Le Croisic

Je connais Le Croisic depuis 1970 où j'y ai mis les pieds la première fois. La ville n'a pas changé : peut être un aménagement de la circulation sur le port, quelques dizaines de maisons en plus sur la côte sauvage et bien entendu les campings qui se sont installé là où poussait la lande ; mais rien de bien extraordinaire.

Le Croisic c'est quelques années de vacances jusqu'à ce que je sois maman pour la seconde fois, c'est une partie de ma jeunesse, mon adolescence, Le Croisic est un port que je connais par coeur, toutes les rues, les ruelles, les rochers et les petites criques n'ont aucun secret pour moi !
Combien de fois m'y suis-je promenée, combien de fois ai-je recherché des crevettes dans les trous d'eau, ramassé bigorneaux et moules sur les rochers près de la Pointe ou du rocher de l'Ours ? Je ne saurai le dire !
C'est aussi là que j'ai appris à nager, dans une eau fraiche et vivifiante, dans une eau limpide où on a l'impression d'avoir pied et qui se révèle traite !!

Le Croisic est une ville pleine d'histoire, une ville du bout de la terre puisque située sur une presqu'ile.
En parcourant les ruelles du centre ville, on découvre des maisons à tourelles, à pans de bois, des portes cochères travaillées et des fenêtres à vitraux.
L'église elle même ne change pas, je la trouve toujours aussi massive et la teinte de son enduit reste toujours gris foncé.
J'ai même retrouvé, près de l'Hôtel de Ville le marchand de cannes à pêche et de matériels de pêche où mon père venait chaque été s'approvisionner. C'est là qu'il a reçu ses premiers conseils pour pêcher le maquereau ou la vieille, la dorade ou l'éperlan ! Et puis, les petites boutiques du port sont toujours les mêmes : les locataires changent, les marchandises ne sont plus les mêmes, mais les vitrines sont identiques : mêmes couleurs de peinture, mêmes parasols...

La criée n'est hélas plus en fonction : c'était pourtant l'âme de ce port ! Lorsque les bateaux arrivaient en fin de journée, on entendait les cris des mareyeurs, le raclement des caisses sur le sol humide, le cri des mouettes qui attendaient quelque petit poisson. Et, il était possible d'acheter du poisson frais sur le bateau, un beau tourteau, une araignée, quelques langoustines...
Aujourd'hui cela n'est plus possible sauf dérogation, tout passe par la nouvelle criée située au bout du port !

Et le traict ? Ce bras de mer qui fournit en eau salée les marais salants et qui va jusqu'à Guérande ! Nous avions le droit d'aller y pêcher à marée basse. On y trouvait palourdes et coques. Hélas, il y a eu trop d'abus : certains venaient là avec des fourches et des remorques et revendaient ce qu'ils avaient pêché en grande quantité !
En arrivant, entre Batz sur Mer et la gare du Croisic, on peut voir les marais salants, encore exploités. A cette saison, de gros tas de sel sont près à être enlevés pour être commercialisés.
Ah nostalgie !!

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Commentaire de Lilia4485, le 06/09/2014

Comme toi, je suis nostalgique de cette belle région, j'ai passé presque toutes mes vacances étant enfant au Croisic ou à Batz sur Mer !! Longtemps que je n'y suis pas retournée !!

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Commentaire de Mairana, le 06/09/2014

on dit qu'il ne faut pas retourner où l'on a été heureux ! on risque d'être déçu eh bien non !! j'ai retrouvé mes endroits préférés. Mais je retournerai bientôt à Batz, nous n'avons pas eu le temps de tout voir !

• Smile

Jolie petite ville avec ses maisons à pans de bois et son port authentique. Bien sympathique d'y flaner avec tous ses magasins et ses restaurants. Allez jusqu'au bout du port où vous aurez un superbe panorama.

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Bien qu'affichant avec fierté sa devise "Crocilia Cinsium Insigna" sur son blason, ce port breton, baptisé "Ar Groazig" (du breton "kroazig", petite croix), n'est toujours pas pour autant signataire de la charte "Ya d'ar Brezhoneg" (oui à la langue bretonne), et certain(e)s s'en offusquent, me chuchote t-on discrètement en confidence.
Qu'à cela ne tienne, car, auréolé de son classement en Ville fleurie "2 fleurs", il s'offre avec bien du charme & beaucoup d'atouts au visiteur de passage.
Car il s'agit-là indéniablement d'une cité au caractère bien trempé & à l'historique consistant dans laquelle j'ai aimé arpenter les ruelles du vieux quartier & admirer ses maisons historiques à pans de bois, découvrir & m'attarder en sa noble église, me laisser surprendre par son ancien hôtel de ville, déambuler sur le port quand ce n'est pas braver le vent jusqu'à l'extrême bout de sa jetée.
Ce qui constitue déjà, vous en conviendrez, de bonnes raisons d'y revenir, avec déjà en poche, d'agréables souvenirs & autant de clichés qui en stimulent l'intérêt.

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