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Croyez vous au hasard ? : discussion - Page 3

Oss
Oss 21/10/2015 à 15h57

Oui mais avanr de te répondre, Lysou, j'ai prévu de le faire dans une suite logique, de la 1ere à la 9eme car les septaines sont liées les unes aux autres.

Dans un aspect général, la 9eme septaine marque le début du 3eme tiers de la vie humaine, qui est celui où l'individu doit faire preuve d'une sagesse pratique, dont il fera profiter autrui. La vie de l'esprit est bien avancée et l'être humain de cette tranche d'âge a les ailes suffisamment solides pour entreprendre des projets de hautes responsabilités. C'est une tranche d'âge où l'on récolte les
problèmes et les avantages de la petite enfance car, durant votre
enfance votre physique s'est développé considérablement. Entre la naissance et l'âge de 7 ans, la manière dont votre entourage a pris
soin de votre corps aura des répercussions non seulement entre 35
et 42 ans, mais encore plus dans cette neuvième septaine.

Si vous avez mangé n'importe quoi, si vous avez été beaucoup
vacciné, si vous avez vécu des privations, si vous avez passé votre enfance devant la télévision ou l'ordinateur (jeunesse actuelle),
alors tout ceci a considérablement gêné le développement correct de votre physique et vous en paierez les conséquences au-delà de 56 ans.

Si la 6eme septaine a été réussie, le problème aura été rééquilibré partiellement ou totalement ; sinon, vous aurez des problèmes de santé entre 56 et 63 ans.J'arrête là car il est important de suivre un ordre chronologique.

En conclusion (petite conclusion), il est très important de donner de l'amour à nos enfants.

  • Ambassadeur
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Bettyoups
Bettyoups 21/10/2015 à 16h33

Merci pour ta réponse, Oss mais je ne suis décidément pas convaincue....

  • Ambassadeur
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Oss
Oss 21/10/2015 à 17h18

Ma chère Mmaliko, je ne souhaite pas te convaincre et j'ai pris la précaution de le dire en préambule à mon propos. Nous pouvons en discuter tout simplement. A chacun de donner son ressenti et de faire part de ses idées.

Es tu d'accord avec moi ?

  • Ambassadeur
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Bettyoups
Bettyoups 21/10/2015 à 18h07

Ah mais complètement d'accord avec toi, c'est une discussion très inintéressante et te laisse d'ailleurs répondre à Lysou!

  • Ambassadeur
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Lysou
Lysou 21/10/2015 à 18h40

Tout ce que j'ai lu m'est arrivée je retrouve tous les ingrédients (avoir vécu des privations) gros problèmes importants de santé aujourd'hui et depuis un moment. c'est incroyable ton approche des choses.

  • Elite
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Mababe
Mababe 22/10/2015 à 10h26

Je me suis arrêtée à la lecture du message de Maliko sur le fait de choisir ou non ses parents.

C'est vrai qu'il est difficile de prendre partie dans un débat, mais effectivement je me suis posée la même question que toi Maliko, comment peut-on choisir de "venir" dans une famille à problèmes ?
J'ai personnellement été confrontée à cela, et pourtant je reste ouverte à cette possibilité, car je me dis que quelle que soit la vie que l'on "choisi", on a forcément quelque chose à "régler" ou à apprendre là où l'on va.

J'ai imprimé la suite des articles d'Oss, car je manque de temps pour tout lire maintenant, je le ferais tranquillement ce soir En tout cas merci !

  • Équipe Justacoté
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Oss
Oss 22/10/2015 à 12h15

Choisir ses parents est en fait un acte (parfois de bravoure) à accomplir. Nous prenons "acte" de la position parentale avant de "venir" pour justement s'enrichir de cette situation afin de devenir soi même meilleur au regard de cette situation. Rappelez vous, au moment de l'incarnation et après, on oublie la signification de notre karma. Donc, de ce fait, on peut être très surpris de la vie de nos parents et pourtant, vous êtes programmé pour réagir, donner, distribuer votre amour avec force eu égard à la position de vs parents. Peut être même pardonner car eux aussi ont choisi leur vie..

Par contre, certains basculent de la même manière que l'ont fait
leurs parents et l'actualité nous le prouve...

Il est très important de réfléchir et de se concentrer sur sa vie,
surtout si vous êtes dans la 8eme septaine.

  • Ambassadeur
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Natlyon
Natlyon 22/10/2015 à 14h09

J'adhère, j'adore ... bien que ce sujet soit difficile d'accès, j'ai tout bien lu, lentement, depuis le début, et j'arrive à suivre ce raisonnement, et à comprendre ce cheminement. Ils m'apparaissent comme un signe d'espoir, un côté moins définitivement sombre et terrible de "l'après". Merci Oss pour cette ouverture vers une autre façon d'envisager l'existence.

  • Elite
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Oss
Oss 22/10/2015 à 18h24

Alors on continue ?
PREMIERE SEPTAINE - DE LA NAISSANCE A 7 ANS- L’IMITATION

Cette première septaine est celle de l’incarnation et du développement du corps physique. C’est celle de la petite enfance, qui est réglée par la Lune et qui concerne la formation du corps physique. C’est une évolution incroyable du corps d’un petit enfant. Comme nous le verrons, il est capital de prendre soin du corps physique du petit enfant, sous peine de graves conséquences à l’âge adulte. Son corps se construit en « miroir » de tout ce qu’il « capte » du monde extérieur par l’imagination et l’imitation.

En fait, nous connaissons peu de chose sur le développement de l’enfant. Certes, les connaissances actuelles concernent les besoins extérieurs de l’enfant, c’est-à-dire l’hygiène, la nourriture, le sommeil et, parfois, un peu d’amour…

Mais que dire des besoins intérieurs du petit enfant ? N’entendons pas fréquemment cette expression désuète « il n’y a plus d’enfant ! ». C’est le reflet de notre ignorance.

Ainsi, nous considérons l’enfant, trop souvent, comme un mini-adulte qui a forcément les mêmes besoins que nous. Grave illusion qui consiste à placer l’enfant de 1 ou 2 ans face à un ordinateur…

TOUT SE JOUE AVANT 3 ANS !

Durant les 7 premières années de son existence, l’enfant, empreint des effluves du monde spirituel, demeure sous la protection d’une entité angélique. Il vit encore deux mondes, sourit aux anges et paraît souvent ailleurs. Non seulement il peut percevoir son Ange gardien, mais il « voit » également toutes sortes de « choses » qu’un adulte ne distingue plus. Ainsi, malgré toute l’innocence et la fragilité qui émane de lui, l’enfant livre un premier combat qui ne retient pas toujours toute l’attention de l’adulte.

La petite enfance se résume à trois « miracles » :

Dès sa première année, le bébé doit combattre la force de la pesanteur afin de se redresser et de marcher (vers 12 mois). Energie volontaire qui s’exprime à travers l’enfant pour lui permettre d’apprendre à marcher. SE LEVER ET MARCHER tel est le défi de sa première année.
L’apprentissage de l’incarnation se poursuit par la parole. Son larynx se forme et permet la formulation des sons qui vont permettre au bambin la possibilité de s’exprimer. C’est ici une énergie sentimentale qui pousse l’enfant à communiquer. En effet, à quoi sert la parole sinon à nous relier à autrui dans le but de partager, d’échanger et d’aimer ? PARLER tel est le défi de sa deuxième année.
Enfin, la pensée se développe ainsi que la conscience de soi, aussi rudimentaire soit-elle. Le nouveau défi est celui qui amène le petit à penser et dire « Je » en parlant de lui-même et à prendre conscience de lui, grâce au développement des premiers rudiments de la pensée. PENSER ET DIRE « JE », tel est le défi de sa troisième année.

Il est facile pour tout le monde de constater les résultats des deux premiers défis. En revanche, il semble plus délicat de repérer et de comprendre le troisième défi : les débuts de la pensée et de la conscience de soi.

Ce n’est que vers l’âge clé de 27 mois que l’enfant va dire « Je » en parlant de lui-même.
Pourquoi ? Parce que, pour la première fois de sa courte vie, il se sera senti au coeur de l’action ; il aura pris conscience que c’est bien lui qui est en train de vivre l’action à laquelle il participe. Cela peut paraître étrange à l’adulte dont c’est l’état naturel, mais c’est une grande victoire pour le petit, autant que de marcher la première fois ou de parler.

C’est également à partir du premier « Je » que l’enfant va se souvenir de ses expériences. C’est la raison pour laquelle nous n’avons pas de souvenir de nos deux premières années (parfois nous avons l’impression d’en avoir, mais ils nous ont été fabriqués par nos parents qui nous ont racontés des expériences que nous avons vécues dans notre petite enfance).

Suite à l’arrivée du premier « Je », l’enfant commence à défendre son individualité naissante : c’est la terrible période de la troisième année où l’enfant dit « Non, j’veux pas ! » à tout ce que nous lui proposons. C’est un besoin existentiel pour lui. Le fait de dire « Je » souligne sa première prise de conscience de lui-même - l’émergence du « Je ». Mais c’est encore bien fragile et très vulnérable. Elle a besoin de se consolider. Or, le seul moyen qu’elle trouve, est de s’opposer à son entourage.

L’erreur serait de ne pas respecter ce besoin d’opposition de l’enfant et de constamment l’obliger à faire ce que nous voulons sans tenir compte de ses refus.. Il en résulterait une faiblesse à l’âge adulte. L’individu n’arriverait pas à s’affirmer face aux autres.Il serait, la plupart du temps, dans la rébellion et continuerait toute sa vie à proférer des « non, j’veux pas ! » dans l’espoir d’être enfin entendu.

Etant donné que la 1ère septaine est celle du développement du corps physique, il se produirait des répercussions sur le corps et notamment sur le système immunitaire qui serait plus faible que chez la moyenne des individus. Il est capital de respecter cette « Emergence du Je » de l’enfant qui cherche à exister en ce monde.

LA MEMOIRE

Entre la naissance et l’apparition des ses dents définitives, l’être humain expérimente, non pas une, mais trois sortes de mémoire.

La première forme de mémoire, la « mémoire locale », se développe durant la première année. Nous la récapitulons dans notre petite enfance. Nous pouvons remarquer qu’un gamin peut facilement retrouver le chemin pour aller chez sa mamie, par exemple, même s’il y est allé qu’une seule fois. Ainsi, certains parents pensent que leur enfant est surdoué alors que c’est simplement une faculté naturelle, qui disparaît par la suite. Adulte, il nous en reste quelques bribes. Par exemple, au cours de vacances, nous aimons retrouver nos habitudes (même hôtel, mêmes promenades, mêmes restaurants, etc…) car cela nous aide à nous adapter plus facilement au lieu dans lequel nous sommes. Ces lieux sont marqués psychiquement, grâce à notre mémoire locale.
La deuxième forme de mémoire vient s’y ajouter avec le développement de la parole : « mémoire rythmique » et découle du sentiment. En répétant des mots, ou des phrases, ou même des syllabes, nous pouvons créer des rythmes qui aident à se rappeler. Souvenez vous de votre maternelle du début des années 50. Nous apprenions l’alphabet, les syllabes, les voyelles en chantant : P et A PA P et A PA - PAPA etc… Les enfants s’en servent beaucoup DODO, BOBO, TATA… Si on y porte de l’attention, on s’aperçoit que l’on retient très bien, ces mots sont faciles à apprendre « par coeur ». C’est du temps de cette mémoire rythmique que vient l’expression « apprendre par coeur ».

Une utilisation correcte de cette mémoire rythmique peut aider l’enfant à apprendre certaines choses, à condition que ce soit fait de manière vivante et artistique. Les enfants adorent les chansons spécialement écrites pour eux, avec des rimes reliées à des mouvements qu’ils répétent inlassablement. Souvenez-vous : Je fais le tour du visage, une souris verte, etc…

- Enfin, à partir de la troisième année de l’enfance, le petit découvre la vraie mémoire adaptée à notre époque : « mémoire conceptuelle ». Elle est de nature mentale, c’est-à-dire du domaine de la pensée et reliée à la conscience. Cette pensée à besoin de tous les concepts que nous apprenons dans notre enfance pour enregistrer de manière correcte notre vécu.

L’IMAGINATION ET L’IMITATION

Durant les premières années de son existence, l’enfant n’est pas capable d’apprendre de la même manière que les adultes. Dire le contraire serait une aberration. Pourquoi ?

Pour apprendre, nous avons besoin d’un deuxième corps, un corps subtil, appelé « corps éthérique » ou « corps vital » et qui naît avec l’apparition des dents définitives (entre 5 et 7 ans). Ce corps éthérique ou corps de mémoire, facilitera le processus de l’apprentissage aussitôt que le corps physique aura accompli le plus gros de la croissance. Notez bien cette chronologie.

Tant que le corps éthérique n’est pas incarné, l’enfant ne dispose pas des ressources nécessaires à l’apprentissage intellectuel.

Durant les premières années de vie terrestre, l’enfant demeure dans une atmosphère imaginative. Ceci veut dire qu’il est encore tout imprégné du monde spirituel d’où il vient, qu’il vit dans un monde bien à lui et dont les adultes sont exclus. Il est essentiel, pour l’enfant, de vivre dans « son » monde. Il ne faut pas l’en arracher. Il a tout le temps de devenir un adulte. Il ne peut s’incarner d’un seul cup, au moment de sa naissance, comme chacun le croit malheureusement à notre époque !

Lorsque nous nous incarnons, il nous faut un temps d’adaptation pendant lequel nous demeurons entre deux mondes : c’est le rôle de l’enfance. Précipiter l’adaptation au monde matériel en poussant l’enfant à se servir de machines ou à apprendre des connaissances intellectuelles est cruel, dangereux et irrespectueux. Je sais, qu’en disant cela, je fais mal. L’enfant a besoin de s’abreuver d’histoires et de contes qui vont alimenter son imaginaire. Il apprécie que ses parents lui racontent une histoire avant de s’endormir. Souvent, il préfère le même conte chaque soir. Ce besoin de répétition fait référence à la mémoire rythmique : il apprend « par coeur » au sens propre du terme, il vit cette aventure dans son coeur, son propre conte, et il en est le héros ! Il est important de comprendre qu’un enfant disposant d’une riche imagination, et qui aime jouer avec celle-ci, deviendra un adulte créateur.

A l’imagination s’ajoute l’imitation qui est le mode de connaissance de l’enfant. Comprenons bien que, contrairement à ce qui est souvent cru, le petit enfant n’est pas capable d’apprendre comme un adulte, ni de développer l’intelligence propre à ce dernier. Sachez qu’il est dangereux de faire apprendre une langue étrangère à des gamins de 4 ans ou les mettre, parfois plus jeunes, devant un ordinateur !

En effet, l’enfant de moins de 7 ans, ne disposant pas encore de corps éthérique individuel, doit concentrer son énergie à l’édification de son corps physique. Or, si l’on tente de forcer le petit à apprendre intellectuellement avec 6-7 ans, il devra, pour satisfaire la demande d’adultes ignorants, puiser ses forces dans celles qui sont nécessaires à l’édification de son corps physique.

Ainsi en apprenant « intellectuellement », il affaiblira son corps physique et il l’empêchera de se développer correctement. Ceci peut avoir des conséquences graves, lorsque l’on sait que le système immunitaire se forme durant cette période. Il est certain qu’à l’âge adulte et dans la vieillesse, l’être humain souffrira de ses manquements de la petite enfance. L’imitation est naturelle pour,lui et elle ne puise pas dans les forces qui sont réservées au corps physique à cet âge.

Notons également qu’un petit enfant « capte » tout ce que vivent intérieurement ses parents et pas seulement ce qu’ils disent ouvertement. Sachez qu’un enfant perçoit parfaitement les angoisses de sa maman mais également celles de son père. Souvenez-vous de votre attitude le jour de l’entrée à l’école…

Pour conclure sur ce chapitre, disons que le parent doit prendre soin de la fragilité et de l’innocence de son enfant. Ne pas faire de son enfant un « singe » savant ou un « surdoué » en lui apprenant des connaissances intellectuelles avant l’arrivée de ses dents définitives. Ceci aurait de graves répercussions sur sa santé.

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Bettyoups
Bettyoups 22/10/2015 à 21h07

Bonsoir, je cite : Notons également qu’un petit enfant « capte » tout ce que vivent intérieurement ses parents et pas seulement ce qu’ils disent ouvertement. Sachez qu’un enfant perçoit parfaitement les angoisses de sa maman mais également celles de son père...certains enfants n'ont pas la mémoire de ces angoisses, comment peuvent ils en être influencés, une fois devenus adultes?

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Oss
Oss 22/10/2015 à 21h56

Que veux tu dire par influencé ?

Un enfant perçoit les angoisses de ses parents et réagit avdc les mêmes angoisses. Je parlais de l'exemple de l'école. La maman accompagnant son enfant à la rentrée et s'angoissant sur le fait de devoir se séparer de son enfant. L'enfant reagit comme elle, ne veut pas se separer d'elle et pleure, s'angoisse. Un père rentrant de son travail, a passé une mauvaise journée pour x raisons, l'enfant ressentira l'angoisse du père et s'angoissera comme lui.

Par contre ces angoisses vécues dans l'enfance seront, une fois devenu adulte, toujours présentes suivant l'ampleur des angoisses ressenties étant enfant.

L'enfant devenu adulte conserve ses angoisses mais peut parfaitement les occulter en fonction de son évolution comme adulte mais egalement en fonction de l'amour qu'il a pour ses parents.

T'ai je répondu ?

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Bettyoups
Bettyoups 23/10/2015 à 21h14

Bonsoir, oui oui, tu m'as répondu.....merci.

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Oss
Oss 26/10/2015 à 12h38

Avant d’aborder le chapitre suivant, la deuxième septaine, je souhaiterais souligner avec vous l’aspect de la motricité du petit enfant.

Je ne veux pas parler de la marche proprement dite, mais de la motricité fine qui lui permettra de développer sa créativité.

Comme nous l’avons souligné ci dessus, le petit enfant est tout entier baigné dans son monde où son imagination tient une place prépondérante sans pour autant le partager avec l’adulte. Pourtant cet adulte a une grande responsabilité dans le développement de l’intelligence de l’enfant : que ce soit le parent, l’assistante maternelle, l’éducatrice en crèche ou en jardin d’enfants.

Nous avons également parlé de la place que prend, dès le plus jeune âge, la télévision, le jeu d’un ordinateur aussi simple soit il, l’enfant étant placé devant un écran où une image fade, souvent répétitive, ne reçoit aucune forme d’amour, alors que le parent s’extasie pensant qu’il « fait » bien…

La motricité fine est le point de départ de l’émergence de l’intelligence de l’enfant. La motricité fine est une des merveilleuse façon de montrer à l’enfant qu’il a des mains, des doigts, des poignets et qu’ils vont lui permettre de « Découvrir » par le jeu.

Quels sont les moyens. L’enfant découvre ses mains relativement tôt (5 - 8 mois). Vers 1 an, il saisit à peu près bien un objet et joue avec.

Les jeux de Duplo, de cubes sont des objets très colorés, qu’il peut saisir facilement. Vers 14 / 15 mois il peut commencer à emboîter, poser deux cubes l’un sur l’autre. A partir de 2 ans il peut jouer avec des Légos, briques plus petites que le Duplo.

A 2 ans, il est capable de froisser des petits bouts de papier crépon pour en faire des boulettes qu’il collera avec l’adulte sur des formes représentant des feuilles, des fruits, des figures géométriques. L’utilisation des ciseaux ne se fera qu’à partir de 3 ans.

Froisser du papier est une excellente méthode d’apprentissage de la motricité fine. Il n’y a aucun argent à investir, les supports se trouvent déjà à la maison, magazines, divers papiers.

La méthode consiste à montrer plusieurs fois, à rassurer l’enfant, le laisser faire et corriger aussitôt ses petites erreurs. Vous aurez au préalable découper dans des feuilles de carton colorées (type chemises cartonnées), des formes( de fruits par exemple). Profitez de ces instants pour énoncer et présenter le fruit en question, sa couleur et montrer le véritable fruit d’abord sur un livre (apprentissage de la lecture) puis en réel en le pelant puis en le dégustant. A chaque fois, énoncer encore et encore, la couleur, la forme :  « C’est une pomme, elle est jaune ». Associer toujours les couleurs entre elles : le fruit jaune sur le livre et en réel, le carton jaune, le papier jaune qui servira à le froisser. Profitez pour lui parler de la saison dans laquelle vous vous trouvez à ce moment : l’automne et ses fruits…

L’enfant de 18 mois est capable d’exécuter ces petits travaux en s’amusant mais attention, il se fatigue très vite. Pas plus de 15 minutes, chaque jour et revenir le lendemain, à la même heure pour continuer le travail de la veille. Enfin, n’oubliez pas de terminer ces « leçons » par des chansons : pomme de reinette et pomme d’api par exemple. Chantez avec lui et faites répéter sans oublier d’applaudir lentement plus de plus en plus vite. Vous pouvez également taper sur la table, mains à plat, de plus en plus vite.

Dans la motricité fine, les sons ont également de l’importance. Distribuez lui des cuillères en bois, des assiettes en plastiques, des petites casseroles et faites du bruit mais avec discipline : à votre signal seulement, main droite, main gauche, des deux mains etc… Toujours énoncer à l’enfant ce que vous faites et faites le répéter : je prends la cuillère avec la main droite, corrigez aussitôt les erreurs ; je prends la cuillère avec la main gauche ; je frappe doucement, je frappe fort, je frappe plus vite, etc… Puis vous le laissez faire tout seul, vous ne dites plus rien, faire tout seul étant sa récompense.

Si vous avez décidé de faire un collage des boulettes de papier sur des formes rondes, toujours associer les couleurs. La forme ronde est la première des formes dans l’apprentissage. Elle débouchera sur l’acquisition de l’écriture : faire des ronds et dans le bon sens. Mais vous pouvez prolonger cet exercice avec la forme ronde avec des cerceaux :

Placez sur le sol 3 cerceaux au moins et de couleurs différentes. Enoncez les couleurs à l’enfant. Puis, d’abord en montrant vous-même (respects des consignes), vous marchez autour des cerceaux plusieurs fois. Puis vous invitez l’enfant à vous suivre à marcher autour des cerceaux, à l’EXTERIEUR. Nouvelle notion pour lui n’hésitez pas à parler fort : « je marche à l’extérieur ». Ensuite vous faites de même avec l’INTERIEUR.

Il va donc acquérir ces deux notions essentielles pour l’apprentissage de la lecture : l’EXTERIEUR et l’INTERIEUR.

Lorsqu’il coloriera un rond ou une figure quelconque, la notion de l’intérieur sera acquise ainsi et il coloriera à l’intérieur de la forme, sans dépasser le trait, autre consigne. Un peu plus tard, il pourra coller des gommettes rondes, de la même couleur que le support à l’intérieur d’un rond…

Une dernière forme de motricité fine qui ne coûte presque rien :

Prenez une large bassine, genre baignoire pour bébé. Vous la déposez dans une pièce (sa chambre, cuisine etc…) et sur une nappe étalée (ou drap) sur le sol. A l’intérieur de la bassine, versez au moins 3 kg de lentilles. Placez votre enfant à genoux autour de la bassine, donnez lui des petits récipients (verres, assiettes, casseroles de dînette, petite bouteille d’eau, pot de yaourt, etc…). Donnez lui vos consignes : rester à l’INTERIEUR, remplir les récipients, vider les récipients, transvaser etc… Il doit jouer à l’INTERIEUR de la bassine mais pas à l’EXTERIEUR. Autre consigne, ne pas mettre à la bouche. Puis, vous le laissez faire, toujours sous votre surveillance, en n’intervenant que très peu pour corriger le respect des consignes.

Alors vous verrez votre enfant jouer en silence, très attentif à ses gestes car remplir, vider, transvaser est un jeu pas facile pour lui mais sa motricité se développe, sa dextérité aussi. Il fait travailler ses doigts, ses mains et ses poignets. Vous aurez développer également sa patience, sa concentration. N’hésitez pas à l’encourager et le féliciter.

Franchement à cet âge, c’est bien mieux qu’un ordinateur car, à ces instants, il manipule, crée de ses propres mains et surtout, il se concentre.

Si vous avez des anecdotes, des remarques, parlez nous de vos expériences.

  • Ambassadeur
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Oss
Oss 26/10/2015 à 19h07

DEUXIEME SEPTAINE - L’APPRENTI-SAGE

Durant cette septaine, l’enfant prend conscience qu’il est un être différent des autres, de sa famille et du monde. Sa pensée peu à peu s’éveille. Maintenant, il peut « apprendre » et il a besoin d’être structuré par des adultes faisant preuve d’une autorité bienveillante à son égard. Il découvre qu’il y a des limites à respecter. La notion de moralité émerge. Il est encore dans l’émerveillement face à la vie, mais perçoit que le mal coexiste avec le bien. C’est le tournant de l’enfance…

C’est au début de cette septaine, avec l’apparition des dents définitives (vers 6 ou 7 ans), que le corps éthérique du petit s’incarne (rappelez-vous : corps éthérique = corps vital, corps de la mémoire). C’est le deuxième après le corps physique et ce nouveau « vêtement » va en quelque sorte apporter une sorte de protection à l’enfant. Il se trouve dans une sorte de « cocon » qui le « protège » de l’extérieur… et l’aide aussi à s’en séparer petit à petit. C’est aussi celui de la vitalité. Durant sa première septaine, il « piochait » dans sa mère.. Désormais, il deviendrait de plus en plus autonome, d’un point de vue énergétique.

Comme nous l’avons dit, ce corps vital est également celui de la mémoire qui est le support de la pensée. C’est au cours de cette septaine que l'enfant va devenir capable d’apprendre et de retenir.

Notons, toutefois, que l’enfant ne peut apprendre intellectuellement comme un adulte avant de l’arrivée de ses premières dents définitives (6/7 ans). Cet âge est très logiquement celui de l’âge scolaire et il est cruel et dangereux de vouloir forcer l’enfant à apprendre avant l’âge de six ans ! (Pour mémoire, début du C.P. 7 ans).

Cette septaine est celle de Mercure qui, en astrologie, est relié à la pensée. Il est vrai que la pensée commence à se former durant la deuxième septaine, même si la véritable pensée de l’adulte ne sera pas opérationnelle avant la vingtaine. C’est chez son père que l’enfant « pioche » les capacités de la pensée, tant qu’il n’a pas encore acquis la sienne propre (parenthèse à ouvrir sur les couples actuels de même sexe…). Malgré tout, l’enfant commence à se faire ses propres représentations et sa mémoire change et devient plus consciente. Ainsi, il ne se contentera plus d’imiter, mais il pourra apprendre et mémoriser.

L’APPRENTISSAGE

L’enfant s’intéresse de plus en plus au monde extérieur et se met à poser des questions.
Les parents doivent faire preuve d’une grande authenticité et répondre à leur enfant de manière vraie.

Le début de cette septaine correspond à l’âge de la scolarité, qu’il ne faut surtout pas commencer plus tôt, car, avant 6 ans, l’enfant ne peut qu’imiter et non apprendre véritablement. Ainsi, pour les mercantiles, peu importe que l’enfant ne soit pas en âge d’apprendre. Aujourd’hui, sous prétexte que l’enfant doit se préparer très tôt pour jouer son rôle social plus tard, les parents naïfs et peu concernés par le développement de leur enfant, le laissent face à l’ordinateur ou la télévision, devant des logiciels soi-disant éducatifs et des émissions du même genre.

Au cours de cette septaine, l’enfant doit apprendre véritablement puisqu’il commence à disposer de la mémoire de son corps éthérique qui vient tout juste de « descendre » et qui lui fournit un bon support pour sa jeune pensée. Il est vraiment essentiel qu’il puisse vivre son apprentissage correctement entre 7 et 14 ans, car cet entraînement conditionnera tout ce qui touche à la connaissance pour la totalité de sa vie !

C’est une grande règle. Pourquoi ? La première fois que nous faisons quelque chose est extrêmement importante, car elle s’enregistre en nous en tant que « référence ». Par conséquent, si nous ratons une « première fois », c’est comme si cela s’enregistrait en nous « de travers » ; et à chaque fois que nous voudrons le refaire, nous reproduirons la même erreur.

Cependant, si nous avons raté quelque chose la première fois, il nous faudra redoubler d’efforts de concentration et d’attention, afin de réitérer en conscience, de manière juste, comme si nous voulions « effacer » la première empreinte erronée, pour la remplacer par une meilleure.

Alors, rendons nous compte, c’est la totalité de la deuxième septaine qui doit être réussie ! Ou pour le moins tout ce qui touche à l’apprentissage ou la connaissance ! Sans compter que l’enfant est encore trop jeune pour être très conscient dans ses actes et ses études ! Il est donc essentiel que l’enfant puis bénéficier de bons professeurs des écoles et professeurs de collèges.

Quels peuvent être les dégâts causés par une deuxième septaine plutôt ratée ? :

- vous n’aimez pas lire,
- vous n’aimez pas étudier,
- si vous étudiez quand même, vous apprenez tout de manière intellectuelle (par coeur), uniquement pour vous valoriser aux yeux d’autrui ; vous êtes alors un orgueilleux,
vous avez des problèmes d’autorités (soit vous vous écrasez devant tout le monde, et parfois vous écrasez autrui… ou l’inverse : chez vous, c’est dominant-dominé !)
- lorsque vous avez un problème à dépasser, vous attendez toujours le Sauveur.
- lorsque vous êtes déçu (e), parce que vous n’êtes pas Sauvé, alors vous passez en « mode vengeance » et vous vous défoulez sur quelqu’un (bouc émissaire) ; ou, d’autre fois, vous dénigrez,
- vous avez des difficultés à séparer le bien du mal, ce qui est vrai de ce qui est faux, ce qui est bien pour vous, de ce qui ne l’est pas etc…
- quand vous devez apprendre quelque chose de nouveau, c’est la galère, car vous détestez cela ; de plus, vous ne trouvez jamais la bonne personne pour vous l’enseigner correctement.
- lorsque vous rencontrez quelqu’un qui peut jouer un rôle de guide pour vous (quel que soit le domaine), vous êtes incapable d’avoir une relation adulte avec lui : soit vous jouez à l’enfant pour qu’il s’occupe de vous, qu’il vous aime, soit vous entrez en compétition avec lui, et finissez par le rejeter.

On peut dire que cette septaine est très importante. Tout est-il perdu pour autant ?

Si vous l’avez ratée et que vous en êtes chagriné (e) alors rendez-vous à la cinquième septaine (entre 28 et 35 ans) ou la huitième (entre 49 et 56 ans), car ce sont les périodes de votre vie ou pouvez rectifier, ou guérir les problèmes apparus au cours de la deuxième.

Que cela peut signifier avoir de bons professeurs ?

Pour un enfant, la deuxième septaine, un bon professeur est un individu qui lui servira de modèle.
(Faites à l’instant un travail de mémoire pour vous remémorer votre modèle…).

En effet, au cours de cette septaine, l’enfant se détache un peu de sa mère et globalement de sa famille, afin de commencer à penser et exister par lui-même. Bien évidemment, il s’agit d’un léger détachement et qui est plus ou moins marqué suivant les enfants.

L’enfant a donc besoin de rencontrer au moins une personne, hors de son entourage familial, qui puisse le servir de modèle. Bien entendu, étant donné qu’il va à l’école et que ceci constitue l’essentiel de son emploi du temps (en dehors du temps passé dans la famille), voilà pourquoi il découvrira certainement ce modèle parmi ses professeurs.

Pour devenir un modèle, il faut posséder les « ingrédients » suivants :

- 28 / 35 ans (ou éventuellement entre 49 / 56 ans) car se sont les septaines qui correspondent le mieux à la deuxième. Mais ceci n’est pas obligatoire,
- Professeur passionné par le sujet qu’il enseigne et son enseignement se veut vivant,
un bon professeur sait comment entraîner les enfants dans le monde de sa connaissance et leur faire vivre une véritable aventure palpitante , au cours de laquelle ils se familiariseront avec son enseignement. Si l’enfant ressent la vie à travers l’enseignement de son professeur, alors ce dernier pourra lui servir de modèle.
- le professeur doit être un individu moral ou éthique. L’enfant doit apprendre les bases rudimentaires du bien et du mal. Pas d’enseignement rébarbatif mais au contraire un enseignement avec des exemples vivants.
- le professeur doit faire preuve d’une juste autorité vis-à-vis de l’enfant. Il doit montrer par l’exemple ce qui est bien ou mal. Il ne doit pas être ni mou ou un faible, ni quelqu’un qui s’impose en force, avec dureté. Ainsi l’enfant le ressentira comme une juste autorité et ce modèle d’autorité morale s’imprimera au plus profond de son être.

Comme nous l’avons dit, c’est le corps éthérique qui s’incarne durant cette période, or il est le corps de la mémoire et de la vie. Ainsi, pour enseigner correctement à un enfant entre 7 et 14 ans, il est essentiel de faire passer son vécu car c’est cela que l’enfant « enregistrera » et dont il se souviendra toute sa vie.

Pour savoir si vous avez vécu correctement votre deuxième septaine, il suffit de considérer votre attitude actuelle vis-à-vis de gens que vous semblez disposer d’un « atout » de plus que vous (sagesse, beauté, capacités particulières, etc…) : êtes vous sincèrement en admiration (sans idéaliser) face à ce qu’ils montrent et dont vous manquer ? Ou au contraire, réagissez-vous par des projections de jalousie, d’autorité, ou encore, essayez-vous de dénigrer ces gens ? Bien qu’adulte, si vous ne vivez que des rapports d’autorié (domination ou soumission), la mauvaise racine de ce comportement se situe dans la deuxième septaine !

Enfin, pour l’enfant de cet âge, la nature est essentielle. Le monde végétal est en analogie avec son corps éthérique. Il est important que cet enfant de la deuxième septaine puisse régulièrement se promener et jouer en pleine nature.

L’expérience du « Je».

L’enfant va se retrouver face à une situation délicate pour lui : en effet, il doit expérimenter une sorte de séparation ou de coupure avec sa famille, par rapport à quelque chose qu’il a envie de faire, mais qui n’intéresse pas son entourage familial. Il se trouve dans une situation de conflit avec ses parents et ce, certainement pour la première fois de sa jeune existence. Il redoute que ses parents s’y opposent. Il doit alors se dépasser afin d’oser faire ce qu’il a ressenti comme étant juste pour lui, malgré l’opposition plus ou moins affirmée de ses parents.

Il est essentiel que l’enfant vive cette expérience : son esprit étant descendu dans son sentiment, il est normal et bon que cette lumière du « Je » prenne sa place et puisse s’affirmer et discerner ce qu’elle veut ou non.

12 l’âge de la pré-puberté

Vers l’âge de 12 ans, l’enfant ressent mieux sa différence et, s’il a réussi son expérience du « Je », il est assez tranquille et créatif (attention toutefois au temps qu’il passe devant la télé !)

L’année des 12 ans est assez épanouissante pour l’enfant et peut être une phase où il se pose beaucoup de questions (et en pose aux adultes). Il peut même s’intéresser à Dieu et/ou à ses Anges et cultiver une certaine dévotion. Il n'est pas rare qu’à cet âge des jeunes filles vouent un culte à Marie, par exemple.

A cette période, il existe une sorte de passage où l’enfant paraît étonnement sage pour son âge ! Malheureusement, l’irruption de la puberté va bouleverser cette quiétude. L’âge de 12 ans est donc une sorte de point culminant pour cette septaine où le meilleur peur advenir…

Pour conclure sur ce chapitre, il est important de ne surtout pas imposer à l’enfant des règles (même morales !) sans les lui expliquer. De même, ne lui faites pas apprendre « par coeur » des choses intellectuelles. Ni ne lui mentez. Ne soyez pas non plus jaloux de ses modèles (autres que vous !).

Je vous indique ci-après deux ouvrages :

- Calme et attentif comme une grenouille de Eline Snel aux éditions Les Arènes. Cet ouvrage traite du stress des enfants et comment les apaiser. Le livre est accompagné d’un CD dans lequel Sarah Giraudeau parle aux enfants. En outre, un cahier de sérénité pour l’enfant est offert (coloriages, découpages, jeux…). C’est un best seller en la matière.

- Le charme discret de l’intestin de Julia Enders aux éditions Actes Sud. Quand l’intestin parle aux cerveau des maux que celui-ci rencontre et que personne ne peut soulager. A lire absolument car vous découvrez un tas d’informations (dites avec le sourire par une gastro-antérologue allemande). C’est un ouvrage remarquable que bien de ses confères devraient posséder…

Enfin, je vous recommande de rechercher sur Internet le syndrome de Münchhausen (Wikipédia et Doctissimo). Vous y découvrirez une particularité surprenante de la relation parents enfants (bien souvent mère/enfant). Syndrome psychiatrique.

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Oss
Oss 28/10/2015 à 18h26

TROISIEME SEPTAINE - de 14 à 21 ans

Cette troisième septaine est celle de l’adolescence, régie par Vénus, et du développement du corps astral (corps subtil, porteur de toute la gamme des émotions, sentiments et sensations qu’éprouve l’être humain). C’est une période de raz-de-marée où l’adolescent expérimente des émotions et sentiments extrêmes au travers de ses relations. C’est également une phase délicate du processus de l’incarnation pendant laquelle le jeune, très idéaliste, se rebelle contre toute forme d’autorité afin de découvrir ce qu’il veut au plus profond de lui. Ses parents doivent impérativement respecter cela, sous peine des conséquences les plus graves.

A ce moment de ce propos, je souhaiterais appeler votre attention sur l’importance de cette septaine. Les autres le sont également mais celle ci se trouve à l’orée du monde des adultes. Comme il sera dit plus loin, l’adolescent recherche par dessus tout un idéal, un projet à mener. L’actualité de nos jours nous donne, hélas, de nombreux exemples d’adolescents qui se suicident, d’autres souhaitent (et partent) faire le djihad… Les parents bien souvent se trouvent déconnectés de la réalité et sont désemparés face à ces désastres. Quelquefois, certains sont les complices de leurs enfants.

LA QUETE D’UN IDEAL

Ce qui caractérise le mieux l’adolescence c’est la quête d’un idéal.

La puberté survient, tel un raz-de-marée émotionnel et elle transforme fondamentalement l’enfant en adolescent.

L’irruption du corps astral affirme les différences sexuelles et propulse l’adolescent dans le jeu de la séduction et du désir.

Mais, la quête du partenaire, du « parfait » complémentaire, n’est pas le seul idéal de l’adolescent. Intérieurement, il ressent un idéal de beauté qui l’incite à découvrir et/ou à manifester quelque chose de beau dans le monde.

Bien sûr, il recherche la beauté chez son ou sa partenaire mais aussi dans le domaine de l’art ou à l’occasion de voyages.

A l’approche de ses 18 ou 19 ans, le jeune perçoit comme une évidence le besoin d’un idéal, de quelque chose qui le motive et le porte vers le futur. Il est essentiel, pour lui, de trouver une passion qui lui donnera une raison de vivre, même si celle-ci est jugée ridicule ou sans intérêt par des adultes qui ont oublié leur propre adolescence depuis trop longtemps !

L’adolescent veut une motivation à sa vie, une raison d’être sur cette Terre. Il veut devenir un individu qui marquera son époque.

A cette période, le jeune a plus que jamais besoin de modèles, c’est-à-dire d’hommes ou de femmes qui le fassent rêver, parce qu’ils sont porteurs de qualités et d’idéaux, tels que la beauté, l’initiative, l’amour, le sacrifice, la liberté, la fraternité, l’engagement, le courage… L’univers fantastique des romans, B.D. séries et films de science-fiction peut nourrir cet idéal. Les personnages qui le fascinent lui servent de modèle. Il peut également étudier la biographie de grands inventeurs ou d’artistes, en essayant, à sa manière, de recréer leurs oeuvres, afin de ressentir sa force créatrice. Le pédagogue qui encourage le jeune à revivre, à sa manière, les défis de tel personnage modèle, lui permet de conquérir une force intérieure considérable, à travers laquelle l’adolescent perçoit que tout est possible et que l’être humain est un formidable créateur. Il emmagasine alors une bonne dose d’espérance pour son avenir.

Rappelez-vous ce que nous disions sur le professeur modèle. Combien de jeunes, sur Internet, trouve des "professeurs" prêts à les enrôler en leur faisant miroiter des idéaux ?


LE BESOIN DE LIBERTE

L’adolescent ressent un puissant appel de liberté qui monte en lui depuis son subconscient. Ce besoin instinctif de liberté le pousse vers toutes sortes d’extravagances. Du fait que cette quête de liberté demeure inconsciente et non maîtrisée à cet âge, elle est compensée par un besoin de reconnaissance de ses semblables, à travers l’appartenance à une « bande ». En effet, les adolescents se rebellent contre l’autorité des parents ou de la société, ils réclament leur indépendance et se battent pour leur liberté, tout en s’habillant tous de la même manière et en écoutant la même musique. Ce paradoxe est dû au fait que l’impulsion vers la liberté reste inconsciente et fait peur à l’adolescent : il compense par le sentiment de sécurité qui lui procurent ceux qui lui ressemblent.

L’adolescent doit trouver un idéal qui puisse lui donner envie de devenir adulte. Il est désespéré à l’idée de se retrouver prisonnier de cette vie sans intérêt, coincé entre des factures à payer et un métier qui ne lui plait pas. Il est encore conscient que ceci n’est pas la vie. Il cherche partout un reste d’aventure, un petit quelque chose à conquérir ; s’il n’y arrive pas, alors il tourne en dérision cette société qu’il rejette et dont il essaie de se moquer par la provocation. L’adolescent se rebelle car c’est le seul moyen, pour lui, de se prouver qu’il existe.

Pourquoi l’adolescent agit-il ainsi ?

La raison en est qu’il court après une initiative personnelle ; il veut agir différemment de ses parents ou de ce qu’il connait de la société. Durant cette période, les parents se doivent de cultiver l’écoute. Il leur incombe de trouver un juste milieu entre l’autorité « tu feras ce que je te dis ! », comportement abusif et dangereux, et le laxisme du parent copain « tu sais, vieux, j’te comprends… » qui est franchement ridicule.

Il faut bien comprendre que c’est par lui-même que le jeune veut découvrir son idéal ou la motivation qui lui donnera envie de vivre et de devenir un adulte. Par conséquent, les parents perdront leur temps à vouloir le conseiller à tout prix sur le type d’idéal qui lui serait « profitable ».
Tout conseil ou idée venant des parents sera impitoyablement rejeté par l’adolescent.

18 ANS ET 7 MOIS - « L’INITIATIVE DU JE »

Nous avons vu précédemment que le « Je », la partie de l’esprit humain qui s’incarne, pénétrait la pensée vers 2 ans et 3 mois. Puis nous avons noté que le « Je » s’introduit dans le sentiment vers 9 ans et 3 mois. Cette descente progressive de l’esprit se parachève vers 18 ans et 7 mois, lorsqu’il s’infiltre dans la volonté : c’est ce que appelons « l’Initiative du Je ».

Ce n’est qu’à la suite de cette pénétration profonde dans la personnalité que l’on peut dire que le « Je », ou esprit humain, est véritablement incarné et prêt à prendre possession de ses trois outils que sont la pensée, le sentiment et la volonté.

Ainsi, il faut trois septaines pour que le « Je » pénètre ses différents véhicules. A chaque étape, l’être humain acquiert davantage d’individualité, se sépare de son entourage et découvre un peu mieux qui il est.

LE TOURNANT DE « L’INITIATIVE DU JE »

Que se passe-t-il intérieurement à cette période ?

En fait, il se produit une sorte d’ouverture spirituelle durant laquelle le « Je » qui en train de parachever son procéssus d’incarnation, se relie naturellement à son « Moi » supérieur (ou Ame céleste) resté dans le monde spirituel : les deux moitiés de l’esprit humain entrent en contact pendant quelque temps.

Même si cette expérience se produit inconsciemment, elle marque profondément le jeune et un reflet de son Moi supérieur peut émerger à la surface de sa conscience. Lorsque l’éducation est bien menée, c’est la prise de conscience de la vocation qui se dévoile, plus ou moins précisément. Lorsque la vocation (ou un idéal) se révèle, elle fournit à l’adolescent sa motivation pour continuer l’expérience terrestre.

C’est l’initiative du « Je ».

En effet, dans les meilleures conditions, le « Je » perçoit les raisons de son incarnation et surtout un moyen concret pour prendre sa place sur la Terre ; c’est cette vocation qui est une part plus ou moins importante pour envisager l’avenir sereinement. Il se sent apte à devenir un adulte car il sait ce qu’il doit faire au sein de la société dans laquelle il est né.
Si l’adolescent n’a pas perçu (ou entendu) sa vocation, le ressenti d’une idéal pourra la motiver et le mettre sur la voie d’une vocation qu’il découvrira un peu plus tard. (septaine suivante).

Prenons conscience que si l’on comprend qu’un adolescent a besoin de liberté afin de découvrir tout seul qu’il a quelque chose à faire sur cette Terre, alors vous serez un parent modèle pour lui.

Si les parents sont insécurisés à cause du comportement de leurs enfants, c’est compréhensible. Cependant, ils doivent s’efforcer de garder leur insécurité pour eux et non la projeter sur leurs enfants. Le reste est une affaire de tact, de compréhension et de confiance. La vie humaine est pleine de sagesse. Tous les adolescents ne vont pas se droguer parce que c’est la mode. N’oublions pas : le respect, la confiance, le soutien, l’écoute, l’ouverture… Voici des qualités à cultiver pour les parents d’adolescents.

S’il vous dit qu’il souhaite faire du théâtre, encouragez-le ! C’est un excellent moyen pour l’aider à s’exprimer et à découvrir ce qu’il porte en lui. Il peut, au travers de personnages qu’il aime et incarne, découvrir des facettes de lui-même et apprendre à se dépasser, tout en vivant toutes sortes de relations avec d’autres jeunes.

Au fil de ces trois chapitres, vous avez compris que le « Je » s’incarne progressivement dans la personnalité humaine au cours des trois septaines s’étalant de la naissance à l’arrêt de la croissance (21 ans). Une fois le « Je » pleinement incarné, il cherche à s’individualiser et à exister par lui-même.

Le « Je » est prêt à faire des concessions lorsqu’il éprouve de l’amour pour un partenaire. Mais ceci ne peut durer bien longtemps. « Tomber amoureux » ! Cette expression correspond à une réalité, car lorsque nous tombons amoureux notre « Je » s’éteint quelque peu pour faire de la place à un autre « Je » » : il « tombe » et entre en symbiose avec son partenaire. Cependant, le « Je » se réveille bien vite, car il ne supporte pas de s’éteindre. Cette « chute » amoureuse ne peut durer guère plus que de deux ans, en moyenne.. Ensuite, le « Je » se réveille et rejette son partenaire, afin de retrouver toute sa lumière. Ainsi, il ne faut pas rêver : le « grand amour » symbiotique à la Roméo et Juliette n’est possible qu’à l’adolescence ou alors durant un maximum de deux années à l’âge adulte.

Les histoires d’amour expérimentées par l’adolescent génèrent toute une gamme d’émotions fortes et de sentiments qu’il doit éprouver pour développer son corps astral : c’est une nécessité. Pensez qu’il est trop jeune ou que c’est trop risqué pour différentes raisons, est encore la marque d’une société qui a réponse à tout, mais qui intellectualise trop et ne place pas l’humain en centre des expériences qu’il a à vivre et demeure donc ignorante des véritables défis que la vie nous propose.

Il est normal que l’adolescent vive des expériences amoureuses, puisque sa septaine est placée sous l’influence de Vénus, l’astre de l’amour. C’est, là encore, une manifestation naturelle de son corps astral. L’adulte ne devrait pas émettre de jugement par rapport à cela, mais plutôt essayer de comprendre le jeune et de rester à son écoute.

Chaque âge a ses avantages, ses difficultés et ses défis à relever. Il est important de les identifier précisément et ne pas tout mélanger.

Pour aider ses enfants lors de ce difficile tournant qu’est l’adolescence, rien de mieux qu’un couple de parents (un père et une mère) qui s’aiment et se respectent. L’adolescent percevra cela comme une atmosphère protectrice, un havre de paix où il pourra revenir se réfugier après chaque expérience délicate.

Par dessus tout, il faut faire preuve d’espérance…

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Oss
Oss 28/10/2015 à 23h19

Pour compléter le chapitre ci-dessus et avant de passer à la septaine suivante...


LA « BARRIERE MIROIR «  A 21 ANS

La coupe de vie de l’incarnation se découpe en trois tranches de vingt et un ans chacune (soit 21 x 3 = 63). Il apparait que la deuxième (entre 21 et 42 ans) complète la première (entre 0 et 21 ans), dans le sens où ce qui est reçu dans les trois premières septaines est développé et maîtrisé dans les trois suivantes (3 x 7 = 21)

Il est donc possible de considérer l’âge des 21 ans en tant que « barrière-miroir » entre 0 et 42 ans. Ainsi, lorsque l’on examine la vie humaine, l’on s’aperçoit que certaines situations qui se sont produites entre 0 et 21 ans se « reproduisent » entre 21 et 42 ans aux âges-miroirs leur correspondant.

Vous suivez ? Prenons des exemples :

9 ans a pour âge-miroir 33 ans car ces deux âges se situent à douze ans de part et d’autre de l’âge de 21 ans (9 + 12 = 21 - 33 - 12 = 21)
18 ans a pour âge-miroir 24 ans, car ces deux âges se situent à trois ans de part et d’autre de l’âge de 21 ans (18 + 3 = 21 - 24 - 3 = 21)

Bien entendu, ce principe des âges-miroirs ne signifie pas que nous revivons exactement les mêmes évènements aux âges-miroirs qui se correspondent ! Par contre, nous expérimentons le même état intérieur (même type d’émotion ou de sentiment), pour le même type de défi.

Prenons un autre exemple pour bien comprendre :

à 9 ans, des parents ont envoyé leur enfant en colonie de vacances et il s’est senti abandonné ; puis, devenu adulte, à l’âge de 33 ans, son partenaire du moment part pour un long voyage sans lui et il se sent également abandonné. Ce n’est pas tout à fait le même évènement, mais le sentiment d’abandon est le même. Cependant, à 33 ans il a plus de maturité et de maîtrise de lui-même et il doit parvenir à se raisonner et à ne pas sombrer dans la tristesse et le désespoir comme il l’a fait lorsqu’il avait 9 ans. S’il y arrive, il aura guéri son traumatisme de l’enfance.

En poursuivant cette idée jusqu’au bout nous nous apercevons que les années comprises entre 39 et 42 ans correspondent aux trois années de l’enfance. Ainsi, c’est entre 39 et 42 ans que nous disposons des meilleurs chances de notre vie pour guérir les blessures de notre petite enfance (nous le reverrons dans le chapitre 6).

La leçon à tirer de cette barrière-miroir est que nous avons toujours une seconde chance pour guérir nos traumatismes ou rattraper nos erreurs.

Si nous envisageons les septaines dans leur globalité, nous voyons alors que la première septaine a pour miroir la sixième, la deuxième a pour miroir la cinquième et la troisième se reflète dans la quatrième. Ainsi par exemple, les problèmes de l’adolescence peuvent être guéris durant la vingtaine (la 3ème se reflète dans la 4ème).

LA « CONSCIENCE DE SOI »

La grande période solaire comprise entre 21 et 42 ans permet à l’être humain d’apprendre à maîtriser les outils de sa psyché (la pensée reliée au corps mental, le sentiment relié au corps astral, la volonté reliée au corps éthérique).

Le but de cette phase de vingt et un ans est d’accéder à la conscience de soi.

Rappelez-vous ce que nous avions déjà dit : l’incarnation descend depuis la naissance, de 0 à 21 ans, puis une période solaire jusqu’à 42 ans suit pour, enfin, prendre une phase ascendante, la désincarnation jusqu’à 63 ans puis la mort.

Cette phase de 21 ans correspond également au développement du corps mental (comprenant nos pensées et nos idéaux et s’incarne le dernier, vers l’âge de 21 ans. Le « Je », ou esprit humain, se situe dans le corps mental, depuis lequel il agit sur les autres corps.

Résumons-nous :

Tout d’abord, le jeune cultive sa « sensibilité » (de 21 à 28 ans), qui correspond à l’action du « Je » qui, depuis le corps mental, travaille sur le corps astral (sentiments, émotions, sensations, ressentis, caractère) afin de le raffiner.
Ensuite, il développe le « bon sens » (de 28 à 35 ans) qui correspond à l’action du « Je » qui, depuis le corps mental, travaille sur le corps éthérique (volonté, mémoire, temps vitalité, habitudes, tempérament). afin de le transformer.
Enfin, il expérimente la conscience de soi (de 35 à 42 ans), qui correspond à l’action du « Je » qui, depuis le corps mental, travaille sur le corps physique

Je ne peux pas vous faire de graphique sur la rubrique du site mais vous pouvez très bien le faire vous-même.

NOTONS : Si la sensibilité se développe en partie de manière naturelle (mais beaucoup mieux avec quelques efforts conscients), le bon sens et la conscience de soi ne peuvent s’acquérir que par des efforts individuels et un lien plus ou moins conscient avec le monde spirituel (tout du moins, avec la conscience de l’existence d’un monde suprasensible, à savoir au-delà de notre monde physique), d’où nous provenons et où nous retournerons après la mort. Dans la plupart des cas, de nos jours, la réalité du monde spirituel n’est pas conscientisée, mais nous pouvons en trouver un reflet, chez certaines personnes, dans l’intérêt pour autrui (solidarité, action désintéressée, etc…), ou l’engagement dans de grandes causes ou projets dépassant largement le « petit moi » de l’individu.

Il est important de saisir que la sensibilité, le bon sens et la conscience de soi dépendent les uns des autres.

la sensibilité (21-28 ans) se développe par réaction au monde extérieur, par l’ensemble des expériences vécues, surtout au niveau émotionnel et sentimental.

le bon sens (28-35 ans) se cultive grâce à une gymnastique intérieur-extérieur (prise de hauteur ou recul face au monde et aux situations vécues).

la conscience de soi (35-42 ans) s’appuie quant à elle sur la sensibilité et le bon sens et elle se révèle lorsque l’individu arrive à agir dans le monde et à s’y reconnaître grâce à l’alignement (réalisé par le « Je ») entre la psyché (pensée, sentiment et volonté) et l’Ame céleste (ou Moi supérieur). Ainsi, l’être humain prend conscience de lui-même en tant qu’être spirituel incarné et ayant quelque chose (une mission, un but de vie) à réaliser sur Terre.

A ce niveau de notre propos, je pense que vous pouvez aisément, si vous êtes au-delà des 42 ans, faire un retour en arrière et chercher dans vos souvenirs ce qui vient d’être dit. Ou alors, si vous êtes dans cette tranche d’âge vous pouvez ainsi constater si ce qui vient d’être dit, est vrai. Pensez également à votre entourage.

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Mababe
Mababe 29/10/2015 à 08h46

Merci Oss pour toute cette richesse d'esprit, je n'ai pas terminé de lire, en tout cas j'enregistre et j'imprime car même si c'est un sujet difficile à suivre il reste très intéressant, et comme dit Lysou, on retrouve un peu notre propre parcours dans ces évolutions.

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Bettyoups
Bettyoups 31/10/2015 à 07h28

J'ai lu, je relis et relirais ; je m'aperçois que oui il y a des similitudes avec nos propres vies ......place au Pourquoi : une personne a une enfance heureuse car protégé par sa famille, ne perçoit pas le mal-être autour d'elle ou tout du moins ne s'en rappelle pas une fois adolescente et même en introspection à l'âge adulte ; certaines personnes qui témoignent lors de documentaires disent bien qu'elles n'ont aucun souvenirs de faits et gestes malveillants autour d'elles et sont devenus des adultes < libres > dans leurs têtes ...pourquoi ne sommes-nous pas égaux dans cette facilité d'esprit si il y a quelque chose qui influe sur notre vie? Pourquoi doit on avoir un but dans la vie....pourquoi se poser la question....pourquoi ne pas vivre tout simplement et faire avec les choses de la vie quand elles se présentent.....pourquoi avoir gardé son âme d'enfant.....j'espère n'avoir pas dévié le sujet....

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Oss
Oss 01/11/2015 à 11h22

Non Maliko, tu ne devies pas du tout du sujet : c'est le sujet !

Je te répondrais dans la semaine, dès que je serai un peu libre. Simplement, je te dirais : si tous ceux qui possèdent une voiture avaient la même, même couleur, même marque, même cylindrée , les routes seraient tristes n'est ce pas ?

  • Ambassadeur
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Mababe
Mababe 02/11/2015 à 10h08

J'aime ta métaphore Oss...

Moi aussi je me pose pas mal de questions sur le sujet, et je crois effectivement que, au delà de ces riches lectures, il faut garder sa liberté, de croire ou pas, et aussi ne pas trop chercher à approfondir les choses, garder cette part de "mystère" qui devrait rester mystérieuse jusqu'à notre "mort/départ", afin de vivre notre vie dans le "présent"...
Ceci dit, je trouve vraiment intéressant ce sujet, un grand merci à toi OSS

  • Équipe Justacoté
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