Musée Le Bunker
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- Exposition permanente
- Accueil de scolaires
- Accueil groupe
- Visite payante
1 avis sur Musée Le Bunker
Par Oss, le 01/12/2016
Tout à côté du Bistrot de Mémé se trouve le musée le Bunker. En juin 1940, l’armée allemande arrive à La Rochelle et réquisitionne l’hôtel des Etrangers (75 chambres), pour établir le quartier général de la Kommandantur. Un an plus tard, les allemands décident d’y construire un bunker qui servira d’abri, en cas de bombardement, à l’amiral commandant la base sous-marine et aux officiers des sous-marins. Après Brest et Lorient, les allemands ont construit une base sous-marine dans chacun de ces ports et à La Pallice, afin d’abriter leurs flottes qui se sont illustrées dans la destruction des navires alliés en Atlantique. Rappelez-vous du film « Le bateau » tourné en partie dans le port de La Pallice, situé à 5 kms de La Rochelle.
Donc les allemands rasent cet hôtel ainsi que deux petits immeubles attenants, font une immense excavation à la place et construisent un bunker de 280 m2 avec murs de béton de 2 m. Il comporte 6 chambres individuelles pour les officiers généraux et 2 grandes chambres pour 62 officiers, un grand bar, un bureau, un local technique et des sanitaires.
Ensuite, ils reconstruisent un nouveau bâtiment par-dessus le bunker qui devient un de l’hôtel. Il y a eu 42 bombardements mais tous dirigés sur le port et la base sous-marine de La Pallice. La base sous-marine existe toujours. En 1945, la Marine Nationale a récupéré une dizaine de sous-marins allemands en parfait état, ont été rebaptisés et servi longtemps dans notre flotte et récupère également le bunker. Mais comme celui-ci avait des accès difficiles, notre Marine s’est retirée. Le bunker fut fermé et c’est le propriétaire de l’hôtel des Etrangers qui le récupéra et le fit fermer définitivement.
Ainsi, le bunker fut oublié pendant presque 40 ans car le propriétaire de l’hôtel est décédé et n’avait laissé aucun écrit ou traces de l’existence de ce bâtiment souterrain. Et c’est par hasard, en 1982, qu’il renaît, grâce à un promoteur qui rachète l’hôtel. Il décide de compartimenter le bunker en petites caves au moment où il décide de raser cet hôtel (encore une fois !) et de reconstruire, à la place, des logements privatifs. Mais c’est sans compter en la perspicacité d’un historien de la ville qui rachète le bunker au promoteur et ouvre au public, deux plus tard, ce vestige de l’armée allemande après de nombreux travaux de réaménagement.
Désormais, il se visite (en une heure). Toutes les différentes pièces sont ouvertes au public et c’est très impressionnant non seulement d’aller de pièce en pièce mais également d’imaginer la vie en ce lieu pour des hommes et des femmes qui, au retour de missions difficiles et éprouvantes, venaient y trouver un peu de réconfort…
Ce qui est ingénieux c’est de voir, en parfait état de conservation, 3 ventilateurs qui pouvaient filtrer 8 000 litres d’air par minute ! et distribué dans tout le bunker par tout un système de conduits.
Dans les différentes pièces des panneaux retracent l’épopée allemande et alliée, des vitrines exposent différentes armes, habits militaires, des scénettes avec mannequins immortalisent un instant de la vie dans une journée. Et surtout la reconstitution du bar est remarquable. Les peintures du plafond sont intactes et les lambris sont d’origine. Dans toutes les pièces, des écrans de télévision diffusent des moments de cette histoire. C’est vraiment bien fait et riche en détails.
Je laisse à votre sagacité le déroulement de cette visite qui, pour ma part, m’a impressionné tant par la restauration de l’endroit que par l’impensable existence en centre ville d’un pareil bâtiment. 7 € 50 l’entrée pour les adultes et 5 € 50 pour les enfants de 5 à 12 ans.
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Commentaire de Wendy35, le 01/12/2016
Merci , Oss , pour cette 'visite' fort intéressante même si ...elle me fait un peu froid dans le dos !...
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Commentaire de Bettyoups, le 01/12/2016
Des visites toujours aussi intéressantes les unes que les autres, merci pour ce bel avis !
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Commentaire de Dany80, le 02/12/2016
merci pour ton avis et tes photos, avis superbe et super bien détaillé, merci Monsieur Oss !
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Commentaire de Dom41, le 03/12/2016
Moi je te dis aussi merci Oss pour cet avis très détaillé car, comme je ne m'y rendrai jamais, j'ai découvert ce sacrilège allemand (un de plus !) réalisé sur le sol de mon pays.
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Commentaire de Oss, le 03/12/2016
Hello @Dom41. Si l'histoire de la 2ème guerre mondiale t'intéresse regarde le lien suivant [Lien]J'ai eu l'occasion de visiter ce bunker,très impressionnant et intact. Il est interdit à la visite car situé en zone militaire et j'ai eu l'occasion d'y faire des exercices. Ce bunker possédait 4 batterie de canons qui pouvaient tirer des obus jusqu'à l'entrée de l'estuaire de la Gironde distante d'une bonne cinquantaine de kms à vol d'oiseau. C'était un poste de commandement et d'observation de l'armée allemande sur le mur de l'Atlantique.
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Commentaire de Cjp95, le 03/12/2016
Si j'ai ajouté Oss dans ta création le lien vers le site du musée -> [Lien] c'est pour contribuer utilement à aiguiser la sagacité de chaque lectrice / lecteur " Je laisse à votre sagacité le déroulement de cette visite ... " d'un supplément gratuit .
Une prochaine fois, si tu ajoutais un billet d'entrée détachable de ton avis, ce serait encore mieux que déjà bien.
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Commentaire de Adeloupian, le 04/12/2016
Avis intéressant et édifiant !
Merci Oss .
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Commentaire de Oss, le 04/12/2016
Je te fiche mon billet Cjp que j'y arriverai, détachable ou pas !!!
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Commentaire de Dom41, le 05/12/2016
Merci Oss et Cjp pour vos liens.
Oui Oss la dernière guerre mondiale m'intéresse mais surtout pour les côtés "résistance française" et "débarquement des alliés" !
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Commentaire de Adeloupian, le 05/12/2016
Je suis comme l'ami Dom , plutôt intéressé par le côté "résistance française" .
Dans la région marseillaise de nombreux bunkers de combat ont été annexés à des maisons et célébrés par des scènes de Résistance dans les années 50 et 60 .
J'ai grandi avec ces images .
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Commentaire de Oss, le 05/12/2016
Je me souviens des casemates et des chevaux de frises qui étaient encore présents sur les plages de la Redoute plage, en 1962.
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