Une troisième lecture s'impose pour ma part....
merci oss...
pour moi c'est compliqué à lire...il va me falloir du temps pour bien lire et bien comprendre.....
Et bien ami Oss moi qui suis plutôt "cartésien" je ne peux opposer "raison vs passion" et même je pense que, peut-être, la passion peut devenir "raison" , tout dépend de ce que chacun met dans la passion bien sur
Bien le bonjour cher OSS
Entre raison et passion, le combat d'une vie.
C'est en cela que je répondrais, car j'y vois beaucoup de tiraillements, de tourments, de rêveries où l'être humain peut / doit se trouver à certains moments du côté de la raison et de l'autre dans le flot des désirs, sentiments, émotions, ressentis, et passions...
Je parlerais plutôt de réceptivité face aux choses et aux êtres, quels qu'ils soient. Et lorsqu'on est réceptif, la passion peut l'emporter sur le reste...
Oui, le travail d'une vie, et au delà...
Mon cher secretdenfan, je te salue et, personnellement, je m'inquiétais vraiment de ton absence. Très heureux de te "revoir" et j'ai hâte comme beaucoup d'entre nous de lire tes avis toujours de qualité quels qu'ils soient ainsi que tes idées ou positions sur tel ou tel sujet de discussion.
Figure toi que je t'attendais sur ce sujet de débat et j'en suis ravi, vraiment ravi. J'ai toujours apprécié tes qualités humaines, ton sens aigu de l'observation sur les choses de la vie comme l'on dit.
Ah la passion, la raison ! L'éternel combat de l'être humain ! Tandis que la raison parle, la passion exécute !...
As-tu lu "l'Emile ou de l'éducation" (Livre de Poche) de Jean Jacques Rousseau ? L'art de former les hommes passe par l'éducation. Un essai remarquable, qui a fait autorité dans le développement philosophique du compirtement humain (entre autres) et qui devrait ressurgir de nos jours car nous en avons bien besoin..
La passion peut être maître (je ne dis pas volontiers maîtresse) de notre esprit et de notre Ego. La raison saurait représenter notre âme...
Merci de tout cœur cher secretdenfan pour ta participation.
Faisons vivre notre site préféré car nous le devons à ses dirigeants et créateurs. Merci à eux et à leur volonté de nous laisser nous exprimer et débattre. Puisse-t-il vivre encore longtemps.
Excellente journée à toi.
Cher OSS
Je te remercie pour tes petites attentions, évidemment comment ne pas être touché et de me sentir toujours excellemment accueilli sur ce site.
Je sors d'une année professionnelle particulièrement compliquée. Lorsque l'épidémie s'est installée , je me suis retrouvé en télétravail plusieurs mois à accompagner les familles et les jeunes par téléphone. Avant de reprendre officiellement début juin.
Mais parallèlement, je me suis transformé en maître d'école à gérer les devoirs à la maison, programme CP et CM1 / ULIS ( mon aînée touchée par un syndrome génétique avait du coup, un " poil" moins de devoirs, bien que ... ).
Par moment, je n'arrivais pas à toucher terre et à d'autres, on se découvre parfois des ailes qui nous portent...
Tout cela pour dire que nous allons tous bien, mais que le temps a filé et que j'en ai vraiment oublié de donner des nouvelles. Pardon à toutes et tous !
Ton sujet me parle et si j'avais eu cela au bac de philosophie en 2000, j'aurais été très inspiré...
Rousseau a toujours fait parti de mes auteurs préférés, et je buvais ces confessions à l'époque et mon livre de chevet " Les rêveries du promeneur solitaire". Depuis, le mot rêveries est un mot que j'emploi régulièrement, inconsciemment surement.
Dans ses rêveries, Rousseau s'emploie surtout à caractériser sa place au milieu de la nature, son refuge sublime comme il aime à dire. Et surtout cette contemplation de tous les instants , ce voyage où tu te sens tout petit face à ce qui t'entoure, ce qui arrive à chacun de tes sens...
"Je fais la même entreprise que Montaigne, mais avec un but tout contraire au sien : car il n'écrivait ses Essais que pour les autres, et je n'écris mes rêveries que pour moi."
Quand on sait que Rousseau a écrit ce livre dans les toutes dernières années de sa vie, on devine aisément le poids de la raison, de la passion, et de ces états " borderline" où finalement, tout s'imbrique et se dissocie à la fois en fonction des expériences vécues, de la sensibilité augmentée par les contextes en présence, et de tous un tas de paramètres dont les aléas ne manquent pas.
J'avais du commencer " L'émile ou de l'éducation" mais je n'ai plus trop de souvenirs, préférant m'adonner aux confessions et aux rêveries du même auteur.
Passion / Raison, je crois qu'il serait vain d'essayer de se situer d'une frontière à une autre. Ces mots mériteraient presque d'être fusionnés et d'être intégrés à l'être humain qui ne peut s'en dissocier.
Bon, je m'en vais écrire mon 400e avis... !
Belle journée à toi, amitiés chaleureuses,
Mickaël
Je vais te faire une confidence cher secretdenfan. Comme tu le sais sûrement, j'ai eu la chance de pouvoir naviguer grâce à mon métier et, dès l'âge de 19 ans, je prenais la mer, vers Madagascar, mon premier voyage.
Après Port Said (Égypte), nous avions emprunté le Canal de Suez, bien avant la guerre des Six Jours.
Lors de mes moments de repos, entre deux exercices, mon immense plaisir était de m'asseoir à même le pont, face aux étendues sablées du désert ponctuées ça et là de palmeraies, je me plongeait alors dans la rêverie. Plus rien ne comptait autour : ni le navire qui avançait lentement à la queue leuleu avec d'autres, ni mes copains, ni la chaleur écrasante. Seul le paysage m'accaparait me permettant de m'isoler dans mes rêveries. Les dynasties égyptiennes mais également Laurence d'Arabie, Napoléon et tous les fantassins qui partaient à la découverte de Louxor. Quel bonheur d'être dans la rêverie et de s'associer modestement aux parcours de l'Histoire. Même Agatha Christie venait se mélanger à nous...
Mes rêveries sont faites de mes souvenirs, bons et mauvais, et la solitude qui accompagne, me permet d'être dans ce refuge sublime de Rousseau.
Dans la solitude on n'est pas seul. On est avec soi-même, on parle à soi-même et on attend ses réponses. C'est cela l'âme.
D'autres voyages m'ont emmené sur d'autres mers et océans et, à chaque fois, je prenais toujours un moment pour aller rêver, seul, quel que soit l'état de la mer (sauf les tempêtes). Lové dans un rond d'aussière, voir le bateau se manifester et relever le défit qu'impose la mer, comment ne pas rêver ?
Contempler les vagues écumantes, voir le vol stationnaire d'un albatros et guetter la sortie des poissons volants, c'est vrai, la nature a de quoi nous proposer des longs moments de rêveries.
Merci secretdennfant
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