Maison Blanche

- Allo ? Je suis la route, pas très loin de chez toi. Puis-je t’inviter à déjeuner ?
- Oh chouette ! Veux-tu que je réserve ?
- Je te laisse le choix.
- A plus !

C’est avec cette entrée en matière que j’ai revu Maliko et partagé avec elle un sublime repas dans un restaurant de la D906 (nationale 6). La Maison Blanche est un hôtel / restaurant idéalement situé dans le Beaujolais, non loin de Mâcon, au cœur du « Moulin-à-vent » et au milieu de nombreuses propriétés vinicoles.

Face au restaurant, de l’autre côté de la nationale, un parking assez vaste accueille nos véhicules. De ce point de vue, nous jaugeons du regard la façade immaculée sans se douter un seul instant du cadre qui se cache à l’intérieur. Une entrée décorée sobrement, claire, accueillante. Sur notre gauche une première salle qui recevait ce jour là un banquet. Une deuxième salle, plus petite, vers laquelle nous sommes dirigés et nous prenons place à une table pour deux. Au-delà, une véranda comportant d’autres tables et, enfin, une terrasse, un jardin d’où nous apercevons une piscine.

Le cadre est sobre voire simple mais nous permet de constater combien l’ambiance est paisible. Marie-Françoise et Jean-Jacques Renard sont les propriétaires et c’est Marie-Françoise qui nous a reçus avec un large sourire et simplicité.

Carte des menus et carte des boissons distribuées, nous faisons nos choix. Une jeune serveuse nous apporte des mises en bouches (crème de petits pois, toasts au fromage) et mon apéritif ; Maliko est sobre et a un appétit d’oiseau…

Comme nous sommes en Bourgogne et aux portes de la Bresse, elle a choisi du poulet à la crème. Pour ma part et comme « faire la route » ouvre l’appétit, j’ai choisi, comme entrée, un feuilleté aux escargots (de Bourgogne bien évidemment), servi avec une crème à l’aneth. Voyant les yeux d’envie de ma consoeur et complice du site, je lui ai permis de goûter et, ensemble, nous avons convenu que c’était vraiment délicieux. Je craignais de ressentir le « caoutchouté » de l’escargot. Mais non, en aucune façon. Une petite gorgée de vin blanc pour madame et une gorgée d’un Bourgogne rouge de la région, nous permettent de savourer ce plat délicieux. Pour mon plat de résistance, j’ai opté pour des cuisses de grenouilles au beurre d’ail, servi avec un gratin dauphinois. Un petit réchaud placé à mes côtés permet de garder le plat au chaud.

Tout en échangeant des bouchées de nos plats respectifs, nous avons conversé, et vous vous en doutez, nos échanges ont largement porté sur les anecdotes du site. Nous savourions avec un malin plaisir ce moment en se disant que, tout de même, nous ferions des envieux… N’y voyez pas de la malignité ni de la méchanceté de notre part, mais tout simplement une complicité de se revoir et de rires « en direct ».

Pour les desserts, madame a choisi un thé gourmand et pour ma part une crème brûlée revisitée.

Au cours de nos conversations, je disais à Maliko que j’aimerais bien m’acheter du vin. Entendant notre propos, deux dames de nos âges, voisines de notre table, nous ont indiqué une cave (celle pour laquelle j’ai écrit un avis) et, au fil de nos échanges, elles nous ont vanté les merveilles et mérites de la région. Conversation spontanée, sans complexe, agréable et conviviale à souhait, nous a permis à tous les deux de passer un agréable moment. Elles nous ont quiités en noius donnant en franche poignée de main.

Pour un tel menu, comptez entre 30 et 35 € par personne sans les boissons. Et ce prix est vraiment à la hauteur de ce que nous avons dégusté.

Nous recommandons tout particulièrement cet établissement où le sourire, l'accueil, le souci de bien faire et de prendre soin des convives, étaient de mise.

Merci Maliko, tu as fait un excellent choix !

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Commentaire de Bettyoups, le 26/04/2017

Tout à fait ça Oss!....quoique moi ....gourmande ? Merci de m'avoir fait revivre ce bon moment et au plaisir d'en avoir un autre!

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Commentaire de Oss, le 26/04/2017

Oui avec plaisir

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