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Contes et Légendes... : discussion - Page 5

Oss
Oss 11/09/2021 à 21h30

J'avais lu dans ma jeunesse le livre de Marcel Aymé La Vouivre. Avec le Passe Muraille ce sont les 2 livres fantastiques de cet auteur que j'avais bien aimés.

Sur cette belle légende je n'en connaissais que quelques bribes et je te remercie pour ce partage.

Toutefois, nous narrer cette histoire le soir, avant d'aller au lit, ce n'est pas malin et maintenant je vais devoir m'endormir avec toutes les pièces de ma maison allumées !

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Dany80
Dany80 11/09/2021 à 21h37

merci bettyoups pour cette fabuleuse légende....

je vais dormir avec ma lumière aussi....

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Dom41
Dom41 13/09/2021 à 18h26

La Légende de Thibault 1° comte de Blois «le Tricheur»

Nous sommes bien avant François 1er, le château de Chambord, n'est pas encore édifié non plus le mur d'enceinte du Parc, mais le lieu était déjà habité. Les Comtes de Blois possédaient le manoir de Montfrault aujourd'hui presque disparu il n'en reste que quelques traces.

Au X° siècle c'est dans ce manoir que vivait «Thibault 1er, Comte de Blois» plus connu sous le nom de «Thibault le Tricheur». C'était un seigneur farouche et intriguant qui n'hésitait pas à torturer et à tuer pour étendre son Comté.
Sans respect pour la religion il passait la plus grande partie de son temps à la chasse !
Aussi la légende raconte qu'un jour, alors que «Thibault», comme à son habitude arrivait très en retard à la messe, le curé de Neuvy avait commencé l'office sans l'attendre. Pris de furie le « Seigneur Thibault» sorti son épée et tua le prêtre au pied de l'autel !

Aussi depuis ce jour lorsque passé minuit l'on se trouve près des ruines du manoir de Montfrault un grand bruit de chevauchée arrive du ciel ! Une chevauchée fantastique avec des hommes qui crient, des chiens qui hurlent, des cors de chasse qui sonnent la traque c'est la chasse du « Comte Thibault » qui, condamnée toutes les nuits par la colère Divine, poursuit un cerf jusqu'au château de Bury à Molineuf près de Blois mais jamais depuis des siècles et des siècles le « Comte Thibault » n'a pu rattraper ce cerf immortel !

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Oss
Oss 13/09/2021 à 18h29

J'apprécie beauvoup les contes et les légendes de notre beau pays. Metvi dom41 pour ce partage !

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Bettyoups
Bettyoups 22/09/2021 à 20h48

Mais ??? Je n'avais pas vu , merci Dom41 !

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Dom41
Dom41 23/09/2021 à 16h53

Merci également à vous BettyOups et OSS pour vos commentaires

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Dany80
Dany80 26/09/2021 à 15h43

Merci dom41, j'aime aussi beaucoup les légendes !

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Dom41
Dom41 26/09/2021 à 15h53

Merci à toi Dany80 qui, comme bettyoups, Oss, moi même et beaucoup d'autres Justa"s", aimes les légendes et les contes qui font partie de notre patrimoine I

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Dom41
Dom41 27/10/2021 à 16h23


Bouddha et ses disciples :
Ils voyageaient à travers différents pays et villes. Un jour, alors que le soleil brillait de mille feux, ils aperçurent un lac au loin et s’arrêtèrent, assoiffés. Bouddha se tourna alors vers son disciple le plus jeune et le plus impatient :
«-J’ai soif : peux-tu m’apporter de l’eau de ce lac ?»
Le disciple se rendit au lac, mais lorsqu’il arriva, il remarqua qu’un char à bœufs commençait à traverser le lac et que l’eau devenait progressivement trouble. Devant cette situation, le disciple pensa : «Je ne peux pas donner au maître cette eau boueuse à boire». Alors il retourna et dit à Bouddha :
«-L’eau est très boueuse. Je ne pense pas qu’on puisse la boire».

Après quelques temps Bouddha demanda de nouveau au disciple d’aller au lac et de lui apporter de l’eau pour étancher sa soif.
Le disciple s’exécuta. Cependant, l’eau était toujours bien trouble. Il revint et d’un ton concluant informa le Bouddha de la situation :
«-L’eau de ce lac est imbuvable, nous ferions mieux de marcher jusqu’au village pour que ses habitants nous donnent à boire».

Bouddha ne lui répondit pas, mais il ne bougea pas non plus.
Après un certain temps il demanda, toujours au même disciple, de retourner au lac et de lui apporter de l’eau.
Le disciple, ne voulant pas défier son maître, se rendit au lac. Il était furieux, il ne comprenait pas pourquoi il devait retourner, puisque l’eau était boueuse et imbuvable.
À son arrivée, l’eau avait changé d’aspect, elle était belle et limpide. Alors il en prit et l’apporta à Bouddha qui, en regardant l’eau dit à son disciple :

«-Qu’as-tu fait pour purifier l’eau ?»
Le disciple ne comprenait pas la question, puisqu'il n’avait rien fait. Alors Bouddha lui dit :
«-Attends et laisse faire. Vois-tu la boue s'est déposée d’elle-même et l’eau est devenue propre».

Ton esprit est aussi comme ça ! Quand on le dérange, il faut laisser faire et ne pas être impatient. Au contraire, faire preuve de patience pour que ton esprit trouve son équilibre tout seul.

Tout passe si tu sais être patient !

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Le secret de cette histoire bouddhiste?
« La patience ! C'est l’art de savoir attendre, de respecter le temps et de savoir faire une pause avec nos pensées ».

«La patience a beaucoup plus de pouvoir que la force ». Plutarque

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Julie93
Julie93 27/10/2021 à 17h24

Je découvre ces 2 légendes ! merci Dom41, j'aime particulièrement la 2 ème, merci

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Bettyoups
Bettyoups 27/10/2021 à 17h26

Merci Dom41 de l'espace , j'ai appris la patience et ça n'a pas été facile !

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Dom41
Dom41 27/10/2021 à 17h46

Merci Julie93 Merci Bettyoups

Bien sur Julie la légende de Bouddha est belle et pleine de vérité. Celle qui a précédé (Thibault 1°),est née sur des fondements réels. Thibault surnommé "le tricheur" à vraiment été (entre autres) Conte de Blois. Certainement mécréant et sanguinaire il semble bien "mériter" cette légende.

Bravo Betty d'avoir appris la patience et je partage le "... pas été facile !"

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Oss
Oss 28/10/2021 à 16h26

Pour ce qui.me concerne, je pense que je vais boire de l'eau trouble le restant de ma vie... !

Merci Dom41. Très intéressant. Les filles, vous devriez en faire votre livre de chevet !

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Dom41
Dom41 29/10/2021 à 12h43

Merci à toi Oss

Et pour ton commentaire

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Bettyoups
Bettyoups 29/10/2021 à 13h05

C'est l'hôpital qui se moque de la charité OSS !

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Dany80
Dany80 29/10/2021 à 21h43

merci dom41, j'ai beaucoup aimé la légende de Bouddha et ses disciples, c'est très beau et il faut avoir beaucoup de patience....

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Bettyoups
Bettyoups 14/11/2021 à 14h56

La légende du capitaine aux yeux rouges.

A deux pas du Pays de Gex, la forêt du Massacre abrite une légende qui lors des veillées d'antan faisait frémir les enfants.
Cette forêt se situe entre le sommet de la Dôle, les villages de Mijoux, de Lajoux et près de la vallée de la Valserine.

"La forêt du Massacre, autrefois appelée forêt de La Frasse, changea de nom au cours du XVIème siècle pour des raisons historiques. Elle fut appelée "Massacre" dès 1535, après un affrontement entre 600 mercenaires italiens, commandés par Renzo de Céry et envoyés par François Ier, roi de France et des armées du Duc de Savoie Charles III, commandées par le Baron de la Sara.
Les mercenaires italiens furent envoyés secourir la ville de Genève, assiégée par les Savoyards ; ces derniers, après avoir été stoppés au Col de la Faucille, furent repoussés dans la vallée de la Valserine, puis dispersés et anéantis dans cette forêt. Deux autres batailles s'était déroulées un an auparavant entre les armées de François Ier et les armées savoyardes dans les plaines autour de Gex, toujours pour la même raison ; lors de ces deux batailles, les savoyards furent également défaits.

Les habitants du Jura, effrayés par cette atroce tragédie, renommèrent cette forêt de "La Frasse" : "Forêt du Massacre". Précisons que rares furent les auteurs qui employèrent ce nom jusqu'au XVIIIe siècle."

Après cette bataille, au milieu du XVIème siècle, une légende apparue dans la vallée de la Valserine, le Haut Jura et le Pays de Gex.
Le fantôme du capitaine des mercenaires italiens se vengerai sur les jeunes femmes de Mijoux et de Lajoux avant leur noce.

Selon la légende, à la veille d'un mariage dans ces villages, une silhouette inquiétante, se dessinait à l'orée des bois.
L'apparition d'un chevalier sur sa monture qui avait la particularité d'avoir des yeux rouges qui perçaient la nuit noire.
Ce fantôme, chacun l'avait reconnu, il s'agissait du capitaine des mercenaires italiens.
Par dessus les buissons et dans les clairières, une chevauchée diabolique tourmentait l'ombre de la montagne.
Avant la noce, le Capitaine, dans un élan désespéré allait s'emparer de la future mariée afin de la tuer dans les montagnes.

C'est pourquoi dans la vallée de la Valserine jusqu'au XVIIIème siècle, la tradition voulait que les jeunes mariées ne devaient pas sortir de chez elles plusieurs jours avant le mariage afin de ne pas croiser le capitaine aux yeux rouges et afin de donner la prospérité au mariage.

Source : Jura Tourisme.

Photo: la forêt du Massacre en hiver au pied de la Dôle.

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Dom41
Dom41 14/11/2021 à 16h02

Merci Betty pour cette légende et la photo de cette belle forêt même si son nom est plutôt sinistre !

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Dany80
Dany80 14/11/2021 à 16h59

J'aime beaucoup les légendes, ça fait peur ........merci bettyoups !

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Dany80
Dany80 18/11/2021 à 22h15

L'histoire du tablier de Grand'Mère

Le principal usage du tablier de Grand'Mère était de protéger la robe en dessous, mais en plus de cela, il servait de gant pour retirer une poêle brûlante du fourneau; il était merveilleux pour essuyer les larmes des enfants, et à certaines occasions, pour nettoyer les frimousses salies.
Depuis le poulailler, le tablier servait à transporter les oeufs, les poussins à réanimer, et parfois, les oeufs fêlés qui finissaient dans le fourneau.
Quand des visiteurs arrivaient, le tablier servait d'abri à des enfants timides; et quand le temps était frais, Grand'Mère s'en emmitouflait les bras.
Ce bon vieux tablier faisait office de soufflet agité au-dessus du feu de bois. C'est lui qui transbahutait les pommes de terre et le bois sec jusque dans la cuisine.
Depuis le potager, il servait de panier pour de nombreux légumes. Après que les petits pois aient été récoltés, venait le tour des choux.
En fin de saison, il était utilisé pour ramasser les pommes tombées de l'arbre.
Quand des visiteurs arrivaient de façon impromptue, c'était surprenant de voir avec quelle rapidité ce vieux tablier pouvait faire disparaître la poussière.
À l'heure de servir le repas, Grand'Mère allait sur le perron agiter son tablier, et les hommes au champ savaient aussitôt qu'ils devaient passer à table.
Grand'Mère l'utilisait aussi pour poser la tarte aux pommes à peine sortie du four sur le rebord de la fenêtre pour qu'elle refroidisse, tandis que, de nos jours, sa petite-fille la pose là pour décongeler.
Il faudra de bien longues années avant que quelqu'un invente quelque objet qui puisse remplacer ce bon vieux tablier qui servait à tant de choses........


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