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Lettre médicale du Professeur Joyeux : discussion - Page 5

Mababe
Mababe 23/02/2016 à 13h32

Nous pourrions aussi parler ici du fameux rapport de UFC Que Choisir sur les substances dangereuses dans les produits cosmétiques :
Des substances inquiétantes dans 185 produits cosmétiques du quotidien
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  • Équipe Justacoté
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Mababe
Mababe 23/02/2016 à 13h34

Premier produit contrôlé, chez ma fille, les lingettes bébé qu'elle utilise !

=> Présence de "ethylhexyl palmitate", dit dans l'article substance dangereuse mais sous le nom "ethylhexyl methoxycinnamate" - alors même substance ou pas ? Dangereux ou pas ? J'ai cherché sur internet mais je n'ai pas la réponse.

On a pas fini de se prendre la tête !

  • Équipe Justacoté
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Oss
Oss 09/03/2016 à 16h10

Et voilà comment un article d'un éminent professeur en cardiologie puis une large pétition ont su mettre à mal le ministère de la santé au sujet de la vaccination polio de nos enfants...

Vaccination : démission fracassante d’un haut-fonctionnaire du ministère de la Santé

Chère amie, cher ami,

Toute la presse a parlé de la démission fracassante de Thomas Dietrich, haut-fonctionnaire au ministère de la Santé. [1]

L’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle a aussitôt reçu la lettre de 28 pages qu’il a envoyée à l’IGAS, la police de la santé et des affaires sociales. Il y dénonce les manœuvres et pressions au sein du ministère de la santé pour empêcher un vrai débat sur la vaccination.

Il écrit noir sur blanc que :

« le 12 janvier 2016, la députée Sandrine Hurel remit son rapport sur la vaccination à Marisol Touraine… Certains ne sont même pas loin de penser que ce rapport n’a été commandé qu’afin de faire patienter les citoyens en espérant que ceux-ci finissent par se désintéresser de la question. Quoi qu’il en soit, Marisol Touraine annonça dans la foulée de ce rapport un débat faussement indépendant. »

« L’urgence était grande », explique-t-il ailleurs : « une pétition dénonçant la pénurie de vaccins trivalent/tétravalent DT-Polio et les dangers du vaccin hexavalent (incluant l’hépatite B), suspecté de déclencher la sclérose en plaques, venait de recueillir 700 000 signatures. »

Nous avons donc un haut-fonctionnaire qui révèle au grand jour les manœuvres qui s’opèrent derrière les vitres fumées du ministère de la Santé. Ces manœuvres, nous les devinions, mais nous n’avions pas de preuve jusqu’à présent.

On sait maintenant officiellement que le grand débat sur les vaccins aurait pour but de faire patienter les personnes lucides qui se sont mobilisées, jusqu’à ce qu’elles se découragent.

Et le pire, c’est que tout cela se fait, selon Thomas Dietrich, avec l’argent des citoyens et à leur détriment :

« La démocratie en santé n’est qu’une vaste mascarade montée (…) au détriment des citoyens, dont on utilise les deniers pour mettre en place des instances consultatives qui, comble du cynisme, ne doivent à aucun prix remplir le rôle qui leur est assigné par la loi », écrit-il.

Néanmoins, l’aspect positif des choses est qu’on sait désormais aussi avec certitude que les 700 000 signatures à notre pétition (citée dans sa lettre) pour le retour du simple vaccin DT-Polio sans hépatite B et sans aluminium ont provoqué la panique au ministère.

Cela veut dire que notre mobilisation avec le Pr Henri Joyeux a payé. Cela confirme la puissance des actions menées solidairement et en masse pour faire entendre la voix des citoyens.

C’est un puissant encouragement à continuer notre combat. Oui, nous pouvons nous faire entendre, si nous relayons à grande échelle les messages des lanceurs d’alerte courageux comme le Pr Joyeux et d’autres que nous avons soutenus jusqu’à présent.

Notre pétition a repris de plus belle depuis quelques jours et s’achemine rapidement vers le million de signatures (921 545 précisément au moment où je vous écris).

Allons-nous réussir à franchir cette barre symbolique du million ? OUI, à condition seulement que chacun d’entre nous relaye l’appel auprès de son entourage.

Car vous le savez : je ne peux rien sans vous. Toute notre « force de frappe » dépend de la capacité de chaque personne lisant les messages de l’IPSN de les relayer à son entourage. Nous n’avons aucun autre moyen de nous faire entendre, nos actions étant largement occultées par les médias aux ordres.

Votre relais est notre seule arme. Vous avez compris à quel point le nombre fait tout. Ne donnons pas à Marisol Touraine le plaisir de se dire qu’elle est en train de gagner avec sa stratégie de laisser traîner les choses pour nous décourager.

Relancez le compteur des signatures !!! Vous réussirez ainsi à obtenir le retour du vaccin DT-Polio sans aluminium et sans hépatite B dans les pharmacies. Vos enfants, vos petits-enfants, et tous nos concitoyens, vous diront merci, et bravo de votre généreux engagement.

Cette lettre de Thomas Dietrich, pour affligeante qu’elle soit en ce qui concerne nos autorités de santé, doit nous donner confiance dans notre force, car il confirme à quelle point notre mobilisation a d’influence.

Voilà une belle illustration du proverbe « Même le plus noir nuage a toujours sa frange d’or ».

Voici à nouveau le lien pour signer ET faire signer la pétition : petitions.ipsn.eu/penurie-vaccin-dt-polio/message.php

Avec tout mon dévouement,

Augustin de Livois

  • Ambassadeur
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Oss
Oss 18/03/2016 à 15h22

Une fois n'est pas coutume et chassons les idées reçues en matière d'alimentation...


13 aliments soi-disant diététiques

La malbouffe est la cause principale de l’épidémie d’obésité et de maladies cardiaques dans nos sociétés. Or beaucoup croient manger sain alors qu’ils avalent les pires cochonneries. Voici 15 aliments dits « diététiques » qui sont de la malbouffe déguisée :

1. Les aliments transformés « pauvres en graisses » et « 0 % de matières grasses »

La guerre contre les graisses saturées est la pire erreur de l’histoire de la nutrition.

Aujourd’hui, il a été démontré que le raisonnement était complètement erroné.

Mais les clichés ont la vie dure et les groupes industriels continuent d’inonder le marché de produits allégés en matières grasses. Ce qu’ils n’expliquent pas, c’est qu’un produit allégé en graisse n’a plus aucun goût. Pour compenser la fadeur, les industriels ajoutent du sucre. Pourtant les études sont formelles : autant les graisses saturées sont sans danger, autant le sucre consommé en excès est sérieusement nuisible à la santé.

Lorsque vous lirez les mots « pauvre en graisses » et « 0 % de matières grasses » sur l’emballage, vous saurez que c’est un aliment fortement transformé et bourré de sucre. Si cela vous étonne, vous n’êtes pas seul. La majorité de la population reste persuadée que les graisses sont responsables de l’épidémie d’obésité qui touche nos pays. Faites le test, posez la question autour de vous.

2. Les huiles végétales polyinsaturées

On conseille souvent les huiles polyinsaturées qui réduisent le cholestérol. Notamment l’huile de tournesol, l’huile de pépins de raisins, l’huile de maïs et de soja. Mais attention : le cholestérol est un facteur de risques et non une maladie en soi. À ce titre, les huiles végétales n’ont pas démontré leur capacité à réduire votre risque de crise cardiaque, d’AVC, or c’est cela qui compte.

Au contraire, plusieurs essais cliniques ont montré que ces huiles polyinsaturées peuvent accroître la mortalité par maladie du cœur et par cancer. C’est la teneur en acides gras oméga-6 de ces huiles qui serait particulièrement impliquée. C’est pourquoi il vaut mieux consommer des graisses comme le beurre ou l’huile de noix de coco pour la cuisson, et l’huile d’olive, l’huile de noisettes, l’huile de noix ou l’huile de lin pour l’assaisonnement.

3. La margarine censée protéger votre cœur

La beurre a longtemps été diabolisé car il est riche en graisses saturées. Depuis des décennies, les experts les plus en vue font la promotion de la margarine. On sait aujourd’hui que ce mauvais conseil a eu des effets désastreux sur la santé publique. La margarine est faite d’huiles hydrogénées riches en graisses trans assemblées à des composants chimiques (dont des colorants). Cet ensemble artificiel doit imiter l’apparence et la texture du beurre.

Pourtant, l’Etude Framingham sur le Cœur a montré que les personnes qui remplacent le beurre par de la margarine ont plus de risques de mourir d’une maladie du cœur. Aujourd’hui, la majorité continue de voir la margarine comme une alternative saine au beurre. Je ne peux que vous encourager à faire connaître la vérité autour de vous. Pour améliorer votre santé, consommez plutôt du beurre bio et évitez la margarine et autres faux aliments.

4. Les produits enrichis en phytostérols pour protéger votre cœur

Certains vous diront que les margarines de « dernière génération » sont moins riches en graisses trans et qu’elles sont enrichies en phytostérols dont il est prouvé qu’ils réduisent le cholestérol.
Les produits phare sont les margarines « Fruit d’Or pro-activ » et « Saint-Hubert Cholégram ». Les fabricants ont créé d’autres produits enrichis en phytostérols comme des yaourts. Exemple : « Danacol » de Danone, et autres « spécialités laitières ». Mais des études ont montré que les phytostérols sont malgré tout mauvais pour la santé du cœur. Ils pourraient même accroître le risque de maladie du cœur et de décès, notamment chez les femmes ménopausées.

5. Les jus de fruits : du sucre liquide

Les jus de fruits créent l’illusion qu’ils sont un choix diététique. Si le jus est à base de fruits, on en déduit qu’il est aussi sain que les fruits. En réalité, l’appellation « jus de fruits » est trompeuse. Certains jus de fruits que l’on trouve en grandes surfaces ne contiennent aucun fruit… juste des arômes artificiels d’orange ou d’ananas. Au fond, c’est de l’eau sucrée à l’arôme de fruit. Certes, vous pouvez mettre le prix et acheter du jus 100 % fruits frais. Mais cela reste une mauvaise idée.

Un vrai jus de fruit, c’est comme un vrai fruit sauf qu’il lui manque toutes les bonnes choses telles les fibres. La seule chose qui reste, c’est le sucre du fruit. La revue médicale The Lancet a montré que l’on trouve autant de sucre dans un vrai jus de fruit que dans une boisson sucrée comme les sodas. Chaque jus est une décharge de sucre pur qui fait grimper votre taux de sucre dans le sang. À terme, ces pics favorisent le surpoids et le risque de diabète.

Si vous mangez une orange entière, ses fibres freinent l’absorption du fructose par votre corps et l’étalent dans le temps. Ainsi vous vous épargnez les effets néfastes du fructose et bénéficiez à 100 % des bienfaits du fruit.

6. Les produits « complets » censés protéger votre cœur

La plupart des produits « complets » ne sont pas faits de grains de blé entiers. Le blé a été pulvérisé en farine et raffiné de sorte qu’il est prêt à être digéré. Le travail de votre mâchoire et de vos sucs gastriques de décomposition est réduit au minimum. C’est pourquoi les glucides de la farine entière font grimper votre taux de sucre sanguin aussi vite que les glucides de la farine blanche. D’ailleurs, la farine blanche et la farine complète sont classées dans la même catégorie pour leur effet glycémiant (qui augmente le taux de sucre dans le sang).

À vrai dire, je déconseille aussi de consommer des grains de blé tout entiers. Le blé moderne n’a rien à voir avec celui que consommaient nos grands-parents. Dans les années 60, la recherche agronomique fit de rapides « progrès » pour développer des céréales plus résistantes, plus productives, et plus riches en gluten. Hybridations et rétrocroisements aboutirent à l'apparition d'espèces totalement nouvelles, que l'on appelle encore « blé » mais qui sont aussi éloignées du blé naturel qu'un éléphant d'une souris.

Le « blé » moderne créé dans les années 1970 – qui s'appelle Lerma Rojo 64, Siete Cerros, Sonora 64 ou Super X – a en effet quarante-deux chromosomes là où l'engrain de nos ancêtres n'en avait que quatorze !! Chez l'être humain, le fait d'avoir un seul chromosome en trop provoque des handicaps (comme dans la trisomie 21) ou la mort. Le blé moderne a moins de valeurs nutritives, notamment moins de minéraux. Il provoque des réactions plus violentes chez les personnes intolérantes au gluten. D’autres études montrent qu’il pourrait accroître l’inflammation du corps et abimer vos artères.

Mon meilleur conseil serait de consommer le moins de blé moderne possible, qu’il soit entier, complet ou raffiné.

7. Les céréales « minceur » du petit-déjeuner

Beaucoup de céréales du petit-déjeuner sont présentées comme diététiques (ex : Special K). Sur la boîte en carton, on peut lire en gros « riche en vitamines », « riche en minéraux », « au blé complet », « pauvre en graisses ». …et écrit en petit, on découvre que les ingrédients sont des céréales raffinées, du sucre et des additifs chimiques. C’est vraiment très trompeur.

Mais ce qui me met le plus hors de moi, ce sont les céréales qui visent les enfants avec des emballages multicolores et des jouets à collectionner.

8. Les aliments plaisir « sans gluten »

Depuis que la population se soucie de sa consommation de gluten, les industriels se sont engagés dans la brèche. Tous les produits sont déclinés en version « sans gluten ». Cela permet de remplir des rayons entiers de produits dits « diététiques » et fait facilement illusion. Seuls les quelques consommateurs qui lisent systématiquement la liste de tous les ingrédients éviteront le piège. Ceux qui sont fatigués après une grosse semaine seront moins attentifs à ces petites arnaques. Ces produits sans gluten sont tout aussi transformés, raffinés et riches en féculents que leurs versions avec gluten.

C’est une évidence : une cochonnerie sans gluten reste une cochonnerie.

Alors choisissez des aliments qui, par nature, ne contiennent pas de gluten : les légumes, les fruits, les viandes, le poisson, les œufs, etc.

9. Les aliments transformés étiquetés « bio »

Les industriels ont d’autres ressorts pour vous vendre des aliments soi-disant diététiques. L’autre mot magique qui fait vendre est « bio ». Tout peut être « bio », même les aliments mauvais pour la santé : les barres de céréales, les chips, et le sucre de canne. Ils contiendront sans doute moins de pesticides, mais toujours autant de sucre et de glucides… Les aliments transformés étiquetés « bio » ne sont pas forcément sains. Lisez toujours l’étiquette pour savoir de quoi ils sont faits.

10. Les aliments plaisir « vegan »

Le dernier venu parmi les mots magiques qui font vendre, c’est « vegan ». Vegan désigne ce qui n’est ni animal (viande, poisson), ni produit par des animaux (œuf, lait, laine, cuir). Vegan est associé à une alimentation diététique. Or les industriels se sont mis à produire des substituts vegan hyper-transformés, comme du bacon et des saucisses vegan.

Pour créer l’illusion du bacon et des saucisses, les producteurs utilisent des agents épaississants, des agents de texture, des arômes chimiques de bacon, des colorants, et des agents conservateurs… une quantité d’ingrédients artificiels que je déconseillerai à tous, y compris les vegans.

11. Les sauces et assaisonnements tout faits

Les légumes sont excellents pour la santé. Mais certains se plaignent qu’ils n’ont pas beaucoup de goût. Cela ne m’étonne qu’à moitié quand on connaît les méthodes de production des légumes non bio (surtout le non-respect des saisons). C’est pourquoi on les assaisonne avec de l’huile, du vinaigre et des épices.

Mais la restauration rapide « diététique », les supermarchés et de nombreux restaurants utilisent des assaisonnements tout prêts. Le problème est qu’ils sont bourrés de sucres, d’huiles végétales à bas coût, d’acides gras trans, d’agents conservateurs, d’agents chimiques de texture et de colorants artificiels. Ils sont dans des bouteilles en plastique et couvrent un rayon entier dans les supermarchés. Avec ces assaisonnements industriels, les bienfaits des légumes se retrouvent anéantis.

Faites-le savoir autour de vous ! C’est urgent, car les salades à emporter et celles servies dans les restaurants sont le plat préféré des femmes soucieuses de leur alimentation.

12. Le sirop d’agave et sirop de riz brun

Depuis que la population a conscience des effets néfastes du sucre, elle est à la recherche d’une alternative plus saine. Parmi les produits naturels sucrés, il y a le sirop d’agave qui est fréquemment utilisé dans les produits présentés comme diététiques. Le problème est que le sirop d’agave n’est pas meilleur que le sucre. Il est même bien pire. Le sucre contient beaucoup de fructose qui fait prendre du poids lorsqu’il est consommé en excès.

Pour vous donner une idée, là où le sucre contient 50 % de fructose… le sirop d’agave contient entre 70 et 90 % de fructose ! C’est pourquoi, mis face à face, le sirop d’agave est pire que le sucre de table. Il devient clair qu’un produit naturel n’est pas forcément un produit diététique.

13. Le sirop de riz brun

Le sirop de riz brun est un autre produit sucrant qui est souvent pris pour une alternative diététique au sucre. Or c’est un aliment hautement transformé : pour fabriquer du sirop de riz brun, il faut mélanger du riz cuit et des enzymes qui font décomposer les féculents du riz en sucres simples. Le sirop de riz brun contient du glucose, mais pas de fructose. C’est mieux que le sirop d’agave… Mais son indice glycémique est tout de même de 98, ce qui signifie qu’il va faire bondir votre taux de sucre dans le sang – un facteur de surpoids, de diabète et de maladies cardiaques.

Le sirop de riz brun subit une transformation telle qu’il ne contient plus aucun des nutriments essentiels. Il ne contient que des « calories vides ».

Certains scientifiques ont observé que le sirop de riz brun pouvait être contaminé à l’arsenic, un poison mortel. Voilà une raison supplémentaire de s’en méfier. Il existe d’autres produits sucrants pauvres en calories et moins mauvais pour la santé, comme la stevia et le xylitol.

Petite règle de survie au supermarché

Si l’emballage crie « je suis un produit diététique », c’est que le produit n’a rien de diététique. Les vrais aliments sains n’ont pas d’allégations santé. Vous les reconnaîtrez parce qu’ils sont crus, entiers, non préparés, non raffinés.

Une nourriture saine n’a pas de liste d’ingrédients, ELLE est le seul ingrédient !

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Fab
Fab 18/03/2016 à 15h36

Merci OSS.
Tout à fait d'accord avec ces recommandations.
Personnellement, je mange du beurre, je ne consomme aucun produit 0% et autre.
J'ai d'ailleurs vu un reportage au journal avec analyse en labo à l'appui, montrant que le beurre cuit n'est pas néfaste, contrairement à la margarine !

  • Équipe Justacoté
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Oss
Oss 18/03/2016 à 15h40

Je l'ai vu également. Ce qu'il faut savoir c'est que pour obtenir un produit à 0, 10 ou 20 % de matière grasse, il a fallu "dénaturer" le produit en question pour lui oter la matière grasse. Un des nombreux procédés utilisé est l'éther. Et comme au final l'éther laisse un très mauvais goût, il faut bien ajouter au produit des sucres et autres composants chimiques pour que le goût de l'éther disparaisse... 10 à 20 grs de beurre par jour, restent une moyenne convenable.

  • Ambassadeur
  • Smile (2)

Oss
Oss 14/04/2016 à 16h45

Les trésors et les bienfaits de l'huile d'olive.

Huilez votre santé avec les trésors de l’olive
Tout est bon dans l’olive et l’huile d’olive :

C’est un aliment, un médicament, un cosmétique – comme le disent excellemment mes amis Raphaël et Babeth Colicci du comité éditorial de la belle revue ”Fruits Oubliés, relais pour le maintien de la diversité fruitière”.

Hippocrate 500 ans avant J.C. le savait déjà. Les peuples méditerranéens en consomment jusqu’à 30 litres par an et par personne. Et nous ne connaissons pas encore la totalité les 230 composés de l’huile d’olive. Ce qui est sûr c’est que les olives et leurs huiles sont excellentes pour la santé et en particulier pour notre cerveau.

Natures, les olives gagnent à être dessalées avant consommation - pour le goût, mais aussi pour le cœur et les reins en cas d’hypertension.

Pour les huiles, un seul choix évidemment, les huiles vierges extra ou mieux vierges et issues de l’agriculture biologique. Ne jamais consommer les huiles industrielles extraites à chaud avec des solvants et issues d’olives traitées à outrance avec des produits chimiques.

Attention de ne pas les faire chauffer, bien qu’elles supportent une température de 180°C, mais jamais à plus de 210°C où elles deviennent cancérigènes. Si l’huile chauffée fume, il faut la jeter.

Choisir les huiles de terroir, à fortes typicité comme le précise Raphaël, en connaissant la récolte et la trituration desfruités verts (olives ramassées non matures, aux arômes d’herbes, artichaut..) ou des fruités mûrs (olives matures aux arômes de fruits compotés..)

Au petit centre d’Oléothérapie de Raphaël et Babeth, rien n’est gaspillé. Quand on presse les olives, on obtient 10 à 20 % d’huile, 30 % de ”grignons” qui sont des déchets solides et 50 % des déchets liquides nommés ”margines”. Cette eau contient sels minéraux, vitamines et polyphénols.

En préservant le tout, y compris les noyaux, les feuilles et les fleurs, on obtient le ”Totum d’olive”. Et voilà ce qu’ils en font : une gamme de produits cosmétiques bio et de compléments alimentaires pour la remise en forme.

L’huile d’olive protège votre cœur et vos os
Dès 1980 aux USA, les chercheurs ont démontré que l’acide oléique (56 à 83% de concentration dans l’huile) et la vitamine E (3 à 30mg/100ml), pouvaient réduire la première cause de mortalité, les maladies cardio-vasculaires, grâce à l’alimentation méditerranéenne, à laquelle il faut ajouter un verre de bon vin en fin de repas.

Quant à l’acide linoléique (acide gras essentiel oméga 6), il est dans l’huile d’olive à la même concentration que dans le lait de la maman (3,5 à 20%), c’est dire que l’enfant dès son sevrage du sein maternel, peut en consommer mélangée à sa soupe.

L’étude ”Prédimed” publiée dans le New England Journal of Médicine en 2013 a montré son efficacité dans la prévention primaire des maladies cardiovasculaires. Mais attention, il faut y associer une activité physique au moins deux fois par semaine et éviter le surpoids lié à la consommation excessive de sucres raffinés et de produits laitiers. Nous en consommons en trop grande quantité, en particulier le lactose des produits laitiers qui aux sucres ajoutés se stockent dans notre corps dans le foie d’abord, responsables de la plus fréquente pathologie hépatique chez l’humain, la stéatose hépatique, ou foie gras responsable d’une grande fatigue.

Evidemment les sucres se stockent aussi énormément dans les tissus gras, sous la peau, dans les glandes mammaires des femmes et autour de la prostate des hommes, augmentant ainsi les risques de cancer du sein et de la prostate. Le surpoids dû aux sucres en excès est cancérigène, c’est désormais démontré.

A la place du beurre au petit déjeuner, mieux vaut tartiner donc avec de l’huile d’olive, que vous aurez congelée la veille, la digestibilité est bien meilleure. L’huile d’olive est de fait le plus digestible des corps gras.

De même l’acide oléique est le meilleur transporteur du calcium vers l’os pour éviter l’ostéoporose. L’Olive contient 120 mg de calcium pour 100g, soit autant que le lait de vache. La différence est que le calcium végétal peut être absorbé par le tube digestif jusqu’à 75 % alors que l’absorption du calcium animal ne dépasse pas 30 %... sauf en cas de porosité intestinale, où il devient source de nombreux problèmes de santé. L’Olive contient aussi presque autant de vitamine A (1000 UI pour 100 g) - nécessaire à notre rétine - que le beurre 1700 UI/100g et beaucoup plus que le lait de vache 25 UI/100g ou même de chèvres 70 UI/100g .


D’autres trésors de santé moins connus : Il y a mieux encore, avec les polyphénols, en particulier deux puissants anti-oxydants : le Tyrosol etl’Hydroxytyrosol. Ils nous permettent de lutter contre l’oxydation, c’est à dire le vieillissement des ans, l’inflammation chronique inconsciente qui nous fragilise avec tous les stress de civilisation qui atteignent le cœur, les articulations, le squelette, la peau, le cerveau, les glandes hormonales… Bref qui peuvent être responsables autant de maladies auto-immunes de longue durée que de cancers.

Le Tyrosol est un bioflavonol, qui agit sur le système circulatoire, réduisant la viscosité du sang et donc améliorant la microcirculation dans les tous petits vaisseaux, les capillaires du cerveau, ce qui aide la mémoire et peut réduire l’insomnie.

L’Hydroxytyrosol renforce les effets de l’acide oléique, réduit le taux de cholestérol total, fluidifie le sang autant que l’aspirine sans en avoir les effets secondaires (risques hémorragiques). Il traverse la barrière entre le sang et le cerveau, et permet ainsi d’inhiber l’agrégation des protéines Tau, conséquences de la dégénérescence des neurones, bien connues des spécialistes de l’Alzheimer.

L’Oléocanthal (ester de Tyrosol pour les spécialistes) associé aux deux précédents est capable de réduire les marqueurs de l’inflammation. Il est aussi capable de tuer des cellules cancéreuses sélectivement in vitro comme l’ont démontré en 2015 des chercheurs de l’Université de l’université Rutgers et du Hunter College de la City University de New York dans la revue Molecular & Cellular Oncology. Les auteurs concluent "nous avons besoin de plus d’études animales et puis d’essais humains".

A ces effets cytotoxiques, apoptotiques disent les spécialistes, les chercheurs ont ajouté en les démontrant in vitro des effets anti-angiogéniques, c’est dire qu’ils ont une activité anti-facteurs de croissance [5]. C’est ce que l’on retrouve dans les bonnes huiles d’olive avec un anti-facteur de croissance dit ”Herceptin like”, l’Herceptin, anticorps monoclonal bien connu des cancérologues que nous prescrivons de plus en plus souvent associé à la chimiothérapie pour traiter au moins 30 % des cas de femmes atteintes de cancer du sein.

Par ailleurs, toutes ces molécules de l’huile d’olive, très bio-disponibles, fluidifient la sécrétion biliaire, soulagent le pancréas de son action hypoglycémiante par la sécrétion de l’insuline. Un diabète débutant peut être ainsi stoppé, évidemment en supprimant simultanément sucres, pains blancs et produits laitiers tels que le recommande le plan national de nutrition santé (PNNS), mais pas le verre de vin rouge à la fin de chaque repas.

Quant aux olives, la noire plus mûre est mieux pourvue que la verte (2 fois plus d’hydoxytyrosol) et que l’huile (10 fois plus).

Et les fleurs d’olivier, ne les gaspillez pas !
Fin avril quand la température ambiante atteint 18°C, des milliers de fleurs éclosent dans les oliviers. Seule une sur 20 en moyenne deviendra une olive. Les fleurs vont garnir le sol d’un tapis blanc. Un drap, une bâche peuvent récupérer les magnifiques fleurs bien ciselées. Séchées à l’ombre dans des bocaux bien hermétiques elles permettront d’excellents tisanes ou décoctions. Le Dr Bach en a fait un élixir floral, un extrait liquide préparé avec infusion solaire de fleurs, et a mis en évidence des propriétés énergétiques, actives sur nos émotions.

Choisissez les olives et les huiles selon vos goûts : ”le fruité”
Pour l’association française interprofessionnelle de l’olive (AFIDOL), les arômes du fruité vert sont dominés par les sensations herbacées : artichaut cru et divers fruits verts. Le piquant de l’huile témoigne de la fraîcheur des olives.

Le fruité mûr, provient des olives récoltées tardivement. Les arômes rappellent l’amande, la prune, les fruits exotiques, les fruits rouges.

Le fruité noir a des notes de cacao, de champignon, de vanille, de fruits confits.

Les meilleures huiles d’Olive
Nous en avons sélectionné trois, évidemment BIO, deux en France et une au Maroc. Les oliviers grandissent sur des terroirs difficiles : dans les Hautes Corbières, sur les Terrasses du Larzac et sur les contreforts de l’Atlas. Dans ces trois sites les oliviers souffrent du froid ou de la chaleur. Ces ”souffrances” imposées, obligent l’arbre à se protéger, s’immuniser en fabricant dans ses fruits et ses feuilles le maximum d’anti-oxydants qui ne sont autres que les polyphénols.

• Dans les Hautes Corbières, à 500 mètres d’altitude, chez Frank et Lydie Poirier, au Moulin à Huile d’Albières (11 330). La fabrication est à l’ancienne, les olives sont broyées sur grosses meules en pierre tournant lentement et l’huile est obtenue par première pression à froid non filtrée pour conserver tous ses bienfaits. L’huile chargée en polyphénols a un goût exquis.
• Sur les Terrasses du Larzac, à 400 mètres d’altitude, dans une nature aride, faite d’anciennes carrières, poussent des oliviers dont les racines se faufilent entre les pierres. Ils fabriquent l’huile Romaine, l’Omphacinecomme complément alimentaire naturel et pour les soins du visage et du corps.
• Dans les contreforts de l’Atlas, nous avons pu voir et mesurer la souffrance des oliviers qui prennent 50°C sur leur tête deux à trois mois par an. Aussi logiquement les concentrations en polyphénols peuvent atteindre 25 à 30 fois plus d’hydoxytyrosol que dans les huiles banales du commerce. Olivie plus 30X est utilisée dans les salades en complément naturel et comme crème de visage éclaircissante. Olivie Riche hyperconcentré en Polyphénols (hydroxytyrosol et oléocanthal), sous forme de gélules à raison d’une à 6 gélules par jour pendant deux mois, a montré un rôle anti-inflammatoire naturel, notamment dans les pathologies arthritiques. J’ai pu le vérifier moi-même chez de nombreux patients sans avoir besoin d’une étude randomisée car ces malades ont pu eux-mêmes d’abord réduire puis arrêter les médicaments classiques. Une publication récente le confirme. Vous trouverez Olivie Riche chez www.medicatrix.be.

Les utiliser au quotidien, pour votre santé
Contre le cancer - pas seulement du sein et de la prostate

En dehors des études in vitro, on trouve diverses études publiées dans le très sérieux The Archives of Internal Medicine qui montrent que les femmes consommant une quantité élevée d’huile d’olive (dans toutes leurs salades chaque jour) ont un risque moins élevé de cancer du sein. De plus des chercheurs de l’Université d’Oxford ont montré que l’huile d’olive réduirait la croissance des cellules cancéreuses intestinales et que le béta-sitostérol empêcherait la formation de cellules cancéreuses dans la prostate.

Pour la peau

En vieillissant, l’épiderme est aminci, fragilisé avec une peau sèche, rugueuse et écaillée. La cicatrisation en cas de plaie est ralentie, et on observe plus de décollements cutanés et la formation de bulles. Les rides sont le résultat de la diminution du tissu élastique et adipeux trop fin, et la réduction d’épaisseur des vaisseaux a pour conséquence une pâleur cutanée. Les glandes de la sueur se raréfient, d’où moins de transpiration et d’évacuation des produits toxiques. Des boissons abondantes, - n’attendez jamais d’avoir soif -, sont alors absolument nécessaires, à raison de 2 litres minimum par jour comprenant des jus de fruits et légumes obtenus par extracteurs de jus ou mastication abondante et un verre de vin à la fin de chaque repas. Les applications fines et douces de fines couches de ces huiles d’olive nourrissent la peau, en particulier sur les zones de souffrances telles que le psoriasis.

Pour le tube digestif

Laxatif doux, ces huiles réduisent les risques de stockage de gras dans le foie et la formation de cholestérol par le foie.

Pour les rhumatismes

Il est recommandé d’éviter tous les traitements anti-inflammatoires, antalgiques ou de réaliser un plan de réduction progressif sur 3 à 4 mois des médicaments ”recommandés” sur de longues périodes. On les remplacera à la fois par un changement des habitudes alimentaires (80% de végétaux frais et orientation méditerranéenne, très peu cuits) et la consommation de ces produits issus des oliviers qui ont fait leur preuve depuis bien longtemps.

Pour le cerveau

Nos neurones ont besoin de myéline, cette substance graisseuse qui entoure les filaments nerveux et permet le passage de l’influx nerveux. Elle est composée de 70 % de lipides (cholestérol – dans le jaune d’œuf liquide des poules Bio et les huitres qui apportent des stérols lesquels font baisser les excès de cholestérol -, phospholipides et glycolipides) et 30 % de protéines. Elle accroit considérablement la vitesse de conduction. Sans myéline, la moelle épinière devrait posséder un diamètre de plusieurs mètres pour que les vitesses de conduction y soient conservées.

Michel Jouvet, grand spécialiste des rêves et des songes affirme « A Lausanne, les chercheurs ont lancé l’Human Brain Project qui fédère 256 laboratoires européens. Il conclue « Il prendra trois mille ans et 3 milliards de dollars juste pour modéliser une portion de cerveau de la taille.. d’une olive ».

Autant ne pas attendre pour consommer ces huiles, trésors de santé. C'est aussi le soin traditionnel et biblique rapporté par le seul évangéliste médecin, Luc (10,34) quand le bon Samaritain soigne les plaies du blessé avec l’huile et le vin aromatisé.

Professeur Henri Joyeux

Et n'oubliez pas de lire mon avis sur le Moulin Castelas, producteur d'huile d'olives aux Baux de Provence.

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Melusine57
Melusine57 14/04/2016 à 16h50

Je "pratique" depuis longtemps déjà. Informations précieuses ! Merci Oss.

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Mababe
Mababe 15/04/2016 à 09h54

Ahhhhhl'huile d'olive ! Merveilleuse

Merci OSS pour ce texte

  • Équipe Justacoté
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Dany80
Dany80 15/04/2016 à 10h44

Merci Oss pour ce texte bien explicatif et très bien expliqué.

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Bettyoups
Bettyoups 15/04/2016 à 12h50

L'huile d'olive a fait son apparition chez moi grâce à ma belle famille espagnole ; je me suis habituée à son goût très prononcé , surtout la leur qui venait directement de la production d'un cousin , je ne connaissais pas les bienfaits de cette huile, je la consommais c'est tout, mais maintenant ,grâce à toi Oss, je ne pourrai que la recommander ! Merci encore de tes précieux conseils et ton avis sur Castelas est très intéressant !

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Oss
Oss 16/04/2016 à 19h19

Voici comment soulager sa sciatique naturellement

Qui ne s’est jamais retrouvé « coincé du dos » ? Qui n’a jamais ressenti une forte douleur dans le derrière de la cuisse et de la jambe et ne pas pouvoir se mouvoir correctement ?

Votre dos est comparable à une pile d’assiettes (les vertèbres) séparées par des serviettes (les disques) qui les empêchent de s’entrechoquer et de se briser. Entre deux assiettes/vertèbres sortent de chaque côté les nerfs qui vont innerver les muscles et les organes. Comme la pile d’assiettes, votre dos n’est pas très flexible mais vous pouvez néanmoins le bouger. Les assiettes du bas sont les vertèbres lombaires. C’est sur elles que pèse tout le poids et c’est en général là que ça coince et que ça fait mal.

Le nerf sciatique provient de plusieurs branches nerveuses qui sont situées dans la colonne vertébrale au niveau des racines des deux dernières vertèbres lombaires (L4 et L5) . Il continue son chemin dans la fesse, puis à l’arrière de la jambe et du genou. C’est le plus long nerf chez l’être humain et celui qui a le plus gros diamètre. Il n’est donc pas étonnant que ce soit celui-là qui pose souvent problème. Suite à un effort, un traumatisme peut survenir avec le déplacement d’une assiette qui ne se trouve plus alors dans l’axe de la pile. C’est là que le nerf sciatique se coince.

Au début, cela peut commencer par un simple lumbago. Une contracture va se développer dans cette région douloureuse. Dans le pire des cas, l’inflammation s’emballe. Le nerf sciatique est coincé. On est bloqué. Le moindre mouvement du bassin ou des jambes fait hurler. La douleur ressemble à des décharges électriques et des brûlures. On peut en être réduit à se déplacer à quatre pattes pour aller aux toilettes. Je l’ai vécu.

Chaque erreur de mouvement est un coup de poignard dans les reins. Puis l’inflammation gagne la jambe dont les muscles tressaillent régulièrement.

Après la phase de douleur vient la phase d’insensibilité locale. Une caresse sur la peau n’est plus ressentie, ou comme filtrée au travers d’un carton. Le réflexe du marteau sur le genou disparaît.

Si le nerf est endommagé au centre, c’est-à-dire dans la partie motrice, c’est la paralysie, partielle ou totale. La jambe ne répond plus. Les ordres du cerveau n’arrivent plus à destination. On est obligé de monter les marches d’un escalier sur une seule jambe. Puis tout cela se restaure doucement en commençant par la motricité. La sensibilité peut mettre un an à se restaurer.

L’ostéopathe, votre sauveur. L’homme de la situation face à la sciatique est l’ostéopathe. Si quelqu’un peut faire quelque chose, c’est lui. Il repère la vertèbre qui a sauté et qui écrase le nerf sciatique et la remet en place, libérant le nerf et ouvrant la voie vers la guérison. L’ostéopathe doit être compétent, sans quoi il fera plus de mal que de bien.

L’acupuncture est aussi dans son domaine de prédilection (les douleurs). Certaines personnes sont soulagées en une seule séance.

Chaud et froid
Beaucoup de sites Internet de santé peu sérieux recommandent le chaud, en particulier les bains chauds, contre la sciatique. Je réponds : « Halte là ! ». Se tremper dans des bains chauds calme sur le coup mais aggrave la situation ensuite. Au contraire, les sachets de glace ont un effet anesthésiant plus sûr et plus durable. Procéder par applications de 20 minutes, toutes les deux heures.

Exercices physiques et yoga. De même, je recommande la plus grande prudence avec les exercices physiques supposés vous « décoincer », y compris le yoga. Lorsque le nerf sciatique est coincé et enflammé, la dernière des choses à faire est de le solliciter. Sur le coup, vous pouvez avoir l’impression d’un soulagement après l’échauffement. Mais il sera surtout causé par la production d’endorphines, des hormones qui endorment la douleur et que nous secrétons naturellement dès que nous commençons un effort physique.

Après l’effort, vos douleurs sciatiques reviendront encore plus fort.

L’important est au contraire de bouger le dos le moins possible. Il faut soigner votre posture en gardant toujours le dos parfaitement droit, assis au bureau, à table et même en voiture, éventuellement porter une ceinture abdominale (mais l’idéal est d’être musclé du dos, pour bien tenir la colonne).

Il existe néanmoins trois exercices que vous pouvez pratiquer très prudemment en évitant de basculer le bassin vers l’avant, et en gardant le dos droit :

• Montez simplement sur une marche ou une estrade avec la jambe qui ne fait pas mal, et laissez la jambe douloureuse pendre dans le vide. Faire une cinquantaine de mouvements d’avant en arrière avec la jambe douloureuse, parallèlement à la marche. Cet exercice soulage la douleur. Il stimule la circulation du sang, renforce les muscles du dos et améliore la mobilité.
• Vous pouvez aussi vous coucher sur le dos, jambes tendues, et très doucement, en vous faisant aider par quelqu’un, soulever la jambe douloureuse et la croiser au-dessus de l’autre jambe. Cela pourrait provoquer un décoincement des lombaires et des muscles lombaires, mais il faut faire très attention à ne pas se faire mal. Toute aggravation de la douleur est mauvais signe.
• Enfin, allongé sur le dos, les jambes repliées, prendre les genoux avec les mains et remonter sur le ventre le plus haut possible (sans que ça fasse mal). Expirer en même temps… À faire une dizaine de fois, si on a le courage 2 ou 3 fois dans la journée.

Sommeil. La sciatique est une maladie « insomniante » : ses douleurs vous réveillent la nuit et peuvent vous empêcher entièrement de dormir. C’est un facteur aggravant car l’épuisement provoque des tensions nerveuses qui augmenteront l’inflammation. Il est donc nécessaire de sortir tout l’arsenal des moyens naturels pour favoriser le sommeil profond. Le but est de vous éviter d’entrer dans une spirale diabolique d’épuisement.

Plantes et huiles
Beaucoup de plantes combattent la douleur et l’inflammation naturellement. Elles se présentent sous forme de gélules, pommades, huiles, teinture-mère (dans l’alcool) et peuvent bien sûr être bues en tisane ou en décoction. Je recommande en particulier les massages aux huiles essentielles d’arnica et de gaulthérie, ou avec de l’huile de camomille. Comme anti-inflammatoire et antidouleur naturel, l’harpagophytum sous forme de gélules.

Les massages
Ils se pratiquent avec des huiles essentielles citées ci-dessus. Le massage des tissus profond et la thérapie « trigger-point » ont montré leurs effets bénéfiques sur les spasmes musculaires, la douleur et l’engourdissement des jambes et des orteils. Contre les contractures douloureuses dans le mollet, mettez-vous debout devant votre baignoire et appuyez votre jambe douloureuse contre le rebord arrondi. Massez l’arrière et les côtés de la jambe et du genou. Puis massez les doigts de pieds, en insistant s’ils sont contractés.

Cataplasme antidouleur
Plongez des feuilles d’ortie fraîches dans de l’eau chaude, puis appliquez-les sur les zones douloureuses.

Autre mélange : faire fondre 250 g de saindoux au bain-marie, plonger une feuille de chou crue, laissez cuire 45 minutes, puis laisser refroidir.

Je ne garantis pas l’efficacité de ces derniers « remèdes de grand-mère ». Mais ils sont utilisés traditionnellement, donc il me semblait important de les mentionner.

L’espoir à l’horizon
Surtout, ne pas désespérer quand vous êtes frappé par la sciatique. 90 % des cas finissent par se résorber spontanément. C’est très dur, cela laisse des souvenirs affreux, mais c’est une question de semaines, de quelques mois au maximum. La difficulté principale est d’arriver à organiser sa vie, gérer ses obligations, surtout si l’on exerce un métier manuel physiquement éprouvant. Mais au bout du tunnel, il y a l’espoir, presque la certitude d’en sortir.

Cela étant dit, je sais d’expérience à quel point la sciatique est douloureuse, insupportable, quand on est dedans. On voudrait parfois se couper la jambe plutôt que de continuer à subir ça.

Croyez que, si vous en êtes à ce stade, je pense bien à vous. Mais suivez courageusement les conseils de cette lettre et, vous verrez, cela finira par aller mieux.

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Dany80
Dany80 16/04/2016 à 20h14

Merci Oss pour tous ces conseils et toutes ces explications, à conserver...au cas où..... c'est vraiment intéressant et je vais l'imprimer pour le garder précieusement !

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Oss
Oss 23/04/2016 à 18h27

Voici donc la dernière lettre du professeur Joyeux. Elle est assez longue mais lisa-la jusqu'au bout, surtout vous mesdames. Merci

Comment les grands médias vous « informent »

Chers Amis de la Santé,

Les lanceurs d’alerte sont nécessaires dans notre société, surtout en matière de santé publique.

Pour passer des messages de Santé, je suis assez souvent invité par les radios ou les télés et pour être certain de ne pas être coupé et/ou manipulé, je choisis le plus souvent possible le direct.

C’est ainsi que je n’ai qu’à remercier pour leur rigueur et leur honnêteté plusieurs médias ou émissions, comme Michel Drucker et Elise Lucet sur France 2 ou Jean-Jacques Bourdin sur RMC/BFMTV. Je cite chacun d’entre eux en bas de cette lettre.

Vous remarquerez que je ne suis jamais invité dans les émissions de santé de la télévision. Notamment celles présentées par « journalistes-médecins » très astucieusement liés aux lobbies pharmaceutiques chargés de promouvoir leurs produits au nom de la santé. Ils n’aiment pas être dérangés et contestés, considérant détenir la vérité scientifique.

Il en est de même de trois journaux quotidiens SUD-OUEST – LA CROIX et LE FIGARO qui déforment l’information santé, ou passent sous silence des « faits » pourtant essentiels à la santé de leurs lecteurs.

SUD OUEST en AQUITAINE

Le président du Haut Conseil à la Santé Publique m’a agressé personnellement dans une interview donnée à ce journal.

Je m’étais opposé à la proposition par cette institution de vacciner les enfants dès l’âge de 9 ans contre le cancer du col de l’utérus. J’avais lancé une pétition diffusée sur les réseaux sociaux sur ce sujet.

L’information livrée par Sud Ouest était tellement orientée et agressive que j’ai demandé un droit de réponse selon les règles déontologiques en vigueur.

Contacté plusieurs fois par téléphone, Mr Patrick Venries, Directeur de la Rédaction du journal SUD OUEST à Bordeaux m’a répondu après plusieurs mois que le sujet avait été parfaitement traité par son journal et qu’il était désormais trop tard.

Je me dois donc de publier la réponse que SUD OUEST n’a pas daigné diffuser. La pétition signée par près de 400 000 personnes a fait reculer le Haut Conseil ce que Sud Ouest s’est bien gardé de diffuser.

Evidemment ne vous faites pas d’illusion, les laboratoires très puissants financièrement reviendront à la charge. Ils ont déjà trouvé l’astuce qui permettrait d’élargir les vaccinations au maximum de jeunes en changeant les qualificatifs ”obligatoires” ou ”recommandés” par exigibles. C’est le sujet sur lequel planchent mes collègues de l’Académie de Médecine, fort éloignés pour la plupart du terrain des familles et des patients.

Réponses du Pr H. JOYEUX au Président du Haut Conseil de Santé publique (HCSP) dans son interview du 27 octobre au journal SUD OUEST

« Merci au président du HCSP de préciser que la vaccination contre les papilloma virus responsables d’infections sexuellement transmissibles et de cancers, n’est pas ”encore” obligatoire.

Merci aussi pour sa précision "La dernière (préconisation) date de l'automne et préconise la vaccination gratuite dans les écoles, à partir de 9 ans. C'est vrai."

Merci enfin de préciser "Nous la préconisons pour lutter contre les inégalités sociales, car beaucoup de femmes de milieux sociaux défavorisés échappent au dépistage, à savoir le frottis. » Pensez-vous donc que ces inégalités sociales vont se perpétuer au point de les faire démarrer dès le primaire ?

Parce que ”l'Australie, l'Angleterre, l'Écosse, le Québec notamment ont déjà pris cette mesure” devrions-nous être comme les moutons de Panurge ?

Quand le Président du HCSP dit "Nous n'avons jamais caché que les vaccins ne couvraient pas la totalité des papillomavirus, or il (Pr HJ) prétend le contraire.”, il m’a manifestement mal lu, car voici mon texte : « Pourtant, les 2 vaccins actuels appelés Gardasil ou Cervarix comportent des risques d'effets indésirables graves, comme tout médicament prescrit à des personnes en bonne santé et plus encore à des enfants. En plus, ils vous cachent qu'ils ne protègent pas à 100 % contre le cancer du col de l’utérus, pas plus de 70% ! » Le président confirme une fois de plus : "Parce qu'il est efficace pour 70 % des papillomavirus ».

Quant au rapport bénéfice/risque, calculé en termes mathématiques, l’argument n'est pas soutenable, car ce rapport sera toujours positif puisque le nombre de cas de complications est faible par rapport à une masse de population dont le suivi est impossible.

Enfin je reste très frappé par l’argument phare des ”inégalités sociales” présent 4 fois dans son texte, qui entre dans les obsessions gouvernementales dont le seul talent à ce jour est, je le crains et l'observe, de les faire croître au nom de l’Egalité.

En conséquence je ne retire pas la pétition comme cela m’est fortement demandé, bien au contraire je la relance auprès des 17 millions de familles en France. - Pr HJ »

DANS LA CROIX

Pierre Bienvault, journaliste santé à La Croix m’interviewe au sujet des vaccins et accepte, le sujet étant dangereux, que je réponde à ses questions par mail. Je lui envoie donc mes réponses très précises comme prévu.

Son article n’en tient aucun compte. Joint par téléphone, il considère qu’il a complètement informé ses lecteurs évidemment, en occultant pourtant des points essentiels de santé.

Pas question de parler des 59 maladies infectieuses que devraient connaître tous les parents pour les repérer et savoir quels sont les vaccins vraiment utiles et ceux qui ne sont nécessaires que dans des cas très précis.

Même les médecins en ont besoin car leur formation sur les vaccins à l’université est quasiment nulle ou livrée par les fabricants.

La pétition à propos de l’arnaque des laboratoires pharmaceutiques a dépassé 1million et 20 000 signataires sans la moindre publicité médiatique.

Pierre Bienvault a malgré tout fait état le 12 avril 2016 p.16 « D’un rapport qui dénonce la pratique consistant à faire signer par des médecins universitaires des articles en fait rédigés par des auteurs rémunérés par des laboratoires. »

On peut le penser avec ce qui suit.

DANS LE FIGARO

C’est à Cyrille Vanlerberghe, Rédacteur en chef Sciences et Médecine au Figaro que j’ai du m’adresser suite à une publication agressive envers ma personne. Un collègue et une consoeur mettaient nommément en cause mon sérieux dans le « Figaro Santé ». Leurs allégations scientifiques partielles et partiales à propos de la pilule contraceptive, m’obligeaient à répondre pour que les lecteurs ne soient pas trompés.

Voici la réponse que le Figaro Santé a refusé de publier. Je vous l’envoie à vous et aux 580 000 lecteurs de cette lettre, c’est plus efficace que des procédures judiciaires coûteuses et réductrices !

OUI la PILULE est DANGEREUSE.

Une agression logique qui mérite un droit de réponse courtois de cancérologue à gynécologues

Mon collègue Israël Nisand et notre consœur Brigitte Letombe m’agressent dans leur article du Figaro du 14 mars p.11, où ils posent la bonne question « La pilule est-elle dangereuse ? ».

D’abord mal informé, Nisand oublie que je suis universitaire (Chirurgie Cancérologique) et jeune retraité comme lui. Avec sa consœur ils n’ont certainement pas lu le livre (1) - ils ne répondent en rien sur le fond - que j’ai publié avec un journaliste scientifique, Dominique Vialard, préfacé par le prix Nobel Luc Montagnier et par Ellen Grant. Cette chercheuse qui participa aux premières études sur la pilule outre-Manche milita d’abord avec ferveur pour ce nouveau moyen de contraception. Mais au fil des recherches auxquelles elle participa, Ellen Grant se rendit vite compte qu’elle se trompait... Et que l’on trompait les femmes ! Elle fut ainsi la première, dans les années 80, à affirmer que la pilule était ”amère” (The Bitter Pill). Son livre, sans équivoque sur les effets délétères de la pilule hormonale, lui valut d’être bannie de la communauté scientifique. On la fit taire en Angleterre ! C’est le sort des lanceurs d’alerte... En France, un petit éditeur courageux, F.-X. de Guibert, la publia préfacée par mon collègue, éminent cancérologue, Lucien Israël.

Il est facile de critiquer des collègues dérangeants et de chercher à les discréditer sous couvert d’autorité scientifique... celle qui serait dans le vrai (évidemment), mais qui reste du siècle dernier. Facile de vanter la contraception chimique tant la chose est gratifiante, aussi bien vis-à-vis de l’industrie pharmaceutique que des femmes que l’on maintient dans l’ignorance. En l’espèce, pas besoin de « lever son doigt mouillé » pour être dans le vent et se donner à tout prix le beau rôle. Quitte à douter de l’honnêteté intellectuelle et des compétences médicales des chercheurs à l’origine des centaines d’études qui démontrent que la pilule n’est pas un « bonbon » inoffensif comme beaucoup de femmes le croient encore face à l’Omerta qui prévaut, mais un vrai médicament, aux effets très indésirables. Quitte à ignorer les arguments scientifiques publiés depuis 50 ans. Quitte à ignorer tristement les plaintes de victimes qui se comptent maintenant par milliers de par le monde (les centaines de procédures engagées aux Etats-Unis ne sont que la partie émergée de l’iceberg) ! Des Françaises malades de la pilule, il en existe évidemment - certaines en sont mortes ou vont mourir encore -, mais l’on tait savamment ces accidents. Et pas question d’établir le moindre rapport avec l’usage de la pilule, quelle que soit la génération en cause… Le cas Marion Larat (et le courageux combat qu’elle mène depuis son accident) est l’exception confirmant la règle.

Comment peut-on faire croire qu’on peut écrire un livre avec un titre aussi clair « Pilule - Dangers et Alternatives » sans apporter des preuves scientifiques solides ? Evidemment aucun journaliste scientifique médical ou grand public n’en a parlé. Le sujet n’est pas tendance ! Les références scientifiques présentes tout au long du livre s’opposent frontalement à celles ajoutées à l’article du Figaro qui viennent tout droit des laboratoires pharmaceutiques, même si elles peuvent être publiées dans des journaux prestigieux qui ne sont pas insensibles aux publicités indirectes et dont les « défaillances » de certains comités de lecture sont notoires. Ces références scientifiques, je les décrivais déjà dans mon livre « Femmes, si vous saviez ! » (Ed. Rocher 3ème éd 2007).

Des publications qui s’opposent

Je connais parfaitement les publications citées, toutes rabâchées et magnifiquement organisées par des équipes internationales liées indirectement aux laboratoires fabricants qui financent ces études, prospectives, méta-analyses… qui ne peuvent aller que dans le sens de l’innocuité et même de la prévention de toutes les maladies féminines.

Avec eux Nisand ne craint pas d’affirmer que la pilule protège de nombreux cancers. Il cite les atteintes des ovaires, le col et le corps de l’utérus et même le côlon. Curieusement mes confrères oublient les cancers du sein qui sont devenus grâce à la pilule un fléau social avec 11 500 femmes qui en décèdent chaque année de plus en plus jeunes, et plus de 50 000 nouveaux cas par an.

Ce qui différencie Nisand et moi, c’est que lui est au début de la chaîne, et moi à la fin. C’est qu’il prescrit très largement la pilule, pousse à la consommation dans les lycées, affirme que les femmes sont protégées ainsi de tous les cancers. Il doit certainement dire aussi que la pilule évite les cancers du sein, les maladies cardio-vasculaires dont les AVC (accidents vasculaires cérébraux) et les infarctus du cœur. Des conséquences dramatiques que l’on rencontre de plus en plus souvent chez des femmes de plus en plus jeunes et issues de familles non-averties.

Si je suis un pseudo-expert en matière de gynécologie, - je laisse à mon confrère son diagnostic - j’ai la preuve qu’il est un pseudo-expert en cancérologie, tandis que je connais parfaitement la gynécologie cancérologique.

J’ai trop vu et opéré de femmes de plus en plus jeunes, non porteuses des gènes du cancer du sein BRCA1 et 2, pour avoir vérifié ce que les laboratoires et publications médicales ne vous diront jamais : « la pilule est authentiquement cancérigène ». Cette affirmation que je vérifie tous les jours et qui se vérifie dans tous les Instituts du cancer et les centres de Sénologie, n’est pas de moi, mais du très sérieux et scientifique CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer).

Cela fait plus de 10 ans que les contraceptifs oestro-progestatifs sont OFFICIELLEMENT« cancérogènes » !

C’est tout de même curieux que personne n’en parle : il y a plus de 10 ans, le 1er août 2005, le CIRC a classé les contraceptifs oestro-progestatifs (et l’hormonothérapie ménopausique) « cancérogènes ». Mes détracteurs vont-ils jeter le discrédit sur le Centre International de Recherche sur le Cancer aussi ?

A l’époque les médias en ont parlé pendant 3 jours, les familles étaient en vacances... et à la rentrée de septembre, tous les journaux féminins présentaient – larges publicités à l’appui - les nouvelles pilules, celles-là sans danger, plus mini que mini… Les responsables du CIRC ont changé et ils peuvent être gênées par mes affirmations. En août 2005, en vacances, je recevais une lettre - que j’ai gardée précieusement - du directeur de mon institution le Pr Henri Pujol alors président de la Ligue nationale contre le cancer, avec lequel j’étais en désaccord sur ce sujet... avec un petit mot où était écrit : « Au Pr Henri Joyeux, tu avais raison bien avant, dont acte. » Il me l’a dit, mais s’est bien gardé d’en parler dans les médias, alors que le budget de la Ligue contre le cancer pour demander des dons est énorme.

Mes collègues des trois sociétés françaises de gynécologie dont Israël Nisand et Brigitte Latombe sont les porte-parole courageux, ne peuvent pas s’opposer frontalement aux nombreux laboratoires qui financent largement leur congrès, les déplacements des ”experts” et leur recherche quand elle va dans le bon sens. Le numéro 1 mondial de la pilule, le groupe Bayer, consacre (efficacement) 3 à 4 fois plus d’argent au marketing qu’à la recherche. Ces « outsiders » ne font pas autrement...

Evidemment les attaques très classiques de mes collègues qui, je le répète, n’ont pas pris la peine de lire notre livre, parlent des grossesses non désirées que nous sommes « incapables de comprendre ». Désolés chers confrères je connais le sujet aussi bien que vous, mais je sais que l’on peut prendre la pilule sans danger après la naissance d’un premier enfant quand du lait est passé dans le sein, du moins pas plus de 5 ans. Le CIRC recommande ”le moins longtemps possible.”

Je sais aussi parfaitement que ce n’est pas l’intérêt des laboratoires pharmaceutiques qui veulent que toutes les jeunes filles du monde consomment la pilule dès 15 ans, qu’elles aient des boutons sur le nez ou pour raison contraceptive. Et qu’elles puissent la consommer sous toutes ses formes : anneau vaginal, implant, stérilet Miréna aux hormones, bientôt spray nasal..


Les laboratoires-rois en France, pays champion du monde de la pilule !

En 2011, le laboratoire Bayer affichait un budget de recherche et développement de 2,3 milliards de dollars et de 11,5 milliards pour la publicité. En 2016 il y a très peu de chances que cela ait changé. Nisand évidemment doit parler comme souvent nos jeunes internes de « risques » de grossesse et de « chances » de cancers. Evidemment il ressort la litanie classique des grossesses non désirées qui finissaient en drame. Dois-je lui opposer la litanie des trop nombreuses jeunes femmes qui meurent de cancers hormono-dépendants : seins, ovaires, utérus, col et corps ? Il s’en moque ? Non, c’est qu’il n’en voit pas puisque ce sont les cancérologues qui les traitent.

Cette propagande fonctionne parfaitement bien dans notre pays, champion du monde de la contraception chimique. Encore une exception française ! Avec une centaine de références de pilules dans les pharmacies de l'Hexagone et 60% de femmes utilisant pilule et stérilet, loin devant l’Allemagne (40%) et tous les grands pays (moins de 25% des Britanniques prennent la pilule, moins de 20% des Américaines prennent un contraceptif chimique) ...

Cette propagande fonctionne tellement bien que si l’on en croit les résultats d’un tout récent sondage réalisé à l’initiative de l’Association française pour la contraception (publié ce mois-ci), plus de la moitié des gynécologues et des sages-femmes seraient favorables à la vente sans ordonnance de certaines pilules. Finies les responsabilités médicales. Femmes prenez vos risques et assumez !

La pilule bientôt en vente libre ? Quelle fête pour les labos !

Vers la pilule en continu

Ce que n’ont pas osé dire mes détracteurs, c’est que les laboratoires pharmaceutiques sont prêts à sortir de leurs cartons la pilule qui réduira les cycles féminins aux 4 saisons. Et même la pilule en continu, à prescrire dès la puberté pour la disparition définitive des règles, puisque les hommes ne les ont pas, et qu’elles sont responsables d’anémie, de fatigue, de problèmes d’hygiène… Je comprends que les auteurs de l’article agressif affirment ne pas savoir « les mécanismes des actions bénéfiques de la pilule » alors qu’elle existe depuis plus d’un demi-siècle.

Le seul bénéfice que je connaisse - et il n’est pas négligeable - est la contraception : avoir une grossesse quand on la désire. Evidemment le discours dominant fouille dans les tiroirs du siècle dernier, le Pape Pie XII, la méthode des températures, etc., et ignore superbement les nouvelles méthodes sans danger pour les femmes, qu’il s’agisse de solutions complètement naturelles, d’applications pour smartphones ou de mini-instruments de calcul forts intelligents. Méthodes parfois plus fiables que la pilule et ses hormones de synthèse comme les lectrices de notre livre peuvent le découvrir avec surprise...

A croire que les auteurs de cet article sont incapables d’imaginer que la femme du XXIème siècle veuille - parce qu’elle en a assez payé le prix - sortir du tout chimique et médicamenteux. Et pour cela il n’existe que des alternatives non pharmaceutiques : aucun laboratoire ne se risquera aujourd’hui à trouver une méthode plus écologique. Et puis où en est la responsabilité de l’homme en matière contraceptive ? Or de plus en plus de jeunes femmes apprennent à connaître leurs 4 à 7 jours de fécondité et à gérer écologiquement et en couple responsable leur fécondité.


Les dangers réels de la pilule

Ce qu’on ne veut pas que vous sachiez : c’est que les pilules selon leurs dosages vous donnent des cycles artificiels, que les doses d’hormones chimiques apportées pour mettre vos ovaires au repos, les atrophier ou les stimuler selon les cas, sont 20 à 50 fois supérieures à celles que fabriquent vos ovaires (et la pilule du lendemain en apporte 40 fois plus encore !), qu’elles réduisent vos défenses immunitaires et sont directement responsables des nombreux cas de cancers hormono-dépendants des organes et tissus de votre corps. En plus, quand vous voulez avoir un enfant on est obligé de stimuler vos ovaires avec de fortes doses d’hormones ou de passer par des Fécondations In Vitro. Sans parler de l’impact environnemental désastreux de la pilule dont les résidus hormonaux inondent (via les eaux usées) la planète et « féminisent », la science en a maintenant les preuves, poissons, animaux et sans doute humains (cf. la stérilité grandissante chez les jeunes hommes) ... Sans parler (mais c’est sans doute sans intérêt) des conséquences possibles et désormais connues de la pilule prises par les mamans, plus tard sur les enfants à naître, tel l’autisme...

Peu de spécialistes vous le diront, sauf quand ils sont eux mêmes touchés dans leur famille. Evidemment il y a d’autres causes pour développer des cancers : les mauvaises habitudes alimentaires (surpoids), le tabagisme (redoutable allié de la pilule aussi, comme l'alcool), les stress, de nombreux médicaments (souvent inutiles et dangereux) réducteurs d’immunité, les pollutions des perturbateurs endocriniens. La vérité est comme l’eau disait Teilhard, elle finit toujours par passer. En voilà un bel exemple.

Professeur Henri Joyeux

Chirurgien-Cancérologue

Ancien président de Familles de France et ancien membre du CESE

1 La Pilule Contraceptive - Dangers et Alternatives - Ed. Rocher - 2013

2 L’Enfer féminin - La Martinière - 2012


Cette affaire est un bel exemple de la puissance manipulatrice des médias, très liés au pouvoir en place et aux lobbies qui les financent largement [1].

Je n’ai pas mentionné Le Monde, mais il faut savoir qu’il refuse systématiquement mes tribunes/opinions sur la santé, par idéologie et en symphonie avec les laboratoires pharmaceutiques.

On comprend mieux le difficile chemin que nous devons faire pour orienter le plus grand nombre vers la Santé.

A la semaine prochaine pour une annonce passionnante qui vous informera à propos de la régulation « veille-sommeil ».

Pr H Joyeux

PS1: Voici les médias qui m’ont invité et que je tiens à remercier pour leur intégrité :

- VIVEMENT DIMANCHE invité par Sophie MARCEAU chez Michel DRUCKER au sujet de Changez d’Alimentation.

- RMC et BFMTV avec Jean Jacques BOURDIN à propos de Changez d’Alimentation et Brigitte LAHAIE sur le sujet Amour et Sexualité racontés aux enfants.

- FRANCE 2 avec Elise LUCET à propos de Changez d’Alimentation.

- RTL et TV5 avec Philippe BOUVARD, Yves CALVI, Stéphane BERN au sujet de l’obésité et de l’arnaque des laboratoires à propos des vaccins : imposer un vaccin Hexavalent à tous les nourrissons dès deux mois, alors que seules 3 valences sont obligatoires et que l’allaitement maternel intégral 6 mois est le meilleur des vaccins quand la mère est en bonne santé.

- EUROPE 1 avec Jean Marc MORANDINI au sujet de l’arnaque des laboratoires à propos des vaccins et des 59 maladies infectieuses que tous les parents devraient connaître.

- C A VOUS avec Anne-Sophie LAPIX, au sujet de l’arnaque des laboratoires à propos des vaccins.

- C DANS l’AIR avec Yves CALVI à propos des campagnes insidieuses pour pousser les jeunes au tabagisme.

- FR3 Ile de France sur les Matins de Paris avec Paul WERMUS sur les sujets Thym, Chocolat, Vaccins.

- FR3 Languedoc-Roussillon, et FR3 Bourgogne au sujet de l’arnaque des laboratoires à propos des vaccins.

- FR3 Corse avec Angélina RISTERUCCI sur le thème « Comment enrayer l’Epidémie des cancers du sein et de la prostate et les récidives ? »

- LCI sur les vaccins.

- SUD RADIO sur les vaccins, sur la maladie d’ALZHEIMER, et sur les dangers la contraception en continu.

- FRANCE INFO pour des réactions très courtes sur tel ou tel sujet à propos du cancer.

- FRANCE INTER avec Marie-Pierre PLANCHON au sujet de l’Alimentation.

Sources :

[1] Comment on utilise nos impôts pour nous informer plus ou moins bien.

1. Le Monde : 16 932 067 €
2. Le Figaro : 15 990 740 €
3. Ouest France : 14 108 028 €
4. La Croix : 10 437 334 €
5. Télérama : 9 533 479 €
6. Libération : 8 971 182 €
7. Le Nouvel Observateur : 7 917 224 €
8. L'Express : 7 621 766 €
9. Télé 7 jours : 7 288 021 €
10. Aujourd'hui en France : 6 777 475 €
11. Sud Ouest : 6 707 844 €
12. L'Humanité : 6 259 222 €
13. Paris Match : 5 359 329 €
14. La Nouvelle République du Centre Ouest : 5 171 578 €
15. A2 presse : 4 868 424 €
16. Télé Star : 4 790 124 €
17. La Voix du Nord : 4 546 741 €
18. Le Point : 4 543 178 €
19. Télé Loisirs : 4 411 904 €
20. La Dépêche du Midi : 4 038 548 €
21. Le Dauphiné libéré : 3 927 893 €
22. Newsprint SAS : 3 900 000 €
23. Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN) : 3 771 080 €
24. Les Échos : 3 753 737 €
25. La Montagne : 3 747 371 €
26. Télé Z : 3 745 212 €
27. Télégramme : 3 739 454 €
28. Télécâble Sat hebdo : 3 324 771 €
29. Le Petit Quotidien : 3 298 437 €

  • Ambassadeur
  • Smile (1)

Mababe
Mababe 25/04/2016 à 08h48

Merci OSS de relayer ces informations importantes ici.

Je suis abonnée à ses lettres, et j'avais lu partiellement celle-ci, c'est édifiant...

  • Équipe Justacoté
  • Smile (2)

Bettyoups
Bettyoups 26/04/2016 à 08h02

Oui, merci Oss ! Pour la sciatique, ayant vécu ce que tu décris , effectivement je fais des mouvements de jambes que j'etire et que je relache ; faisant du badminton, je m'êtire consciencieusement et me pend pour faire osciller très doucement le bassin en faisant le balancier avec mes jambes, je répète ce mouvement 3 à 4 fois, cela permet de dégager les disques qui ont été tassés ainsi que la colonne vertébrale. En ce qui concerne la pillule, on savait qu'elle avait des effets secondaires , mais pas à ce point là !

  • Ambassadeur
  • Smile (2)

Oss
Oss 26/04/2016 à 08h08

Merci Maliko et je souhaiterais apporter une précision pour tous ceux qui lisent ces messages de bonne santé : je ne suis pas médecin ni un professionnel de la santé. Je m'intéresse seulement à mon bien-être et je partage avec vous des articles que je sélectionne et que j'estime importants pour nous tous. Bonne santé à vous !

  • Ambassadeur
  • Smile (2)

Oss
Oss 08/07/2016 à 18h04

J'ai le plaisir de vous faire part de la dernière lettre que j'ai reçue, celle du docteur Jean-Marc Dupuis, concernant les bienfaits du café. Bonne lecture.

Nouvelle étude rassurante sur le café

Le café, c’est comme la politique. On est pour, on est contre, on s’énerve quand on rencontre une personne qui pense le contraire. Et il est rare qu’on change de camp.

Il y a cinq ans, j’étais contre le café. J’avais lu que le café stoppe la digestion. Pris en fin de repas, il permettait d’éviter le « coup de barre » du début d’après-midi parce que, tout simplement, les aliments restaient bloqués dans l’estomac !

Le café, donc, évitait de s’assoupir mais il provoquait aussi, par derrière, des ballonnements, des gaz, et une malabsorption des nutriments provoqués par la digestion incomplète. Egalement, la caféine étant un excitant, j’avais en tête qu’elle perturbe le sommeil et qu’elle rend les gens fébriles, agressifs. Trop de café au bureau, pensais-je, était un facteur de conflit, de déconcentration, de décisions trop hâtives. J’évitais donc, au maximum, le café. C’est sans arrière-pensée que je renonçais aux bienfaits que je connaissais aussi, des antioxydants et de la caféine comme stimulant intellectuel.
Avec l’âge, on évolue…
Cependant, les études sur le café s’accumulant, j’ai changé d’avis.

J’ai fait l’année dernière un récapitulatif de ce qu’on sait aujourd’hui sur le café. La conclusion était claire : les avantages du café sont supérieurs à ses inconvénients. Si on aime ça, on peut en boire sans complexe trois ou quatre tasses par jour.

Je ne vais donc pas refaire un exposé complet sur le café. Mais je vous signale tout de même une nouvelle étude de grande ampleur qui confirme, une nouvelle fois, que le café en quantité modérée est excellent.

C’est une étude publiée en juin dans la revue scientifique « Comprehensive Reviews in Food Science ans Food Safety ». Des chercheurs de l’Université d’Ulster ont compilé les données des 1277 études sérieuses sur le café, réalisées entre 1970 jusqu’à aujourd’hui. Les chercheurs ont conclu que « l’effet bienfaisant ou neutre d’une consommation modérée de café chez un adulte dépasse clairement les risques » pour la majorité des problèmes de santé, à savoir :

• La mortalité ;
• Les maladies cardiovasculaires ;
• Le cancer ;
• Les problèmes de foie ;
• Les problèmes neurologiques ;
• Les problèmes de métabolisme (digestion, diabète, obésité).
La vérité qu’on n’a pas envie d’entendre
Après cette bonne nouvelle, je dois toutefois vous dire aussi la vérité qu’on n’a pas forcément envie d’entendre :

Ces bienfaits du café sont ceux du café lui-même, c’est-à-dire du café noir, sans sucre, sans crème, sans lait, et sans petite gâterie du style praline, bonbon, chocolat, biscuit déposé sur la soucoupe de la tasse – sauf un carré de chocolat à 70 % de cacao ou plus. Il ne s’agit donc pas du « café gourmand » qui fait fureur depuis quelques années dans les restaurants.

Il n’y a pas de mini crème brûlée, brownie, tiramisu, tartelette au citron ou à la framboise, si joliment présentés avec le café. Je sais que c’est dur mais c’est la triste vérité. Pour vous consoler, sachez néanmoins que ce n’est qu’une question d’habitude. Si vous vous forcez à boire votre café sans lait et sans sucre, vous allez souffrir au début. Mais le fait est que l’amertume du café et de chocolat très noir, qui vous sera désagréable au départ, va finir par vous plaire. C’est un fait démontré par l’expérience.

Et non seulement elle vous plaira, mais vous finirez par découvrir que le goût est bien plus plaisant que celui du sucre et de la crème. C’est un goût qui a plus de caractère, de force, mais aussi de douceur et surtout de subtilité. Vous apprécierez les différentes variétés de café et de chocolat, comme le bon vin.

C’est un apprentissage, une éducation, et donc ce n’est pas drôle quand on démarre.

Mais croyez-en mon expérience, le jeu en vaut la chandelle. C’est un nouveau champ d’aventure et de découvertes que vous vous ouvrez. Faites-le ! On ne vit qu’une fois !

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

  • Ambassadeur
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Oss
Oss 18/08/2016 à 15h23

Bonjour,

J’ai le plaisir de vous faire parvenir la dernière lettre de santé que j’ai reçue du docteur Jean-Marc Dupuis. Elle traite des dernières avancées sur le traitement du cancer. Nous avons tous été, ou nous le sommes en ce moment, confrontés de prés ou de loin à cette terrible maladie. Ce fut mon cas et depuis, je suis tout particulièrement les avancées médicales dans le domaine de la recherche contre le cancer.

Les traitements, les médicaments ont un coût qui explose actuellement. La moindre chimiothérapie coûte aux environs de 100 000 € à la Sécurité Sociale. Et les laboratoires pharmaceutiques s’enrichissent grassement sur le dos de ces malades. Certains médecins, comme ceux de l’équipe du professeur Joyeux, nous renseignent sur les nouvelles techniques de soins et sur les avancées dans le domaine de la recherche et, personnellement, je peux dire qu’heureusement nous avons affaire avec des hommes valeureux, humbles et responsables.

Alors voici cette lettre. Le sujet est certes fort long mais il est nécessaire de le lire tranquillement, jusqu’à la fin. Faites une copie, notez biens les références et les médicaments qui vous sont proposés. Je n’ai rien à y gagner que celui de vous informer.

Excellente lecture.

Cancer : un traitement simple et non toxique

Le Dr Laurent Schwartz, cancérologue et chercheur à l’Ecole Polytechnique, sort un nouveau livre intitulé « Cancer, un traitement simple et non toxique ». Ce livre n’est pas encore en librairie. Mais l’éditeur me l’a envoyé pour que je puisse en prendre connaissance au plus tôt, et vous en faire part. En effet, le traitement du cancer est souvent une question de semaines, ou de jours : 50 % des personnes frappées par le cancer du poumon, du pancréas, du foie ou du rein meurent dans les six mois. D’où l’urgence de vous parler des révélations sensationnelles de ce nouveau livre. Elles peuvent sauver des vies. Il s’agit d’une nouvelle approche qui pourrait révolutionner le traitement du cancer.


Soigner le cancer grâce à l’effet Warburg

L’effet Warburg, du nom du prix Nobel de médecine Otto Warburg (1931) est un phénomène bien connu des médecins. C’est le fait que les cellules cancéreuses fermentent pour produire de l’énergie. Le fonctionnement normal des cellules saines est de brûler le glucose avec de l’oxygène. Mais les cellules cancéreuses font fermenter le glucose, ce qui était le mode de fonctionnement de la vie primitive, il y a 3,5 milliards d’années. L’avantage de la fermentation est qu’elle est possible sans oxygène. L’inconvénient est que la fermentation produit peu d’énergie, par unité de carburant consommée.

Les cellules cancéreuses sont donc très gourmandes en glucose, ce qui permet de les repérer. C’est ce qu’on appelle l’effet Warburg.

Affamer le cancer en le privant de sucre

L’effet Warburg est utilisé pour repérer les tumeurs, avec la technologie du « PET-scan ». On injecte au patient du glucose radioactif et l’on observe les endroits où celui-ci va se concentrer : c’est là que se trouve le cancer. D’où l’idée d’affamer le cancer en cessant de manger du sucre, ou tout produit se transformant en sucre. Le Dr Laurent Schwartz recommande un régime « cétogène », c’est-à-dire constitué de produits gras et de quelques protéines, mais très peu de glucides (sucres). « Le régime cétogène se révèle une solution thérapeutique sérieuse et encourageante », estime-t-il. Mais cela n’a rien de révolutionnaire. La grande nouveauté vient maintenant…

Lutter contre l’acidité provoquée par la tumeur

Le Dr Laurent Schwartz a aussi observé que la fermentation provoque une acidification des tissus autour de la tumeur. Il explique que cette acidification permet aux cellules cancéreuses de mieux
« lacérer » les tissus environnants, pour les envahir. En revanche, pour acidifier son environnement, la tumeur, elle, doit perdre son acidité et devenir basique. C’est d’ailleurs le fait d’être basiques qui permet aux cellules tumorales (cancéreuses) de se multiplier si rapidement.

Cette constatation toute simple est à l’origine d’une idée toute simple elle aussi, mais qui pourrait être la clé pour vaincre le cancer : diminuer l’acidité autour de la tumeur pour bloquer la multiplication des cellules cancéreuses.

Et de fait, le Dr Schwartz rapporte que des chercheurs ont essayé de diminuer l’acidité autour des tumeurs, et ils ont constaté une régression des cancers. C’est une nouvelle fantastique. Car il se trouve que l’on dispose de plusieurs médicaments bien connus et peu coûteux pour lutter contre l’acidité, des médicaments simples, bon marché, peu dangereux. Une équipe de chercheurs espagnols qui a travaillé sur ce sujet rapporte plusieurs cas de rémissions inattendues en donnant aux patients cancéreux un cocktail de médicaments anti-acides, très peu toxiques par rapport aux chimiothérapies « normales ».

Le Dr Laurent Schwartz donne la posologie, qui est la suivante (il ne l’a pas testée lui-même mais considère que c’est une « approche logique et porteuse d’espoir ») :

• Amiloride : 10 à 40 mg trois fois par jour
• Un inhibiteur de la pompe à protons, par exemple l’oméprazole : 20 à 40 mg par jour
• Un inhibiteur de l’anhydrate carboxylase, par exemple l’acétalozamide (Diamox) : 250 mg par jour.

Mais après avoir bloqué la reproduction des cellules cancéreuses, peut-on faire en sorte qu’elles redeviennent saines et ainsi se débarrasser vraiment de la maladie ?

Oui, répond le Dr Schwartz. Grâce à la stratégie suivante… Redémarrer le fonctionnement (métabolisme) normal des cellules.

Pour traiter le cancer, le Dr Schwartz recommande un traitement qui permette de redémarrer la combustion normale du glucose dans les cellules, et ainsi mettre fin à la fermentation et à l’acidification des tissus autour de la tumeur. Pour cela, il faut « remettre en route » les mitochondries, les petites usines à brûler le glucose qui sont dans les cellules.

Cette fois, le Dr Laurent Schwartz a lui-même sélectionné les médicaments capables de faire cela, et il a lui-même observé des rémissions chez plusieurs de ses patients, cancéreux de longue date.

Dans son protocole, la posologie est la suivante :

• Acide lipoïque : 600 mg en injection intraveineuse lente
• Hydroxycitrate : 500 mg en comprimés, matin, midi et soir.
L’hydroxycitrate est en vente libre, considéré comme « complément alimentaire ». L’acide lipoïque en intraveineuse est un médicament. Il est vendu en Allemagne et en Amérique du Nord mais pas en France. Mais il a été prescrit à des centaines de milliers de patients sans causer de problèmes.

Ces produits ne présentent aucun danger, et tout médecin doit pouvoir les prescrire à son patient.
« Ce traitement n’a pas d’effet secondaire toxique lourd », explique le Dr Laurent Schwartz. « Près de 2 ans ½ plus tard, sur les onze premiers patients, cinq sont encore en vie. C’est un exploit si l’on considère que tous avaient été renvoyés à leur domicile pour y mourir ! »

Renforcer les effets par d’autres médicaments

Le Dr Schwartz souligne toutefois que ces deux substances ne suffisent pas en elles-mêmes et sont plus efficaces si elles sont prises en combinaison avec une radiothérapie et une chimiothérapie. Il signale en outre avoir obtenu de meilleurs résultats encore en y associant de la metformine à forte dose (jusqu’à 3 g par jour). La metformine est le traitement de base contre le diabète de type 2. Votre pharmacie en vend tous les jours et n’importe quel médecin peut la prescrire.

La guérison à portée de la main

La conclusion du Dr Laurent Schwartz est que nous sommes en train de faire une erreur monumentale en allant vers des traitements toujours plus compliqués et coûteux du cancer (plus de 100 000 euros par cycle de traitement). Ses décennies d’études l’ont convaincu au contraire que le cancer est une maladie simple. Ce sont les cellules qui fonctionnent mal, et il existe des mesures simples et peu coûteuses, ainsi que des médicaments courants et non toxiques qui permettent de faire beaucoup pour les malades. Il pense donc que « nous pouvons proposer aux malades de nouvelles avancées thérapeutiques, dont l’efficacité pourrait être supérieure à celle de la chimiothérapie tout en entraînant bien moins d’effets secondaires. » Ses pistes de traitement sont d’autant plus intéressantes qu’il estime qu’elles permettraient également de soigner l’Alzheimer et Parkinson.

Il s’agit donc d’une possible révolution médicale qui est en train de se produire sous nos yeux.

Ce que vous pouvez faire

Je suis conscient que, même si vous êtes vous-même actuellement traité contre le cancer, cette simple lettre vous paraîtra insuffisante pour démarrer un traitement alternatif. Elle sera en outre complètement insuffisante pour convaincre votre oncologue (cancérologue) et même votre médecin traitant de l’intérêt de ces avancées. Mais ne désespérez pas. Attendez simplement quelques jours, si vous le pouvez, que le livre soit sorti en librairie. Vous aurez tous les éléments en main. Vous pourrez le donner à votre médecin s’il a le moindre doute sur la véracité et le sérieux de ces nouveaux traitements contre le cancer qui, je le répète, sont simples, non toxiques et peu coûteux.

En attendant, je vous redis combien je compatis avec vous si vous êtes en train de combattre une grave maladie. Surtout, ne baissez pas les bras, continuez à vous soigner et à rester en alerte sur les progrès des traitements. Nous sommes dans une période de grands bouleversements, dans le mauvais sens parfois (malheureusement !) mais aussi, il ne faut pas l’oublier, dans le bon sens. Ce livre est peut-être un bon exemple de ces progrès qui se produisent parfois et qui peuvent aider des millions de personnes.

  • Ambassadeur
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Mababe
Mababe 18/08/2016 à 15h33

Merci Oss, j'ai lu cette lettre que je reçois aussi, c'est édifiant tout de même le résultat que ces recherches ont occasionnées ! Je ne suis pas touchée personnellement (je touche du bois), mais je retiens qu'il existe des moyens de guérir dont personne ne parle....

  • Équipe Justacoté
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