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Lettre médicale du Professeur Joyeux : discussion

Oss
Oss le 10/06/2015 à 11h13
Je crée cette rubrique afin que vous puissiez retrouver rapidement ses conseils. Voici celui ci qui touche notre quotidien

Comment faire pour s'endormir sans somnifère ?

« Si tous nos médicaments étaient balancés au fond des océans,
cela ferait le plus grand bien à l'humanité - et le plus grand mal aux poissons ».

Qui ne se pose pas cette question ? Le danger, c'est d'en parler à son médecin ou à son pharmacien. Ils ont tout ce qu'il vous faut : une batterie de somnifères, d'anxiolytiques ou d'antidépresseurs selon les causes qu'ils apprécient un peu trop rapidement en général. Les Français sont parmi les premiers consommateurs au monde, utilisant 3 à 5 fois plus de somnifères que les autres peuples européens. La consommation est très élevée chez les personnes âgées. On leur serine tout le temps qu'il est indispensable de bien dormir, donc elles ne supportent pas de ne pas s'endormir rapidement et de se réveiller plusieurs fois dans la nuit.

Aujourd'hui, en France, près d'un tiers des personnes de plus de 65 ans, soit près de 3,5 millions de personnes, et près de 40 % des plus de 85 ans consomment de façon régulière des somnifères. Or, plus de la moitié de ces traitements ne seraient pas utiles, car les vraies insomnies sont rares chez ces personnes.

Attention aux somnifères trop largement consommés

Sachez d'abord que certains somnifères (on ne sait pas très bien lesquels) peuvent augmenter les risques de mort précoce. Ils endorment trop profondément ! Ce n'est pas une blague. La molécule est-elle responsable de cette mort en plein sommeil ou bien est-ce la maladie qui crée l'insomnie qui est responsable de la mort ?

Une étude américaine publiée par le British Medical Journal Open rapporte que les hypnotiques induiraient une augmentation de la mortalité. Même pris très occasionnellement, ils augmenteraient le risque de mort précoce et aussi de cancers.

Un groupe de patients a été comparé à une seconde cohorte, composée de 23 500 sujets ne prenant aucun médicament pour dormir. Ces volontaires présentaient les mêmes caractéristiques d'âge, de sexe et d'hygiène de vie que la population étudiée. Leur état de santé, leur poids et leur origine ethnique ont également été pris en compte. La seule différence entre les deux groupes était donc dans la consommation de médicaments hypnotiques.

Les résultats sont édifiants : « À partir de 18 prises de ces médicaments sur une année, le risque de décès prématuré est multiplié par 3,5 ». Ce risque augmenterait avec la quantité d'hypnotiques consommés. En effet, entre 18 et 132 prises par an, le risque de décès serait quadruplé, voire quintuplé au-delà de ce chiffre. Les utilisateurs d'hypnotiques à hautes doses verraient également leur risque de cancers – tous types confondus – accru de 35 %.

Les auteurs ne précisent pas la pathologie sous-jacente ayant conduit à la prise de traitements, une insomnie primaire, une insomnie avec dépression, une insomnie avec anxiété… Qu'en est-il de la somnolence associée ? Ces éléments sont majeurs pourtant pour préciser la responsabilité respective des médicaments » . Reste donc à déterminer les causes de mortalité chez les sujets exposés aux hypnotiques !

La HAS a étudié les troubles et plaintes autour du sommeil car « ils sont très souvent le signe d'alerte sur d'autres pathologies qui ne doivent pas être occultées et qui nécessitent une prise en charge spécifique : douleurs nocturnes, problèmes urinaires, apnée du sommeil, mouvements périodiques des jambes, dépression. »

L'HAS recommande, face à des troubles du sommeil, de rechercher les causes pour poser ou non un diagnostic d'insomnie : agenda du sommeil, questionnaire du sommeil, recommandations pour la prise en charge des troubles du sommeil chez l'adulte.

Comment réduire et stopper naturellement la consommation de somnifères ?

Il s'agira ensuite d'accompagner le patient vers la baisse ou l'arrêt progressif des somnifères prescrits en excès. En effet, il ne faut pas arrêter d'un coup. C'est le moment de changer les habitudes alimentaires, en mangeant moins le soir, en évitant la viande rouge (steak, charcuterie dont jambon…) qui augmenterait le travail de la digestion reculant l'endormissement.

Une bonne soupe avec des légumes cuits al dente à mastiquer, une bonne salade arrosée d'huile d'olive extra-vierge, un petit morceau de fromage de chèvre ou de brebis, un fruit de saison longuement mastiqué, sans oublier un ballon de bon vin BIO sans trop de sulfites.

Attention aux seins qui poussent chez les hommes

Il m'est arrivé de voir et traiter plusieurs hommes atteints de gynécomastie (formation anormale d'un petit sein), dont 3 d'entre eux avaient une forme cancéreuse.

Dans ces cas-là on retrouve par un interrogatoire serré la prise d'hypnotiques associés ou non au tabagisme. En effet tous les médicaments du sommeil, de l'anxiété, de la déprime ont pour conséquence indirecte d'être hyperprolactinémiants. Cela signifie qu'ils stimulent de la part du chef d'orchestre de nos glandes hormonales à la base du cerveau, l'hypophyse, une sécrétion excessive de prolactine.

C'est l'hormone de la lactation chez la femme après l'accouchement et la délivrance du placenta. Cette hyperprolactinémie joue le rôle de facteur de croissance au niveau du ou des mamelons de l'homme et construit une petite glande mammaire parfaitement palpable – gênant esthétiquement l'homme qui se demande ce qui lui arrive – et visible en mammographie. Au début bénigne, elle peut dégénérer sous forme de cancer du sein chez l'homme. On observe 500 nouveaux cas en France chaque année. Face à cette anomalie, l'arrêt brutal du somnifère, suite à l'explication claire des effets négatifs des médicaments du sommeil – jamais expliqués préalablement au patient – ne trouble absolument pas le sommeil [3].

Trois plantes pour mieux dormir

Evidemment, dans la soirée mieux vaut éviter les excitants : café, thé, alcool fort et la télé avec ses émissions ou films stupides qui apportent si peu à notre culture.

N'hésitez pas à solliciter les plantes ! J'aimerais vous en présenter trois réputées pour soigner l'insomnie : l'aubépine, le tilleul, la valériane.

L'aubépine pour détendre votre corps

Elle contient des flavonoïdes et des procyanidines qui agissent comme antioxydants et régularisent le rythme cardiaque. C'est la conclusion rendue par le groupe Cochrane qui a fait la synthèse d'études cliniques menées sur des milliers de sujets soignés à l'aubépine [4].

L'aubépine vous aide à vous détendre en soulageant votre cœur – surtout si vous faites de l'hypertension. Votre rythme cardiaque diminue, votre respiration ralentit. Votre corps est alors au repos, ce qui favorise l'endormissement.

Le tilleul comme sédatif

Depuis toujours, les fleurs de tilleul sont consommées en infusion contre la fatigue nerveuse et l'insomnie. Autrefois, on faisait prendre un bain d'eau infusée au tilleul aux enfants surexcités pour les calmer avant de dormir.

Le tilleul agit, tout comme l'aubépine, sur le système cardiaque : en empêchant l'hypercoagulation sanguine et le rétrécissement des artères.

La valériane améliore la qualité du sommeil

La valériane est recherchée pour ses racines. De nombreuses études ont démontré l'activité de la valériane sur le système nerveux central : elle est relaxante, sédative et spasmolytique – c'est-à-dire qu'elle agit contre les spasmes musculaires.

La valériane réduit le temps d'endormissement et améliore la qualité du sommeil. Ceci a été démontré par une étude contrôlée par placebo [5]. Le groupe recevant de la valériane a rapporté une accélération de l'endormissement. Par ailleurs, des enregistrements des ondes cérébrales pendant le sommeil ont confirmé que la valériane améliorait la structure du sommeil.

Il est nécessaire de prendre la valériane pendant au moins 2 à 3 semaines avant d'en ressentir les effets.

Si vous cherchez d'autres plantes efficaces contre l'insomnie, je vous recommande d'essayer la camomille et le houblon.

Les infusions de carvi ou d'anis étoilé sont très bonnes contre le mal au ventre ; l'huile essentielle de gaulthérie couchée remplace efficacement un anti-inflammatoire non-stéroïdien ; l'ail et et les feuilles d'olivier modulent l'hypertension artérielle...

Voici enfin deux conseils originaux et agréables pour vous endormir :
Les produits de la ruche efficaces, sans danger et délicieux

Une demi-heure avant le coucher, déposer un peu de miel dans les creux sous la langue, sans avaler. L'absorption se fera sous la langue. Le fructose du miel (surtout d'acacia ou de châtaignier) va déclencher la salivation qui va liquéfier le miel, lequel va descendre tranquillement vers l'œsophage. Pas de risque de carie.

Les oligoéléments dont zinc, cuivre, lithium, et surtout le Tryptophane sont absorbés sous la langue. Le Tryptophane est un acide aminé essentiel que le corps ne peut fabriquer et qui est contenu en petite quantité dans le miel. Il est à la base de la formation d'un neurotransmetteur, la sérotonine, puis de la mélatonine, qui favorisent la détente et l'endormissement. Point besoin de médicaments, sous forme de Tryptophane ou de Mélatonine.

En plus si vous avez pris de la gelée royale le matin comme stimulant, elle agira encore le soir grâce, elle aussi, au Tryptophane. J'explique l'intérêt pour la santé de tous les produits de la ruche dans le livre « Les Abeilles et le chirurgien » (2ème édition, Le Rocher 2014).

L'Omégachoco, à raison de quelques carrés entre la gencive et la joue

L'Omégachoco est un chocolat que je vous ai déjà recommandé au sujet de la prévention de l'Alzheimer. Il allie du cacao bio à 70 % de concentration et les oméga-3 présents dans la graine de lin. Les insomniaques retrouvent le sommeil en mangeant 4 à 6 carrés d'Omégachoco le soir, une heure avant le coucher.

Il existe en effet une relation positive entre le taux de sérotonine et le taux d'acides gras essentiels, les oméga-3. Les acides gras oméga-3 réduisent la production de certaines substances par l'organisme, comme les prostaglandines. En excès, ces dernières contribuent au vieillissement des neurones et nuisent à la transmission des messagers chimiques du cerveau. Cela peut évidemment perturber le sommeil.

À noter que pour maximiser l'effet des oméga-3 dans l'organisme, il faut éviter l'excès d'oméga-6, d'acides gras saturés et de gras trans. Donc, n'oubliez pas avant de vous endormir de placer au moins un demi-carré d'Omégachoco entre la gencive et la joue. Vous vous endormirez doucement, votre palais des saveurs envahi des 7 molécules formidables de ce chocolat, en plus des oméga-3 :

la Théobromine = euphorisant ;

la Théophylline pour la respiration ;

la Sérotonine, neurotransmetteur du sommeil et du bien-être ;

la Phényléthylamine et la Tyramine qui stimuleront l'activité cérébrale de vos rêves ;

le Salsolinol antidépresseur ;

l'Anandamide qui signifie en Sanscrit « béatitude » [6].

Bonnes nuits pour un repos bienfaisant.

Professeur Joyeux

  • Ambassadeur
  • Smile (4)

Bettyoups
Bettyoups 10/06/2015 à 18h29

eh bien, je crois qu'il me faut revoir toute mon alimentation et la façon dont je me soigne.....j'ai bien noté pour le chocolat

  • Ambassadeur
  • Smile

Oss
Oss 10/06/2015 à 18h59

Youpi !!! je vais manger une tablette ce soir avant d'aller me coucher !!!

  • Ambassadeur
  • Smile

Oss
Oss 16/06/2015 à 18h21

LE CHOU

Un traitement efficace, universel et apprécié de tous !

Chère amie, cher ami,

Peut-être l'avez-vous deviné, je veux parler du chou. Depuis la nuit des temps, les thérapeutes font des prouesses avec les différentes variétés de chou existantes. Les plus réputées sont le chou vert, le chou rouge et le Bai cai ou chou chinois.

Le cataplasme de chou : un traitement multiusage

Le chou vert ou rouge est l'un des médicaments les plus anciens qui soient. Découvert en Chine, il a voyagé à travers le monde. D'abord grâce aux Celtes qui l'ont introduit en Europe, puis grâce à Jacques Cartier qui l'a apporté aux Amériques. Le navigateur Cook, quant à lui, a sauvé son équipage des ravages du scorbut grâce aux réserves de chou embarquées à l'occasion de son périple autour du monde qui dura trois ans.

On vénérait le chou chez les Grecs. Pythagore, Hippocrate, Aristote en ont fait l'éloge. On l'utilisait pour toutes les maladies tel un médicament universel ! Chez les Romains, il servait de cataplasme, de purgatif et de dépuratif, voire en anti « gueule de bois » (jus de chou).

Aujourd'hui son usage est devenu confidentiel. On parle surtout des cataplasmes de chou dont les indications sont multiples. On utilise les feuilles fraîches du chou rouge ou vert. Elles sont nettoyées, écrasées et appliquées sur la peau.

Une autre méthode consiste à faire une pâte avec les feuilles que l'on pose sur une gaze. On la fait tiédir (sur un radiateur par exemple) et on la met sur la partie du corps que l'on souhaite soigner. Dans un premier temps la douleur peut augmenter, puis elle se calme tandis que le cataplasme attire le mal et assainit la plaie ou la brûlure.

Le cataplasme de chou est excellent pour les rhumatismes ou la cautérisation des plaies. On le dit utile pour soigner les voies respiratoires (angine, sinusite, laryngite, bronchite, rhume) mais également en dermatologie (bleus, bosses et blessures). Le cataplasme de feuilles de chou sert aussi à lutter contre les infections (panaris, furoncles, abcès…). Il est encore indiqué pour apaiser les crises de foie, les douleurs digestives (congestion et colique hépatiques) et les maux de ventre. Il soulage les maux de tête, calme la nervosité et peu faciliter le sommeil.

De nombreux médecins avant le Dr José Avendano ont utilisé le chou à travers les siècles. En France, les plus connus sont le Dr Blanc, à Romans (Drôme) au XIXe siècle, ou le Pr Léon Binet, chirurgien à l’hôpital de Provins (Seine-et-Marne) au XXe siècle.

L'aliment anticancer

Survitaminé (il contient les vitamines A, B1, B2, C, PP, K, U, provitamine A), le chou est un l'un des champions des aliments anticancer. Ces trente dernières années, de nombreuses études ont montré que la consommation de chou et de crucifères limitait les incidences de cancer. Les chercheurs estiment que cela est également dû à la présence de soufre et d'histidine dans le chou qui lui donne son goût amer.

Les études ont montré que le chou est bon pour prévenir mais aussi pour freiner différents cancers et notamment le mélanome, le cancer de l'œsophage, de la prostate, du pancréas et du sein.

Enfin, le chou rouge contient un antioxydant puissant (qui lui donne sa couleur) : l'anthocyane. Isolé, cet antioxydant aide à freiner la prolifération des cellules cancéreuses, voire à éviter la formation de nouvelles tumeurs (ce qui ne veut pas dire que la consommation de chou permet d'éviter des traitements médicaux et chirurgicaux classiques, y compris la chimiothérapie).

Le jus de chou enfin est connu pour l'énergie qu'il donne. Mélangé avec du jus de citron, il permet de lutter contre la fatigue et certaines pathologies (gastrites).

Y a-t-il une limite à la consommation du chou ?

Il ne faut pas abuser du chou comme de toutes les bonnes choses. Il est notamment déconseillé aux personnes aux personnes souffrant d’hyperthyroïdie ainsi qu'aux personnes qui prennent des anticoagulants. De manière générale, si vous êtes malade n'hésitez pas à consulter votre médecin ou votre naturopathe pour savoir quelles sont les interactions à éviter pour vous.

Si vous voulez en savoir plus sur la médecine du chou, n'hésitez pas à venir à notre événement du 26 juin prochain à Liège : informations et inscriptions ici.

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois

  • Ambassadeur
  • Smile

Bettyoups
Bettyoups 17/06/2015 à 08h51

Alors ça c'est chou de le partager, mais comme il est difficile de changer ses habitudes alimentaires !!!

  • Ambassadeur
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Oss
Oss 17/06/2015 à 09h09

Tu as raison chou pinette

  • Ambassadeur
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Bettyoups
Bettyoups 17/06/2015 à 09h19

Allons bon !!!! Mdr !!!

  • Ambassadeur
  • Smile

Oss
Oss 17/06/2015 à 09h24

Tu aurais préféré chou croûte ? Je chou pire

  • Ambassadeur
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Fab
Fab 26/06/2015 à 17h23

Merci Oss pour ces précieux conseils

  • Équipe Justacoté
  • Smile

Fab
Fab 26/06/2015 à 23h41

Re-bonjour Oss, je viens de relire plus attentivement ton message. Je vais essayer les différentes plantes (et le chocolat) que tu préconises. Je suis insomniaque depuis bientôt 10 ans et sous traitement : stilnox puis tercian pendant des années, et maintenant mianserine depuis 8 mois. J'ai réussi à me stabiliser avec ce dernier traitement mais je voudrais réussir à tout arrêter et retrouver un sommeil naturel.
J'ai consulté en parallèle l'institut du sommeil à Paris et Marseille, essayé la sophrologie, acupuncture, hypnose, emdr, shia tsu, magnétisme, neurologue, modifié mon alimentation, les plantes, les huiles essentielles, mais rien à faire...
En tout cas merci pour tes conseils qui me redonnent espoir !
Mais sinon je vais bien

  • Équipe Justacoté
  • Smile

Fab
Fab 26/06/2015 à 23h45

Ah je n'avais pas vu que ça venait du professeur Joyeux ! Mais merci pour le partage

  • Équipe Justacoté
  • Smile (1)

Oss
Oss 28/06/2015 à 15h56

Bonjour Fab

Désolé, je ne suis pas médecin mais seulement très attentif aux propos, messages et lettres du professeur Joyeux. J'espère sincèrement pour toi que la prise de ce chocolat te soit bénéfique.

L'actualité récente vient de donner raison au professeur Joyeux, hélas.

Vous avez sans doute suivi le malheur enduré par ces parents qui viennent de perdre leur enfant à la suite d'un vaccin administré et dont les réactions brutales ont eu raison de la santé de cette petite fille. Voici, ci-après, la lettre écrite par un des collaborateurs du professeur Joyeux.

Avant de la transmettre je fais miennes les remarques de cette équipe portant notamment sur la lâcheté des médias et du gouvernement et je partage la douleur immense de ces parents. Le texte est long, pardon, mais terriblement criant de vérité.

Je vous transfère ce message poignant de Jean-Marc Dupuis.

Condoléances extrêmes aux parents d'Ayana

Chers amis,

Excusez-moi d'être direct, surtout sur un sujet si douloureux.

Mais vous, pensez-vous que vous pourriez trouver les mots justes pour réconforter deux jeunes parents qui se préparent à la mort de leur bébé ?

C'est ce qui est en train d'arriver à Julie Pitel et Jason Rivière, les parents de la petite Ayana. Leur bébé de sept mois est dans le coma depuis le 6 mai après avoir été vaccinée à l'Infanrix Hexa et au Prévenar.

Dimanche 21 juin, les médecins leur ont annoncé que le système de respiration artificielle qui maintient Ayana en vie va devoir être arrêté « dans six ou huit jours » [2]. En effet, ils estiment que son cerveau est « irrémédiablement détruit ».

C'est une épouvantable tragédie.

Moi-même qui ai perdu brutalement ma fille de 12 ans il y a peu, je me sentirais complètement démuni si je me trouvais face à ces jeunes parents.

Pourquoi ?

Parce que chaque cas est unique et je crois qu'il est impossible d'imaginer ce que ressentent des personnes dans un tel drame.

« Condoléances » est un mot qui vient de l'ancien français « condouloir », s'affliger avec quelqu'un .

« Je vous présente mes condoléances » veut dire « je souffre moi aussi avec vous du malheur qui vous afflige ».

Mais dans ce cas, j'aurais terriblement peur que mes paroles paraissent vaines, inutiles, et qu'elles ne les réconfortent pas, au contraire même : « Vous pouvez toujours parler, rien ne nous rendra jamais notre enfant ! », pourraient-ils me répondre, avec raison.

Et pourtant, même si je suis maladroit, je voudrais vraiment dire à Julie et Jason que je leur présente, sincèrement, mes plus extrêmes condoléances et je suggère à tous les lecteurs de Santé Nature Innovation qui le souhaitent de s’associer en ajoutant un mot en commentaire de ce texte ici.

Je voudrais qu'ils sachent combien je souffre pour eux et pour leur bébé. J'ai été bouleversé par le courage qu'ils ont montré à la télévision et depuis le début de cette affaire. Ils ont à peine 21 et 22 ans ! (vous pouvez par exemple voir le reportage ici)

Ce qu'ils sont en train de vivre, ils ne l'oublieront jamais. C'est une épreuve qui marque pour toujours. Dans 20, 30 ou 50 ans, les larmes leur monteront aux yeux chaque fois qu'ils repenseront à leur petite chérie.

Que faire maintenant ?

Selon les articles que j'ai pu lire dans les médias, Me Ludot, l'avocat qui défend Julie et Jason, est énergique et il les défend bien.

Il semble qu'il y ait eu un problème avec le SAMU, qui n'a pas voulu se déplacer alors que la petite avait 42,5°C de fièvre après sa vaccination. Elle aurait même fait une convulsion, qui est une urgence médicale extrêmement sérieuse et fait partie des effets secondaires bien connus des vaccins. S'ils avaient fait le minimum, ils auraient peut-être pu la sauver.

Selon le journal Le Parisien, Me Ludot aurait déclaré :

Nous voulons « tout savoir de ce qui s'est passé » et « nous voulons que soit tenu aux parents un discours loyal et honnête, à savoir que la nocivité des vaccins est à l'origine des 42° de fièvre (d'Ayana) : c'est l'association criminogène des deux vaccins, Prevenar et Infanrix ».

Cette demande paraît d'autant plus légitime que cette tragique affaire a eu lieu précisément au moment où les pouvoirs publics et la plupart des médias essayaient de diaboliser l'action du Pr Henri Joyeux pour la simple raison qu'il demandait le retour du vaccin DT-Polio, plutôt que l'obligation de fait imposée aux parents de recourir aux supervaccins comme l'Infanrix.

Les médias bien ennuyés. Confrontés aujourd'hui à leurs contradictions, ces mêmes médias sont aujourd'hui plus qu'ennuyés.

Ils sont en effet bien obligés de parler de l'affaire d'Ayana. Mais comment expliquer au public que l'Infanrix, dont ils ont dit qu'il n'était pas du tout dangereux, soit impliqué dans la mort d'un bébé qui était en parfaite santé avant les injections ?

La solution, assez piteuse, qu’ils ont en général choisie est de rester dans le vague.

La plupart, comme le journal Le Monde, L'Express, le Nouvel Observateur, reprenant l'AFP, ont choisi le mensonge par omission, en parlant d'un accident « suite à deux vaccins », sans préciser lesquels.

D'autres, et c'est peut-être pire encore, ont écrit que l'accident s'était produit après une injection de DT-Polio, opérant un amalgame aussi mensonger que dangereux entre le DT-Polio, qui est obligatoire, nécessaire, et dont nous attendons tous le retour dans les pharmacies, et l'Infanrix, qui n'est pas obligatoire, pas nécessaire, et que personne n'utiliserait s'il n'y avait pas de pénurie de DT-Polio, surtout qu'il coûte sept fois plus cher.

La ministre de la Santé Marisol Touraine garde le silence

La ministre de la Santé Marisol Touraine, enfin, a choisi… le silence.

En un sens, elle est logique avec elle-même puisqu'elle avait eu le cran de déclarer que « la vaccination, ça ne se discute pas », alors même que la petite Ayana venait de tomber dans le coma après avoir reçu son vaccin.

La mort d'Ayana ne doit pas rester vaine

Mais au fond, peu importe. Ce qu'on espère aujourd'hui, c'est que les parents d'Ayana parviendront à surmonter cette épreuve aussi terrible qu'injuste, et qu'ils seront soutenus par le plus grand nombre possible de personnes.

Nous avons aussi l'espoir que la mort de la petite Ayana ne restera pas vaine, et que le retour du simple vaccin DT-Polio sans aluminium dans les pharmacies de France permettra bientôt à tous les bébés d'être vaccinés dans les meilleures conditions de sécurité.

Comment se reconstruire

La seule chose positive que l'on peut essayer de dire aux parents d'Ayana, c'est que ce type d'épreuve vous transforme de façon définitive, mais pas forcément dans le mauvais sens.

Si vous parvenez à vous « reconstruire » après cela, votre nouvelle vie, votre nouvelle façon de vivre et de voir le monde, en sont irrémédiablement transformées.

Mais cette transformation n'est pas toujours uniquement une destruction. Il se peut aussi que la mort de votre enfant change votre regard sur la vie, sur les autres, sur vos autres enfants si vous en avez, sur votre conjoint et vos parents, en vous imposant un regard plus calme, compréhensif, plus chargé d'amour et de sagesse.

Après une tempête pareille, vous comprenez mieux les bornes de la vie sur terre, vous réalisez de façon concrète qu'il y a des limites auxquelles personne n'échappe, des frontières d’au-delà desquelles personne ne revient. Cela peut vous donner plus de sérénité et une plus grande capacité à apprécier le moment présent. Vous pouvez acquérir ce brin de fatalisme et de recul qui peuvent être une bonne chose si vous aviez tendance à être trop angoissé, trop impatient, trop pressé dans l'existence.

Que vous le vouliez ou non, vous êtes obligé de relativiser un certain nombre de choses. Beaucoup de risques ou d'épreuves qui vous inquiétaient avant vous paraissent bénins, par contraste avec ce que vous avez vécu.

Vous n'avez plus envie de vous énerver parce qu'on vous a éraflé votre voiture sur le parking du supermarché. Rater vos vacances, perdre votre travail, vivre un chagrin d'amour, recevoir une amende ou une facture salée inattendue ne sont plus des causes que vous prenez vraiment au sérieux pour vous rendre malheureux.

« Allez, c'est la vie », vous dites-vous plus facilement. Vous apprenez à faire contre mauvaise fortune bon cœur parce que vous savez maintenant que vous allez oublier tout ça bien vite, beaucoup plus vite que cette douleur qui, elle, est pour toujours dans votre cœur.

Bien à vous,

Jean-Marc Dupuis

  • Ambassadeur
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Bettyoups
Bettyoups 30/06/2015 à 07h39

Eh bien, Fab, j'espère vraiment que tu trouveras une solution ! .....les larmes me viennent aux yeux, Oss pour ce drame....

  • Ambassadeur
  • Smile

Oss
Oss 01/09/2015 à 19h05

Le professeur Joyeux nous a écrit :

Le fer de votre corps vous parle !

Chers amis de la santé

J’ai rencontré cet été plus de personnes carencées en fer qu’en vitamine D. Car le soleil, évidemment, ne comble pas nos besoins en fer. Pourtant, trop souvent vos globules crient famine, ne recevant pas assez de fer. C’est surtout vrai chez les personnes âgées qui sont carencées et se sentent donc fatiguées.

C’est pourquoi je souhaite attirer votre attention cette semaine sur l’importance du fer dans votre organisme.

Je laisse donc au fer sa parole scientifique, sur un mode humoristique.

Je suis un oligo-élément qui vous veut du bien

Moi, le fer, je suis l’élément le plus essentiel au cœur des étoiles géantes rouges, je suis le métal le plus abondant des météorites et du noyau des planètes comme la vôtre, mais je suis surtout vital pour votre organisme !

Moi, le fer, chez vous, je suis un oligo-élément, cela veut dire présent en quantité très faible, mais tellement important ! Sans moi vous respirez lamentablement, vos muscles s’écroulent…

Mais attention, à l’inverse, si je suis trop présent, dans votre foie par exemple, vous risquez les pires complications.

Savez-vous que 1 personne sur 200 en France est atteinte d’une maladie génétique liée à un excès de fer ?

Moi, le fer, je vous le promets, je vais vous aider à détecter cette maladie, à aller voir votre médecin si c’est nécessaire, et je compte sur vous pour que tout le monde le sache autour de vous. Vous éviterez beaucoup de souffrances et ferez faire de grandes économies à la sécurité sociale.

Mes promesses – à la différence de ceux qui les font en l’air –, moi, je les tiens dur comme fer !

Sachez d’abord que lorsque moi, votre fer, je suis libre dans votre corps, je suis toxique. C’est pourquoi je n’aime pas être seul, j’aime me lier officiellement…

Seul, je le répète je deviens toxique et dangereux pour tout l’organisme.

J’ai choisi de me fixer à 4 protéines dont chacune exerce un rôle spécifique

1. L’hémoglobine

Moi, le fer, je l’ai choisie pour me transporter, 70 % du total du minéral que je suis unis aux globules rouges pour apporter l’oxygène à tout l’organisme.

Cette protéine hémoglobine unit l’« hème » à une protéine, la « globine ».

Une molécule d’hème (du grec αἷμα, haîma qui veut dire sang) est constituée d'un ion de fer, associé à une porphyrine (du grec porphura, qui signifie violet-pourpre), essentielle à la fonction respiratoire.

L'hémoglobine est dans tous vos globules rouges, c’est donc une protéine qui ne peut exister sans moi, votre fer.

Sa fonction est le transport de la double molécule d’oxygène, O2, grâce aux très nombreux globules rouges que le sang apporte dans tous les recoins de votre corps de la tête aux pieds.

C’est moi, le fer, qui donne à votre sang bien oxygéné sa couleur rouge. L’hémoglobine est donc à l’intérieur même des globules rouges, et avec eux je transporte 70 % du fer total de l’organisme, soit 3 g chez l’homme et 2,5 g chez la femme adulte.

C’est seulement en 1960 qu'est révélée à deux chimistes, Max Ferdinand Perutz, professeur à Cambridge, et John Cowdery Kendrew, professeur à Cambridge puis Heidelberg (1917-1997), la structure tridimensionnelle de votre hémoglobine. Ils obtiennent en 1962 le Nobel de chimie « pour leurs études des structures des protéines globulaires ».

Moi, le fer, je suis donc totalement lié à l’hémoglobine, dont le sigle est « Hb » inscrit sur les documents des laboratoires de biologie.

Le taux d’hémoglobine dans le sang est à des niveaux précis : 13,5 à 17,5 g/dl ou 100 ml chez l’homme ; et 12,5 à 15,5 g/dl ou 100 ml chez la femme.

Au total 1 litre de sang transfusé apporte jusqu’à 500 mg de fer

Si vous êtes en carence de moi, votre fer, vous n’aurez pas assez d’hémoglobine et ainsi vous serez en anémie par manque de globules rouges.

2. La myoglobine

Moi, le fer, je l’ai choisie pour me transporter vers les muscles et rester avec eux dans les cellules musculaires.

Dans les muscles, je ne représente que 6 % du total du fer de votre corps d’adulte. La myoglobine est donc le transporteur intracellulaire principal de l’oxygène dans les muscles et stocke l'oxygène dont ils ont grand besoin pour fonctionner.

Sa couleur rouge et son abondance dans les muscles ou chez certaines espèces expliquent la différence entre la viande blanche et la viande rouge.

Quand les muscles souffrent par écrasement traumatique, la tension artérielle chute souvent fortement, tout ou partie de la myoglobine passe dans le sang en excès et peut obstruer les reins, nécessitant de recourir temporairement au rein artificiel le temps que les reins « régénèrent », je veux dire épurent la myoglobine sortie des cellules musculaires qui obstrue les voies urinaires.

3. La transferrine ou sidérophiline

Moi, le fer, je l’ai choisie pour me transporter vers la moelle osseuse. La transferrine est fabriquée par le foie et me transporte vers la moelle osseuse où les globules rouges en formation m’attendent.

Normalement, un tiers seulement de la transferrine sanguine circule couplée à une molécule de moi, le fer.

Si le taux de saturation de la transferrine est trop bas (inférieur à 30 %), c’est que votre organisme manque de fer. À l’inverse, si le taux de saturation de la transferrine est trop haut, plus de 50 %, c’est que je suis, moi, le fer, en quantité trop importante dans votre corps et, sachez-le, je peux alors devenir toxique.

4. La ferritine ou hémosidérine

Moi, le fer, je l’ai choisie pour mon stockage qui peut représenter 0,4 à 1 g de fer. Cette protéine est fabriquée par le foie et stockée pour un tiers dans le foie, pour un tiers dans la moelle osseuse – où je participe à la formation des globules rouges qui vivront 120 jours –, et dans les cellules de la rate qui régulent le nombre des globules du sang en excès en les détruisant, et enfin pour un tiers dans les muscles.

Au total, votre corps peut posséder 5 g de moi, votre fer. Dans ce cas, tout va bien.

Présent dans vos aliments, suivez-moi, votre fer, dans votre tube digestif et vous comprendrez vos besoins

Je suis présent dans beaucoup de vos aliments. Arrivé dans votre tube digestif, moi, le fer, je suis absorbé différemment selon que j'appartiens à un aliment d’origine animale ou végétale.

Dans les produits animaux, moi, le fer, je suis sous forme héminique, lié aux globules rouges et aux cellules musculaires.Votre intestin absorbe 25 % de ce fer lié à la protéine des muscles, la myoglobine des viandes rouges.

Dans les produits végétaux, moi, le fer, je suis sous forme non héminique et votre intestin n’absorbe que 10 % de ce fer. Il est mieux absorbé s’il se lie à la vitamine C des fruits, des légumes, des légumineuses (lentilles, pois-chiches, haricots, petits pois, pois cassés à peine cuits, donc al dente).

Au total, chaque jour, vous absorbez dans vos aliments 15 à 20 mg de moi, votre fer.

C’est la première partie de l’intestin après l’estomac – le duodénum – qui absorbe 1 à 2 mg de fer chaque jour. Le reste, environ 14 mg, n’est pas absorbé et va être excrété dans les déchets ou se retrouver dans les pertes sanguines menstruelles féminines, chaque mois, de 12-15 ans à 50-55 ans.

Les femmes ont donc des besoins plus grands que les hommes : de 2 à 3 mg de fer par jour en cours de grossesse (500 mg de plus) et d’allaitement (jusqu’à 1000 mg de plus).

Moi, votre fer, j’ai choisi pour votre sécurité de réguler mon absorption intestinale en me couplant avec une hormone protectrice, « l’hepcidine » découverte seulement en 2000

Cette hormone fabriquée par le foie régule l’absorption digestive de moi, votre fer, et en même temps participe à la fabrication de la ferritine stockeuse du fer.

Quand vous consommez trop de fer, l’hepcidine augmente sa fabrication pour bloquer l’entrée du fer en excès dans l’organisme, et ainsi évite de vous intoxiquer en particulier en me stockant, moi le fer, en excès dans le foie.

Quand vous manquez de fer, l’hepcidine diminue pour laisser passer plus de fer, sinon vous devenez anémique.

L’hepcidine peut se fabriquer excessivement en cas d’inflammation en particulier, liée à l’inflammation intestinale qui peut être secondaire aux allergies ou quand il y a pullulation microbienne (vous mangez mal !), laquelle se traduit par des gaz malodorants. Moi, le fer, je viens alors à manquer et vous voilà en pleine « anémie inflammatoire ».

Si le niveau d’hepcidine est faible ou nul, en cas de mutations de certains gènes régulateurs, l’entrée de moi, votre fer, n’est plus contrôlée : c’est l’hémochromatose, maladie génétique la plus fréquente qui peut atteindre 1 personne sur 200.

En son absence, trop de fer est absorbé, il y a surcharge en fer dans les lieux normaux de stockage et au delà.

Malheureusement, une anomalie génétique fait que l’hepcidine peut vous manquer : je n’y puis rien. Moi, le fer, je suis dépassé, je vais alors envahir votre corps

Chez 1 personne sur 200 en France, le gène qui fabrique l’hepcidine est absent ou ne fonctionne pas : c’est la maladie dite « hémochromatose » dont vous êtes atteint.

Moi, votre fer, je vous intoxique !

Je laisse la parole à mon maître et ami le Pr Henri Michel, président de l’Association hémochromatose France (AHF) pour vous expliquer comment reconnaître et traiter cette maladie dangereuse.

www.hemochromatose.fr


Devant toute fatigue inexpliquée, permanente, avec douleurs tenaces des mains, des chevilles, et d’autres articulations, devant des troubles sexuels (troubles de l’érection, de la libido, aménorrhée) et/ou des arythmies cardiaques, demandez à votre médecin de doser la saturation de la transferrine et la ferritine. Si ces tests sont anormaux, il faudra rechercher les mutations sur un gène particulier nommé « HFE » (HighFer).

Lorsque le diagnostic est fait à 20-35 ans, les saignées (on vous retire régulièrement du sang, ce qui vous décharge du fer en excès) vont permettre d’éliminer le fer et vous donneront une espérance de vie normale. Si le diagnostic est plus tardif, la surcharge en fer peut entraîner un diabète sucré nécessitant un traitement par insuline et/ou une cardiomyopathie gravissime et/ou une cirrhose avec risque de cancer du foie. Surtout, la destruction des articulations provoque des douleurs intenses pouvant entrainer une invalidité. Ces complications aboutissent à des décès précoces (2500/an en France) liés à des diagnostics trop tardifs.

Il faut, à 20-35 ans, faire doser dans le sang la ferritine et la saturation de la transferrine à l’occasion d’une consultation, sinon, la surcharge en fer, c’est l’enfer !

Si vous êtes anémique, je vous laisse choisir votre menu pour retrouver un bon niveau de fer dans votre organisme et ainsi éviter les fatigues incompréhensibles

Vous avez besoin de 2 à 3 mg de fer par jour. Et même si vous êtes marathonien, après chaque marathon, vérifiez votre taux de fer, souvent vous en manquez. Car il existe une véritable anémie du marathonien.

Si vous êtes anémique, consommez-moi, votre fer, intelligemment, en n’oubliant pas que le fer d’origine animale est héminique, deux fois plus absorbé que le fer présent dans les végétaux non héminiques et que ce dernier, pour être mieux absorbé, est bien aidé par la vitamine C naturelle des aliments.

Choisissez les aliments selon les quantités de fer présentes et selon vos goûts :

Quantité de fer pour 100 g

Régalez-vous de fruits de mer et de poissons :

Les palourdes : 28 mg

Les huitres : 7 à 12 mg

Les moules : 6 à 7 mg

Les sardines : 3,2 mg

Le thon : 1,8 mg

La morue : 1 mg

Régalez-vous avec :

L’œuf à la coque au jaune liquide : 3 à 6 mg

Le cacao : 12 mg

Les pois-chiches : 7 à 8 mg

Les fèves et les lentilles : 9 mg

Les fruits secs : 5 mg

Les viandes rouges : 6 à 8 mg

Le foie de veau : 7 à 10 mg

Le boudin noir cuit : 20 mg

Les rognons d’agneau : 12 mg

Les noix de cajou : 5 mg

Les épinards : 4 mg

Les amandes et noisettes séchées : 4,5 mg

Le basilic séché : 42 mg

Les orties : 41 mg

Les algues laitue de mer : 20 à 40 mg

La spiruline : 70 à 150 mg

Le gingembre : 14 mg

Le persil : 10 mg

Les figues sèches et noix : 2 mg

… et un verre de bon vin rouge pour couronner le tout, à la fin de chaque repas (soit pas plus de 250 ml par jour), ce qui apporte 1 mg de moi, votre fer. Evidemment, choisissez le bio, et sans sulfites ajoutés.

Si vous avez besoin d’un complément, celui qui me donne les meilleurs résultats chez les patients vraiment carencés est le Supraminéral de www.nutergia.fr à raison de 2 bouchons par jour au petit-déjeuner.

Il me reste à vous souhaiter de préparer un bon menu pour refaire votre stock de moi, votre fer.

Si jamais vous avez quelques symptômes si bien décrits par mon collègue, courrez chez votre médecin et ne faites pas l’autruche, l’hémochromatose se soigne sans médicament.

Beau mois de septembre à vous tous et belle rentrée à tous vos enfants.

Pr Henri Joyeux

  • Ambassadeur
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Mababe
Mababe 02/09/2015 à 09h28

Merci Oss pour ce partage, très intéressant !

Je suis abonnée aussi à ses lettres, je les garde toutes précieusement...

Sans se transformer en popeye, nous avons là quelques pistes pour augmenter notre taux de fer vital à notre santé

  • Équipe Justacoté
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Oss
Oss 02/09/2015 à 09h31

Tu as entièrement raison et si tous ces msg pouvaient nous faire comprendre combien une alimentation sakne est précieuse pour notre vie ! Merci à toi

  • Ambassadeur
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Oss
Oss 15/09/2015 à 15h56

RHUMATISMES ET MALADIES INFLAMMATOIRES

Plusieurs rubriques du site traitent de l'alimentation, de la nourriture, des bienfaits de tels ou tels produits et, à l'inverse, des dangers pour l'organisme que peuvent présenter certains aliments.

Aujourd'hui, je vous adresse la dernière lettre du professeur Joyeux qui traite des rhumatismes et autres inflammations qui agressent quelquefois notre corps.

C'est un sujet délicat qui peut rendre sceptiques quelques uns d'entre nous et pourtant, prenons le temps de réfléchir, ne serait-ce qu'un seul instant. Etes-vous vraiment à l'écoute de votre corps ? Savez-vous interpréter les signaux qu'il vous adresse ? Les rhumatismes et autres inflammations articulaires ou musculaires sont pourtant autant de signes qui vous permettent de réfléchir sur le mal être, passager heureusement, de votre corps.

Bonne lecture et… portez-vous bien

Oss

Les rhumatismes représentent un ensemble de maladies intéressant les articulations du corps humain et leur voisinage immédiat : capsule articulaire, tendons, ligaments et muscles. Il faut considérer l’organisme comme un meccano géant fait de pièces et de rouages qui sont tous passés par notre bouche. Les défauts sur les articulations ne représentent que le résultat d’aliments mal sélectionnés, maltraités par les hautes températures de cuisson, le tout dans une culture alimentaire moderne industrialisée.

Au fur et à mesure de l’encrassage alimentaire, les petits défauts se révèlent :

- La faillite des cartilages générant les arthroses multiples
- La faillite de l’os et sa traduction ostéoporotique
- Les inflammations multiples témoignant de la lutte désespérée du système immunitaire pour essayer de débarrasser l’organisme de molécules étrangères toxiques.
Sur certains terrains génétiques sensibilisés, l’inflammation devient chronique, ouvrant la porte aux rhumatismes immunitaires. Cependant il n’est jamais trop tard pour corriger les erreurs alimentaires communes.

Les médicaments symptomatiques ne s’attaquent pas aux causes des maladies rhumatologiques, mais essayent de masquer les doléances des victimes qui ne savent même pas les raisons de leur mauvais sort. Il existe une trentaine d’anti-arthrosiques sur le marché des médicaments… malgré la prescription quotidienne des rhumatologues de ceux-ci à leurs patients, les chirurgiens orthopédiques continuent de remplacer les articulations abîmées par des prothèses (hanche, genou, épaule, etc.)

Comme je le dis à mes amis chirurgiens, qui sourient, vous travaillez beaucoup à cause de l’échec de la rhumatologie médicamenteuse anti-arthrosique ! Tous les cinq ou six ans, on invente un traitement anti-ostéoporotique pour soi-disant lutter contre l’ostéoporose commune post ménopausique…

Mais les promesses de ces médications ne sont pas tenues !

Bien au contraire, puisqu’il existe des « fractures atypiques » provoquées par des « médicaments » anti-ostéoporose… (sic). Il est très difficile de calmer le système immunitaire à mémoire lorsqu’il commence à attaquer les tissus de l’organisme et entretenir une maladie auto-immune rhumatismale.

Comment reliez-vous rhumatismes et habitudes alimentaires ?

On commence enfin à s’apercevoir de l’importance des micro-organismes qui vivent dans notre intestin : ce que l’on appelle le microbiote, lequel est totalement dépendant de notre alimentation. Les généticiens sont en train de nous faire comprendre que notre ADN et nos gènes dépendent également de notre environnement et plus particulièrement de notre environnement alimentaire. Ils ont même créé une nouvelle science, l’épigénétique, qui ouvre la porte à la nutrigénétique. Prendre conscience de l’importance de notre alimentation en ce qui concerne la santé est quelque chose d’extrêmement difficile : cela consiste à changer de certitudes.
Pourquoi conseillez-vous de faire de l’exercice lorsqu’on souffre de rhumatismes ?
En dehors des périodes douloureuses où le repos reste le meilleur des anti-inflammatoires, il faut reconnaître que l’exercice (plutôt en plein air) entretient la fonction articulaire, oxygène les cellules des différents tissus articulaires et stimule l’évacuation des déchets à éliminer. Les excès d’acidité sont éliminés par la voie pulmonaire et la fonction rénale. La fonction cardiopulmonaire est stimulée. Les cartilages ont besoin de mouvement pour rester fonctionnels le plus longtemps possible. Les tissus squelettiques ont besoin de nombreuses forces de cisaillement-compression et étirement-torsion pour continuer à développer des travées osseuses de résistance et augmenter la solidité osseuse.

L’homme est fait pour marcher, courir, sauter (avec ses membres inférieurs) et soulever, porter, tirer, etc. (avec ses membres supérieurs)… Mais aussi pour se tordre, se fléchir, s’incliner (avec la colonne vertébrale).

La sédentarité est le début du vieillissement accéléré. Elle est responsable de l’état déplorable de l’appareil locomoteur des Occidentaux. Les sportifs de compétition ont également de graves problèmes avec leur appareil locomoteur, par excès de performances.
L’environnement naturel et la beauté d’un site peuvent-ils avoir une influence sur notre santé ?
Le contact avec la nature que l’on oublie dans la vie moderne urbaine est surprenant. Ce contact est un véritable déclic qui revivifie l’individu dans sa globalité. L’air pur, le ciel azur, le contact naturel avec des êtres humains, non stressés dans des conditions d’accueil optimales, apportent un mieux-être global ressenti d’une manière objective. Absorber une alimentation adaptée pendant quelques jours, faire de l’exercice doux global, être en contact avec des thérapeutes qui expliquent le comment et le pourquoi des choses est une expérience qui nous transforme. Nous ne serons plus comme avant. On possède désormais la direction pour améliorer sa santé et l’on reprend la maîtrise de sa vie.

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Oss
Oss 15/09/2015 à 16h10

L'OSTEOPOROSE

Voici la suite à la lettre précédente. Elle traite de l'ostéoporose. Sujet tout aussi intéressant que le précédent et là, à nouveau, notre alimentation est pour quelque chose dans le développemt de cette maladie.



Qu'est ce que l'ostéoporose ? Est-ce une maladie qui « ne fait pas mal » ou un risque de fracture ?

Lorsqu’on fait du ski ou lorsqu’on monte sur un escabeau, il existe un risque de se fracturer un os : cela ne transforme pas la pratique du ski ou le fait de monter sur un escabeau en maladie. La plupart des membres du corps médical, au prétexte licite de la prévention des fractures, ont confondu de bonne foi une maladie avec un risque.

La densité osseuse mesurée par densitomètre n’est pas le reflet fidèle de la solidité osseuse au moment de l’examen et même six mois ou un an après l’examen. Elle mesure d’une manière comparative et statistique la perte de charge minérale du tissu osseux sans donner l’état de la microarchitecture osseuse, second facteur très important de la solidité osseuse. L’ostéoporose ne semble, dès lors, que le signe de vieillissement de l’os. Il est abusif sur le plan médical de transformer l’ostéoporose commune en maladie… mais cela reste très lucratif. Le risque de fracture osseuse est corrélé scientifiquement aux risques de chute… lutter contre les facteurs de chute semble actuellement plus efficace que tous les médicaments anti-ostéoporotiques, caractérisés par leurs promesses non tenues.


Pourquoi insistez-vous sur le fait qu'aujourd'hui il n'existe aucun consensus sur la définition de l'ostéoporose ?
Les médecins sont en train de s’apercevoir peu à peu qu’ils ont été trompés. Il semblerait que les critères retenus, par un comité Théodule d’« experts », chapeauté officiellement par l’OMS pour établir le diagnostic d’ostéoporose au moyen du fameux appareil de mesure, sur lequel les femmes ménopausées montent en « bonne santé » et redescendent… « malades », soit sérieusement à revoir. De nombreuses femmes « ostéoporotiques » ne présentent aucune fracture et l’ostéopénie physiologique – c'est-à-dire la perte naturelle de sels minéraux osseux tout au long de sa vie – n’est pas le début d’une maladie.


Comment fonctionne notre squelette (notre physiologie osseuse) et pourquoi, à un certain moment, ne fonctionne-t-il plus correctement ?
L’os est un tissu vivant en remodelage permanent. Dès la fin de la croissance et de la maturité squelettiques, l’os perd 2 % de sa masse minérale par an. La masse osseuse est proportionnelle à la masse musculaire, ce qui nous indique les liaisons constantes entre la fonction musculaire et la fonction de soutien de notre armature squelettique. On peut diminuer le pourcentage de perte annuelle de masse osseuse en favorisant la fonction musculaire et en ayant une bonne hygiène de vie. On peut à l’inverse augmenter la vitesse de perte en étant sédentaire, en fumant et en ayant une hygiène alimentaire basée sur l’alimentation moderne qui est médiocre pour notre santé. La période périménopausique des femmes est une période de perte de masse osseuse accélérée, qui se restabilise par la suite. Il est très facile d’affoler les femmes, dans cette période délicate, et de leur raconter des sornettes hormonales ou encore la fable sur les bienfaits de l’hyperconsommation des produits laitiers… Il y a bien longtemps que « les marchands du temple » sont revenus vendre dans les sanctuaires médicaux.


On a toujours associé l'ostéoporose à la femme. Selon vous, les hommes en souffrent aussi…
La perte osseuse se fait selon une pente régulière chez l’homme, sans la cassure d’accélération de la période périménopausique de la femme. Les hommes possèdent plus de masse musculaire que les femmes et profitent d’une masse osseuse un peu plus importante, ce qui fait qu’il existe moins de cas d’ostéoporose masculine. Il faut signaler cependant la plus grande gravité de la fracture du col du fémur chez l’homme que chez la femme, qui survient également après 80 ans.


Vous parlez de plusieurs formes d'ostéoporose. Quelles sont-elles ?
L’ostéoporose la plus connue est l’ostéoporose commune d’involution post ménopausique ou encore appelée « ostéoporose primitive », ce qui signifie que l’on en ignore officiellement les causes. Les ostéoporoses secondaires sont celles dont les causes sont connues : certaines maladies endocriniennes, le diabète de type I, l’hyperthyroïdie, l’hyperparathyroïdie, le syndrome de Cushing, les insuffisances en hormones sexuelles comme l’hypogonadisme, certaines maladies gastro-entérologiques, les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI ou maladie cœliaque, maladie de Crohn, rectocolite, maladie des laxatifs…), les insuffisances rénales graves, certaines maladies du sang. Les principales causes médicamenteuses sont liées à la cortisone, à la cyclosporine, aux anti-aromatases, à certaines chimiothérapies. Pour être complet, il faut citer les ostéoporoses d’immobilisation de plus de six mois, et celle de la microgravité des cosmonautes.


Quelles sont les causes de l'ostéoporose commune ?
L’ostéoporose commune primitive est (à mon avis d’observateur critique et de thérapeute libéral indépendant) simplement le résultat d’une mauvaise hygiène physique, tout au long de la vie, basée sur la sédentarité moderne du monde occidental et sur l’alimentation trop acidifiante avec les excès de viande des pays riches, de céréales mutées, de produits laitiers animaux. La géographie et l’épidémiologie de cette tendance du squelette à perdre trop rapidement sa masse osseuse est superposable à l’Occident et à son mode de vie (États-Unis d’Amérique du Nord, Canada, Europe, Australie, Nouvelle-Zélande.)


Au rayon de la prévention, que proposez-vous ?
Ne pas accélérer le vieillissement osseux en respectant une hygiène de vie tout au long de son existence et non simplement quand commencent la vieillesse ou la ménopause… L’hygiène de vie comporte une hygiène gestuelle avec un minimum d’activité physique, puisque la marche est le mode de déplacement naturel de l’homme, et une alimentation adaptée à la génétique humaine forgée au Paléolithique et non selon l’alimentation de ces 100 dernières années. Je propose donc l’alimentation « bio » avec beaucoup de végétaux, beaucoup moins de viande et de céréales, l’éviction totale des produits laitiers, des cuissons basse température à la vapeur douce.


Pourquoi insistez-vous tellement sur l'exercice physique ?
Les sportifs ont plus de masse osseuse car ils possèdent plus de masse musculaire. L’os est un tissu vivant que l’on peut stimuler par des contraintes et les petits chocs en sautillant d’un pied sur l’autre, comme cela se produit dans la course… courir avec un sac à dos chargé de quelques kilos est une bonne méthode pour stimuler l’os… à condition de ne pas l’avoir empoisonné auparavant par des BIPHOSPHONATES… classe de « médicaments » vendus comme « anti-ostéoporose », détestée à juste titre par les dentistes car ils peuvent être à l’origine d’ostéonécrose du maxillaire, très douloureuse.


Selon vous, il faut en finir une fois pour toutes avec la dictature du calcium contenu dans le lait de vache…
Le calcium du lait de vache est fait pour son veau, exclusivement… Tout comme les hormones de croissance contenues dans le lait de la vache, tout comme les immunoglobulines du lait de vache, destinées au veau pour lutter contre des maladies bovines. Je prétends qu’il faut en finir avec les laits animaux pour les humains… tout court. (Les agriculteurs sont les premières victimes de notre société chimicolactée.)


Peut-on prévenir (soigner) l'ostéoporose par des médicaments ?
Catégoriquement non. La vitamine D n’est pas un médicament, c’est une hormone fabriquée par l’homme sous l’action des rayons du soleil. C’est donc un produit naturel indispensable à la santé humaine, qui agit favorablement sur l’ensemble des cellules humaines, en plus de ce que l’on connaît déjà sur la cellule osseuse. Le calcium, le magnésium, le phosphore, le manganèse, etc. sont aussi des éléments naturels dont nous sommes constitués et l’on ne peut pas parler de médicament à leur sujet.


Un dernier mot pour clore le sujet ?
L’épistémologie nous indique que le progrès médical n’est pas linéaire. La connaissance scientifique peut avancer par… des erreurs, des errements, des doutes, des retours en arrière, des regrets. « L’erreur est humaine… Il est diabolique de persévérer » et surtout de vouloir s’y complaire… La notion d’ostéoporose « maladie de la femme ménopausée » a du plomb dans l’aile, et c’est tant mieux.

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Bettyoups
Bettyoups 15/09/2015 à 21h30

Toujours aussi édifiant ! Merci !

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Oss
Oss 30/09/2015 à 20h46

Bonsoir,

Je vous propose un extrait de la dernière lettre du professeur Joyeux que je viens de recevoir. Bonne lecture !

Pourquoi les barbecues sont-ils mauvais pour la santé ?

Lorsqu’on fait griller de la viande au barbecue, la température peut atteindre les 500 degrés Celsius. Dès 200 degrés, les protéines des aliments réagissent avec la créatine présente dans les muscles et forment de nouvelles molécules appelées amines aromatiques hétérocycliques (AAH). Les AAH sont des molécules cancérigènes reconnues : les personnes qui consomment régulièrement des aliments frits ou cuits au barbecue ont des risques nettement plus élevés de développer un cancer.

Puis, lorsque les viandes cuisent, la chaleur liquéfie les graisses qui se mettent à couler dans le barbecue. Elles se transforment alors en hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) qui sont libérés dans les fumées… qui retournent se coller sur la viande. Les HAP sont des substances produites par les moteurs diesel ou la fumée de cigarette. À titre de comparaison, un steak cuit au charbon de bois peut contenir jusqu’à l’équivalent en HAP de 600 cigarettes !


La marinade : l’autre arme secrète du barbecue sain

Il existe un autre moyen simple d’éviter l’ingestion des substances toxiques formées à la chaleur par une réaction entre les protéines et la créatine : c’est tout simplement de ne pas faire cuire d’aliments riches en créatine. Autrement dit, faire la part belle aux végétaux : poivrons, oignons, courgettes, tomates ; sans oublier les brochettes de fruits. De même, pour limiter les fumées riches en HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques), il suffit de faire griller des viandes et des poissons maigres : poissons blancs, filets de poulet, gambas, etc.

Mais surtout, ne faites jamais cuire une viande ou un poisson sans marinade préalable ! La marinade, cette « eau de saumurage » (aqua marina en latin) utilisée dans de nombreuses cultures afin d’attendrir et assaisonner poissons et viandes, permet à des substances antioxydantes de pénétrer en profondeur dans la chair qui, une fois exposée à la chaleur du barbecue, produira beaucoup moins de substances nocives : des chercheurs ont montré qu’une marinade bien choisie, appliquée pendant une heure avant la cuisson, diminue de plus de 90 % la formation d’AAH et d’HAP ! Autre avantage : certains condiments utilisés pour les marinades sont de puissants antibactériens qui garantiront ainsi une viande saine.

Les marinades sont traditionnellement composées d’une base liquide non grasse (bière, vin, sauce soja, jus de citron), de condiments (ail, oignon, etc.), d’épices (curcuma, cannelle, gingembre, clous de girofle) et de plantes aromatiques (romarin, origan, thym, sauge, etc.). Fuyez à tout prix les marinades toutes prêtes disponibles dans le commerce car ces dernières sont souvent riches en sucres qui augmentent au contraire la production d’AAH toxiques.

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Bettyoups
Bettyoups 02/10/2015 à 07h34

Bonjour et merci pour ces explications ; donc il est vrai que le barbecue mal utilisé peut-être dangereux pour la santé ! J'en avais entendu parler mais sans savoir le vrai du faux ; toujours est-il qu'une bonne marinade est toujours un plus au niveau gustatif !

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