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Le saviez-vous ? : discussion - Page 5

Julie93
Julie93 14/01/2018 à 20h25

Moi je n'ai jamais fait ça...?

Mais merci Maliko pour l'info.
Je n'aime pas trop ces verres que je n'ai jamais acheté mais j'aime bien ceux qui sont colorés

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Dany80
Dany80 14/01/2018 à 20h36

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Bettyoups
Bettyoups 14/01/2018 à 20h41

Nous avions à la maison, dans les écoles et colonies de vacances, mes enfants aussi et petits enfants continuent de le faire a la cantine

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Julie93
Julie93 14/01/2018 à 20h44

Je préfère cette forme Dany

Moi j'aimais bien et j'aime encore bien les verres à moutarde, certains sont chouettes

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Bettyoups
Bettyoups 26/01/2018 à 07h41

Je suis abonnée à un magazine Sciencetips et je n'ai pas trouvé de lien, donc voici ce partage :
"On ne perd rien à être poli sauf sa place dans le métro." Tristan Bernard.

Où l'on apprend que les ingénieurs du métro parisien avaient plus d'un tour dans leur sac.


1909, Paris. Le long de l’étroit bras de la Seine, une foule de curieux se presse attirée par un étonnant spectacle… Le fleuve est entièrement congelé.
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Conséquence d’un hiver particulièrement rude ? Pas du tout ! Le phénomène n’a rien de naturel. Mais que se passe-t-il donc ?

Il s’agit, en réalité, du chantier de construction de la toute nouvelle ligne de métro, la ligne 4, qui doit relier la Porte de Clignancourt (au nord) à la Porte d’Orléans (au sud).
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C’est la première fois qu’une ligne traverse la Seine. Les ingénieurs ont donc dû faire face à un problème inédit : creuser sous le fleuve et dans un terrain gorgé d’eau.



Fonçage d'un caisson en 1906. Des caissons étanches munis de pieds et traversés d'une cheminée sont déposés sur le lit de la Seine. L'eau contenue dans l'espace sous le caisson est évacuée par la cheminée au moyen de pompes à eau. Les ouvriers peuvent alors pénétrer par la cheminée sous le caisson et creuser le sol.

Pour ce faire, ils ont imaginé un procédé innovant. De gigantesques caissons en fer hermétiques, structures du futur tunnel, ont été déposés au fond du fleuve. Ils permettent aux ouvriers de creuser directement dans le lit de la Seine, et ce sans craindre les infiltrations d’eau.
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Les caissons sont ainsi enfoncés progressivement sous terre, puis assemblés les uns aux autres grâce à l’intervention de scaphandriers.

Néanmoins, une portion de ligne, en bordure du petit bras de la Seine, pose encore problème. À cet endroit, le terrain est bien trop humide pour être creusé… Les ingénieurs, jamais à court d’idées, imaginent alors une solution incroyable : congeler le sol !
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Des usines frigorifiques sont donc installées sur les berges du fleuve, et injectent dans le sol une solution (saumure de chlorure de calcium) refroidie à -24°C.

En 40 jours, le sol et le petit bras de la Seine sont complètement congelés. Le terrain, maintenant dur comme de la glace, n’a plus qu’à être creusé. Malheureusement le sort s’acharne…
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Quelques jours seulement après son inauguration, la ligne est fermée. Une crue exceptionnelle de la Seine a provoqué des infiltrations d’eau dans les tunnels. Ne dit-on pas qu’il "faut se méfier de l’eau qui dort" ?




Racontée par
Laury Blambert


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Oss
Oss 26/01/2018 à 07h56

Sensationnel ! Merci Maliko pour ce très intéressant partage

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Julie93
Julie93 26/01/2018 à 08h02

J'ai entendu parler de ce principe quand j'ai visité l'expo "Froid" mais je ne pensais pas qu'on pouvait geler ...la Seine !
Merci Maliko c'est pour moi une suite à ce que j'avais entendu à l'expo

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Bettyoups
Bettyoups 26/01/2018 à 08h06

Avec plaisir, les amis

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Bettyoups
Bettyoups 14/02/2018 à 08h03

Histoire vraie, légende ...à vous de voir ou de choisir


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Oss
Oss 17/02/2018 à 20h41

Merci Maliko pour ce rappel. Je vous propose une expression quye l'on utilise parfois ....

"La peau des couilles" ?

Voilà l’histoire réelle d'une expression connue de tous, mais très souvent mal orthographiée.
Par un beau jour d'automne 1820, le duc de Mirnouf, passionné par la chasse, mais frustré par le maigre gibier qu'il ramenait de ses pérégrinations forestières, imagina qu'il devait être possible de fabriquer un outil apte à lui faciliter la tâche et rendre plus plaisante sa traque des animaux. Il convoqua tous les artisans de la contrée pour mettre au concours la concrétisation de cette idée et leur laissa deux mois pour fabriquer le plus inventif et le plus efficace des appareils.

A peine une semaine plus tard, un marchand du nom de Marcel Écouille, se présenta au château clamant à qui voulait l'entendre qu'il possédait ce dont le duc rêvait. Il obtint sans peine une audience auprès du noble seigneur et s'empressa de lui faire la démonstration de sa merveille.

Devant une assemblée dubitative mais curieuse, il sortit de sa poche un minuscule sifflet (un appeau) et le porta à la bouche pour produire un son strident qui aussitôt imposa le silence parmi les personnes présentes. A peine quelques secondes plus tard, des dizaines d'oiseaux de toutes sortes s'étaient approchés et virevoltaient autour de lui, comme attirés et charmés par cette étrange mélodie. Le duc imagina sans peine le profit qu'il pouvait tirer d'un tel accessoire lors de ses futures chasses, il s'éclaircit la gorge et ne prononça qu'une seule phrase: Combien cela va-t-il me coûter?

Marcel Écouille, sûr de lui, répondit qu'il accepterait de se séparer de son objet en échange du quartde la fortune de son interlocuteur. Cette requête fit sourire l'assemblée, mais le duc garda tout son sérieux et accepta la transaction. La nouvelle fit grand bruit et se répandit vite bien au-delà des limites du duché. Un marchand avait vendu un sifflet pour une somme astronomique au Duc qui en paya le coût sans broncher. Ainsi, cette anecdote a subsisté dans la langue française pour qualifier les objets hors de prix :

- " Ça coute l'appeau d'Écouille "

(L'appeau est un instrument utilisé à la chasse pour produire un son particulier attirant les oiseaux ou le gibier).

ET NON PAS LA PEAU DES COUILLES. Un peu de culture ne peut pas faire de mal, ne l’oublions pas ! Et l'on n'hésite pas de dire, à la place... "LA PEAU DES FESSES !" ceci, pour rester mesuré...

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Bettyoups
Bettyoups 04/03/2018 à 08h09

Intéressant!

1881, Paris. Pour l’Exposition internationale d’électricité, l’ingénieur français Clément Ader va émerveiller les visiteurs et les Parisiens. Il vient présenter sa toute dernière invention : le "théâtrophone". De quoi s’agit-il ?

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Deux ans plus tôt, Ader a participé à l’élaboration de l’un des premiers réseaux téléphoniques privés de Paris. Et le théâtrophone n’est pas sans lien avec le téléphone…


L’idée est simple : puisqu'il devient possible de discuter sans être à côté de son interlocuteur, pourquoi ne pas carrément assister à un spectacle à distance ?

Pour cela, Ader fait installer sur la scène de l'Opéra Garnier deux microphones, l'un à droite de la scène, l'autre à gauche. Cela permet à n'importe qui d'écouter l’œuvre en direct depuis un récepteur.


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Le succès est tel que, tous les soirs d’opéra, il se produit le même phénomène : une queue se forme devant les théâtrophones pour écouter la musique à distance.

Le célèbre Victor Hugo teste l’invention avec ses petits-enfants : "C’est très curieux. On se met aux oreilles deux couvre-oreilles qui correspondent avec le mur et l’on entend la représentation de l’Opéra…"


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Malgré la mauvaise qualité du son, les Parisiens sont conquis. Au point que l’invention perdure après l’Exposition : des cafés s’équipent de systèmes reliés à différentes salles de spectacles parisiennes, préfigurant de plusieurs décennies la radiodiffusion en direct

Il devient même possible de louer son propre théâtrophone personnel. Contre un abonnement, on peut désormais écouter les pièces de théâtre, concerts et opéras depuis son domicile, confortablement installé dans son fauteuil.

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Finalement, le théâtrophone cesse de fonctionner au début des années 1930, pris en tenaille entre l'essor de la radio et des droits de retransmission de plus en plus élevés…


Raconté par
Thibaut Meurisse
Pour Musik tips

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Oss
Oss 04/03/2018 à 08h19

Excellent article Maliko. Merci pour ce partage !

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Julie93
Julie93 04/03/2018 à 08h34

Très intéressant Maliko !

merci pour ce partage

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Bettyoups
Bettyoups 30/04/2018 à 16h29

L'influence des couleurs .. je ne pensais pas que le blanc pouvait interagir sur nous !
LIEN

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Oss
Oss 30/04/2018 à 17h03

Ok merci Maliko. Je vais de ce pas peindre mon salon salle à manger avec un mur rouge, un autre bleu , le 3ème blanc et le 4 ème en jaune. Voilà !

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Bettyoups
Bettyoups 30/04/2018 à 17h40

Euh....t'es sûr, là ?

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Oss
Oss 30/04/2018 à 17h49

Pas vraiment

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Julie93
Julie93 01/05/2018 à 08h00

Coucou,

je savais pour les couleurs mais je ne pensais pas à tout ça pour le blanc...pourtant on sait que c'est une couleur "calmante" mais en fait trop c'est trop
Merci Maliko

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Bettyoups
Bettyoups 02/05/2018 à 13h38

Je ne savais pas du tout et vous ?
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Julie93
Julie93 02/05/2018 à 13h40

Pas du tout non plus, merci

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