Notre Dame Du Laus - Benoîte
Horaires
Horaires d'ouverture : non renseignés. Vous les connaissez ? Ajoutez les !- Accessible aux personnes à mobilité réduite
- Lieu sacré
- Visite libre
- Entrée gratuite
- Visite
- Circuit
- Lieux insolites
- Espace d'accueil
- Parc à thème
- Parking
- Célébration du culte
- Lieu de prière
- Cérémonies religieuses
2 avis sur Notre Dame Du Laus - Benoîte
Par Oss, le 24/01/2017, modifié le 25/01/2017
En 1664, une jeune fille simple, un brin timide comme les enfants de son âge, une bergère de 17 ans, Benoîte Rencurel, conduit ses moutons et chèvres au champ. Elle vient de quitter la maison de ses parents à Saint Etienne du Laus. Elle replace la barrière qui ferme l’enclos lorsque, en se retournant, elle aperçoit devant elle, dans une lumière vive et belle à la fois, Marie tenant l’enfant Jésus dans ses bras. L’apparition ne lui parle pas, du moins pas pour l’instant ; elle s’adressera à Benoîte deux mois plus tard. Et c’est au même endroit que l’apparition vient voir Benoîte, sans jamais lui parler. Elle lui sourit tout simplement durant quelques minutes et disparaît. Benoîte n’a pas peur. Au contraire, elle se sent merveilleusement bien et apaisée.
Passés deux mois d’apparitions muettes, s’ensuit un apprentissage à la prière, au don de soi… Elle reçoit de la Mère de Dieu une éducation intensive qui transforme sont comportement et sa vie spirituelle. Un matin d’été de l’an 1664, la Dame demande à Benoîte, d’être accompagnée par les filles de son village. Pour venir prier. Le curé, devant la ferveur des prières, adjoint les habitants du village à venir prier à l’endroit où les apparitions ont lieu. Le curé a très vite compris que Benoîte ne fabulait pas et il l’encourage, la protège. Et ces scènes ont lieu plusieurs fois par semaine, à la demande de la Vierge Marie.
En cette fin d’année 1664, Benoîte, dont les apparitions ont cessé, est intriguée par une forte lumière là haut, sur la colline. Elle se rend à la source de cette lumière. Là, une petite chapelle permettait aux habitants du hameau d’y faire leurs dévotions. Le lieu de rencontre des apparitions aura lieu désormais ici, dans cette chapelle. Puis Marie confia à Benoîte que dans la chapelle, malgré sa vétusté, se dégageront des parfums et des odeurs et notamment, à chaque fois que la Vierge sera présente. (De nos jours, certaines personnes ressentent ces odeurs qui apparaissaient un moment).
Quelques temps plus tard, Benoîte se rend à la chapelle. Marie est là. Elle lui demande une chose inouïe : celle de faire bâtir en ces lieux une église en l’honneur de son Fils et d’Elle-même. Elle accueillera de nombreux pêcheurs et pécheresses. Il s’agit de les réconcilier.
L’église est édifiée sur la chapelle et, dès 1665, de nombreuses processions se rendent en cette église. Devant tant d’affluence, elle devient rapidement trop petite. Il faut l’agrandir. L’argent manque, les gens sont pauvres. Alors, chacun apporte, à l’occasion de visites, une pierre et le denier du pauvre fait le reste. La nouvelle église est bâtie sur l’ancienne et vous verrez dans l’une des photos jointe aux avis, la chapelle originelle, celle qui « sent bon ». De nos jours, lorsque l’on se rend dans cette chapelle, l’on peut percevoir des odeurs, un frôlement, il y a vraiment « quelque chose ».
En 1692, le duc de Savoie, à la tête de son armée envahit et détruit tout. Avertie par la Vierge, Benoîte à le temps de mettre en lieux sûrs les biens précieux. Elle est traitée de folle, est enfermée, violentée avec interdiction de parler aux pèlerins. Benoîte souffre mais reste fidèle à la Vierge. Son calvaire a duré une bonne quinzaine d’année. Par la suite, libérée, elle reprend sa Foi devant la Sainte Vierge qui ne l’a pas quittée. Pendant près de 50 ans Benoîte a vu la Vierge, faisant le bien autour d’elle.
La chambre qui fut son logement est visible gratuitement tous les jours. C’est un endroit simple ou seul le strict nécessaire à une vie de tous les jours est présent : un lit, un four à bois, une petite table, un tabouret, un coffre. Actuellement, son lit est protégé par une paroi en verre. Quelques affichettes vous donnent des explications sur sa vie dans cette pièce.
Benoîte décède en 28 décembre 1718, jour de la fête des Saints Innocents. Elle s’est éteinte avec le sourire aux lèvres, à l’âge de 71 ans dont 54 ans passés au service de Dieu – 300 ans l’année prochaine…
Dans l'église, à l'entrée du chœur, se trouve une pierre tombale au niveau du sol sur laquelle est gravée : « Tombeau de la sœur Benoîte morte en odeur de sainteté en 1718 ». Elle fut d’abord inhumée au cimetière du village. Elle repose désormais dans son tombeau depuis 1896.
- (3)
Commentaire de Bettyoups, le 25/01/2017
Belle histoire que celle de cette jeune fille et merci de nous la raconter ,Oss.
- (1)
Commentaire de Mababe, le 01/02/2017
Quelle belle histoire !
- (2)
Par Mababe, le 24/07/2018
Un endroit très apaisant ce sanctuaire, qui relate une belle histoire, si bien racontée par Oss que je n'en rajouterai rien
Un itinéraire "l'itinéraire Benoîte" a été mis en place en son honneur. Depuis sa chambre, ici décrite, à la chapelle des Anges, en passant par la chapelle de Bon Rencontre, dans la basilique. En cette année 2018, spécifiquement "l'année Benoîte" pour fêter , pour fêter les 300 ans de la fin des apparitions de la Vierge et de sa mort.
Date de l'expérience : 23/07/2018
cumulez des points