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Cancer du sein : discussion - Page 2

Bettyoups
Bettyoups 04/06/2015 à 21h37

Après les vaccins, la pilule, après la pilule quoi encore !! Merci au professeur Joyeux de nous alerter et merci à toi, Oss de nous transmettre ces informations si importantes !

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Oss
Oss 03/07/2015 à 18h43

Comme nous l'avons écrit dans les rubriques précédentes, le cancer est un fléau mondial qui touche tout le monde. Voici ci-après les conseils que je propose aux hommes et aux garçons en général ::

Des signes avant-coureurs du cancer.

C’est connu, les hommes ne vont pas chez le médecin. Bien que ce soit tentant d’ignorer nos problèmes de santé, les 15 symptômes qui suivent requièrent une attention immédiate. Plus vite un cancer est détecté, plus les options de traitements sont variées et meilleures sont les chances de guérison.

1.- Bosse à la poitrine
Le cancer du sein n’affecte pas que les femmes. Bien qu’il ne soit pas très répandu chez les hommes, il existe bel et bien. Si vous remarquez une bosse sur votre poitrine, consultez un médecin. Gardez l’œil ouvert pour des plis inhabituels, des changements au niveau des mamelons, des rougeurs, de la peau qui s’écaille ou des sécrétions mammaires.

2.- Changements au niveau des testicules
Le cancer testiculaire est plus commun chez les hommes de 20 à 39 ans. Examiner régulièrement vos testicules afin de déceler tout changement, enflure ou rétrécissement pourrait vous sauver la vie. Si vous remarquez un gonflement ou une bosse dure, ou si vous ressentez une lourdeur dans le scrotum, consultez immédiatement votre médecin. Certains cancers testiculaires peuvent se développer très rapidement.

3.- Enflure des ganglions
Si vous remarquez une bosse ou une enflure qui grossit au niveau des ganglions situés sous vos aisselles ou dans votre cou – ou toute autre partie de votre corps -, une petite visite chez le médecin s’impose. Les ganglions enflés sont généralement associés à des infections mineures, mais ils peuvent aussi être causés par un lymphome ou une leucémie.

4.- Fièvre inexplicable
La fièvre est généralement un signe d’infection, mais elle peut aussi indiquer un cancer. Les cancers du sang, comme le lymphome ou la leucémie, sont particulièrement associés à la fièvre. Plusieurs autres cancers peuvent toutefois causer de la fièvre, particulièrement si une tumeur s’étend de son emplacement original à d’autres parties du corps.

5.- Perte de poids inexpliquée
Si vous avez récemment perdu du poids sans faire d’efforts en ce sens (si vous n’avez pas changé vos habitudes alimentaires ou votre routine sportive), il y a peut-être lieu de vous inquiéter. Si vous avez perdu plus de 10% de votre poids au cours des trois à six derniers mois, prenez rendez-vous avec votre médecin.

6.- Douleurs abdominales et dépression
Le monde médical a établi un lien entre la dépression et le cancer du pancréas. Si vous avez des douleurs importantes à l’estomac et que vous vous sentez déprimé, il est temps de faire un examen de routine. Une jaunisse, des selles grises, une urine foncée et des démangeaisons dans le corps tout entier sont d’autres symptômes fréquents du cancer du pancréas.

7.- Fatigue
La fatigue peut avoir de nombreuses causes, comme les maladies, le stress et le style de vie. Elle peut aussi indiquer un cancer. Selon la Société américaine du cancer, la fatigue est souvent un signe avant-coureur de la leucémie, du cancer du côlon et du cancer de l’estomac.

8.- Toux persistante
Une toux persistante qui dure plus de trois semaines ou plus, ou un changement remarquable de la toux ne devrait pas être ignoré, surtout si vous êtes fumeur. Une toux profonde et qui ne vous lâche pas pourrait être le signe d’une bronchite chronique ou d’un cancer des poumons. Votre médecin pourra vous faire passer des tests pour vous rassurer.

9.- Difficulté à avaler
Avoir des difficultés à avaler pourrait être un signe d’un cancer de la gorge ou de l’œsophage. Si vous avez des haut-le-cœur, que vous toussez ou que vous vous étouffez quand vous essayez d’avaler, ou si vous avez l’impression d’avoir de la nourriture prise dans la gorge, consultez votre généraliste pour qu’il vous prescrive des tests.

10.- Un grain de beauté qui a changé
Un grain de beauté qui change de grosseur, de forme ou de couleur ; l’apparition d’un nouveau grain de beauté ou un changement de la pigmentation de la peau (comme de la peau qui pèle de manière excessive ou qui saigne) sont tous des signes de cancer. Selon Cancer Research UK, les hommes sont surtout touchés au tronc – 38% des grains de beauté cancéreux apparaissent sur cette zone, 22% au visage, 17% sur les bras et 15% sur les pieds.

11.- Présence anormale de sang
Si vous remarquez du sang là où il ne devrait pas y en avoir, consultez immédiatement votre médecin. Si vous toussez ou crachez du sang, ou si vous remarquez du sang dans vos selles, agissez. N’assumez pas que ce ne sont que des hémorroïdes : il pourrait s’agir d’un cancer du côlon.

12.- Changements dans la bouche
L’apparition de plaques blanches à l’intérieur de la bouche et de points blancs sur la langue sont tous deux des signes de leukoplasie, une zone précancéreuse qui peut évoluer vers le cancer de la bouche. Consultez votre médecin, surtout si vous fumez.

13.- Changements lors des mictions
En vieillissant, les hommes doivent uriner plus fréquemment, surtout la nuit. Ils ressentent aussi une urgence de le faire. Si ces symptômes s’aggravent, voyez votre médecin car votre prostate a peut-être grossi, ce qui pourrait être bénin, mais aussi être lié à un cancer.

14.- Mauvaise digestion
La mauvaise digestion est parfois un signe avant–coureur d’un cancer de la gorge, de l’œsophage ou de l’estomac. Si vos problèmes de digestion s’étirent sur des semaines ou s’aggravent, consultez votre médecin.

15.- Douleurs persistantes
La plupart des douleurs ne sont pas liées au cancer, mais des douleurs persistantes pourraient être annonciatrices d’une condition plus grave, alors n’hésitez pas à subir un examen de routine.

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Bettyoups
Bettyoups 03/07/2015 à 20h30

Encore merci, Oss pour cet article sur ce fléau qu'est le cancer, effectivement il touche tout le monde et l'on doit être attentif à tous ces symptômes que tu décris, j'espère que nous serons nombreux à te lire car on est jamais trop avertit.

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Johan404
Johan404 06/07/2015 à 11h15

Merci Oss pour ce complément d'information!

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Oss
Oss 10/08/2015 à 17h33

Nous l'avons dit et constaté, l'alimentation saine reste l'atout majeur d'une bonne santé. Voici ci-après d'autres conseils pour mieux être :

Les 3 meilleurs aliments antioxydants

Les antioxydants protègent du vieillissement. Avec les années, ces supers aliments se sont imposés dans notre alimentation quotidienne. Lesquels privilégier ?

Les aliments antioxydants sont indispensables pour la santé. Ils permettent de ralentir le vieillissement cellulaire et de lutter contre l’apparition de certaines maladies cardiovasculaires et de certains cancers. Les antioxydants ont une bonne réputation santé, ils aident à neutraliser les radicaux libres et doivent être invités sans hésitation à notre table.

1. Privilégiez les fruits rouges
"Plus les aliments sont bleus et plus ils sont riches en anthocyane. Et donc plus ils sont concentrés en antioxydants", décrit à RTL.fr Florence Foucaut, diététicienne, nutritionniste et membre de l’Association française des diététiciens nutritionnistes (AFDN).

Pour faire le plein d’antioxydants, mangez principalement des fruits rouges comme les myrtilles, le cassis, la grenade et le raisin. "Les meilleurs antioxydants sont les polyphénols, le bêta-carotène, la vitamine C, le sélénium, le lycopène ainsi que les provitamines".

Parmi les autres aliments, il est conseillé de privilégier les kiwis, l’artichaut, les carottes, les épinards, le hareng, la tomate et les brocolis.

2. Pensez au curcuma
Du côté des épices, le curcuma est un puissant antioxydant qui protège contre les maladies inflammatoires et les cancers. Il peut être facilement intégré dans des sauces ou des vinaigrettes. "Pour faire le plein n’hésitez pas non plus à vous tourner vers le cacao présent, notamment, dans le chocolat". Les fruits de mer apportent aussi une bonne dose d’antioxydants en raison de la concentration en sélénium.

3. Optez pour le thé vert
Pour les boissons, le thé vert et le vin rouge, riches en flavonoïdes, sont aussi utiles pour la santé. Comme toujours, une alimentation saine et équilibrée permet de rester en bonne santé. En effet, c’est en multipliant les sources alimentaires que chacun apporte le maximum d’antioxydants à son organisme.

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Oss
Oss 28/01/2016 à 17h22

Bonsoir,

En matière de cancer, on lit, on dit, on écoute de tout. Que ce soient les journalistes, les médecins, les professeurs, on nous alarme, on nous prévient, on nous culpabilise... Lorsque j'avais ouvert cette rubrique, dans mon premier avis, je parlais de la douloureuse expérience que je venais de vivre. Entre autres choses, je vous disais, mesdames, combien il était important de faire les mamographies.

Trois années, bientôt, se sont écoulées depuis. Et la science, la médecine avancent à grands pas. Des découvertes sont faites, des remises en questiion aussi.

Je ne sais pas quoi penser de la dernière lettre du professeur Joyeux. Il est vrai qu'elle interpelle et ne laisse pas indifférent. Je connais le sérieux de cet homme, cet imminent cancérologue. Alors, je vous la livre. Lisez la calmement, mais gardez bien en vous votre libre arbitre.

La mammographie sauve des vies, oui mais.

« La mammographie sauve des vies » affirment les publicités pour le dépistage du cancer du sein. Elles s’étalent dans les magazines, les abribus et les gares, et sont destinées aux femmes de toutes origines.

Cependant, les grandes revues scientifiques, celles qui sont lues par l’élite sociale et médicale, expliquent le contraire.

C’est encore le cas d’un tout récent numéro d’une des plus prestigieuses revues scientifiques du monde, Nature, qui consacre un dossier au sujet :

« Les campagnes de santé publique donnent souvent aux femmes un message simple : la mammographie sauve des vies. Mais les données scientifiques derrière sont si floues que les experts ne parviennent pas à se mettre d’accord sur qui a vraiment besoin d’être dépisté. (…) Le Swiss Medical Board soutient la suppression pure et simple des campagnes de dépistage. »

Le Swiss Medical Board est l’autorité de Suisse qui évalue l’efficacité des procédures médicales. La Suisse est considérée comme ayant le meilleur système de soin en Europe après les Pays-Bas.

Ce n’est pas nouveau

Les personnes qui exercent leur esprit critique sur les consignes de santé savent depuis longtemps qu’il faut se méfier des mammographies.

Ainsi, il y a trente-deux ans, le Dr Henri Pradal, pharmaco-toxicologue, alertait :

« Il est facile de démontrer que la radiographie des seins de toute une population féminine particulièrement exposée au cancer provoque davantage de processus cancéreux qu’elle n’en dépiste. »

Une étude, publiée le 20 octobre 1993 dans le Journal of National Cancer Institute, montrait une augmentation très nette du cancer du sein après les traitements par rayons de certaines maladies bénignes du sein chez les femmes âgées de plus de 40 ans au moment des premiers traitements.

La plus grande étude jamais réalisée pour évaluer l’impact du dépistage par mammographie, réalisée au Canada sur 90 000 femmes et publiée en 2014 dans le British Medical Journal, a conclu que les femmes ayant réalisé des mammographies ne vivaient pas plus longtemps que les autres.

L’équipe responsable de l’étude était si perplexe devant ces résultats qu’elle décida d’en différer la publication.

Cornelia Baines, médecin épidémiologiste à l’université de Toronto qui a participé à l’étude, explique :

« Nous avons décidé d’attendre car nous pensions qu’il fallait peut-être encore deux ans pour voir apparaître les bienfaits du dépistage. Mais vingt-cinq ans plus tard, ils n’ont toujours pas apparu. »

La réponse des médecins majoritaires

Cette étude a évidemment déclenché un coup de tonnerre dans les milieux médicaux, et en particulier chez les radiologues et cancérologues qui vivent littéralement de la mammographie.

Des dizaines millions de mammographies sont réalisées chaque année dans le monde. C’est une industrie qui pèse lourd en équipements comme en emplois et en budgets de communication. Si les mammographies sont « gratuites » en France pour les patientes, elles ne le sont pas pour la collectivité qui paye le matériel, les émoluments des médecins, du personnel médical et des agences qui organisent les campagnes de publicité.

C’est donc une levée de boucliers qui a eu lieu à l’annonce des résultats de l’étude canadienne.

L’American Cancer Society s’est hâtée de publier un communiqué expliquant que la mammographie reste recommandée :

« L’étude canadienne montre que le dépistage ne réduit pas le nombre de décès par cancers du sein, mais provoque des surdiagnostics, autrement dit des cancers qui ont été trouvés et traités, alors qu’ils n’auraient jamais évolué ni posé de problèmes. »

« Mais ces conclusions sont contradictoires avec une douzaine d’études cliniques utilisées par les experts en cancer du sein. Elles contredisent aussi le consensus de la plupart des experts, qui estiment que le dépistage réduit le risque relatif de décès de 15 % chez les femmes âgées de 40 à 59 ans. »

Réduire le risque relatif de 15 %, cela semble formidable effectivement.

Mais cette présentation est trompeuse. Lorsque vous regardez les chiffres, la réalité est la suivante : sur 1000 femmes qui se font dépister sur une période de 20 ans, il y a parmi elles 5 décès par cancer du sein au lieu de 6 si elles ne s’étaient pas fait dépister.

« Cela fait une vie sauvée en vingt ans, c’est déjà ça », pourrait-on se dire.

Certes. Mais c’est oublier que, sur cette période, 40 % des femmes qui se seront fait régulièrement dépister auront eu une fausse alerte, avec des dégâts considérables.

Les dégâts des fausses alertes

Les fausses alertes ne sont pas innocentes.

D’abord, bien sûr, elles provoquent toujours une angoisse horrible chez les victimes.

Certaines sombrent dans la panique. D’autres dans la dépression.

Pour confirmer le diagnostic, il faut une autre séance de rayons X, et cela à dose supérieure, augmentant l’irradiation du sein.

Ensuite, il faut souvent faire une biopsie (piquer dans le sein pour prélever des cellules). Cette opération risque de provoquer une diffusion des cellules cancéreuses s’il y en a.

Si l’on constate que les cellules sont cancéreuses, cela ne veut pas forcément dire que la tumeur est dangereuse. Pourtant, il est impossible pour la femme de ne pas être extrêmement inquiète. Elle recherchera un traitement. C’est normal.

La femme doit subir une opération pour se faire enlever la tumeur et plus souvent un lobe du sein voire le sein entier. En général, ces traitements sont suivis de séances de radiothérapie, ainsi qu’une thérapie hormonale pendant 5 ans.

Les conséquences sont graves :
La radiothérapie augmente le risque de décès cardiaque de 25 %. Elle est particulièrement dangereuse quand elle touche le sein gauche, du même côté que le cœur. Elle augmente le risque de cancer du poumon de 80 %. La thérapie hormonale, en général le tamoxifène, bloque les effets des œstrogènes dans l’organisme, ce qui provoque des baisses de moral, diminue la libido, entraîne une sécheresse vaginale et augmente le risque de caillot sanguin et d’attaque cérébrale.
Le dépistage par mammographie détecte beaucoup de cancers bénins mais ne réduit pas le nombre de tumeurs mortelles

Une étude menée par Peter Gotzsche, directeur du Nordic Cochrane Center de Copenhague, a montré qu’un tiers des femmes au Danemark sont victimes de « surdiagnostic », c’est-à-dire d’un cancer détecté alors qu’il n’aurait jamais posé problème. Dans d’autres pays comme l’Angleterre, l’Australie et la Suède, ce taux dépasserait les 50 %.

La mammographie détecte en effet 30 % de carcinomes canalaires in situ, un type de cancer du sein peu dangereux, et dont la médecine est incapable de prédire l’évolution.

Seuls 20 à 30 % d’entre eux deviennent agressifs, et au bout de vingt ans seulement.

Mais dans le doute, de nombreuses femmes préfèrent se faire opérer pour chasser l’angoisse du cancer.

Elles subissent toutes les angoisses et les souffrances d’une personne victime d’un véritable cancer, alors que si elles ne s’étaient pas fait dépister, leur cancer aurait pu :

Ne jamais se révéler : beaucoup de cancers repérés par mammographie sont à évolution si lente que la personne serait morte d’une autre cause avant que le cancer ne se révèle ; elle n’en aurait jamais souffert et, plus important encore, elle ne s’en serait jamais inquiétée.

Régresser naturellement : on l’oublie souvent, mais les cellules cancéreuses sont naturellement la cible de notre système immunitaire. Il n’est pas rare que de petites tumeurs disparaissent d’elles-mêmes (pour améliorer le fonctionnement de l’immunité contre les cellules cancéreuses on peut notamment prendre de la vitamine D).

Le cancer aurait aussi pu se révéler bien plus tard : lorsque le cancer est décelé de façon précoce, les traitements provoquent souffrance et angoisse immédiatement. Ce n’est pas neutre. Ce sont souvent les « belles années » qui sont ainsi compromises. Tout cela pour éviter le risque d’un cancer qui se serait révélé peut-être bien plus tard, à une période de la vieillesse où la bonne santé n’est plus aussi cruciale.

En outre, plus le temps passe, plus efficaces sont les traitements du cancer du sein. C’est une raison de plus de ne pas chercher à se faire dépister trop vite. La mammographie permet surtout de détecter les cancers à évolution lente, qui sont les moins dangereux. Selon une étude de H. Gilbert Welch, spécialiste du cancer à la Geisel School of Medicine (USA), le dépistage généralisé du cancer n’a pas réduit le nombre de tumeurs agressives de stade avancé, les plus dangereuses.

Actuellement, le cancer du sein est une maladie si redoutée que la plupart des femmes s’aperçoivent qu’elles ont une boule dans le sein à temps pour recevoir les meilleurs traitements.

Des cancers du sein qui disparaissent d’eux-mêmes

Une nouvelle étude publiée dans Archives of Internal Medicine a confirmé ce que nous étions très nombreux à soupçonner : de nombreuses tumeurs mammaires se résorbent spontanément. Elles disparaissent d’elles-mêmes, totalement.

Les femmes qui se font dépister se croient touchées par le cancer. On les opère, elles subissent des rayons et des chimiothérapies. Mais cette étude, menée par des chercheurs américains et norvégiens, révèle que 22 % des cancers détectés par mammographie régressent au point de ne plus être détectables au bout de six ans.

Le paradoxe du dépistage

Et pourtant, le dépistage du cancer du sein n’a jamais été aussi populaire qu’actuellement.

Les foules le réclament, les politiciens en promettent plus, les stars de la télé en rajoutent.

Le spécialiste du dépistage Peter Gotzsche propose une explication intéressante à ce phénomène.

Selon lui, « plus les femmes en bonne santé sont victimes de surdiagnostic lors du dépistage, plus elles sont satisfaites parce qu’elles pensent “le dépistage m’a sauvé la vie” ».

Traitées inutilement d’un cancer qui, de toutes façons, ne leur aurait jamais causé aucun tort, elles croient devoir leur survie au dépistage et au progrès médical.

Alors qu’elles sont souvent les victimes mutilées du système, elles en deviennent les avocates les plus enthousiastes, incitant d’autres femmes autour d’elles à se faire dépister à leur tour.

Cette approche n’est pourtant pas raisonnable. Les données scientifiques actuelles ne la justifient pas. Il est par contre très important d’informer les femmes des moyens naturels de réduire le risque de cancer du sein.

Comment réduire le risque de cancer du sein naturellement

Pour réduire efficacement le risque de cancer du sein, il faut limiter son exposition aux hormones féminines de synthèse (du type pilule contraceptive), surtout avant 20 ans.

L’usage de la pilule avant 20 ans augmente de 45 % le risque de cancer du sein à l’âge de 40 ans chez les femmes porteuses du gène BRCA1, mais très probablement aussi chez les autres.

Tomber enceinte avant 30 ans réduit le risque de cancer du sein. Plus une femme porte d'enfants, plus elle est protégée contre le cancer du sein. Réciproquement, ne pas du tout porter d'enfants (nulliparité) accroît le risque de cancer du sein.

Une célèbre étude publiée dans Science en 2003 a montré l’effet protecteur de l’exercice physique contre le cancer du sein, surtout pratiqué à l’adolescence. Chez les adultes, le sport pourrait diminuer le risque de cancer du sein en abaissant le niveau d’hormones et de facteurs de croissance. L’activité sportive régulière dans l’enfance peut aussi retarder l’apparition des règles, ce qui diminue la période d’exposition aux œstrogènes et réduit le risque de cancer du sein.

Perdre du poids est particulièrement efficace. Une femme qui perd 4,5 kg entre l’âge de 18 et 30 ans diminue de moitié son risque de cancer du sein.

L’étude française E3N a démontré que les femmes qui ont le taux de vitamine D le plus élevé ont 25 % de risque de cancer du sein en moins. Nous sommes en plein mois de décembre, il n’y a plus assez de soleil, n’oubliez pas de prendre tous les jours un peu de vitamine D !

De bonnes bactéries intestinales protègeraient contre le cancer du sein

Enfin, les chercheurs s’intéressent de plus en plus au microbiome (les bactéries vivant dans l’intestin) comme facteur de protection contre le cancer du sein.

Des expériences menées par Susan Erdman, microbiologiste au MIT (Cambridge, USA) ont montré que les antibiotiques et la « malbouffe » modifient la flore intestinale, nous rendant plus vulnérables aux infections, à l’inflammation, ce qui augmente notre risque de cancer du sein, des ovaires et de la prostate.

Selon elle, « dans le futur, les thérapies qui ciblent le microbiote (flore intestinale) pourraient diminuer le risque de cancer », explique-t-elle dans le dossier sur le cancer du sein publié dans Nature le 19 novembre 2015.

À ma connaissance, la meilleure façon de le faire est de manger beaucoup de légumes frais et bios contenant des prébiotiques (nourriture pour les bactéries des intestins), et de prendre de bons probiotiques (bactéries capables de s’implanter dans l’intestin et d’y exercer une action favorable : Lactobacillus gasseri, Lactobacillus acidophilus, Lactobacillus Casei, Streptococcus thermophilus en particulier, à au moins 10 milliards d’unités par prise (et plus de 20 milliards si possible).

À noter qu’une bonne flore intestinale et une alimentation saine provoqueront aussi un retour spontané vers votre poids optimal : des études ont démontré que les femmes dont l'indice de masse corporelle (IMC) est de 31,1 ou plus risquent 2,5 fois plus de développer un cancer du sein que celles dont l'IMC est de 22,6 ou moins.

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Bettyoups
Bettyoups 28/01/2016 à 19h59

Merci Oss .

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Oss
Oss 03/03/2016 à 17h53

Parmi les bienfaits naturels que Dame Nature nous offre afin de nous aider à combattre les pires maladies, il y a un produit, un légume pour être plus exact, que nous avons déjà utilisé sans savoir les nombreuses vertus qu’il peut avoir. Je veux parler de l’asperge.

Le propos que je vous propose vient d’études réalisées par le professeur Richard R. Vensal et reprises par un spécialiste dans la biochimie au sujet de la relation entre l’alimentation et la santé.

L’asperge pourrait aider tout malade dans son protocole de traitement de maladies dégénératives et notamment les cancers. Quelques exemples :

- maladie de Hodgkin (cancer des ganglions lymphatiques). Après une année de la thérapie à partir d’asperges, le cancer du malade a régressé puis a disparu.

- cancer de la vessie depuis 16 ans. Malgré les nombreuses radiations effectuées, aucune amélioration. Le traitement incluant une consommation d’asperges a permis, en 3 mois, de faire disparaître la tumeur de la vessie et les reins étaient devenus normaux..

- cancer du poumon. Echec de l’opération car les poumons étaient trop atteints. Un mois après l’intervention négative, le malade opte pour le traitement à base d’asperges. 4 mois plus tard, les radios montraient une régression de son cancer.

- cancer de la peau traité et guéri grâce à la consommation d’asperges.

L’Université de Pennsylvanie a déclaré (The Elements of Materia Medica), que l’asperge a été utilisée comme un remède populaire pour des calculs rénaux. L’asperge a un fort pouvoir de dissoudre les calculs.

Les médecins sont sceptiques, bien évidemment. Mais les dossiers médicaux que ce chercheur souhaiterait obtenir du corps médical et portant sur les guérisons avec ce type de traitement, ne sont pas divulgués.

Les asperges contiennent une bonne quantité de protéines appelées histones, qui est censé activer le contrôle de la croissance cellulaire. Pour cette raison, les asperges contiennent une substance appelée normalisateur de la croissance des cellules. C’est ce qui explique l’action dans le cancer et comme tonique général du corps.

Ce légume est riche en éléments nutritifs et faible en calories, sodium et en cholestérol. Il est une excellente source d’acide folique, de vitamine C, de thiamine et de vitamine B6. Il ne contient pas de gras ou de cholestérol. C’est une source importante de potassium et de nombreux micronutriments. Selon l’institut national du cancer, l’asperge est l’aliment le plus élevé de glutathion, un des ennemis les plus puissants contre le cancer appelé « le plus puissant anti-cancer et anti-oxydant ». En outre, l’asperge contient la rutine de haut niveau qui renforce les vaisseaux sanguins.

Comment procéder pour utiliser ce légume comme préventif de la santé ?…

Les asperges doivent être cuites avant leur consommation. Toutefois, celles en conserve sont aussi bonnes ce qui permet de suivre un traitement à l’année. Par contre, dès la saison, profitez-en !!! Il vous faudra les choisir avec le moins de traitements possibles, bio de préférence.

Lavez les en plusieurs eaux vinaigrées (vinaigre d’alcool) et bien les rincer à l’eau claire. Les peler surtout à la base du pied. Les cuire de préférence à la vapeur. N’UTILISEZ PAS DE COCOTTE MINUTE. En effet, cet appareil vous fera des économies car il cuit rapidement les aliments mais il détruira complètement les composants de ce légumes : donc, il ne servira plus à rien pour votre santé car la chaleur émise par la cocotte minute est supérieure à 100° et dénaturera le légume. L’idéal est d’avoir un appareil à UN ETAGE, avec des trous calibrés pour cuire à 90°. (j’avais déjà rédigé un article sur le sujet). Ainsi, votre aliment n’est pas « détruit » et vous serez assurés que les pesticides et autres produits nocifs seront enlevés de l’aliment et baigneront dans l’eau de cuisson (d’où l’intérêt d’avoir un seul étage).

Réduire l’asperge cuite en purée. Ainsi vous pourrez la conserver au réfrigérateur.

Prenez 4 cuillères à soupe par jour, ma tin et soir. Normalement, au bout de 4 semaines les effets de guérison pourront se faire sentir et les patients ont des réactions positives. Cette purée peut être diluée dans de l’eau et la prendre comme boisson chaude ou froide. Il n’y aura aucun effet néfaste si vous prenez plus de 4 cuillères – dans certains cas ce pourra être nécessaire.

Mais vous pouvez, à titre préventif, faire une cure d’asperges sur 4 – 6 ou un an. Le mieux, si vous êtes en souffrance et que vous adoptiez ce traitement, c’est de faire des analyses de sang assez régulièrement (par trimestre par exemple). Vous constaterez ainsi vos résultats, examen après examen.

Personnellement, si je l’avais su plus tôt…

Les liens ci-dessous (entre autres), vous donneront un aperçu du pouvoir de ce légume et de ses résultats sur notre santé.

www.20minutes.fr › Strasbourg
www.hoaxbuster.com/forum/asperges-contre-cancer
www.passeportsante.net › Nutrition › Encyclopédie des aliments
sos-crise.over-blog.com/article-contre-le-cancer-un-medicament-pas..

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Bettyoups
Bettyoups 08/03/2016 à 13h12

Grâce à tes publications Oss , tu rends service à tellement de monde et moi la première , je tiens à te remercier.

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Mababe
Mababe 08/03/2016 à 14h29

Oui, merci à toi OSS, vraiment !

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