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Et si on se faisait un petite histoire ? : discussion - Page 13

Dany80
Dany80 10/05/2018 à 21h58

sa vie d'avant, aucune photo ancienne n'aparaissait, et malgré le trouble qui l'envahissait, il n'osa pas demandé à Yaya pourquoi les anciennes photos avaient été retirées....

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Bettyoups
Bettyoups 11/05/2018 à 07h40

Coucouuu ! OSS !!

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Oss
Oss 11/05/2018 à 07h44

Eh oh madame Maliko doucement avec le mataf, ok ? J'y réfléchis !

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Bettyoups
Bettyoups 12/05/2018 à 06h51

Bonjour, est ce que Maître Capeloss a réfléchi ?? OSS ?

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Oss
Oss 12/05/2018 à 07h15

Bonjour

Oui ma chère. Il faut simplement que je retrouve mon stylo

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Bettyoups
Bettyoups 12/05/2018 à 14h12

Alors ? ????

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Oss
Oss 12/05/2018 à 14h33

Je déjeune.

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Oss
Oss 12/05/2018 à 18h47

Agrippé à ses accoudoirs, Hervé reprit son souffle après l'atterrissage de l'avion qui l'amènait en Grèce voir sa grand-mère ; encore une petite heure de traversée pour l'île de Cythère et il sera enfin arrivé... Il se souvient peu de sa grand-mère, cela fait longtemps qu'elle a quitté la France, partie faire un pèlerinage, elle a rencontré un homme dont elle était tombée follement amoureuse, elle avait tout quitté pour habiter Cythère avec lui...

L’histoire de Marguerite n’est pas banale. Enfant, durant la deuxième guerre mondiale, elle avait vu partir son père au front et il n’en est jamais revenu. "Disparu sur le champ de bataille" avait conclu le communiqué officiel. Son imagination d’enfant lui conférait moult hypothèses : son papa a sans doute été enseveli par une bombe, ou alors son corps a été pulvérisé, ou encore, blessé, il fut conduit dans une infirmerie et y serait décédé et l’impensable à ses yeux, il a tout quitté pour une autre femme, son épouse, sa fille, sa ferme.

Cette dernière hypothèse l’a longtemps travaillée, toute sa vie. Un jour des années soixante, dans un livre caché au fond d’une malle, elle a découvert une carte postale. Le recto montrait un paysage aux collines décharnées, Cythère ; au verso, une écriture malhabile avait tracé ces mots : « je t’attends, viens vite mon amour. » La carte datait de février 1940, quelques mois avant sa mobilisation.

Hervé n'a qu'une obsession ...savoir ce qu’il s'est réellement passé, il aimerait comprendre. Mais pour cela il faut qu'il interroge sa grand-mère et si elle est restée la même, avec un caractère aussi taciturne, cela ne va pas être facile. Mais ce qu'il ignore encore c'est que cela n'a pas toujours été le cas. Marguerite à l'époque, jeune fille ravissante de 19 ans, est une « touche-à-tout » au grand dam de ses parents qui auraient aimé plutôt avoir une fille au caractère plus doux et qui doit se consacrer aux travaux et loisirs qui sied aux jeunes filles. Et c'est sans compter sur ce caractère fort, curieux et enjoué qui l'emmène souvent là où il ne faudrait pas.

- Souhaitez-vous un rafraîchissement monsieur ? demanda l’hôtesse à Hervé.
- Avez-vous du Perrier ?
- Un instant, je vais voir, je reviens.

Son verre de Perrier à la main, Hervé parcoure un magazine, sans vraiment le regarder. Il ne peut s’empêcher d’avoir la photo de sa grand-mère devant les yeux. Lorsque le mois dernier il avait demandé, au téléphone, si elle pouvait le recevoir pour une semaine de vacances, il avait perçu comme une sorte de réserve ou de crainte, un léger agacement même, dans la voix de Marguerite. Mais elle s’était vite reprise et ce doute passager qui l’avait hanté, faisait que non seulement il était ravi de faire ce voyage et la rejoindre mais également, éclaircir une situation pour le peu énigmatique qui venait de naître. « Nous verrons bien ! », se dit-il en se penchant vers le hublot.

Sous l’avion, la mer Egée s’étirait en un long ruban bleu tacheté de points blancs. L’île grecque de Cérigo est située non loin de la Crète et du Péloponnèse et ne reçoit pas de longs courriers. Il avait dû changer d’avion à Athènes.

- Mesdames, messieurs, veuillez rejoindre votre siège, nous allons atterrir dans quelques minutes.

L’aéroport de blanc immaculé est constamment balayé par les vents venant de Méditerranée. Dans la salle de réception des bagages, Hervé attendit que sa valise le rejoigna. Sur sa droite, derrière une large baie vitrée, il aperçut sa grand-mère qui parlait avec un homme élégamment vêtu. Leur conversation semblait animée et le visage de Marguerite exprima la sévérité. Ils ne l’ont pas vu. Valise en main, il passa derrière un pilier, vit Marguerite. Elle était seule. Il se dirigea vers elle avec un large sourire. Elle était vêtue d'une longue jupe grise, d'un chemisier blanc, coiffée d'un chignon, de drôles de lunettes sur le nez, un sac en toile à la main,

- Bonjour grand-mère, je suis super heureux de te voir enfin, tu m'as tellement manqué !

Il se jeta dans ses bras, l'embrassa tendrement. Sa grand-mère, le regard froid, l'embrassa du bout des lèvres en le repoussant gentiment.
- Allons, allons calme toi Hervé, tu n'as plus 5 ans....

Hervé a malgré tout un sourire et se recula pour bien regarder sa grand-mère.

- Cinq ans, Yaya ? Eh oui, le temps passe vite ! Et tu n'as pas changé !
- Yaya ? Cela fait très longtemps que personne ne m'a appelée ainsi ! Et c'est pourtant vrai que je suis une grand-mère! Ne dis pas de sottises, oui j'ai changé, comme toi d'ailleurs. Tu m'as l'air d'être devenu un homme, bon arrêtons là les blas blas, en route !

La Clio avalait les kilomètres pour rejoindre la ville de Kithira, la ville principale. Margueritte conduisit vite et nerveusement. La route, sinueuse et étroite, serpentait entre les collines rocheuses.

- C’est un ami ?
- Qui ça ?
- L’homme avait qui tu parlais à l’aéroport.
- Non, pas vraiment un ami, disons une relation, répondit-elle nerveusement.

Hervé tourna la tête et regarda les collines dont la crête se détachait du bleu du ciel. Puis, sans la regarder, il lui demanda.


- Tu habites une maison ou un appartement ?
- Une maison. Tu verras, elle est assez petite mais tu auras une chambre très confortable avec une vue sur le port.
- Ah ! fit-il simplement.
- Tu as peur ?
- Peur de quoi Yaya?
- De ma façon de conduire.
- Je trouve que tu conduits trop vite et la route est assez dangereuse. Tu devrais ralentir un peu. Puis il rajouta en tournant son visage vers elle. Tu es pressée d’arrivée ?

Elle ne répondit pas. Quelques rapides coups d’œil dans le rétroviseur lui montrèrent qu’ils étaient suivis. Une Lada rouge les suivait à distance. Elle reconnu la voiture. « Il ne me lâchera pas ce bonhomme » maugréa-t-elle entre les lèvres.

- Pardon Yaya que dis-tu ?
- Non rien je pensais simplement. Puis détournant la conversation, surprise qu’Hervé l’ait entendue, elle rajouta. Je dois passer chez l’épicier. Aimes-tu les tzatziki et les dolmadakia ?
- C’est quoi les dolmadakia ? répondit-il en souriant.
- Des feuilles de vigne farcies à la viande et au riz. Le tzatziki c’est une salade de concombre râpé avec de l’ail, de la menthe, des herbes, huile, sel, poivre et un yaourt de brebis. Tu verras c’est frais et fameux.

Hervé se réjouissait à la pensée de faire un bon repas traditionnel. Marguerite jeta un coup d’œil au rétroviseur : la Lada suivait toujours…

Arrivés devant l'épicerie, Marguerite tout en prenant son cabas dans le coffre, jeta un coup d'oeil sur la route et vit la Lada rouge qui passa tout doucement en la dévisageant. Agacée, elle claqua le coffre de sa voiture d'un geste brusque qui fit sursauter Hervé et le fit sortir précipitamment.

- Yaya, que se passe-t-il ?
- Rien, rien le coffre est un peu lourd et je dois bien appuyer pour le fermer, allez allons voir si nous aurons de quoi nous faire un bon repas !

L'épicier les salua d'un air jovial :

- Kaliméra ! Qui amènes-tu donc là, Marguerite?
- mon petit-fils Hervé et dis moi, aurais-tu un concombre et des feuilles farcies ?
- mais oui j'ai tout ça, j'en connais qui vont se régaler dit l'épicier en lançant un clin d'oeil à Hervé. Attendez moi, je fais les chercher derrière.

De retour, il déposa les légumes dans le cabas qu'il tendit à Hervé. Puis, prenant Marguerite par le bras, il l’emmena à l'arrière du magasin afin de lui montrer ses dernières floraisons. Hervé ne sachant que faire, décida d'aller à la voiture pour y attendre sa grand-mère. Au bout d'un moment une voiture rouge s'arrêta derrière lui. Un homme en descendit et s'approcha d'Hervé. Il reconnut aussitôt l'homme qui discutait avec sa grand-mère à l'aéroport. Son élégance l’avait frappé. Sourcils froncés, Hervé ne comprit pas pourquoi cet homme l'accosta.

L’homme ajusta son Panama sur son crâne, retira ses Ray ban et entreprit de les essuyer en ayant tiré un mouchoir plié dans sa pochette de veste. Puis il les chaussa sur ses yeux et, en marchant vers Hervé, tira sur les pans de sa veste rouge, couleur de la Lada. La main gauche dans la poche de son pantalon de toile blanche, il demanda :

- Καλημέρα, κύριε. Μπορώ να μιλήσω στην Μαργαρίτα ?
- Pardon monsieur, mais je ne parle pas un mot de grec !
- Ah vous êtes français, dit-il avec une pointe d’accent. J’aurais dû m’en douter. Bonjour monsieur, Marguerite est dans le magasin ?

L’homme, bronzé à souhait, une fine moustache barrant la lèvre supérieure avait un faux air de Curt Jurgens. Hervé avait remarqué, lorsque l’homme essuyait ses lunettes, qu’il avait des yeux très bleus. D’ailleurs, il s’en étonna car, un Grec aux yeux bleus, c’est rare. Du moins, c’est ce qu’il pensait.

- Oui, bonjour monsieur, elle en a pour un petit moment, elle va arriver.
- Vous êtes son parent ?
- Oui, son petit fils.
- Ah bien, fit l’homme avec une voix soudainement cassée. Puis il reprit rapidement. Vous êtes en vacances ?
- Oui, pour quelques jours.
- Ecoutez, je suis pressé, je vais vous quitter. Vous direz à votre Yaya que je reprendrais contact avec elle. Αντίο ! Pardon, au revoir !

Hervé ne répondit pas. L’homme démarra et Marguerite fit sont apparition, l’air furieux.

- Qu’est-ce qu’il te voulait celui là, dit-elle tout de go.
- Je n’en sais rien. Il voulait te voir et m’a chargé de te dire qu’il prendra contact avec toi.
- Il commence vraiment à m’agacer ce bonhomme et je vais m’occuper de lui, tu vas voir ! Allez monte, nous rentrons !

Marguerite maudissait le ciel d'avoir mis sur son chemin cet homme-là et c'est très nerveusement qu'elle conduisait sur la petite route qui menait à sa maison. Hervé n'en menait pas large et c'est avec un ouf bien sonore qui fit sourire sa yaya, que la voiture s'arrêta à destination.

Hervé descendit du véhicule et resta un moment à contempler la maison ; elle lui semblait plus grande dans son souvenir. Le jardin, sur le coté, est toujours aussi bien entretenu et est agrémenté de très belles fleurs, sans doute, celles de l'épicier.

- Qu'attends-tu pour venir m'aider, Hervé ? demanda Marguerite.
- Oui, oui Yaya, j'arrive ! Portant les sacs de course, Hervé entra dans la maison où, pour lui, le temps semblait s'être arrêté ; tout était resté à la même place, le rocking-chair vers la cheminée, le pétrin qui servait de table à manger, le poste de radio sur le buffet entouré de photos. Les photos ? Il les revoyait posées sur les meubles lors d’un précédent séjour. La remarque qu’il se fit était : la vie de Yaya, avant ? Aucune photo ancienne ne marquait ce passé. Pourtant, il se souvenait parfaitement d’en avoir vues et, malgré le trouble qui l'envahissait, il n'osa pas demander à Yaya pourquoi elle avait retiré les anciennes photos.

Il déposa les paquets et retourna dans la salle à manger, se dirigea vers le buffet. Il se remémora le cadre de bois acajou où Yaya assise sur l’aile d’une traction, souriait à pleines dents. Près d’elle se tenait un homme au front dégarni, grand, aux épaules larges, une chemise blanche ouverte à moitié sur sa poitrine velue et les yeux rieurs qu’il savait bleus : c’était son grand père, l’homme qui avait tout abandonné pour venir rejoindre son amour à Cythère. Yaya ne manquait jamais de fleurir se cadre : un petit verre rempli d’eau dans lequel elle fichait une rose fraîche cueillie dans le jardin. Sur la droite de se cadre, il y avait une autre photo représentant un jeune garçon, un adolescent monté sur une bicyclette. Une casquette dont la visière était relevée sur son front, lui donnait un air de champion de la petite reine. Lui également souriait à plaine dents et semblait vouloir mordre à la Vie.

Hervé se souvint qu’il restait longuement à contempler cette photo comme si elle était un symbole pour lui, comme une image pieuse, une icône ou encore la représentation d’un héros. Plus tard, sa mère lui avait dit que ce jeune homme avait 18 ans sur la photo et qu’elle l’avait épousé deux années plus tard. Il était donc son père et le fils de Yaya. Militaire en Algérie, il fut tué au cours d’une embuscade dans les Gorges de Palestro, en Kabylie. Hervé avait 18 mois lorsque son père disparut.

Ce fut un drame dans la famille. Yaya et son mari étaient venus aux obsèques puis sont retournés à Cythère. Yaya, au moment du départ, confia à sa belle fille la volonté d’avoir Hervé près d’elle pour qu’il puisse grandir dans le souvenir familial.

Mais pourquoi ces photos ont-elles été enlevées ? Pourquoi Yaya avait-elle organisé ce rangement ? Dans quel but ?

Il se retourna subitement. Yaya le contemplait avec un sourire forcé et des yeux qui semblaient marquer la fatalité.

- J’ai été contrainte de les ranger, dit-elle dans un souffle. Ne m’en veux pas mon chéri.

Petit, elle ne l’appelait pas Hervé mais mon chéri, mon petit chéri. Il eut un léger tremblement à l’écoute de ce souvenir.

- Ne t’inquiète pas, je les ai rangées dans une boite avec les albums de photos. Tu pourras les regarder à loisir, quant il te plaira.
- Tu avais une raison à cela Yaya ? Il me semble que tu as voulu effacer un moment de ta vie, non ?
- Tu es perspicace mon petit Hervé. Ton père l’était également. C’est une très belle qualité tu sais !
- Sans doute, mais pourquoi ?

Elle prit son temps avant de répondre, les mains se nouant et se dénouant sans cesse.

- L’homme que tu as vu à l’aéroport est un policier, un ami même. Il avait enquêté sur la disparition soudaine de ton grand père. Il a des révélations à me faire mais je ne veux pas les entendre. Trop de temps s’est écoulé.
- Mais enfin Yaya pourquoi ? ……

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Bettyoups
Bettyoups 13/05/2018 à 09h44

- pourquoi...pourquoi..ah mais tu ne vas pas t'y mettre aussi !
- mais Yaya , il faudra bien qu'un jour tu acceptes de..
- non, ça suffit maintenant ! Je vais aller préparer le repas et pendant ce temps va t'installer dans la chambre de gauche en haut ..
- oui je sais Yaya, celle où j'avais l'habitude d'y dormir !
- c'est ça, à plus tard !
Hervé s'exécute sans dire un mot de plus, c'est qu'elle a du caractère sa grand-mère ! L'escalier craque sous ses pieds, il a un sourire car il se rappelle bien que plus jeune,quand il rentrait tard de soirée avec Andréas ,Théos et sa soeur Athéa...Athéa, son coeur a longtemps battu pour cette jolie jeune fille ....

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Dany80
Dany80 13/05/2018 à 10h25

je rencontre un petit souci oss et maliko, je suis vraiment "coincée", comme je ne lis pas...et que je n'ai pas "trop" voyagée non plus, je ne sais comment continuer cette petite histoire je vous laisse continuer...je n'ai plus trop d'idée, mais je bois littéralement vos écrits......

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Bettyoups
Bettyoups 13/05/2018 à 15h29

Oh tu es sûre ? C'est dommage, car même si tu ne participes que de quelques lignes c'est bien, tu sais ! Mais je respecte ton choix Danynounette

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Oss
Oss 13/05/2018 à 17h03

Je me joints à Maliko pour dire que c'est dommage. Tu sais, je ne suis jamais allé en Grèce, tout juste passé au large de la Créte pour rejoindre le Canal de Suez et la Mer Rouge. Etb seulement deux ou trois lignes de ta part ce serait bien. Mais tu fais comme tu le ressents. Bisous Dany80.

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Dany80
Dany80 13/05/2018 à 23h00

quelques lignes...ou quelques mots...peut être .... mais vous êtes tellement bien partis dans cette jolie histoire que je ne voudrais pas faire tâche ou vous bloquer pour la suite....par une phrase qui n'aurait rien à voir avec la suite que vous allez envisager....

j'essaie de vous mettre 6 mots....je vous laisse le soin d'enlever si la suite ne concorde pas...


Athéa, son coeur a longtemps battu pour cette jolie jeune fille ....qu'il n'a jamais pu oublier vraiment....

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Bettyoups
Bettyoups 14/05/2018 à 07h30

Chouette ! Danynounette ! Mais tu sais, on ne sait pas du tout on l'on va ! C'est ça qui est intéressant , c'est de construire une histoire sans se concerter ! Alors, n'hésite pas ! Bisous !

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Bettyoups
Bettyoups 18/05/2018 à 08h44

OSS si tu passes par là

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Oss
Oss 21/05/2018 à 20h06

Agrippé à ses accoudoirs, Hervé reprit son souffle après l'atterrissage de l'avion qui l'amènait en Grèce voir sa grand-mère ; encore une petite heure de traversée pour l'île de Cythère et il sera enfin arrivé... Il se souvient peu de sa grand-mère, cela fait longtemps qu'elle a quitté la France, partie faire un pèlerinage, elle a rencontré un homme dont elle était tombée follement amoureuse, elle avait tout quitté pour habiter Cythère avec lui...

L’histoire de Marguerite n’est pas banale. Enfant, durant la deuxième guerre mondiale, elle avait vu partir son père au front et il n’en est jamais revenu. "Disparu sur le champ de bataille" avait conclu le communiqué officiel. Son imagination d’enfant lui conférait moult hypothèses : son papa a sans doute été enseveli par une bombe, ou alors son corps a été pulvérisé, ou encore, blessé, il fut conduit dans une infirmerie et y serait décédé et l’impensable à ses yeux, il a tout quitté pour une autre femme, son épouse, sa fille, sa ferme.

Cette dernière hypothèse l’a longtemps travaillée, toute sa vie. Un jour des années soixante, dans un livre caché au fond d’une malle, elle a découvert une carte postale. Le recto montrait un paysage aux collines décharnées, Cythère ; au verso, une écriture malhabile avait tracé ces mots : « je t’attends, viens vite mon amour. » La carte datait de février 1940, quelques mois avant sa mobilisation.

Hervé n'a qu'une obsession ...savoir ce qu’il s'est réellement passé, il aimerait comprendre. Mais pour cela il faut qu'il interroge sa grand-mère et si elle est restée la même, avec un caractère aussi taciturne, cela ne va pas être facile. Mais ce qu'il ignore encore c'est que cela n'a pas toujours été le cas. Marguerite à l'époque, jeune fille ravissante de 19 ans, est une « touche-à-tout » au grand dam de ses parents qui auraient aimé plutôt avoir une fille au caractère plus doux et qui doit se consacrer aux travaux et loisirs qui sied aux jeunes filles. Et c'est sans compter sur ce caractère fort, curieux et enjoué qui l'emmène souvent là où il ne faudrait pas.

- Souhaitez-vous un rafraîchissement monsieur ? demanda l’hôtesse à Hervé.
- Avez-vous du Perrier ?
- Un instant, je vais voir, je reviens.

Son verre de Perrier à la main, Hervé parcoure un magazine, sans vraiment le regarder. Il ne peut s’empêcher d’avoir la photo de sa grand-mère devant les yeux. Lorsque le mois dernier il avait demandé, au téléphone, si elle pouvait le recevoir pour une semaine de vacances, il avait perçu comme une sorte de réserve ou de crainte, un léger agacement même, dans la voix de Marguerite. Mais elle s’était vite reprise et ce doute passager qui l’avait hanté, faisait que non seulement il était ravi de faire ce voyage et la rejoindre mais également, éclaircir une situation pour le peu énigmatique qui venait de naître. « Nous verrons bien ! », se dit-il en se penchant vers le hublot.

Sous l’avion, la mer Egée s’étirait en un long ruban bleu tacheté de points blancs. L’île grecque de Cérigo est située non loin de la Crète et du Péloponnèse et ne reçoit pas de longs courriers. Il avait dû changer d’avion à Athènes.

- Mesdames, messieurs, veuillez rejoindre votre siège, nous allons atterrir dans quelques minutes.

L’aéroport de blanc immaculé est constamment balayé par les vents venant de Méditerranée. Dans la salle de réception des bagages, Hervé attendit que sa valise le rejoigna. Sur sa droite, derrière une large baie vitrée, il aperçut sa grand-mère qui parlait avec un homme élégamment vêtu. Leur conversation semblait animée et le visage de Marguerite exprima la sévérité. Ils ne l’ont pas vu. Valise en main, il passa derrière un pilier, vit Marguerite. Elle était seule. Il se dirigea vers elle avec un large sourire. Elle était vêtue d'une longue jupe grise, d'un chemisier blanc, coiffée d'un chignon, de drôles de lunettes sur le nez, un sac en toile à la main,

- Bonjour grand-mère, je suis super heureux de te voir enfin, tu m'as tellement manqué !

Il se jeta dans ses bras, l'embrassa tendrement. Sa grand-mère, le regard froid, l'embrassa du bout des lèvres en le repoussant gentiment.
- Allons, allons calme toi Hervé, tu n'as plus 5 ans....

Hervé a malgré tout un sourire et se recula pour bien regarder sa grand-mère.

- Cinq ans, Yaya ? Eh oui, le temps passe vite ! Et tu n'as pas changé !
- Yaya ? Cela fait très longtemps que personne ne m'a appelée ainsi ! Et c'est pourtant vrai que je suis une grand-mère! Ne dis pas de sottises, oui j'ai changé, comme toi d'ailleurs. Tu m'as l'air d'être devenu un homme, bon arrêtons là les blas blas, en route !

La Clio avalait les kilomètres pour rejoindre la ville de Kithira, la ville principale. Margueritte conduisit vite et nerveusement. La route, sinueuse et étroite, serpentait entre les collines rocheuses.

- C’est un ami ?
- Qui ça ?
- L’homme avait qui tu parlais à l’aéroport.
- Non, pas vraiment un ami, disons une relation, répondit-elle nerveusement.

Hervé tourna la tête et regarda les collines dont la crête se détachait du bleu du ciel. Puis, sans la regarder, il lui demanda.


- Tu habites une maison ou un appartement ?
- Une maison. Tu verras, elle est assez petite mais tu auras une chambre très confortable avec une vue sur le port.
- Ah ! fit-il simplement.
- Tu as peur ?
- Peur de quoi Yaya?
- De ma façon de conduire.
- Je trouve que tu conduits trop vite et la route est assez dangereuse. Tu devrais ralentir un peu. Puis il rajouta en tournant son visage vers elle. Tu es pressée d’arrivée ?

Elle ne répondit pas. Quelques rapides coups d’œil dans le rétroviseur lui montrèrent qu’ils étaient suivis. Une Lada rouge les suivait à distance. Elle reconnu la voiture. « Il ne me lâchera pas ce bonhomme » maugréa-t-elle entre les lèvres.

- Pardon Yaya que dis-tu ?
- Non rien je pensais simplement. Puis détournant la conversation, surprise qu’Hervé l’ait entendue, elle rajouta. Je dois passer chez l’épicier. Aimes-tu les tzatziki et les dolmadakia ?
- C’est quoi les dolmadakia ? répondit-il en souriant.
- Des feuilles de vigne farcies à la viande et au riz. Le tzatziki c’est une salade de concombre râpé avec de l’ail, de la menthe, des herbes, huile, sel, poivre et un yaourt de brebis. Tu verras c’est frais et fameux.

Hervé se réjouissait à la pensée de faire un bon repas traditionnel. Marguerite jeta un coup d’œil au rétroviseur : la Lada suivait toujours…

Arrivés devant l'épicerie, Marguerite tout en prenant son cabas dans le coffre, jeta un coup d'oeil sur la route et vit la Lada rouge qui passa tout doucement en la dévisageant. Agacée, elle claqua le coffre de sa voiture d'un geste brusque qui fit sursauter Hervé et le fit sortir précipitamment.

- Yaya, que se passe-t-il ?
- Rien, rien le coffre est un peu lourd et je dois bien appuyer pour le fermer, allez allons voir si nous aurons de quoi nous faire un bon repas !

L'épicier les salua d'un air jovial :

- Kaliméra ! Qui amènes-tu donc là, Marguerite?
- mon petit-fils Hervé et dis moi, aurais-tu un concombre et des feuilles farcies ?
- mais oui j'ai tout ça, j'en connais qui vont se régaler dit l'épicier en lançant un clin d'oeil à Hervé. Attendez moi, je fais les chercher derrière.

De retour, il déposa les légumes dans le cabas qu'il tendit à Hervé. Puis, prenant Marguerite par le bras, il l’emmena à l'arrière du magasin afin de lui montrer ses dernières floraisons. Hervé ne sachant que faire, décida d'aller à la voiture pour y attendre sa grand-mère. Au bout d'un moment une voiture rouge s'arrêta derrière lui. Un homme en descendit et s'approcha d'Hervé. Il reconnut aussitôt l'homme qui discutait avec sa grand-mère à l'aéroport. Son élégance l’avait frappé. Sourcils froncés, Hervé ne comprit pas pourquoi cet homme l'accosta.

L’homme ajusta son Panama sur son crâne, retira ses Ray ban et entreprit de les essuyer en ayant tiré un mouchoir plié dans sa pochette de veste. Puis il les chaussa sur ses yeux et, en marchant vers Hervé, tira sur les pans de sa veste rouge, couleur de la Lada. La main gauche dans la poche de son pantalon de toile blanche, il demanda :

- Καλημέρα, κύριε. Μπορώ να μιλήσω στην Μαργαρίτα ?
- Pardon monsieur, mais je ne parle pas un mot de grec !
- Ah vous êtes français, dit-il avec une pointe d’accent. J’aurais dû m’en douter. Bonjour monsieur, Marguerite est dans le magasin ?

L’homme, bronzé à souhait, une fine moustache barrant la lèvre supérieure avait un faux air de Curt Jurgens. Hervé avait remarqué, lorsque l’homme essuyait ses lunettes, qu’il avait des yeux très bleus. D’ailleurs, il s’en étonna car, un Grec aux yeux bleus, c’est rare. Du moins, c’est ce qu’il pensait.

- Oui, bonjour monsieur, elle en a pour un petit moment, elle va arriver.
- Vous êtes son parent ?
- Oui, son petit fils.
- Ah bien, fit l’homme avec une voix soudainement cassée. Puis il reprit rapidement. Vous êtes en vacances ?
- Oui, pour quelques jours.
- Ecoutez, je suis pressé, je vais vous quitter. Vous direz à votre Yaya que je reprendrais contact avec elle. Αντίο ! Pardon, au revoir !

Hervé ne répondit pas. L’homme démarra et Marguerite fit sont apparition, l’air furieux.

- Qu’est-ce qu’il te voulait celui là, dit-elle tout de go.
- Je n’en sais rien. Il voulait te voir et m’a chargé de te dire qu’il prendra contact avec toi.
- Il commence vraiment à m’agacer ce bonhomme et je vais m’occuper de lui, tu vas voir ! Allez monte, nous rentrons !

Marguerite maudissait le ciel d'avoir mis sur son chemin cet homme-là et c'est très nerveusement qu'elle conduisait sur la petite route qui menait à sa maison. Hervé n'en menait pas large et c'est avec un ouf bien sonore qui fit sourire sa yaya, que la voiture s'arrêta à destination.

Hervé descendit du véhicule et resta un moment à contempler la maison ; elle lui semblait plus grande dans son souvenir. Le jardin, sur le coté, est toujours aussi bien entretenu et est agrémenté de très belles fleurs, sans doute, celles de l'épicier.

- Qu'attends-tu pour venir m'aider, Hervé ? demanda Marguerite.
- Oui, oui Yaya, j'arrive ! Portant les sacs de course, Hervé entra dans la maison où, pour lui, le temps semblait s'être arrêté ; tout était resté à la même place, le rocking-chair vers la cheminée, le pétrin qui servait de table à manger, le poste de radio sur le buffet entouré de photos. Les photos ? Il les revoyait posées sur les meubles lors d’un précédent séjour. La remarque qu’il se fit était : la vie de Yaya, avant ? Aucune photo ancienne ne marquait ce passé. Pourtant, il se souvenait parfaitement d’en avoir vues et, malgré le trouble qui l'envahissait, il n'osa pas demander à Yaya pourquoi elle avait retiré les anciennes photos.

Il déposa les paquets et retourna dans la salle à manger, se dirigea vers le buffet. Il se remémora le cadre de bois acajou où Yaya assise sur l’aile d’une traction, souriait à pleines dents. Près d’elle se tenait un homme au front dégarni, grand, aux épaules larges, une chemise blanche ouverte à moitié sur sa poitrine velue et les yeux rieurs qu’il savait bleus : c’était son grand père, l’homme qui avait tout abandonné pour venir rejoindre son amour à Cythère. Yaya ne manquait jamais de fleurir se cadre : un petit verre rempli d’eau dans lequel elle fichait une rose fraîche cueillie dans le jardin. Sur la droite de se cadre, il y avait une autre photo représentant un jeune garçon, un adolescent monté sur une bicyclette. Une casquette dont la visière était relevée sur son front, lui donnait un air de champion de la petite reine. Lui également souriait à plaine dents et semblait vouloir mordre à la Vie.

Hervé se souvint qu’il restait longuement à contempler cette photo comme si elle était un symbole pour lui, comme une image pieuse, une icône ou encore la représentation d’un héros. Plus tard, sa mère lui avait dit que ce jeune homme avait 18 ans sur la photo et qu’elle l’avait épousé deux années plus tard. Il était donc son père et le fils de Yaya. Militaire en Algérie, il fut tué au cours d’une embuscade dans les Gorges de Palestro, en Kabylie. Hervé avait 18 mois lorsque son père disparut.

Ce fut un drame dans la famille. Yaya et son mari étaient venus aux obsèques puis sont retournés à Cythère. Yaya, au moment du départ, confia à sa belle fille la volonté d’avoir Hervé près d’elle pour qu’il puisse grandir dans le souvenir familial.

Mais pourquoi ces photos ont-elles été enlevées ? Pourquoi Yaya avait-elle organisé ce rangement ? Dans quel but ?

Il se retourna subitement. Yaya le contemplait avec un sourire forcé et des yeux qui semblaient marquer la fatalité.

- J’ai été contrainte de les ranger, dit-elle dans un souffle. Ne m’en veux pas mon chéri.

Petit, elle ne l’appelait pas Hervé mais mon chéri, mon petit chéri. Il eut un léger tremblement à l’écoute de ce souvenir.

- Ne t’inquiète pas, je les ai rangées dans une boite avec les albums de photos. Tu pourras les regarder à loisir, quant il te plaira.
- Tu avais une raison à cela Yaya ? Il me semble que tu as voulu effacer un moment de ta vie, non ?
- Tu es perspicace mon petit Hervé. Ton père l’était également. C’est une très belle qualité tu sais !
- Sans doute, mais pourquoi ?

Elle prit son temps avant de répondre, les mains se nouant et se dénouant sans cesse.

- L’homme que tu as vu à l’aéroport est un policier, un ami même. Il avait enquêté sur la disparition soudaine de ton grand père. Il a des révélations à me faire mais je ne veux pas les entendre. Trop de temps s’est écoulé.
- Mais enfin Yaya pourquoi ?
- Pourquoi...pourquoi ! Ah mais tu ne vas pas t'y mettre aussi !
- Mais Yaya, il faudra bien qu'un jour tu acceptes de...
- Non, ça suffit maintenant ! Je vais aller préparer le repas et pendant ce temps va t'installer dans la chambre de gauche en haut.
- Oui je sais Yaya, celle où j'avais l'habitude d'y dormir !
- C'est ça, à plus tard !

Hervé s'exécuta sans dire un mot de plus. C'est qu'elle a du caractère sa grand-mère ! L'escalier craqua sous ses pieds, il eut un sourire car il se rappella bien que plus jeune, quant il rentrait tard de soirée passée avec Andréas, Théos et sa soeur Athéa. Athéa, son coeur avait longtemps battu pour cette jolie jeune fille qu'il n'a jamais pu oublier vraiment.

La nuit fut difficile pour Hervé. Se retournant sans cesse dans son lit, la discussion avec Yaya, les photos enlevées, le policier à l’allure peut engageante, ses souvenirs d’enfant et de jeune homme, contribuaient à son insomnie involontaire.

Il se redressa pour allumer la lampe de chevet et boire un peu d’eau. Il reposa la bouteille et, à l’aide de son pouce et de son index, il essuya ses lèvres. C’est à ce moment qu’il entendit des voix en bas, dans la cuisine. Quelqu’un chuchotait. Prenant mille précautions afin que le parquet ne craque pas, il se leva et lentement s’approcha de la porte de sa chambre. Sa main droite posée sur le loquet en porcelaine, la main gauche appuyée contre la porte pour la retenir lorsqu’il l’ouvrirait, il pesa sur le loquet et, lentement, il l’ouvrit.

Le couloir était plongé dans le noir. Au fond, vers l’escalier, une pâle lueur. Son cœur bondissait dans sa poitrine tandis que quelques perles de sueur s’accrochaient à son front. Il sentit un léger courant d’air sur ses pieds nus et il craignit d’éternuer. Il savait que pour s’empêcher d’éternuer, il fallait se racler le palais avec la langue. Il l’avait lu dans un roman policier…

- Non, je ne peux pas ! Yaya prononça ces mots d’une voie triste et lasse, du moins c’est ce que Hervé pensa.
- Tu comprends bien qu’il le faut ! C’est voix avait un fort accent grec. Il pensa au policier mais ne la reconnue pas vraiment.

Un silence. Puis, un léger bruit de chaise que l’on traîne, un verre qui se remplit, une allumette qui craque. Puis à nouveau le silence. En bas, l’atmosphère devait être pesante, angoissante même, pensa Hervé. De toute façon, il était dans le même état d’esprit.

- Je sais. Mais, tu vois, j’avais pensé que l’on aurait pu attendre encore quelques semaines, quelques mois, prononça Yaya.
- Pourquoi attendre ! Toujours attendre ! dit l’homme d’une voix forte.
- Parle plus bas bon sang ! Tu veux le réveiller ? Et puis c’est insensé que tu sois venu ce soir. Il n’y avait aucune raison !
- Aucune raison ? Mais quand me donneras-tu cet argent ? Dis moi quand ? Je ne peux plus attendre moi ! J’ai des frais et des dettes tu comprends ça ?

Hervé n’eut aucune peine à reconnaître le policier. Il s’en doutait, mais désormais il en était certain. Serait-ce un chantage dont Yaya serait la victime ?

Une porte claqua en bas. Il entendit sa grand-mère pleurer. Il voulu descendre et la rejoindre mais il se ravisa. Il rejoignit son lit, éteignit et s’endormit. Sa dernière pensée fut de se dire : demain, je lui parlerai.

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Bettyoups
Bettyoups 21/05/2018 à 20h55

C'est un rayon de soleil qui le réveilla, juste un petit rayon qui passait par la persiene , Hervé s'étira ...hummmm quel beau rêve il avait fait ! Un rêve où Atéas et lui se promenait main dans la main sur la plage et....mais au fait ...hier soir....vite il sauta de son lit et dévala l'escalier .
- ah tu n'as pas changé ! Lui dit sa grand-mère avec un grand sourire, toujours à descendre les escaliers comme si tu avais le feu quelque part , s'exclaffa t'elle !
Hervé resta coi devant sa Yaya, aurait- il rêvé hier soir ?
- eh bien continua-t'elle, tu as oublié comment on dit bonjour ici ?
- non non...euh....kaliméra Yaya , comment vas-tu ? As- tu bien dormi ? Tu es levée depuis ....
- eh Sherlok Holmes , qu'est ce que c'est que toutes ces questions? Hein? Vas plutôt t'asseoir pour prendre ton petit-déjeuner , prends-tu toujours du lait avec du miel ?
- non , ça fait longtemps que je ne prend plus de lait, tu sais, j'ai grandi Yaya, lui répondit Hervé avec un clin d'oeil .
- tu as grandi, c'est vrai , que le temps passe vite ! Te voici un homme maintenant et..mais au fait quel travail fais-tu ?

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Dany80
Dany80 21/05/2018 à 21h36

Hervé en pyjama, les cheveux ébouriffés, une tartine dans la main, regarde sa grand mère, il est surpris par cette question matinale, il n'y a pas longtemps qu'il a terminé ses études, et il n'a aucune envie de lui parler de son nouveau travail, enfin pas maintenant......

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Bettyoups
Bettyoups 22/05/2018 à 20h53

OSS , à toi !

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Oss
Oss 23/05/2018 à 07h20

Hum, hum

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