L'obé

Je me devais lors de ma virée parisienne de diner en ce lieu abrité dans cette luxueuse demeure de l hôtel Crillon. S agissant du "petit restaurant" du palace, cette brasserie chic vous accueille sous d élégants luminaires signés Lalique, une amusante carte vous propose de grands classiques divinement maîtrisés, feux d artifices de saveurs authentiques, cuisine française par excellence, mariage du quantitatif plus que suffisant et du qualitatif a en ravir tous les gourmets affamés. Ainsi donc dans la savoureuse bisque un demi homard semble s être perdu, la portion de foie gras que nous nous partageons semble avoir été prévue pour deux. Superbe entrecôte Black Angus purée comme celle de mère grand, superbe souris d agneau fondante, haricots cocos parfumés. Des plats simples pour des grands moments gustatifs, service discret, bonne connaissance des plats, tous les ingrédients nécessaires a une agréable soirée se retrouvent ici. A l heure du déjeuner aussi belle adresse pour un bon moment.

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S'il y a quelques années j'avais choisi le restaurant les Ambassadeurs et sa salle Grand Siècle, également abrité dans ce lieu de prestige, cette fois ci, j'ai délibérément opté pour l'Obé pour accompagner dignement cette fin d'année d'une touche gourmande dans un lieu à la fois mythique & magique, en intérieur comme en extérieur.
Salle élégante, accueil courtois, service suivi dans un registre maitrisé comme je les apprécie et que l'on quitte inévitablement à regret, même si l'on fait durer le plaisir, à la fois satisfait & ravi.
Car avec toutes ces agréables attentions & présentations qui s'accommodent si bien en pareil endroit, comment pourrait-il en être autrement ?
Aussi, j'inscris sans plus attendre dans ma mémoire, cet attendrissant nœud soyeux en serviette de table ( que les Dames se glissent discrètement en sac ), gougère-tendresse offerte en prélude, bisque & homard à provoquer vertige, suprême de volaille onctueuse & savoureuse, etc....
Mais sincèrement, je crois bien que c'est le Mont Blanc choisi en dessert qui, avec marron glacé sublimé dans son écrin sur lit de mandarine, frisa le summum du raffinement en atteignant la quintessence de plaisir lors de sa dégustation.

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Commentaire de Wd, le 19/02/2013

Moi aussi j ai craquée pour le homard, divin, j ai cependant omis de capturer le joli ruban... Belle adresse.

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Commentaire de Cjp95, le 19/02/2013

Comme il figure dans mes illustrations, au moins, en souvenir, t'auras donc toujours cet agréable recours de pouvoir...

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