Franck Provost

J'ai été deux fois à ce salon Franck Provost. Je précise que je suis un homme. C'est sans rendez-vous : on est directement emmené au point d'eau (où on se fait laver les cheveux). L'endroit est très propre et assez bien aménagé : c'est joli et vraiment agréable. La première fois, je suis venue les mains dans les poches. A la question : "Qui désirez-vous comme coiffeurs ?", j'ai répondu, certainement trop candide "c'est la première fois que je viens". Grave erreur. On m'a confié à une coiffeuse (dont le nom m'échappe), qui s'est avéré être une apprentie. Je l'ai remarqué bien trop tard, lors de la coupe... La coupe était banale. Un peu "année 80". "C'est la mode", me dit-elle. Ce n'est pas ce que j'avais demander. Soit. Au revoir. Deuxième fois, je fais mine de vouloir "ce coiffeur", en montrant du doigts. Francesco (ou Ricardo, ou quelque chose comme ça). J'en ressors un peu amer : j'ai eu l'impression que le coiffeur se dépêchait, pour être dans les temps. Qu'il aurait pu beaucoup mieux faire, mais rattraper par ses contraintes, il a du "bacler le travail". "Je vous fais une coupe de footballeur", me dit-il. Interessant. Et, pour finir, j'ai apprécié la façon dont ce même coiffeur a attendu que je règle avant de me rendre ma veste. Comme si j'étais un voleur. C'est pathétique. Cela m'a ramené à la réalité : toute les chaines de coiffures se valent complètement. Franck Provost, Saint algues, JLD... Peu importe, ce n'est que du marketing. Pour la petite histoire, à coté de chez moi, un Saint-Algues a été remplacé par "Jean claude Biguine". Mais ils n'ont PAS remplacé les coiffeurs : l'équipe est la même. Où est l'identité de la marque ? La formation "made in x" ? Les chaines de coiffures et moi, c'est terminé. Je vais désormais seulement dans des petits salons, où un seul coiffeur règne.

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