Eglise Saint Dyé

Au V° siècle deux moines, Déotat et Baudemire installent un ermitage sur le bord de la Loire. Déotat était connu pour être guérisseur des yeux et, devant le monde qui afflue, le moine reçoit de Clovis les moyens financiers pour élever un Monastère.
Déodat sera canonisé sous le nom de Saint-Dyé et une Basilique sera élevée sur son tombeau. Dévastée au IX° siècle puis reconstruite elle deviendra simple prieuré. Il faut attendre le XVI° siècle pour que l’Eglise soit entièrement reconstruite sur les bases de l’ancienne Eglise.
Cette Eglise possède 2 clochers : le clocher-porche qui n’a jamais été achevé et le clocher flèche qui à été refait plusieurs fois.
Dans le transept il existe quelques traces de l’Eglise du IX° siècle.
Devant la table de célébration et visible au travers de dalles de verre, l’on découvre le sarcophage de Saint-Dyé.
Un « banc d’œuvre » se situe au centre de la nef, clercs et laïcs, appelés aussi « marguilliers », et nommés au « conseil de fabrique » y siègent pour collecter les fonds pour la paroisse et tenir les registres de l’état civil.
Dans l’abside, derrière un tableau il existe une inscription révolutionnaire ! Pour le moins originale cette inscription date de 1793 (voir photo).
Attention sauf exception l’Eglise est fermée il faut se renseigner auprès de la « Maison de la Loire » (ou de la mairie) pour obtenir le téléphone d’une personne bénévole afin de fixer un R.V.

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