Hôpital Des Gardiens De La Paix

A l"hôpital des Gardiens de la Paix, on peut être bien soigné, mais parfois, pas du tout. C'est selon. Lisez plutôt Maxi arthrodèse lombaire opérée avec succès à la Pitié, rééducation pré et post opératoire et soins de suite aux Gardiens de la Paix. Séjour parfait mais, malgré mes craintes exprimées, l'équipe médicale nouvelle me renvoie trop tôt chez moi : évanouissement et donc chute... Et régression : il m'est "interdit de tomber à nouveau" ( !!!). Je poursuis la rééducation en hôpital de jour. Puis signale une vive douleur au coude gauche suite à cette chute. Difficultés à consulter le médecin qui est trop occupée. Je demande le prolongement de mon suivi en hôpital de jour malgré le départ à la retraite de ma Kinésithérapeute. Ce prolongement est finalement accordé. Douleurs au coude persistantes et violentes : demande insistante de consultation du médecin (plusieurs semaines d'attente) : le Médecin me refuse radio de contrôle et échographie, diagnostique un tennis elbow "typique" et prescrit du froid : on me soigne pendant 4 mois par le froid puis l'acuponcture. J'ai été confiée à une série de nouveaux Kinésithérapeutes peu empressés qui se sont borné à me conseiller une mise au repos totale du bras ( tennis elbow) et à appliquer du froid. Mes plaintes hebdomadaires à propos de ce coude n'ont pas été prises en compte (demande de radio de contrôle entre février 2011 et fin mai 2011). Mon séjour en hôpital de jour se termine fin mai, je ne puis toujours pas me servir de mon bras gauche. Malgré la demande explicite du Chirurgien de la Pitié d'organiser la suite de la rééducation en ville, je quitte l'hôpital de jour sans la moindre prescription ni indication d'un centre de Kinésithérapie en ville qui serait spécialiste du dos. En juillet mon médecin traitant prescrit une radio du coude : à l'échographie, on voit un arrachement de l'os et du tendon. Avec six mois de retard donc : Attelle sur mesure effectuée à l'hôpital Foch, avec espoir que peut être dans trois mois, la réparation se sera faite toute seule....Car sinon, éventuelle opération aux résultats très incertains. Bien évidemment l'invalidation totale d'un bras est préjudiciable à la bonne suite de l'arthrodèse et de la greffe osseuse qui l'accompagne : utiliser ses bras pour soulager le dos, fait partie des gestes appris aux Gardiens de la Paix même, avec l'Ergothérapeute du service. Je souffre d'affreuses brûlures dans le dos. Le bras est toujours très douloureux. Les gestes du quotidien avec un seul bras sont parfois impossibles. L'aide de deux cannes pour sécurité ( je ne dois pas tomber. .) est bien sûr impossible. J'étais déjà invalide à 80%, voilà un handicap de plus. Conséquence : ma capacité de marche s'est réduite à moins de 100 mètres : je suis forcée de réutiliser mon fauteuil roulant électrique. Je dois rééduquer mon bras mis au repos pendant trop longtemps. Je subis des souffrances jour et nuit. A qui puis-je demander réparation ? A l"hôpital des Gardiens de la Paix, on peut être bien soigné, mais parfois, pas du tout. C'est selon. Anne-Laurence Chabrun Burte.

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