pixel FB
Partageons nos bonnes adresses
Trouvez les meilleures adresses !

Lettre médicale du Professeur Joyeux : discussion - Page 4

Mababe
Mababe 22/10/2015 à 13h25

Oui lysou c'est vrai pour les pommes, ceci dit moi je les pêle...
Au moins, bio ou pas...

  • Équipe Justacoté
  • Smile (2)

Oss
Oss 28/10/2015 à 11h04

Bonjour, A lire, c'est édifiant !

L'arnaque du cholestérol

J'ai déclenché un mini-scandale il y a quelques temps en écrivant noir sur blanc dans cette lettre que les médicaments contre le cholestérol (les « statines ») provoquent une telle cascade d'effets secondaires qu'elles peuvent carrément aggraver l'état de santé du patient.

Hé oui, ça ne se fait pas souvent que quelqu'un ose écrire une chose pareille. C'est même considéré comme un délit dans notre système de santé organisé pour vendre un maximum de médicaments, et je m'attends à des ennuis avec les autorités.

Mais les faits sont là :

Les statines sont l'exemple type de la pilule chimique « miracle », présentée au public comme efficace contre les maladies du cœur, alors qu'il n'a jamais été prouvé qu'elles diminuent le risque de mortalité.

Bien au contraire : les recherches (honnêtes) montrent que les statines diminuent les facteurs d'énergie musculaire, à commencer par celle du myocarde (muscle du cœur), le comble pour un médicament donné aux personnes qui ont le cœur fragilisé par un infarctus !!

De plus, selon le spécialiste français du sujet, Michel de Lorgeril, cardiologue et chercheur au CNRS :
« Les statines peuvent ruiner la vie sexuelle des individus traités, considérablement diminuer leurs capacités cognitives, augmenter le risque de troubles de la vision, augmenter ou aggraver le risque de dépression et augmenter le risque de cancer. »
Enfin, selon une étude effectuée sur un panel de 650 patients sous statines, 87 % des patients ont consulté leur médecin suite à des effets secondaires, tels que des douleurs musculaires.

Le médicament idéal... pour la pharma-industrie

Un des avantages énormes des statines, en revanche, c'est qu'il faut en prendre à vie. Cela en fait un des médicaments les plus rentables pour l'industrie pharmaceutique. En France, huit millions de personnes innocentes ont été mises sous statines, ce qui rapporte un milliard d'euros par an à l'industrie.

Quant à la baisse du taux de cholestérol, bien réelle après avoir avalé une pilule de statines, on s'aperçoit aujourd'hui qu'elle n'entraîne nullement la baisse du risque d'infarctus ni d'attaque cérébrale.

C'est que le cholestérol ne bouche pas à lui seul les artères, comme des chercheurs en ont fait l'hypothèse dans les années soixante ; aujourd'hui, on sait que vous pouvez parfaitement avoir un taux élevé de cholestérol et vous porter comme un charme.

Par contre, les personnes qui ont un faible taux de cholestérol ont un risque de dépression et de mortalité plus élevé que les autres. Et la raison est simple :

Le cholestérol est une substance vitale pour vos cellules

Le cholestérol n'est pas un poison : c'est une substance vitale essentielle pour la paroi de vos cellules, pour votre production d'hormones (avec un effet anti-vieillissement), et pour votre cerveau - d'où le risque de dépression chez les personnes qui manquent de cholestérol, et même de malformation et de handicap mental en cas de déficit grave (SLO syndrome).

Cependant, depuis les années soixante, la majorité des médecins ont cru que, malgré tous ses bienfaits pour le corps et l'esprit, le cholestérol posait aussi un danger pour les artères.

Ils avaient en effet imaginé que, tel le calcaire se déposant sur votre robinetterie, le cholestérol pouvait se déposer le long des artères jusqu'à les boucher et déclencher une embolie (blocage de la circulation sanguine).

C'était, dans leur imagination, la cause de l'infarctus si l'embolie avait lieu dans la région du cœur, ou d'un accident vasculaire cérébral (AVC) si elle avait lieu dans le cerveau.

En réalité, 75 % des gens ayant des crises cardiaques ont un taux de cholestérol normal.

Lors d'un récent colloque de la British Medical Association, le Dr Malcom Kendrick a montré qu'un taux de cholestérol élevé n'entraîne pas de maladie cardiaque. En utilisant les données du projet MONICA de l'Organisation Mondiale de la Santé dans quinze populations, il a montré l'absence de relation entre le risque de maladies cardiaques et le taux de cholestérol.

Et on pense savoir aujourd'hui pourquoi :

Vos artères sont attaquées par des « molécules carnivores »

Ce que pensent aujourd'hui les chercheurs les plus en pointe, c'est que l'apparition de la plaque artérielle est une réaction d'auto-défense de votre corps, face à des dommages causés dans vos artères par des substances oxydantes et inflammatoires.

La paroi intérieure de vos artères est normalement protégée par une fine pellicule qui permet au sang de couler sans s'accrocher, exactement comme de l'eau sur les feuilles des arbres : des gouttelettes peuvent se former à la surface, mais elles finissent par ruisseler, sans laisser de trace.

Le problème apparaît lorsque votre sang contient des « molécules carnivores », qui griffent la paroi de vos artères et y font des trous.

Ces molécules carnivores sont appelées les « radicaux libres ». Elles proviennent de l'environnement (gaz d'échappement, fumée de cigarette, polluants), de la mauvaise alimentation, et des déchets naturels dus à la production d'énergie par vos cellules. Ces radicaux libres rongent les parois de vos artères comme l'oxygène rouille une barre de fer humide.

Heureusement, au lieu de se laisser attaquer sans rien faire, votre corps réagit en réparant les fissures dans la paroi de vos artères grâce à un ciment spécial et plus efficace que l'enduit de rebouchage vendu chez Leroy-Merlin : le cholestérol, mélangé à du calcium et d'autres substances.

Vous comprenez donc que, au départ, cette réaction de votre corps est non seulement souhaitable, mais même indispensable à votre survie !

Un problème de santé n'apparaît que si vous laissez ces « molécules carnivores » se multiplier et attaquer la paroi de vos artères encore et encore. En effet, votre corps va rajouter des couches de ciment jusqu'à ce que se forme une couche problématique, la plaque artérielle (ou plaque athéromateuse, dans le vocabulaire médical).

Comment lutter contre ces molécules carnivores (radicaux libres) ? Comment empêcher ces substances agressives d'apparaître, et les éliminer si elles tentent une offensive ?

Les molécules qui détruisent les radicaux libres

Il existe dans la nature des substances miracles qui protègent votre organisme contre les radicaux libres : ce sont les anti-oxydants.

Les anti-oxydants sont des composés chimiques qui ont cette capacité remarquable de détruire les radicaux libres, dès qu'ils sont mis en contact : ils transforment ces molécules carnivores, qui attaquaient la paroi de vos artères, en des corps inoffensifs et doux comme des moutons, qui glissent dans le flux sanguin sans plus chercher à griffer ni à faire des trous.

Comment maximiser vos apports d'anti-oxydants ? C'est très simple :

Fruits et légumes frais sont bourrés d'anti-oxydants, surtout lorsqu'ils sont colorés en vert (épinards, blettes, petits pois), en rouge (poivrons, tomates, cerises, groseilles), en bleu (myrtilles, mûres, cassis, aubergine avec la peau), mais on en trouve aussi énormément dans le pamplemousse, le raisin et le vin. Ces anti-oxydants qui parfument et colorent les végétaux s'appellent des « polyphénols ».

La meilleure façon d'avoir votre dose quotidienne d'anti-oxydants est de manger beaucoup de fruits et légumes mûrs et frais, de saison, et si possible au plus proche de leur forme naturelle, c'est-à-dire peu ou pas cuits ni transformés.

Préférez les fruits et légumes biologiques, cultivés près de chez vous : moins ils auront été transportés et stockés dans des frigos, plus ils seront riches en anti-oxydants.

Bien entendu, il n'est pas toujours possible, tous les jours, de manger autant de fruits et légumes frais que nécessaire et c'est pourquoi beaucoup d'entre nous prenons des anti-oxydants sous forme de jus spéciaux (comme le jus de grenade par exemple) ou de compléments alimentaires, dont les plus répandus sont la vitamine E et la vitamine C mais il ne faut jamais oublier qu’aucune pilule ne peut remplacer les bénéfices des fruits et légumes.

Boostez l'effet de vos anti-oxydants

Ce que peu de gens savent, en revanche, c'est qu'il est absolument crucial de consommer ces anti-oxydants sous leur forme « réduite », par opposition à leur forme « oxydée ». Vous vous en apercevez à leur aspect :la vitamine C « réduite » se présente sous la forme d'une poudre blanche. Si elle est oxydée, elle devient brune. Le jus de grenade, pourtant extrêmement riche en anti-oxydants, perd ses vertus lorsqu'il est exposé à l'air parce qu'il s'oxyde.

De même, à l'intérieur de votre corps, dès que vos anti-oxydants agissent pour détruire des radicaux libres, ils sont à leur tour oxydés, et ne peuvent plus avoir d'effet.

Pour qu'ils soient à nouveau efficaces, votre corps doit régénérer ces anti-oxydants, et il ne peut le faire que s'il contient des enzymes recycleurs. Et il est possible d’améliorer le fonctionnement de ces enzymes recycleurs grâce au co-enzyme Q10, ou CoQ10.

Le plus puissant anti-oxydant fabriqué naturellement par votre organisme !

Il se trouve que le CoQ10 est capable de renouveler et renforcer l'action des autres anti-oxydants comme la vitamine C, les tocotriénols (vitamine E) et les caroténoïdes comme l'astaxanthine, en les régénérant chaque fois qu'ils se font oxyder.

C'est déjà un petit miracle en soi ; mais les vertus pour la santé du CoQ10 ne s'arrêtent pas là :
En lui-même, le CoQ10 est une des plus puissantes substances anti-oxydantes qui existe dans notre corps.

De plus, le CoQ10 est aussi, littéralement, « l'étincelle de la vie », car il intervient directement dans le cycle de la production d'énergie cellulaire, au niveau de mini-centrales énergétiques appelées « mitochondries » qui se trouvent dans vos muscles et qui leur permettent de se contracter.

C'est donc une substance extraordinaire pour les personnes qui vieillissent et ont l'impression de perdre de l'énergie.

Le CoQ10 possède en effet la propriété remarquable d'aider les mitochondries à convertir les graisses et les sucres en adénosine triphosphate (ATP), principale source d'énergie des muscles, et en particulier du myocarde (muscle du cœur).

A noter que les bienfaits du CoQ10 ne se limitent pas au cœur, loin de là : il est présent dans tout l'organisme, notamment dans les muqueuses des gencives et de l’estomac, dans les tissus de tous les organes qui jouent un rôle dans le système immunitaire, dans le foie, les reins et la prostate. D'où son autre nom d’« ubiquinone » (qui a la même étymologie que le mot « ubiquité », qui veut dire « omniprésence »).

Le CoQ10 a fait l'objet d'un millier de publications scientifiques, de 15 conférences internationales, sans compter plus de 39 essais contrôlés par placebo au Japon, au US, en Italie, en Allemagne et en Suède.

Ce sont les Japonais qui en ont découvert ses propriétés au début des années 1960. Il est prescrit au Japon depuis 1974, et des millions de patients en prennent quotidiennement. Mais la plupart des médecins occidentaux continuent à ignorer superbement le CoQ10, allez savoir pourquoi.

Peut-être parce que c'est une molécule naturelle, donc non brevetable, et qui n'intéresse donc pas l'industrie pharmaceutique ?

Le niveau de CoQ10 baisse fortement avec l'âge

Quand vous êtes jeune, en bonne santé et plein de vie, votre foie fabrique suffisamment de CoQ10 pour fournir la puissance nécessaire à votre cœur, vos poumons, vos muscles, et pour contrer les radicaux libres. L'énergie et la protection de vos organes vitaux (cœur et cerveau), de votre peau, de vos cheveux et de vos yeux est assurée.

Le problème survient quand le vieillissement, la mauvaise santé, la prise de médicaments et une mauvaise alimentation diminuent la production naturelle de CoQ10 dans votre corps. A votre 50e anniversaire, vous produisez 25 % de CoQ10 en moins qu'à 20 ans, ce qui peut expliquer pour une grande partie les symptômes du vieillissement (à 80 ans, la diminution peut atteindre 65 %).

Sans CoQ10, votre corps ne parvient plus à régénérer vos anti-oxydants (vitamine E et C, ainsi que les polyphénols). De plus, la production d'énergie cellulaire est fortement entravée.

Pour toutes ces raisons, il peut être nécessaire de prendre du CoQ10 sous forme de compléments alimentaires. Mais cela est plus vrai encore pour les personnes qui prennent des statines :

Le CoQ10 s'oppose aux effets secondaires des statines

En 1990, des chercheurs de Merck, un géant pharmaceutique, s'aperçoivent qu'il suffit d'ajouter à leurs statines une substance naturelle, le CoQ10, pour lutter contre les effets secondaires des statines.

La découverte fut faite, soigneusement brevetée, puis... enterrée.

Il pourrait s'agir d'un des plus grands scandales de l'histoire de la pharmacie moderne.

En effet, les statines font baisser le niveau de cholestérol en bloquant sa production dans la voie métabolique du mévalonate, qui est précisément la voie où est également produit... le CoQ10 !!

La prise régulière de statines bloque donc la production de CoQ10 en même temps qu'elle bloque la production de cholestérol ! Cela aboutit à une baisse du niveau de CoQ10 dans les mitochondries, et donc à une baisse de la production d'énergie cellulaire, avec des effets évidents sur les muscles, à commencer par le cœur — et une plus grande vulnérabilité aux radicaux libres.

Prendre du CoQ10 pourrait donc être crucial pour les personnes sous statines, à tel point que des médecins aux Etats-Unis militent depuis 10 ans pour que la prise de CoQ10 devienne obligatoire avec les statines !

Comment faire le PLEIN d'énergie cellulaire

Je vous ai dit plus haut que la CoQ10 aide vos mitochondries à convertir les graisses et les sucres en adénosine triphosphate (ATP), la principale source d'énergie de notre corps.

Mais savez-vous quelle quantité d'ATP votre organisme produit, chaque jour ?
L'équivalent de votre poids corporel.

Ainsi, si vous faites 65 kg, vos mitochondries doivent fabriquer 65 kg d'ATP par jour, et votre CoQ10 est donc mobilisé en permanence à cette tâche exténuante. Tous vos muscles ont une soif inextinguible de CoQ10, en particulier votre muscle cardiaque car son métabolisme est le plus actif de tous les tissus.
Il est donc choquant que la « solution » proposée par la médecine traditionnelle pour guérir des maladies cardiaques soit de prendre des hypocholestérolémiants, qui font baisser le taux de CoQ10, ce qui peut effectivement épuiser votre corps.

En fait, des niveaux faibles de CoQ10 dans les tissus et le sang ont été signalés dans un large éventail de problèmes cardio-vasculaires, par une étude indiquant que plus grande est la déficience, plus sévères sont les symptômes.

A l'inverse, plusieurs études prouvent que des personnes avec des niveaux élevés de CoQ10 favorisent leurs tissus musculaires, leurs mitochondries et même leur sang, le CoQ10 intervenant dans le fonctionnement des globules rouges (hématies). Ce qui peut provoquer d'étonnants retournements du destin :

Sauvé de la mort de justesse

Le Professeur Folkers – le scientifique, qui a décrit la structure chimique précise du CoQ10 en 1958 – a dirigé la première étude contrôlée par placebo avec le Dr Per H. Langsjoen (entre 1983-1985), spécialiste du CoQ10 et des effets secondaires des statines.

Leur étude, publiée dans la prestigieuse revue Proceedings of the National Academy of Sciences, rapporte que 19 patients qui devaient mourir ont connu une « amélioration clinique extraordinaire » grâce à des niveaux accrus de CoQ10 !

Cinq études contrôlées par placebo, de 1984 à 1991, montrent que l'augmentation du taux de CoQ10 apporte une amélioration rapide et nette des douleurs à la poitrine, et accroît la capacité d'exercice physique. L'une de ces études montre que la durée de l'exercice est directement relative au niveau de CoQ10.

Récupération jusqu'à 90 % plus rapide en cas d'intervention chirurgicale !

De plus, dans une étude spectaculaire publiée en 1983 dans le Journal of Clinical Investigation, des patients cardiaques ont pris soit un placebo soit du CoQ10 pendant 14 jours avant la chirurgie et 30 jours après.

Dans le groupe ayant pris du CoQ10, non seulement la circulation sanguine, l'ATP et les fonctions cardiaques se sont améliorées avant l'intervention chirurgicale, mais leur récupération a été...

COURTE (3 à 5 jours) et SIMPLE.


Alors que les patients qui ont reçu le placebo avaient une récupération...

LONGUE (15 à 30 jours) et COMPLIQUÉE.


Le CoQ10 n'a aucun effet indésirable

Le Dr Peter Langsjoen a analysé 34 études contrôlées par placebo, portant sur 2 152 patients souffrant de problèmes cardio-vasculaires. Il déclare qu'il n'y a aucune toxicité et aucune interaction médicamenteuse. Il dit aussi que le CoQ10 est « entièrement sûr, sans aucune toxicité, selon plus de 1000 études publiées ».

Mais pour être très précis, mon avis est que cela dépend du type de CoQ10 que vous choisissez :

Vous trouvez sur le marché, trois formes de CoQ10 : la synthétique, la semi-synthétique, et les molécules naturelles d'extraction.

D'un point de vue moléculaire, les trois formes se ressemblent beaucoup, mais les deux premières formes sont moins propres, car elles contiennent plus d'impuretés liées aux molécules.

D'autre part, si vous enquêtez sur les prix, vous vous apercevrez que vous pouvez trouver des niveaux très variables. Cela s'explique, outre la politique de marge du fournisseur, par l'origine du CoQ10 qu'ils vendent.

A 15 euros la boîte de 60 gélules, il s'agit très probablement de CoQ10 d'origine chinoise. Il n'est pas forcément mauvais en soi, mais vous avez plus de risque qu'il contienne des impuretés et, potentiellement, des polluants.

A 25 ou 30 euros la boîte de 60 gélules, ce sera du CoQ10 d'origine indienne. C'est déjà moins risqué, et tous les lots ne sont pas forcément contaminés, loin de là.

Mais s'il s'agit du corps de mes enfants, de celui de personnes de ma famille, ou du mien, je préfère payer plus cher et avoir du CoQ10 d'origine des USA ou du Japon, et sous la forme de molécules naturelles d'extraction (la troisième forme citée ci-dessus). Cela coûte plus cher, évidemment (40 à 60 euros la boîte).

Encore plus cher, il y a l'ubiquinol, qui est la forme réduite du CoQ10 (ubiquinone). Mais il s'agit en fait d'une astuce marketing pour des résultats quasi-identiques, qui ne justifient pas à mon avis la différence de prix. Le seul cas où cela se justifierait serait pour des personnes de 90 ans ou plus, qui ont un système enzymatique très affaibli.

Comment prendre votre CoQ10

Pour nous résumer, je considère que la prise de CoQ10 peut faire une différence cruciale pour les personnes qui prennent des statines, mais aussi pour toutes celles qui se préoccupent du vieillissement de leur cœur et de leurs artères.

Aucune autre substance n'alimente vos cellules et ne capture les radicaux libres dès leur apparition — à l'intérieur de la cellule elle-même — tout en travaillant avec d'autres anti-oxydants pour traquer les inflammations dans tout votre organisme.

Concernant les doses, il est recommandé d'en parler d'abord avec votre thérapeute, mais, d’une indication à l’autre, il est globalement conseillé de prendre 2 fois 50 mg par jour.

Il vaut mieux prendre les gélules de co-enzyme Q10 au cours d'un repas contenant des lipides, le CoQ10 étant mieux absorbé en présence d’huile ou de graisse.

Précautions à prendre

Attention, le CoQ10 est tout sauf un produit à « effet placebo », comme voudraient le faire croire certains. C'est un complément alimentaire qui a réellement un effet, et la preuve en est qu'il est nécessaire d'abord de consulter votre médecin avant de l'introduire dans votre régime. Il vous indiquera notamment que :

Du fait de la ressemblance de structure entre le CoQ10 et la vitamine K, la complémentation ne doit pas être concomitante avec la prise de warfarine (Coumadine®, anti-vitamine K) ;

Le CoQ10 doit être évité chez l'insuffisant hépatique ou la personne porteuse d’une obstruction des voies biliaires, et chez le diabétique lors de la prescription concomitante de médicaments hypoglycémiants.

A noter également qu'en cas de complémentation en vitamine E à des taux élevés, l’augmentation du taux de CoQ10 sera plus lente du fait de la participation de celui-ci à la régénération de la vitamine E quand elle vient d’être oxydée.

Je ne sais pas ce que je peux faire de plus pour vous encourager à prendre en charge votre santé cardiaque et préserver vos cellules et votre niveau d'énergie. Il me semble qu'il y a là une voie phénoménale à explorer, le CoQ10 ayant été désigné comme une des « stars anti-âge » par le magazine Alternatif Bien-Être (n°66).

A votre santé !

  • Ambassadeur
  • Smile

Mababe
Mababe 28/10/2015 à 11h52

Cet homme qui prend des risques en publiant la vérité qui dérange !

  • Équipe Justacoté
  • Smile (2)

Oss
Oss 20/11/2015 à 08h30

Bonjour à tous, Vos oreilles sont bouchées ? Vous entendez mal ?


Laissez la cire de vos oreilles tranquille


Des millions de personnes chaque année vont consulter leur médecin pour se faire retirer des bouchons de cire dans les oreilles.

Sur Internet, on trouve d'innombrables produits, sérums et bougies pour nettoyer les oreilles, dont beaucoup ne sont absolument pas recommandés.

Lorsqu'une personne se lève le matin et prend sa douche, se passer un bâtonnet de coton dans les oreilles pour en retirer la cire paraît être un geste de bonne hygiène.

Mais en réalité, la cire d'oreille, ou cérumen, est justement produite par vos oreilles pour les nettoyer naturellement et protéger la délicate mécanique de l'audition des intrusions de bactéries et de champignons. C'est un produit naturel, bénéfique pour votre santé, et dont vos oreilles ont besoin. Alors, ce n'est pas la peine d'essayer de vous en débarrasser, bien au contraire.

Comment le cérumen nettoie vos oreilles

Chaque fois que vous mâchez, le cérumen est poussé vers l'extérieur, emmenant avec lui toute la poussière, saletés et particules de matières qui pourraient s'accumuler dans le canal, et en particulier les cellules mortes de vos tympans.

Le cérumen est riche en acides gras saturés, en lysozyme et il est acide, ce qui en fait une excellente protection contre les bactéries dangereuses, en particulier le staphylocoque doré, et l'Escherichia Coli.

Enfin, contrairement à ce qu'on raconte parfois, la cire des oreilles n'empêche nullement d'entendre. Au contraire, grâce au cholestérol, au squalène et aux nombreux acides et alcools gras à longue chaîne qu'elle contient, elle lubrifie et empêche l'assèchement et la démangeaison de la peau à l'intérieur du canal auditif, et aide à la maintenir jeune.

Si vos oreilles produisent tant de cire qu'on la voit de l'extérieur, « la confiture d'orange » comme disent mes enfants, n'hésitez évidemment pas à la nettoyer ! Vous pouvez utiliser de l'eau savonneuse, ou un coton tige, mais l'important est de vous contenter de laver le pavillon de votre oreille, et l'entrée du conduit, mais surtout, n'allez pas creuser loin à l'intérieur.

Que faire en cas de gros bouchon

Il est capital de comprendre que la « cire d'oreille » n'est pas du tout de la cire : c'est une substance soluble dans l'eau. Cela veut dire que, même si vous avez un gros bouchon dur bloqué dans le canal auditif, vous n'avez pas besoin d'acheter les produits coûteux vendus dans le commerce.

Faites simplement couler un petit peu d'eau, à température corporelle, dans votre conduit auditif, puis laissez la nature faire son travail. L'effet mécanique de vos mâchoires, lorsque vous mangez, aura pour effet de pousser ce bouchon peu à peu vers l'extérieur.

Mais n'allez pas le chercher avec un coton-tige car vous risquez plus de l'enfoncer encore, avec le risque de vous blesser le tympan.

Que penser des bougies nettoyantes ?

Des bougies nettoyantes sont proposées à la vente, et certains leur attribuent des vertus spirituelles, telles que le « rééquilibrage énergétique ».

Je ne me prononcerai pas à ce sujet, mais en revanche, il est clair que ces bougies ne permettent pas de nettoyer les oreilles.

Les vendeurs vous expliquent que ces bougies nettoient le cérumen par aspiration mais en réalité, l'aspiration provoquée par la combustion de la bougie est beaucoup trop faible pour aspirer cette substance collante. Au contraire, l'expérience montre que c'est plutôt la cire de la bougie qui risque de se retrouver dans vos oreilles, plutôt que le contraire !

Les résidus que vous retrouvez dans le canal de la bougie ne proviennent pas du tout de votre oreille, mais de combustion de la bougie elle-même.

Quant à ceux qui prétendent que la chaleur de la bougie ferait fondre le cérumen, une expérience menée en 2007 au Canada a mesuré la température de la base de la bougie, pendant que celle-ci brûlait. La température la plus haute relevée est de 22°C, soit bien en-dessous de la température corporelle qui varie entre 36,1°C et 37,8°C. L'étude conclut donc à l'impossibilité pour une bougie d'oreille de faire fondre le cérumen.

A votre santé

  • Ambassadeur
  • Smile (3)

Mababe
Mababe 25/11/2015 à 14h20

Merci Oss, super intéressant tout ça, comme toujours !

Comme quoi, en cas de bouchon, une poire et de l'eau chaude suffisent

  • Équipe Justacoté
  • Smile (1)

Bettyoups
Bettyoups 25/11/2015 à 14h55

Oui toujours intéressant! Comme quoi, je savais bien que je faisais bien de n'utiliser que le gant pour les oreilles et surtout pas de coton tige! D'ailleurs c'est pour ça que défois on m'appelle Madame Toutouie!

  • Ambassadeur
  • Smile (3)

Oss
Oss 25/11/2015 à 16h57

Desfois, des fois MALIKO !

  • Ambassadeur
  • Smile (1)

Bettyoups
Bettyoups 25/11/2015 à 21h00

Parfois, quelque fois ,des fois, défois ma foi, maintenant j'ai les foies !!

  • Ambassadeur
  • Smile (1)

Oss
Oss 25/11/2015 à 21h02

Commence à trembler, ne serait ce qu'une fois !!!!

  • Ambassadeur
  • Smile

Oss
Oss 27/11/2015 à 07h34

Bonjour à tous

Et si ce matin nous parlions de vos pieds, de vos mains et de la nécessité de faire une toilette intime rigoureuse ? Lisez ce qui suit...

Êtes-vous infesté de Candida Albicans ?

Si vous vous sentez comme une limace, avec l'envie de traîner au lit tous les matins...

Si vous êtes triste sans raison, anxieux, et que le moindre défi vous paraît une montagne...

Si vous souffrez de problèmes digestifs, de démangeaisons, de migraines, de maux de crâne...

Si vous avez essayé tous les régimes sans jamais parvenir à perdre du poids ; si vous avez des difficultés de concentration et l'impression d'avoir la tête comme un seau...

Ce sont des signes que vous souffrez vraisemblablement d'une infection par le champignon microscopique ou levure nommé Candida albicans.

Les horribles méfaits de Candida Albicans

Lorsque vous êtes infesté de Candida albicans, on dit que vous souffrez de "mycose" ou plus précisément de "candidose", la mycose la plus courante.

La candidose est surtout connue du grand public sous la forme de « muguet », ces tâches blanches dans la bouche et sur les lèvres, qui démangent atrocement. Le muguet touche en priorité les nourrissons et les personnes dont le système immunitaire est affaibli (personnes suivant un traitement aux antibiotiques, une chimiothérapie, ou ayant le sida). Le diagnostic est alors évident, la plupart des médecins ne s'y trompent pas.

Mais en réalité, nos sociétés industrielles sont infectées de Candida albicans bien au-delà des personnes qui souffrent de muguet : 90 % des Américains ont un taux plus élevé que la normale de Candida albicans dans l'intestin ; 80 millions de personnes sont infectées, et 70 % sont des femmes. (1)

On n'a pas de chiffres précis pour la France mais une majeure partie de la population française a des mycoses sur les doigts de pied, et souvent sous les ongles : ce sont le plus souvent des colonies de Candida albicans.

Cela commence par les orteils où des rougeurs, des petits boutons, apparaissent. Les ongles de pied deviennent inflammatoires puis jaunes, blancs... Ils épaississent, se craquèlent, et finissent par se détacher.

C'est évidemment affreux. Mais il y a pire :

Âmes sensibles, passez directement à la section suivante

Les irritations dues au Candida albicans se produisent dans toutes les régions humides du corps, et en particulier dans et sur les parties génitales.

En France, ce sont littéralement des millions de personnes qui souffrent d'infections dues à ce type de levure ou champignon microscopique : au cours de leur vie, 75 % des femmes sont touchées au moins une fois.

Particulièrement répandues sont, chez les femmes, les mycoses vaginales : il se produit un écoulement vaginal épais, blanc jaunâtre, qui a l’aspect du lait caillé et qui adhère aux parois du vagin et au col de l’utérus. Vous ressentirez probablement des démangeaisons et des sensations de brûlure.

Vous ne pouvez pas rester comme ça.

Une infection à prendre au sérieux

Contrairement à beaucoup de maladies, vous avez l'impression – sauf cas extrême – de pouvoir continuer à vivre une vie « normale » malgré l'infection par Candida albicans.

Vos ongles de pieds ne sont pas beaux à voir, vous avez un sentiment général de mal-être, des ballonnement, de violentes démangeaisons. Mais vous parvenez à vous gratter sans que vos collègues ne s'en aperçoivent (ou du moins, en imaginant qu'ils ne s'en aperçoivent pas, parce que vous avez de la chance qu'ils soient polis).

Dans la plupart des cas, donc, l'infection au Candida albicans ne vous empêche pas de travailler ou de vaquer à vos occupations.

Mais le problème est que ce champignon produit pas moins de 79 immunodépresseurs. (2) Ce sont des substances qui neutralisent vos défenses naturelles, ouvrant grand la porte à des maladies plus graves. Plus vous avez de Candida albicans dans le corps, plus vous devenez vulnérable aux infections.

La candidose peut ainsi provoquer le syndrome du colon irritable, de l'asthme, des ballonnements, des flatulences, de la fibromyalgie, de la fatigue chronique, etc. Votre corps a de plus en plus de mal à se débarrasser des germes opportunistes et pathogènes (responsables de maladies), et en particulier des cellules cancéreuses. Un célèbre cancérologue de Rome considère que la mycose est une des principales causes de cancer. (3)

Ce n'est que dans 8 cas sur 100 000 que le Candida pénètre dans le sang et provoque une candidémie qui se solde par le décès du patient.

Mais cette possibilité, qui subsiste malgré tout, doit être une raison de plus pour vous de vous préoccuper de vous débarrasser des germes responsables de mycoses.

C'est pourquoi il est si urgent de vous soigner, si vous pensez être touché.

La plupart des médecins ont beaucoup de difficulté à faire le diagnostic de ces infections, tant les symptômes sont variés et peuvent être confondus avec ceux de la borréliose (maladie de Lyme provoquée par des piqûres de tiques ou de poux infectés par une bactérie dénommé Borrelia). Le résultat est que des millions de personnes se battent sans le savoir contre un ennemi invisible.

Voilà pour la mauvaise nouvelle.

La bonne nouvelle, c'est que, si vous m'y autorisez, je vous donne ici des moyens relativement simples pour lutter contre les mycoses courantes et rééquilibrer la population de levures et de bactéries de votre corps, pour réduire les mycoses et les candidoses qui causent toutes ces misères... et tragédies.

Connaître votre ennemi pour mieux l'assassiner

Vous le savez maintenant, Candida albicans est un champignon microscopique, autrement dit une levure. Il vit dans votre intestin, et c'est normal.

Les lecteurs de SNI savent que chacun d'entre nous vit avec des centaines d'espèces de microbes dans son intestin. Ces espèces sont si variées qu'on parle de « flore intestinale » ou de "microbiote", comme on dirait « flore aquatique » ou « flore alpine » pour les plantes vivant dans l'eau ou dans les Alpes.

La différence, bien sûr, est qu'au lieu de compter fleurs, buissons, arbres et algues, votre « flore » intestinale est composée de bactéries et de levures.

Permettez-moi d'ouvrir ici une courte parenthèse sur la différence entre les levures et les bactéries : ce n'est pas la peine de le retenir, mais sachez que les levures et les bactéries sont des cellules vivantes autonomes, et que la différence entre les deux est que les levures sont de plus grande taille et ont un noyau renfermant l'ADN tandis que les bactéries n'ont pas de noyau et leur ADN est sous la forme d'un chromosome unique. Voilà, ce n'était pas très compliqué mais cela permettra à tout le monde de briller en société, en expliquant pourquoi, quand on parle de flore intestinale, on fait toujours la différence entre levures et bactéries, même si, dans les deux cas, ce sont de simples... microbes.

Lorsque votre microflore est équilibrée, loin de vivre à vos crochets comme des puces sur un chien, ces microbes vous sont très bénéfiques : ils vous protègent des infections, entretiennent en bon état la paroi intestinale, complètent la digestion des aliments pour en extraire le meilleur, et participent même à entretenir vos défenses naturelles : 50 à 70 % de vos cellules immunitaires sont dans votre intestin.

Malheureusement, les aléas de la vie peuvent parfois perturber cette admirable paix sociale. A la faveur de différents facteurs, une population prend le dessus sur l'autre. L'équilibre est rompu et des troubles éclatent.

Les grands coupables

Les mycoses apparaissent quand les levures, dont Candida albicans est l'espèce dominante, se développent abusivement dans l'intestin.

Normalement, par un de ces miracles dont la nature a le secret, levures et bactéries de la flore intestinale s'auto-régulent : elles se tiennent mutuellement en respect, parce que chacune contrôle la nourriture de l'autre : les bactéries produisent les acides organiques qui nourrissent les levures. Les levures, elles, produisent les acides aminés et les peptides que mangent les bactéries.

Chacune a besoin des autres pour se développer harmonieusement. Les scientifiques parlent de symbiose, du grec « vivre ensemble », et Candida albicans, loin d'être un cas social dans le monde des levures et des bactéries, est normalement bien intégré à la communauté.

Mais si vous détruisez les bactéries à coup d'antibiotiques et que vous gavez vos levures du sucre dont elles raffolent, les levures se multiplient et en profitent pour aller coloniser d'autres parties du corps.

Si vous soupçonnez chez vous une infestation par Candida albicans, par la présence de mycoses ou tout autre symptôme signalé plus haut, il est très important de vous en préoccuper au plus vite.

Il est en effet possible d'agir avec de bons résultats, mais cela peut prendre du temps si la mycose est ancienne !

Des traitements simples des candidoses externes

Pour commencer, en cas de mycose externe (orteils) ou de la bouche, on peut traiter avec une solution d'eau oxygénée et de bicarbonate de soude dans de l'eau.

Mélanger dans un verre d'eau tiède (environ 300 ml) une cuillère à café d'eau oxygénée officinale à 10 % et une cuillère à café de bicarbonate de soude. Faites tourner cette mixture dans votre bouche pendant une minute, gargarisez, crachez et rincez-vous la bouche avec de l'eau. Au cours de ce processus, l'eau oxygénée joue son rôle de désinfectant mais est rapidement décomposée en oxygène et en eau par les enzymes de la salive (une catalase). Cette désinfection doit être répétée pendant plusieurs jours jusqu'à la disparition de la mycose.

Ensuite, faite la même opération avec un extrait de pépin de pamplemousse (CitroBiotic) qui va parfaire l'action. L'extrait de pépin de pamplemousse va séjourner dans les espaces inter-dentaires et va entretenir l'effet désinfectant du bain de bouche. Toutefois, comme la bouche risque de se réensemencer avec des bactéries et des champignons de l'environnement et des aliments, il est recommandé de poursuivre le traitement à l'extrait de pépin de pamplemousse, le soir au coucher, pendant plusieurs jours et même de l'entretenir longtemps pour éviter une récidive.

En cas d'infection vaginale, utilisez de la pommade à l'oxyde de zinc (inflammation des lèvres), par exemple Sénophile (pour la partie externe). En cas de mycose vaginale profonde, commencer par faire un rinçage, chaque soir, avec une solution d'extrait de pépin de pamplemousse pendant une semaine, puis introduire des ovules de Lactobacillus rhamnosus pour réensemencer le vagin avec une flore de protection.

Pour les pieds, badigeonnez vos orteils avec une solution concentrée d'eau oxygénée et de bicarbonate de soude, puis appliquez de la teinture d'iode diluée dans l'eau avec un coton sur tout le pied, et enfin mettre du Sénophile. Comme les champignons sont aussi dans les chaussettes et dans les souliers, verser du talc boriqué dans ceux-ci.

Ongles : appliquez de la teinture d'iode concentrée sous l'ongle, jusqu'à ce que l'infection disparaisse (la teinture d'iode a un effet très antiseptique qui se prolonge dans le temps). Si vous êtes très infecté, vous allez peiner à faire pénétrer la teinture d'iode en profondeur sous les ongles. Il est donc nécessaire de nettoyer très soigneusement les ongles avant le traitement.

Traitement de fond

Il ne suffit pas de se limiter à traiter les mycoses externes. Il faut aussi empêcher que la flore fongique (levures) devienne majoritaire dans l'intestin et les voies uro-génitales.

A noter que certains médecins prétendront détecter la présence excessive de Candida dans vos intestins en faisant une analyse d'excréments (coproculture). Cela paraît frappé au coin du bon sens, mais cela ne fonctionne pas. Il existe des mycoses cachées qui se développent au début de l'intestin grêle et qui ne sont plus détectables par une coproculture, parce que le pH de l'intestin (mesure d'acidité) est favorable aux levures au début, près de l'estomac, mais devient de plus en plus basique, ce qui fait disparaître les traces de Candida à l'expulsion des excréments, même si la candidose est très importante dans les voies intestinales supérieures.

Seule une analyse très spécialisée du sang ou d'urine permet de dépister la présence de métabolites d'origine fongique et de suspecter une infection cachée.

Trois mesures simultanées sont à prendre en considération pour rétablir un bon équilibre de votre microflore :

La première consiste à adopter un régime alimentaire exempt de sucre simples (saccharose, glucose, maltose, lactose) et de levure (pain, bière,etc.), mais riche en ail, oignons, échalotes et en crucifères (tous types de choux) et en huile d'olive. Consommer de la poudre de noix de coco riche en acide caprylique et boire des infusions de romarin, fenouil et gentiane. Proscrire les fromages moisis (à croute fleurie et les bleus).

La seconde mesure consiste à ensemencer le tube digestif avec une flore probiotique inhibitrice de la flore fongique. Certaines souches des genres Lactobacillus et Propionibacterium ont été sélectionnées sur ce critère d'inhibition de la flore fongique. Notons que pour être efficace il faut que ce probiotique en poudre soit dilué dans un verre d'eau tiède (30 à 35°C) et consommé le matin à jeun, au moins ¼ h avant de manger de la nourriture solide, afin que le probiotique puisse traverser rapidement votre estomac et aller directement dans l'intestin ; c'est-à-dire à un moment où votre pylore est encore ouvert (le pylore est la porte qui ferme l'estomac par le bas, pour que la nourriture solide y reste jusqu'à ce qu'elle soit complètement digérée). Le problème est que les probiotiques risqueraient d'être détruits dans l'estomac s'ils y séjournaient avec les aliments pendant la digestion, car ils ne pourraient pas supporter la très forte acidité du suc gastrique). Le temps nécessaire à la régénération d'une microflore fortement contaminée par Candida albicans est de l'ordre de 2 à 6 mois selon l'ancienneté de la mycose.

La troisième mesure est de consommer avant les repas de midi et du soir (et jamais en mélange avec les probiotiques), des extraits végétaux et des huiles essentielles ayant un caractère inhibiteur de la flore fongique. On peut citer les extraits de propolis, d'ail, de sarriette des montagnes, de pin sylvestre, de feuille d'olivier, de cannelle, de clou de girofle, d'arbre à thé, de thym, de pépin de pamplemousse, etc.) Ces derniers doivent être utilisés avec précaution car il s'agit de produits actifs pouvant provoquer à la longue l'irritation des muqueuses.

Il est toujours recommandé de faire appel à des conseillers et thérapeutes expérimentés avant d'entreprendre ce troisième mode de traitement.

Veuillez m'excuser de la longueur de ma lettre aujourd'hui, mais je tenais absolument à prendre le temps de décrire, en détail, un problème qui touche un bien plus grand nombre de personnes qu'on ne le suppose généralement. En fait, comme toutes ces maladies peu médiatiques dont on ne parle pas, la candidose est pourtant un facteur majeur de maladie dans notre société, et je pense que, si mon message circulait et qu'il était pris au sérieux, il pourrait effectivement épargner, dans les années à venir, des milliers de maladies parfois graves voire fatales.

Je vous remercie de votre patience et vous redis...

A votre santé !

  • Ambassadeur
  • Smile

Oss
Oss 21/12/2015 à 08h27

Bonjour à tous,

J'ai le plaisir de vous faire parvenir la dernière lettre du professeur Joyeux

L'or vert contre les problèmes de prostate

L'huile de pépin de courge est souvent appelée "l'or vert" pour ses nombreuses vertus et son goût délicieux. Elle est notamment efficace contre les difficultés urinaires.

La nouvelle édition de Plantes & Bien-Être consacre un dossier complet aux problèmes de prostate. Et les plantes sont efficaces. Vous y découvrez l'association d'une baie et d'une racine qui fait des miracles contre l'hypertrophie bénigne de la prostate mais aussi les plantes aromatiques contre l'inflammation de la prostate ainsi que les bienfaits d'une nutrition adaptée et d'une pratique sportive régulière (à l'exception du vélo). Cliquez ici pour en savoir plus sur Plantes & Bien-Être.
Cancer : la mortalité ne recule pas

Chère lectrice, cher lecteur,

Le cancer est la première cause de mortalité en Europe.

Les décès par cancer représentent 37 % des décès prématurés (avant 65 ans) dans l’Union Européenne et sont la première cause de mortalité [1].

Pour les hommes, c’est la France qui est frappée par le taux de décès par cancer le plus élevé d’Europe, avec un fort écart par rapport au pays suivant, la Belgique. Les taux de décès les plus faibles s’observent en Finlande et en Grèce [2].

En France, selon l’Institut de Veille Sanitaire [3], le taux de décès par cancer est passé de 148 décès par an pour 100 000 hommes en 1950 à plus de 300 décès pour 100 000 hommes en 1990, soit plus du double, et s’est maintenu depuis à ce niveau jusqu’à présent.

Concernant les femmes, il est passé d’environ 170 décès par an pour 100 000 femmes en 1950 à 190 décès pour 100 000 femmes aujourd’hui. Cette augmentation est faible mais régulière. La population atteinte à la fois de cancer du sein et de cancer du col de l’utérus est de plus en plus jeune.

Chez les hommes, on constate en France un taux élevé de cancers de la bouche (plus précisément, cancer des voies aérodigestives supérieures), du poumon et du foie, liés au tabagisme et à l’alcool.

L’augmentation du tabagisme chez les femmes entraîne chez elles aussi une hausse des décès par cancer du poumon.

Il semble donc que l’optimiste « Guerre contre le Cancer » mise en œuvre par les gouvernements et les instituts sanitaires ne se déroule pas au mieux pour nous. Pour l’instant, c’est plutôt le cancer qui est en train de gagner.

Le sentiment du grand public selon lequel la médecine sait mieux guérir le cancer aujourd’hui qu’il y a 10 ans doit être tempéré par un examen honnête et rigoureux de la réalité.

L’illusion du dépistage

Certes, les moyens de dépistage ayant beaucoup progressé, on détecte aujourd’hui les cancers beaucoup plus tôt. Il est certain que c’est une bonne chose puisqu’il est plus facile de soigner un cancer au stade précoce. Il reste que plus le cancer apparaît chez une personne adulte jeune, plus grave il est, plus il est difficile à combattre.

Toutefois, le dépistage précoce peut créer une illusion. Même si, au bout du compte, vous ne vivez pas plus longtemps, vous avez été malade plus longtemps. Vous avez donc l’impression que les traitements ont été plus efficaces, car votre durée de survie est plus longue après la découverte de votre cancer.

Avec les progrès de l’imagerie ces dernières décennies, on est capable de détecter de toutes petites tumeurs. Le problème est qu’il est impossible de savoir à l’avance comment une tumeur cancéreuse va évoluer.

Il existe un système de gradation pour mesurer l’agressivité d’une tumeur, mais la fiabilité n’est pas de 100 %.

Existe toujours le risque de se lancer dans des traitements pénibles, voire invalidants, alors que ces tumeurs n’auraient de toute façon jamais évolué.

Souvent ce sont des lésions dites « borderline » (limite) qui sont d’évolution lente et ne sont pas inquiétantes chez les personnes très âgées.

L’étude de la Cleveland Clinic faite par les pathologistes de Détroit (USA) dans les années 80 au sujet de la prostate [4] a révélé que vous découvrirez un « cancer de la prostate » chez 45 % des hommes de 50 à 59 ans si vous allez fouiller dans leur prostate avec une aiguille (un examen appelé biopsie).

La proportion d’hommes que l’on peut considérer atteints du cancer de la prostate monte à 68 % des hommes de 60 à 69 ans et 82 % des hommes de 70 à 79 ans.

Même parmi les hommes entre vingt et trente ans, près de 10 % ont déjà un « cancer de la prostate ».

Mais cela ne veut pas du tout dire qu’il faille systématiquement traiter ou opérer.

De nombreux cancers de la prostate sont « non-progressifs » :
certains cancers s’atrophient (se réduisent) parce qu’ils dépassent la capacité d’apport sanguin des vaisseaux qui les irriguent ;

d’autres sont repérés par le système immunitaire de l’hôte qui parvient à les détruire ;

d’autres ne sont pas agressifs et stagnent jusqu’à la mort du patient (qui décède donc d’une autre cause) ;

d’autres enfin évoluent si lentement que, de la même façon, le patient souffrira et mourra d’une autre maladie avant que sa taille ne soit devenue gênante.
Il existe de nombreuses causes biologiques expliquant l’absence d’évolution négative d’un cancer, que les scientifiques sont en train de découvrir actuellement [5].

L’éradication de ces tumeurs borderline donne l’impression que l’on a réussi à guérir le patient du cancer. Ce cas est donc particulièrement fréquent pour le cancer du sein et de la prostate. En résultent des interventions inutiles, potentiellement invalidantes (pertes urinaires, impuissance), mais les personnes sont convaincues qu’elles ont eu la vie sauve grâce aux « progrès de la médecine » !

Pourquoi les cellules deviennent-elles folles ?

A l’origine d’une tumeur, une ou plusieurs cellules se dérèglent : une partie – encore méconnue - de leur ADN mute et elles deviennent capables de se multiplier sans compter et même de déjouer la régulation du système immunitaire.

Plusieurs facteurs sont identifiés comme mutagènes (qui font muter les cellules) :

le tabac ;

les produits chimiques (benzènes, alcool) ;

les radiations ;

les infections (bactérie Helicobacter pour l’estomac, papillomavirus pour les maladies sexuellement transmissibles que sont les cancers du col de l’utérus ou de la zone ORL, hépatite B ou C pour les cancers du foie) ;

les traitements hormonaux synthétiques (pilule contraceptive, traitements hormonaux de la ménopause) ;

les mauvaises habitudes alimentaires qui conduisent à l’obésité ;

le sida (du fait de la baisse de l’immunité) ;

et aussi… plus rarement mais de façon certaine, les traitements contre le cancer. Par exemple, une radiothérapie intense centrée sur le sein ou le rectum peut induire des sarcomes des zones irradiées. Le traitement de la leucémie aigüe chez l’enfant, qui nécessite des rayons et de la chimiothérapie à haute dose, déclenche très souvent une leucémie chronique à la fin de l’adolescence.

Ensuite, on vous parlera bien sûr d’hérédité, de « génétique », mais la vérité est qu’on n’a pas la moindre certitude de pourquoi et comment certains gènes provoquent le cancer. Au risque de choquer, je considère que déclarer à quelqu’un qu’il a un risque héréditaire ou génétique de cancer revient à lui annoncer qu’il a « la malédiction du cancer » qui pèse sur sa tête. Dans certains cancers, il y a plus de 500 anormalités génétiques identifiables – dont aucune n’est clairement désignée comme la cause.

L’exception est des « gènes du cancer du sein » BRCA 1 et 2, dont tout le monde a entendu parler avec la célèbre Angelina Jolie qui a décidé de se faire une ablation des seins pour cette raison. Dans son cas, l’opération était probablement nécessaire (je n’en sais rien, je n’ai évidemment pas les détails de son dossier médical, mais je fais confiance à ceux qui l’ont traitée). Cependant, même dans le cas de ces gènes, il est désormais admis que les principaux facteurs déclenchant le cancer restent le mode de vie et l’environnement.

Le phénomène a été reconnu tout récemment quand on s’est aperçu que entre les actuelles mères et filles portant ces mêmes gènes, les mères (nées avant la Seconde guerre mondiale) ont nettement moins de risque que leur fille d’avoir un cancer du sein. Ce sont les travaux parus l’année dernière de la chercheuse de Toronto (Canada) Joanne Kotsopoulos [6].

Les chercheurs ne produisent pas de miracle

Il existe beaucoup d’autres choses que l’on ne comprend pas sur le cancer. Par exemple, dans les pays occidentaux, le nombre de décès par cancer de l’estomac, très dangereux, s’est effondré depuis les années 30, représentant moins de 2 % des cancers alors qu’il reste la deuxième cause de mortalité par cancer à travers le monde. On pense que la conservation des aliments au froid, qui a permis d’éviter les conserves et les conservateurs en excès, est sans doute à l’origine de cet effondrement. C’est donc l’industrie de l’électroménager qui aurait permis cet important progrès.

Les scientifiques avancent aussi l’hypothèse qu’il est dû au recul de la consommation d’aliments salés, fumés ou marinés, depuis l’introduction des réfrigérateurs dans les foyers. L’industrie agro-alimentaire serait donc responsable de ce recul du cancer de l’estomac. Dans un cas comme dans l'autre, elle ne serait donc pas due au progrès médical.

Concernant la piste génétique, les choses paraissaient plus simples au départ : on imaginait que l’ADN était un simple ruban d’informations codant le développement de l’organisme à la manière d’un simple programme d’ordinateur. Et s’il y avait un problème ou une mutation, il suffisait de changer le code du programme.

Aujourd’hui, on s’aperçoit que les choses sont infiniment plus complexes. Qu’il existe de l’ADN liquide et des bouts d’ADN en dehors du noyau de la cellule. Que les gènes s’activent et se désactivent dans le temps, et selon l’environnement, sans qu’on ait la moindre idée de la raison pour laquelle cela se produit. Que les mutations sont incontrôlables, le plus souvent anodines, et qu’il est très difficile de savoir quelles mutations empêcher, et comment, pour éviter que la cellule ne devienne cancéreuse. Que deux jumeaux ont beau avoir exactement le même ADN au départ avec le même risque génétique de cancer, vivre au même endroit et manger les mêmes choses, les deux ne déclencheront jamais la maladie au même moment, sous la même forme, et avec la même évolution. Il se peut d’ailleurs parfaitement que l’un développe la maladie et l’autre non. Les facteurs environnementaux, le mode de vie, l’alimentation, vont déterminer l’expression de certains gènes (ce qu’on appelle l’épigénétique) et leur possible dérèglement.

La recherche sur le cancer peut être comparée à l’astronomie : une science qui paraissait relativement simple au départ, avec les planètes et les étoiles qui semblaient tourner sur des trajectoires plus ou moins régulières. Mais aujourd’hui on ne découvre plus que des phénomènes incompréhensibles : par exemple que « l’espace est courbe », ou qu’il existe de « l’antimatière » ou des « univers parallèles ». Ne vous y trompez pas : si vous n’y comprenez rien, c’est normal. Ce sont des expressions inventées pour mettre des mots sur des équations mathématiques, mais que le cerveau humain ne peut pas concevoir (et pas plus celui des chercheurs qui ont fait les découvertes que le vôtre).

Dans la recherche sur le cancer, c’est la même chose. On vous dit que vous avez un foyer cancéreux, une tumeur, des métastases, mais personne ne sait en réalité pourquoi cela s’est produit, ni comment cela va évoluer, ni quelle sera l’efficacité des traitements. D’ailleurs, la quasi-totalité des traitements contre le cancer sont « empiriques ». Cela veut dire qu’on s’est aperçu qu’ils marchaient, mais personne ne sait vraiment pourquoi ils marchent. Les mécanismes d’action eux-mêmes ne sont pas connus.

Dans la presse grand public, on nous promet constamment des progrès fantastiques, pour nous rassurer.

Dans la réalité, avant tout, on piétine, j’oserais même dire on bidouille (ce qui peut donner parfois aux malades une très désagréable impression…).

Le Dr Leonard Saltz, spécialiste du cancer du côlon au Memorial Sloan-Kettering Cancer Center, le centre le plus connu de traitement du cancer aux USA, a expliqué dans le New York Times la dure réalité :

« Les gens arrivent trop souvent chez nous en imaginant que les tout derniers médicaments peuvent guérir le cancer métastasé. Ils sont souvent étonnés d’apprendre que la dernière technologie ne guérit pas. [7] »

« Ce serait très dur et manquer de délicatesse que de leur dire “Tout ce que nous avons, c’est un médicament qui coûte 10 000 $ par mois et qui allonge en moyenne votre délai de survie d’un mois ou deux.” »

Mais très souvent, c’est la vérité.La semaine dernière, le Wall Street Journal a annoncé que la firme Pfizer lançait un nouveau traitement contre le cancer du sein à 9850 $ par mois. « Petit » problème, il n’existe aucune preuve que ce traitement ait le moindre effet pour prolonger la vie des patientes [8].

Plutôt prévenir que guérir

Le meilleur moyen d’éviter d'avoir un jour à consulter un cancérologue, c’est d’adopter aujourd'hui un mode de vie anti-cancer, qui minimise les risques de mutation de vos cellules. C'est un ensemble de mesures concrètes documentées dont on peut raisonnablement penser qu’elles réduiront votre risque de cancer. L'effet d’un mode de vie n’est pas facile à évaluer et à chiffrer scientifiquement.

Mais on sait que les meilleures choses à faire pour faire baisser vos risques immédiats sont de :

1. Adopter une alimentation la moins transformée possible

Limitez la consommation des nourritures et boissons raffinées : sodas, céréales transformées, acides gras trans, bonbons, biscuits salés et sucrés en tout genre, plats préparés.

Consommez des légumes achetés sous forme non transformée, de saison, et si possible locaux, en évitant les cuissons à haute température (surtout le barbecue et les fritures) ; choux, cresson, radis et légumes-feuilles sont à privilégier.

Choisissez des viandes et des poissons de haute qualité, si possible sauvages, ou au minimum élevés dans leurs conditions de vie normale (poules laissées libres de picorer, bétail en pâturage, poissons sauvages).

2. Optimiser vos apports en antioxydants et en omega-3

Réduisez votre consommation d’huiles riches en oméga-6 (maïs, tournesol) au profit de l’huile d’olive et de l’huile de colza, en première pression à froid. Pour optimiser vos apports en omega-3, reprenez l’habitude de manger des petits poissons gras fréquemment (anchois, sardines, harengs et maquereaux sont les meilleurs pour la santé, grâce à leur haute teneur en EPA et DHA, des sortes d’oméga-3.)

Consommez des aliments riches en antioxydants : un carré de chocolat noir (70 % de cacao), un ou deux verres de bon vin rouge par jour, 3 tasses de thé vert japonais par jour (sans sucre).

Veillez aussi à la qualité de votre digestion et à avoir un tube digestif sain en consommant des fibres prébiotiques et des probiotiques (aliments fermentés).

Optimisez votre taux de vitamine D par une exposition régulière au soleil et la prise d’un complément alimentaire (1500 UI par jour) d’octobre à avril. Veillez aussi à entretenir des apports suffisants en magnésium, potassium, vitamines, et oligo-éléments.

3. Faire régulièrement de l’exercice physique

Une très large étude qui vient de sortir (42 000 athlètes de haut niveau suivis) conclut que les athlètes meurent moins de maladies cardiaques et de cancers que la population générale. La diminution du cancer est de 40 % par rapport à la population générale et de 27 % pour les maladies cardiaques [9].

4. Eviter le contact avec les substances cancérigènes

Que ce soit dans l’environnement (épandages d’herbicides et pesticides, pollution atmosphérique), dans la nourriture et les vêtements, dans vos intérieurs (vernis, détergents, parfums chimiques, peintures…), évitez au maximum le contact avec les produits chimiques et préférez des alternatives non-toxiques.

5. Réduire votre niveau de stress

Le stress physique et mental est aussi néfaste à l’ensemble de vos cellules. Apprenez à respirer profondément, à adopter une bonne posture, à vivre au calme et à pratiquer une activité physique régulière en plein air et au soleil (marche en montagne, bains de mer si vous pouvez).

Cultivez un jardin ou des fleurs sur son balcon, occupez-vous de son animal domestique si vous en avez un, achetez par exemple des livres pour mieux le connaître.

6. Soignez votre moral

Faites des choix de vie conjugaux, familiaux, éducatifs, professionnels qui vous apportent un réel équilibre sur le long terme. Ayez des activités sociales, artistiques, spirituelles qui vous épanouissent intérieurement.

Soignez vos relations avec les membres de votre famille, vos amis, vos voisins ; la qualité du réseau social est un des principaux facteurs de longévité et de chances de survie en cas de cancer.

Plus vous progresserez dans un mode de vie sain global, prenant en compte toutes les dimensions de votre vie, moins vous risquez de vous retrouver un jour face à un cancérologue qui vous expliquera… qu’il ne peut rien pour vous.

À votre santé

  • Ambassadeur
  • Smile (2)

Oss
Oss 23/12/2015 à 09h28

Bonjour à tous et Joyeux Noël. Les derniers conseils ci-dessous de l'équipe du professeur Joyeux

Chère lectrice, cher lecteur,

Ma curiosité a été piquée ce matin par un long article dans la presse américaine sur un homme de 95 ans qui nage 1,6 km par jour, mais pratique aussi la musculation, le ski, l’aïkido [1]…

« Être vieux n’est pas une excuse pour être paresseux », explique Klaus Obermeyer, qui est d’origine allemande mais vit dans les montagnes des Etats-Unis.

Klaus Obermeyer img1
Klaus Obermeyer, 95 ans, nage 1,6 km par jour, skie, pratique l’aïkido, et s’en félicite…

M. Obermeyer nage tout l’hiver dans une piscine publique chauffée à l’énergie solaire. Il skie tout l’hiver, chaque jour où le temps le permet :

Klaus Obermeyer img2
A 95 ans, Monsieur Obermeyer est fou de ski !

Mais c’est à l’aïkido qu’il attribue son agilité exceptionnelle :

« L’aïkido est un art martial pacifique », explique-t-il. « L’idée n’est pas de faire mal, mais de contrôler votre adversaire. » Il n’y a pas de bâton ni de coups. Vous vous servez de l’énergie de votre adversaire pour le faire tomber.

Pour rester en forme toute l’année, il fait aussi chaque jour vingt minutes de vélo elliptique. Il s’agit d’une machine que vous voyez dans les salles de gym : vous posez vos pieds sur deux grandes pédales reliées à des poignées qui arrivent à la hauteur des épaules.

Les pédales suivent le mouvement d’une ellipse tandis que les poignées bougent d’avant en arrière.

Par ailleurs, M. Obermeyer fait des pompes, des exercices d’abdominaux, et se suspend par les bras à une barre fixe pour s’étirer.

Son régime alimentaire

Pour son petit-déjeuner, M. Obermeyer mange deux à trois œufs, une tranche de pain complet et des pommes de terre.

Il ne déjeune pas à midi mais mange des fruits quand il a faim durant la journée. Il cultive dans son jardin prunes, pommes, poires et framboises.

Le soir, il mange une salade de son jardin avec, selon les saisons, des pissenlits, des radis, de la ciboulette sur du pain allemand (Pumpernickel) et du fromage.

« J’essaye de manger végan (aucun produit d’origine animale) mais je triche », plaisante-t-il. « Mon but principal est de manger moins de calories que je n’en brûle ».

« Plus jeune l’an prochain » !

« Plus jeune l’an prochain » est le titre d’un immense best-seller aux Etats-Unis (Younger next year) qui a très probablement influencé M. Obermeyer [2].

Ce livre explique que, même à un âge avancé, une vie saine permet de se maintenir en grande forme. Chacun doit pouvoir pratiquer l’essentiel des activités d’un adulte en bonne santé.

Si, à 55 ou 60 ans, vous avez arrêté le ski, le vélo ou le patin à glace, un programme de remise en forme bien pensé vous permettrait de recommencer dès l’an prochain ! (sauf handicap bien sûr).

J’ai constaté de mes propres yeux l’impact qu’avait eu ce livre sur la société américaine.

Je me souviens en particulier d’une promenade au petit matin sur une plage de Floride. J’avais été réveillé aux aurores par le décalage horaire et m’attendais à être seul. Erreur, il y avait déjà des dizaines de retraités âgés de 75, 85 ans ou plus, qui s’entraînaient, torse nu, sur la plage.

Bronzés, musclés, sourire aux lèvres, chacun avait son « medecine ball » ou ballon lesté. Il s’agit d’un ballon très lourd que vous tenez dans vos mains pour faire des rotations du buste.

C’est l’exercice fétiche pour renforcer la ceinture abdominale et faire disparaître les poignées d’amour [3]. Et je peux vous dire que ça marchait !

Comment se motiver

Où M. Obermeyer et les autres qui font comme lui trouvent-ils leur motivation ?

Comment font-ils pour maintenir un régime alimentaire si restrictif et consacrer chaque jour tant d’énergie (et de temps) à leur forme physique ?

Un élément de motivation décisif est d’avoir un point précis à atteindre. C’est l’intérêt des compétitions ou courses entre amateurs. Vous savez que, dans deux mois, vous allez devoir courir un semi-marathon. Participer à une course de natation. Faire une compétition de ski, une course à vélo.

Aux Etats-Unis, les événements sportifs comprenant un groupe de personnes âgées (course réservée aux 75 ans et plus) sont très fréquents. Cela permet de baliser l’itinéraire du sportif et de rythmer sa progression.

Des groupes d’amis se forment pour s’entraîner et pour le jour de la compétition qui peut se jouer en équipe.

En plus d’apporter une robuste santé physique et un meilleur moral, le sport devient de fréquenter des personnes que l’on aurait pas eu l’occasion de connaître, de s’amuser, voyager, se poser des défis et approfondir vos relations avec vos amis.

C’est ce type de cercle vertueux qu’il faut mettre en place. C’est lui qui permet aux personnes comme M. Obermeyer d’aller chaque jour à la piscine en plein air, y compris au mois de décembre quand tombe une pluie froide et glacée…

À votre santé

  • Ambassadeur
  • Smile (1)

Oss
Oss 02/01/2016 à 09h26

Bonjour à tous et Bonne Année

Les consommateurs que nous sommes réagissent, il était temps !

Nous gagnons !

Le journal New York Times a annoncé le dimanche 8 novembre 2015 qu’un « séisme » se produit dans les habitudes alimentaires des gens [1].

Les ventes de soda ont diminué de 25 % par personne depuis 1998, principalement remplacées par de l’eau.

Les ventes de jus d’orange se sont écroulées de 45 % sur la même période. Longtemps présenté comme une composante essentielle d’un petit-déjeuner sain, les gens ont maintenant compris que le jus d’orange est une bombe à sucre qui n’a rien de diététique.

Les ventes de céréales du petit-déjeuner, riches en sucre également, ont baissé de 25 % depuis 2000, remplacées par le yaourt et le müesli.

Les repas surgelés ont baissé de 12 % entre 2007 et 2013. Le chiffre d’affaires moyen des restaurants McDonald’s est parti dans une spirale à la baisse depuis trois ans.

Ces chiffres concernent les consommateurs américains. Mais on sait que la tendance est la même des deux côtés de l’Atlantique.

L’industrie agro-alimentaire tremble et va être obligée de se réformer si elle ne veut pas disparaître

Selon une enquête récente, 42 % des jeunes consommateurs entre 20 et 37 ans ont perdu confiance dans les grandes firmes agro-alimentaires, contre seulement 18 % dans le reste de la population.

Les produits industriels, emballés, longue conservation, sont devenus synonymes pour beaucoup de malbouffe, sucres ajoutés, graisses cuites de mauvaise qualité, additifs en tout genre.

Il était temps !

Le résultat est que les grandes firmes agro-alimentaires sont obligées de réformer leurs pratiques pour survivre :

« Le seul espoir de survie des grandes firmes agro-alimentaires historiques est de faire des changements audacieux dans les produits qui sont leur cœur de marché. Elles vont devoir réduire fortement leur teneur en sucre ; vendre des produits locaux et bios ; intégrer dans leurs produits plus de légumes, fruits et aliments sains ; créer de nouveaux produits frais. », selon l’article du New York Times.

Déjà, le résultat de ce changement de mentalité des consommateurs a des conséquences visibles dans les supermarchés. Ils sont obligés d’agrandir leurs rayons de produits frais, dont les ventes ont augmenté de 30 % depuis 2009. La consommation de légumes et fruits crus a augmenté de 10 % ces cinq dernières années.

Aliments bio vendus sans emballage plastique

Le 4 novembre 2015 a ouvert à Paris le premier magasin où 100 % des produits sont biologiques et vendus en vrac, donc sans emballage [2].

Il s’agit du magasin Biocoop 21, 14 rue du Château d’Eau dans le Xe arrondissement de Paris.

On y trouve 250 références dont bien sûr les fruits et légumes frais, les légumes secs comme les haricots rouges, lentilles, quinoa, mais aussi du miel, yaourt, huile vierge, thé, café (à moudre sur place), vin ou même liquide vaisselle.

Les consommateurs sont invités à venir avec leur propres bocaux, sacs et paniers. L’avantage du vrac est que cela permet de prendre uniquement la quantité souhaitée pour ainsi éviter la surconsommation. Les produits sont visibles. Ils ne sont pas représentés par une photo alléchante mais trompeuse sur l’emballage. Cela évite les achats d’impulsion savamment favorisés par les experts en « packaging ». Le vrac permet de réduire les déchets. Enfin, les produits coûtent en moyenne 15 à 20 % moins cher, à qualité égale.

Hausse des surfaces agricoles bio

La hausse de la demande en produits bio entraîne une hausse des surfaces agricoles qui y sont consacrées : +101 % en France entre 2007 et 2014, avec une tendance à la hausse qui se maintient.

Hausse des surfaces agricoles bio
Source : Chiffres de la bio en France en 2014

Et le phénomène se traduit même dans les statistiques de santé : aux Etats-Unis, la hausse de l’obésité et du diabète qui paraissait inexorable s’est arrêtée.

La quantité de calories consommées quotidiennement par les enfants a baissé de 9 % depuis 2003 [3]. Le taux d’obésité parmi eux a reculé de 43 % en dix ans [4].

Nous avons gagné une bataille, pas la guerre

Il serait toutefois prématuré de crier victoire. Nous avons gagné une bataille, pas la guerre.

Personnellement, je reste effrayé à la vue de ce que les gens mettent sur le tapis roulant, à la caisse, les rares fois où je me rends dans un supermarché.

Tandis que je sors œufs bio, ail, chou, poireaux, olives, sardines, féta, vinaigre de cidre, salade, pommes, amandes et chocolat noir, je vois autour de moi des caddies remplis de sacs multicolores de biscuits apéritifs, de bonbons, de yaourts aux fruits, de canettes en tout genre, de frites et pizzas surgelées et de pâtes à tartiner.

Sans doute les gens consomment-ils plus de produits frais et bio qu’il y a dix ans. Mais nous revenons de loin, de très loin.

Chaque fois j’ai envie de les inviter à partager un repas avec moi. Pour qu’ils se rendent compte, de leurs propres yeux, qu’il est tellement agréable de manger des produits simples et entiers. Que ce n’est pas plus cher, tout aussi rapide, tellement moins écœurant et meilleur pour la santé.

Mais trop d’idées reçues sur la nourriture continuent à polluer les esprits. D’ailleurs, même parmi les personnes qui cherchent à bien faire, le résultat est souvent mitigé, pour ne pas dire plus. (la suite ci-dessous)

Annonce spéciale
L'art de se soigner par les plantes

Les infusions de carvi ou d'anis étoilé sont très efficaces contre le mal au ventre ; l'huile essentielle de gaulthérie couchée remplace efficacement un anti-inflammatoire non-stéridien ; l'ail et et les feuilles d'olivier modulent l'hypertension artérielle... Retrouvez tous les conseils pour vous soigner efficacement et naturellement grâce aux plantes à découvrir ici.
Suite de la lettre de ce jour :

Les décennies de matraquage ont laissé des traces

Les décennies de matraquage publicitaire ont laissé des traces. Je citais ci-dessus les personnes qui croient mieux manger parce qu’elles prennent du yaourt et du muesli à la place de leurs Frosties, Smacks, Miel Pops ou Choco Pops.

C’est un pas dans la bonne direction, mais un petit pas.

Dans le muesli et le yaourt il y a encore trop de glucides, pas assez de protéines, pas assez de bonnes graisses ni de vitamines et oligo-éléments.

C’est pareil pour les snacks : on croit bien faire parce qu’on abandonne les Mars et les Snickers au profit de barres de céréales bio.

Malheureusement, les barres de céréales, tout bio qu’elles soient, restent encore des bombes à sucre. Elles se composent de céréales grillées, soufflées, souvent liées ensemble par du sirop : leur « index glycémique » est maximum.

Le « bon » snack, c’est la poignée de noix, noisettes, amandes, la pomme, ou quelques olives, ou même le demi-avocat avec un peu de jus de citron, voire l’œuf dur !

Mais s’il vous-plait, pas de barre de céréales sucrées !

Combien de temps faudra-t-il encore pour faire passer ces idées toutes simples chez la majorité des consommateurs ?

Dix ans ? Vingt ans ? Nos lettres d’information sont si peu diffusées… elles ne sont lues que par une toute petite élite, les gens les plus cultivés, les plus engagés, je dirais presque ceux qui en ont le moins besoin !

Comment aider les autres ? Je n’ai pas de solution miracle. Santé Nature Innovation est gratuit, je ne sais que faire de plus. Faut-il envisager de payer les gens pour qu’ils nous lisent ? Je pousse volontairement le trait. Dans ce cas, encore faudrait-il que le gouvernement nous subventionne, mais ça ne risque pas d’arriver.

Alors que faire ?

Le meilleur moyen d’accélérer les choses serait que, déjà, chacun de vous en parle un peu autour de lui, suggère à ses amis de s’inscrire aussi. Ils peuvent s'inscrire gratuitement ici.

Car ne vous y trompez pas : en faisant cela, vous aidez les autres, vous nous aidez, mais vous vous aidez aussi vous-même.

Cela ne se voit pas encore de façon claire ; mais à force de progresser, de changer nos habitudes alimentaires, nous allons obliger collectivement des pans entiers de l’industrie agro-alimentaire à se réformer.

Le mouvement a déjà commencé. Collectivement, notre contribution au bien public, à l’avenir même des générations futures, peut être immense et salvateur.

À votre santé !

  • Ambassadeur
  • Smile (1)

Bettyoups
Bettyoups 03/01/2016 à 18h57

Toujours aussi intéressant, Oss, merci.

  • Ambassadeur
  • Smile (1)

Mababe
Mababe 04/01/2016 à 10h04

Hé ben c'est très bien tout ça, les petits pas, tout mis bout à bout, font de grands chemine ! Merci Oss, intéressant à savoir !

  • Équipe Justacoté
  • Smile (1)

Oss
Oss 26/01/2016 à 17h48

Une autre chose à méditer : la consommation de la viande rouge. Qu'en penser ? Il est dit dans cette lettre que les éleveurs de viande bovine ne mange la viande qu'ils produisent et il en est de même pour les agriculteurs qui cultivent leur propre potager bio.... et nous, pauvres consommateurs...

Pavé de bœuf : de la vieille vache dans votre assiette

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé le 26 octobre 2015 que la charcuterie était cancérogène et la viande rouge probablement cancérogène.

Cette annonce a provoqué une baisse immédiate des ventes de 5 %, et de mon côté je me suis dit :

« ENFIN ! »

En effet, comment s’étonner que la viande rouge et la charcuterie soient cancérogènes quand on sait les péchés contre la nature commis par l’industrie agro-alimentaire ?

Je parle de « péchés contre la nature » parce que leurs méthodes d’élevage et d’alimentation des animaux vont à l’encontre de toutes les lois physiques et biologiques, mais également des lois de la morale et du bon sens.

Malades dans les élevages, les animaux arrivent malades dans nos assiettes. Et on ne peut s’étonner que 50 ans d’une telle consommation augmentent le risque de cancer.

C’est invraisemblable que je sois obligé de l’écrire, mais nous avons perdu nos liens les plus élémentaires avec la réalité :

Nous ne savons même plus de quoi se nourrissaient, ni comment vivaient ces animaux avant l’industrialisation. Alors que beaucoup de gens en mangent tous les jours !!

Degré zéro de l’exigence

Le scandale des farines animales ne s’est pas arrêté parce que les gens ont fini par réaliser qu’il était monstrueux de faire manger à des vaches des carcasses de vieilles vaches réduites en poudre.

Il s’est arrêté parce que ces farines animales avaient été faites avec des vaches malades.

Et pas n’importe quelle maladie. Pas le rhume, ni même la grippe !

Ces vaches étaient infectées au prion de la maladie de Creuzfeldt-Jakob (maladie de la vache folle). Ainsi les cheptels étaient infectés par leur nourriture et risquaient de transmettre cette terrible maladie aux hommes !

Des farines animales au cancer

L’actuelle viande rouge provoque le cancer, oui, mais ce ne serait évidemment pas le cas si nos vaches étaient encore élevées naturellement et avaient le temps et la nourriture adéquate pour produire de la bonne viande.

Normalement, la vache ne broute que de l’herbe, de la verdure et du foin séché pendant l’hiver.

Elle ne mange pas de maïs, ni de tourteaux de soja, ni de granulés qui font grossir. Elle ne prend pas d’antibiotiques, ni d’hormones pour accélérer sa croissance.

Pour désigner les rares veaux ou vaches qui ont été exclusivement nourris d’herbe ou de foin, les producteurs de viande parlent de « broutard ». Le broutard est l’appellation sympathique et un tantinet affectueuse.

Les « broutards » n’arrivent toutefois jamais dans nos supermarchés ni même dans nos boucheries de centre-ville. Ils sont consommés par les éleveurs et leurs familles. La plupart d’entre eux, il faut le savoir, ne mangeraient pour rien au monde la viande qu’ils produisent dans leurs élevages. Tout comme la plupart des agriculteurs cultivent leurs propres légumes bios dans leur propre potager !

Mais on peut les comprendre. Voici quelques exemples des aberrations autour de l’élevage des animaux.

Période d’engraissage

C’est notamment lorsque les vaches sont destinées à l’abattoir que les abus sont criants :

Les vaches font le moins d’exercice possible, pour ne pas maigrir.

Elles reçoivent des hormones de croissance pour faire gagner du temps.

Elles sont nourries en permanence de maïs, de soja et même de bonbons pour leur faire prendre du poids au plus vite.

Des vaches nourries aux bonbons

Moins cher que le maïs OGM, les éleveurs américains se sont mis à nourrir leurs vaches avec les rebus de fabriques de bonbons et de chocolat :

« En donnant des bonbons à mes vaches, j’ai réussi à augmenter leur production de lait de 1,5 litre par jour », explique un éleveur, Mike Yoder, qui ne voit apparemment aucun problème à exposer sa trouvaille à la télévision. « L’élevage est une question de centimètres et, parfois, de demi-centimètres. Si vous pouvez économiser un centime sur la nourriture, vous le faites. »

« C’est une très bonne chose que les producteurs parviennent ainsi à réduire leurs coûts, et à fournir aux consommateurs des aliments moins chers », approuve également un consultant en nutrition pour les animaux, Ki Fanning, de la société Great Plains Livestock Consulting, Inc.

Au lieu de dépenser 315 $ par tonne de maïs, les éleveurs peuvent nourrir leurs vaches avec des pépites de bonbons (comme celles que vous trouvez sur les glaces McDonald’s) pour 160 $ la tonne.

Des vaches obèses et malades

Il est plus intéressant d’un point de vue financier de produire des vaches grasses plutôt que musclées. Cela n’est pas sans conséquences sur la qualité de leur viande. Une étude menée à l’université du Dakota du Nord a observé que :
La chair d’un bovin nourri à l’herbe (broutard) a 4 fois plus d’oméga-6 que d’oméga-3

La chair d’un bovin nourri aux céréales a 21 fois plus d’oméga-6 que d’oméga-3

Le nutritionniste Thierry Souccar explique que nos ancêtres chasseurs avaient autant d’acides gras oméga-6 que d’oméga-3.

Soit un ratio de 1 pour 1, le ratio optimal pour garder la santé.

Notre alimentation moderne entretient déjà un déséquilibre trop grand entre oméga-6 et oméga-3. Les populations occidentales ont 16 à 20 fois plus d’oméga-6 que d’oméga-3.

De façon réaliste, il faudrait viser un ratio de 4 à 5 fois plus d’oméga-6 que d’oméga-3 (comme les populations du Groenland).

C’est pourquoi, il est conseillé de limiter les oméga-6 au profit des oméga-3. Cela veut dire éliminer la viande bovine des circuits de production conventionnels…

La période d’engraissage rend aussi les vaches malades, ce qui explique qu’elles reçoivent des antibiotiques à hautes doses.

Le chemin de l’abattoir

Pour faire des économies, les abattoirs sont devenus gigantesques. Ils reçoivent des animaux élevés à plusieurs centaines de kilomètres, parfois même dans d’autres pays.

Résultat, les animaux doivent voyager jusqu’à plusieurs jours, souvent sans recevoir à manger, ni à boire. Qu’il pleuve, qu’il neige ou que la météo soit caniculaire, ils sont coincés dans leur cage posée sur un camion, battus par les vents et subissant le bruit effroyable des autoroutes.

Inutile de vous décrire leur état de fatigue et de stress à l’arrivée, sans compter les vaches blessées.

Ce bœuf charolais était une vieille vache !

Dans 80 % des cas, ce qu’on vous vend pour du bœuf n’est que de la vieille vache. Une vache qui, n’ayant plus la force de produire du lait, est rapidement engraissée puis conduite à l’abattoir pour vendre sa viande.

Pour l’éleveur, c’est presque la même chose sur le plan financier :

Une vache de race laitière retraitée puis engraissée pour finir à l’abattoir, c’est 3,64 euros le kilo (pour l’éleveur).

Une vache de race à viande en âge d’allaiter, c’est 4,30 euros le kilo (pour l’éleveur).

Mais une fois découpée en morceaux, les responsables d’abattoirs ne se gênent pas pour « surclasser » la race laitière et de la vendre au prix de la race à viande. La fraude est facile. Les contrôles ne sont pas systématiques. Le consommateur n’y voit que de feu.

Seuls les éleveurs dénoncent souvent ce genre de pratiques, mais personne ne les écoute.

Or avec ces culbutes, les abattoirs peuvent empocher plus de 250 euros pour une bête de 400 kilos !

« Viande bovine », une appellation fourre-tout

Ne pensez pas que ce genre de pratiques est marginal.

Quand vous achetez votre viande hachée après avoir bien vérifié l’appellation « viande bovine », ne vous imaginez pas qu’il s’agit de bœuf fraichement castré.

En réalité, c’est plus probablement un steak de vache trop vieille pour se reproduire ou donner du lait !

En effet, 79 % de la viande bovine consommée en France vient de vaches femelles.

Gérard You, de l’Institut de l’élevage, l’explique ainsi : « Le marché français est plus demandeur de vache dans la mesure où sa viande est plus rouge et moins claire que celle des jeunes bovins [5]. »

L’appellation « viande bovine » mélange tous les types de races : races laitières (Normandes, Holstein, Montbéliardes), races à viande ou allaitantes (Limousines, Charolaises, Aubrac…), et races mixtes (vaches à lait présentant de « bonnes caractéristiques bouchères »).

Des steaks qui rétrécissent à la cuisson

Traditionnellement, on faisait rassir la viande de bœuf dans une chambre froide pendant 21 jours. Durant ce processus, la viande perdait de 30 à 40 % de son poids en eau. Ainsi la viande devenait ferme et tendre après la cuisson. De plus, l’extérieur de la viande brunissait par oxydation. Cela nécessitait d’enlever au couteau la couche extérieure, ce qui ne faisait que réduire le poids du steak initial.

C’est pourquoi l’on observe de telles différences de prix au kilo entre les viandes bon marché et les viandes rassies à l’ancienne.

Aujourd’hui, la plupart des consommateurs sont de toute façon dégoûtés à l’idée de manger une viande de bœuf rassie. Ils préfèreraient une chair encore fraîche.

Cela arrange bien les boucheries industrielles qui économisent sur le temps de rassissement, et vous vendent de la viande gorgée d’eau. Cette viande paraît moins chère, mais une fois cuite dans votre assiette, elle aura tellement rétréci que l’économie n’est plus certaine.

Mon rêve est un jour de créer une coopérative. Nous nous cotiserons pour encourager des éleveurs à faire du broutard. Les anciens parmi nous redécouvriront la saveur de la viande de leur jeunesse. Nos jeunes sauront ce qu’est une bonne viande.

Les acheteurs du supermarché s’apercevront qu’un steak n’est pas l’autre. Ce serait une révolution, et peut-être le premier pas pour revenir à un élevage plus respectueux des animaux.

C’est ainsi que l’OMS pourra retirer la viande rouge de sa liste des aliments cancérogènes. Non mais.

À votre santé !

PS : et je ne résiste pas à vous reparler du repas normal d’un poulet

Aussi fou que ça puisse paraître, les vendeurs de poulets ont réussi à persuader les consommateurs que le gage d’une viande de qualité, c’est le poulet « élevé au grain » ou « nourri au maïs » dont la chair est jaune à force d’être malade…

En réalité, ce « grain », ce sont des céréales cultivées que jamais un poulet normal n’aurait mangées dans son environnement.

Chacun sait, ou devrait savoir, que le poulet est un oiseau qui se nourrit de préférence :
De vers

De limaces

D’escargots

De petits insectes

De verdure

De racines

De petites graines

Le poulet est donc un omnivore.

Seul un poulet qui a trouvé sa nourriture en courant dans la nature, en picorant et en grattant la terre, produira une chair savoureuse et bonne pour la santé. Une chair qui contiendra le bon équilibre d’acides gras, d’acides aminés (protéines) et des autres nutriments.

Si les gens aiment le poulet nourri au grain et qu’ils sont prêts à l’acheter plus cher, c’est surtout parce qu’ils le voient comme une garantie : la garantie que le poulet n’aura pas été nourri aux farines animales.

C’est dire le point où nous en sommes arrivés… le degré d’exigence auquel peut encore prétendre le consommateur.

  • Ambassadeur
  • Smile (2)

Fab
Fab 27/01/2016 à 09h44

Ca craint. Déjà que je ne mangeais plus beaucoup de viande...

  • Équipe Justacoté
  • Smile (2)

Mababe
Mababe 27/01/2016 à 11h35

Ah bah moi c'est fini depuis bien longtemps !
Merci à toi Oss

  • Équipe Justacoté
  • Smile

Mababe
Mababe 12/02/2016 à 09h41

Une piqûre de rappel sur les manipulation de l'industrie pharmaceutique, concernant le prix des médicaments, les vaccins.... Soit disant obligatoires.
Lire l'article ici : Se soigner ? A quel prix.

  • Équipe Justacoté
  • Smile

Oss
Oss 12/02/2016 à 09h46

Je vais regarder ce reportage cet apm. Merci Mababounette

  • Ambassadeur
  • Smile

Signaler un abus

Répondre

Envie de partager votre opinion ? Les Justacotins sont impatients de vous lire !


Répondre