, vous n'avez pas honte ! Vous, le maire, de vous enivrez ainsi en place publique !! Ça n'est pas sérieux !
- Oh eh j'vais vou'l dire que vous n'avez pas à m'le dire, j'suil 'maire, moi !
- D'accord, d'accord calmez vous, venez vous asseoir, si je vous dis ça c'est pour votre bien. Mais dites moi, vous parliez d'Etienne, Etienne Beauregard ?
- oui...mais non j'vousl dirais rien !

Le maire fit le geste de se lever et le major l'en empêcha.

- Et vous allez où comme ça ? Non non, vous n'êtes pas en état de prendre votre voiture et...
- Mais zallez me foutre la paix, oui ! J'suis pas saoûl, moi et j'vaisl vous proulver !
- Allons Marcel, calmez vous, je ne suis pas là pour vous embêter, mais pour juste discuter avec vous ! Et Jean, qu'a-t-il à voir avec Beauregard.

Le Major se leva, se dirigea vers la machine à café, remplit deux gobelets et en tendit un au maire.

- Buvez, cela vous fera du bien. Je vous écoute.

Après une forte quinte de toux, le maire, tant bien que mal, se livra.

- Jean, c'est un bon gars. Il est respecté ici, par tout le monde. Il aidait quelquefois ce Beauregard, ce batard, ce filou, ce moins que rien. Il allait chez lui pour lui faire du ciment ou bien pour tailler ses arbres. Un jour qu'il travaillait chez ce fils de...
- Je vous en prie...
- Il a aperçu cette femme, une noire, une très belle femme, une Martinique
- Quaise, une Martiniquaise, précisa le Major.
- C'est ça oui, une femme comme vous dites. Et ce jour là, elle s'est morflée une sacrée rouste ! Elle était en sang. C'est Jean qui m'a raconté l'affaire et même qu'il en était dégoûté. Beauregard n'a pas vu que Jean le regardait, vous comprenez ?
- Continuez.
- Alors, y'a un mois tout juste, Jean m'a dit que la noire n'était plus là.
- Elle a dû retourner chez elle, non ?
- Sans prendre ses affaires ? Elle a tout laissé dans la baraque.
- Elle va revenir.
- Jean m'avait dit que ça sentait pas bon tout ça.
- Pourquoi vous n'en avez pas parlé à la Gendarmerie, on est là pour ça !
- Ben voyons ! Pour que Jean ait des problèmes et moi avec ?

Le Major haussa les épaules et poursuivit.

- Bon, merci monsieur le maire. Rentrez chez vous et reposez vous, je m'occupe de cette affaire.

Le lendemain matin, les ouvriers cassèrent la dalle.

Quatre ouvriers habillés d'une combinaison d'un orange fluo, pourvus de gants imposants commencèrent à casser la dalle. Un boucan assourdissant retentit comme dans une caisse de résonnance. On pouvait voir le Major et toute la gendarmerie rassemblée, ainsi que le Maire et un peu plus loin beaucoup de badauds….

Qu'allaient ils trouver, un corps ? des corps ? des objets et papiers compromettants ? un passage secret ? A part le bruit que faisaient les ouvriers….on aurait pu entendre une mouche voler...

Voilà qu'apparaît au milieu des gravats un bout de métal. Le major se pencha et s'écria :

- Stop ! Arrêtez ! Il faut déblayer autour de ce bout de fer !

Ce que s'empressèrent de faire les ouvriers. Et c'est une poignée qui apparut, non, même deux .

- reculez vous et Michel amène moi une torche, ordonna le Major .
- voilà chef et un pied de biche .
- eh bien Michel, voilà que tu progresses ! passe moi les gants .
- les gants ?...euh oui oui je vais les chercher !
Le major soupira et en attendant commença à gratter avec la barre à mine et une pointe apparut.

Le dessus d'une cantine militaire, en bon état, se devina. Ils la dégagèrent à trois hommes et la déposèrent tout à côté du trou béant.

Le Major se pencha et dirigea le faisceau de sa lampe danse la cavité. Il distingua parfaitement un corps enveloppé dans un plastique transparent. Le médecin légiste présent sur les lieux, s'agenouilla près du gradé.

- Je ne vois pas autre chose, remonter-le et déposer-le sur la dalle.

Les gendarmes s'exécutèrent.

- Il n'y a rien d'apparent sur le plastique, dit-il d'une voix douce. J'ouvre l'enveloppe, poursuivit-il. Le corps est entré en décomposition. La peau est noire, il s'agit d'une femme. Pas de lésions ni de nécroses sur les membres. Le visage ne montre rien non plus. Le cou laisse entrevoir des marques profondes dues sans doute à une lanière. Il doit s'agir d'une mort par strangulation. L'autopsie en dira plus, dit-il en se relevant.
- La mort remonterait à quand, docteur ?
- Une quinzaine de jours, trois semaines tout au plus. Je vous le confirmerai.
- Merci docteur.
- Bon les gars, voyons cette cantine fit le Major En se retournant vers son équipe.

Le cadenas fut rapidement retiré grâce à une pince coupante. La tige métallique fut enlevée et la malle livra ses secrets.


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Bettyoups
Bettyoups 29/03/2020 à 14h32

Et mon texte du 27 ?

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Oss
Oss 29/03/2020 à 14h34

J'ai pus la suite ci dessus et ton texte y est.

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Bettyoups
Bettyoups 29/03/2020 à 14h38

Pas la suite ! Mon texte et le tien suivra, non ?

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Dany80
Dany80 29/03/2020 à 17h21


oss comme j'avais dit à un moment que le Maire regrettait la mort de son ami Beauregard et que c'était bien fait que Jean avait été blessé….

tu peux le supprimer car le maire dit du bien de Jean après, et du mal de Beauregard…

et bettyoups a dit "Voilà qu'apparaît au milieu des gravats ...et pas voilà qu'appartient

je continuerai après...




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Bettyoups
Bettyoups 29/03/2020 à 17h29

Alors je n'ai rien compris, j'ai fait une bêtise ?

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Oss
Oss 29/03/2020 à 17h32

Non pas du tout chère BettyOups. Je vais corriger ce que propose Dany80.

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