Nous sommes en octobre, les dockers sur le quai s'arrêtent de travailler pour voir émerger du brouillard le navire tant redouté.... Marcel Lantier, le contremaître, proche de la retraite, se dit qu'il se serait bien passé d'avoir à s'occuper de ce foutu cargo. Après tout, ses petits enfants l'attendent à la maison. Il n'a que quelques jours pour en profiter avant que sa fille, Magalie, retourne chez elle, à 600km de son domicile.
Marcel Lantier est un homme pragmatique, il ne laisse rien au hasard et il compte bien demander des comptes à l'armateur propriétaire de ce navire.
Une fois amarré, il se précipite à sa rencontre, se rend dans sa cabine étriquée et lui dis : "Lestic, on ne peut pas dire que la joie m'étouffe quand je te vois. Tu ramènes encore ta carlingue pourrie dans mon port ! Je m'épuise à te raconter la même chose et la fatigue, ça me rend nerveux. Quand est ce que tu vas te décider à me prévenir 24h à l'avance ?!".
"C'est important Marcel, il faut que tu vois ça, tu ne vas pas en croire des yeux." rétorqua le vieux monsieur barbu.
Interloqué, Marcel suivit son ami jusque dans le cale. Ce qu'il vit le marqua à jamais. Au début, une forme indéfinissable, un animal ?..un être humain ?
L'épaisse crinière qui dépassait de la couverture ne permettait pas d'en juger, pas plus que les formes de sa silhouette répandue sur le sol. Marcel se raidit quand son portable sonna. Un rapide coup d'oeil sur l'écran. Numéro inconnu. Normalement il ne répond jamais à ce genre d'appel. Mais, mû par un instinct qu'il ne comprit pas, il appuya sur la touche pour entrer en communication.
- Marcel Lantier ? dit une voix sans timbre, monocorde.
- Oui c'est moi !
- Vous avez vu ?
- vu quoi?......mais qui êtes vous, d'abord ?
- Vous avez la mémoire courte monsieur Lantier
-allez-vous me dire enfin qui vous êtes ?
- Bientôt, monsieur Lantier, bientôt, vous avez vu ce dont je suis capable de faire ?
- Mais quoi'? Qu'avez vous fait ? Et à qui ???
- Allez voir dans la cale sous la bache, vous aurez un aperçu de mon pouvoir
-mais j'y suis et....Lanier se tait car c'est à cet instant que la forme commence à se mouvoir et, dans le mouvement, la toile glisse, seul le visage a un aspect humain, il reconnait sa fille disparue quelques mois plus tôt. Il s'élance en hurlant le prénom de sa fille , Aurore !!!!
Sa fille belle et sauvageonne, attirée par le grand large, avait disparu du domicile familial depuis qu'elle s'était sauvée avec le fils du capitaine du port. Une lettre, laissée à Lantier, lui apprenait que les deux jeunes embarquaient clandestinement à bord d'un navire : voir d'autres horizons concluait la missive...
Nous sommes en octobre, les dockers sur le quai s'arrêtent de travailler pour voir émerger du brouillard le navire tant redouté.... Marcel Lantier, le contremaître, proche de la retraite, se dit qu'il se serait bien passé d'avoir à s'occuper de ce foutu cargo. Après tout, ses petits enfants l'attendent à la maison. Il n'a que quelques jours pour en profiter avant que sa fille, Magalie, retourne chez elle, à 600km de son domicile.
Marcel Lantier est un homme pragmatique, il ne laisse rien au hasard et il compte bien demander des comptes à l'armateur propriétaire de ce navire.
Une fois amarré, il se précipite à sa rencontre, se rend dans sa cabine étriquée et lui dis : "Lestic, on ne peut pas dire que la joie m'étouffe quand je te vois. Tu ramènes encore ta carlingue pourrie dans mon port ! Je m'épuise à te raconter la même chose et la fatigue, ça me rend nerveux. Quand est ce que tu vas te décider à me prévenir 24h à l'avance ?!".
"C'est important Marcel, il faut que tu vois ça, tu ne vas pas en croire des yeux." rétorqua le vieux monsieur barbu.
Interloqué, Marcel suivit son ami jusque dans le cale. Ce qu'il vit le marqua à jamais. Au début, une forme indéfinissable, un animal ?..un être humain ?
L'épaisse crinière qui dépassait de la couverture ne permettait pas d'en juger, pas plus que les formes de sa silhouette répandue sur le sol. Marcel se raidit quand son portable sonna. Un rapide coup d'oeil sur l'écran. Numéro inconnu. Normalement il ne répond jamais à ce genre d'appel. Mais, mû par un instinct qu'il ne comprit pas, il appuya sur la touche pour entrer en communication.
- Marcel Lantier ? dit une voix sans timbre, monocorde.
- Oui c'est moi !
- Vous avez vu ?
- vu quoi?......mais qui êtes vous, d'abord ?
- Vous avez la mémoire courte monsieur Lantier
-allez-vous me dire enfin qui vous êtes ?
- Bientôt, monsieur Lantier, bientôt, vous avez vu ce dont je suis capable de faire ?
- Mais quoi'? Qu'avez vous fait ? Et à qui ???
- Allez voir dans la cale sous la bache, vous aurez un aperçu de mon pouvoir
-mais j'y suis et....Lanier se tait car c'est à cet instant que la forme commence à se mouvoir et, dans le mouvement, la toile glisse, seul le visage a un aspect humain, il reconnait sa fille disparue quelques mois plus tôt. Il s'élance en hurlant le prénom de sa fille , Aurore !!!!
Sa fille belle et sauvageonne, attirée par le grand large, avait disparu du domicile familial depuis qu'elle s'était sauvée avec le fils du capitaine du port. Une lettre, laissée à Lantier, lui apprenait que les deux jeunes embarquaient clandestinement à bord d'un navire : voir d'autres horizons concluait la missive...
-Aurore !!! Mais....laisse moi, laisse moi passer, cria Lantier à son ami qui l'empêchait d'avancer vers sa fille adorée
Nous sommes en octobre, les dockers sur le quai s'arrêtent de travailler pour voir émerger du brouillard le navire tant redouté.... Marcel Lantier, le contremaître, proche de la retraite, se dit qu'il se serait bien passé d'avoir à s'occuper de ce foutu cargo. Après tout, ses petits enfants l'attendent à la maison. Il n'a que quelques jours pour en profiter avant que sa fille, Magalie, retourne chez elle, à 600km de son domicile.
Marcel Lantier est un homme pragmatique, il ne laisse rien au hasard et il compte bien demander des comptes à l'armateur propriétaire de ce navire.
Une fois amarré, il se précipite à sa rencontre, se rend dans sa cabine étriquée et lui dis : "Lestic, on ne peut pas dire que la joie m'étouffe quand je te vois. Tu ramènes encore ta carlingue pourrie dans mon port ! Je m'épuise à te raconter la même chose et la fatigue, ça me rend nerveux. Quand est ce que tu vas te décider à me prévenir 24h à l'avance ?!".
"C'est important Marcel, il faut que tu vois ça, tu ne vas pas en croire des yeux." rétorqua le vieux monsieur barbu.
Interloqué, Marcel suivit son ami jusque dans le cale. Ce qu'il vit le marqua à jamais. Au début, une forme indéfinissable, un animal ?..un être humain ?
L'épaisse crinière qui dépassait de la couverture ne permettait pas d'en juger, pas plus que les formes de sa silhouette répandue sur le sol. Marcel se raidit quand son portable sonna. Un rapide coup d'oeil sur l'écran. Numéro inconnu. Normalement il ne répond jamais à ce genre d'appel. Mais, mû par un instinct qu'il ne comprit pas, il appuya sur la touche pour entrer en communication.
- Marcel Lantier ? dit une voix sans timbre, monocorde.
- Oui c'est moi !
- Vous avez vu ?
- vu quoi?......mais qui êtes vous, d'abord ?
- Vous avez la mémoire courte monsieur Lantier
-allez-vous me dire enfin qui vous êtes ?
- Bientôt, monsieur Lantier, bientôt, vous avez vu ce dont je suis capable de faire ?
- Mais quoi'? Qu'avez vous fait ? Et à qui ???
- Allez voir dans la cale sous la bache, vous aurez un aperçu de mon pouvoir
-mais j'y suis et....Lanier se tait car c'est à cet instant que la forme commence à se mouvoir et, dans le mouvement, la toile glisse, seul le visage a un aspect humain, il reconnait sa fille disparue quelques mois plus tôt. Il s'élance en hurlant le prénom de sa fille , Aurore !!!!
Sa fille belle et sauvageonne, attirée par le grand large, avait disparu du domicile familial depuis qu'elle s'était sauvée avec le fils du capitaine du port. Une lettre, laissée à Lantier, lui apprenait que les deux jeunes embarquaient clandestinement à bord d'un navire : voir d'autres horizons concluait la missive...
- Aurore !!! Mais....laisse moi, laisse moi passer, cria Lantier à son ami qui l'empêchait d'avancer vers sa fille adorée
Aurore avait gardé son beau visage, ses yeux verts, sa chevelure blonde mais son corps était enfermé dans une espèce de gangue adipeuse, un cocon graisseux...
Nous sommes en octobre, les dockers sur le quai s'arrêtent de travailler pour voir émerger du brouillard le navire tant redouté.... Marcel Lantier, le contremaître, proche de la retraite, se dit qu'il se serait bien passé d'avoir à s'occuper de ce foutu cargo. Après tout, ses petits enfants l'attendent à la maison. Il n'a que quelques jours pour en profiter avant que sa fille, Magalie, retourne chez elle, à 600km de son domicile.
Marcel Lantier est un homme pragmatique, il ne laisse rien au hasard et il compte bien demander des comptes à l'armateur propriétaire de ce navire.
Une fois amarré, il se précipite à sa rencontre, se rend dans sa cabine étriquée et lui dis : "Lestic, on ne peut pas dire que la joie m'étouffe quand je te vois. Tu ramènes encore ta carlingue pourrie dans mon port ! Je m'épuise à te raconter la même chose et la fatigue, ça me rend nerveux. Quand est ce que tu vas te décider à me prévenir 24h à l'avance ?!".
"C'est important Marcel, il faut que tu vois ça, tu ne vas pas en croire des yeux." rétorqua le vieux monsieur barbu.
Interloqué, Marcel suivit son ami jusque dans le cale. Ce qu'il vit le marqua à jamais. Au début, une forme indéfinissable, un animal ?..un être humain ?
L'épaisse crinière qui dépassait de la couverture ne permettait pas d'en juger, pas plus que les formes de sa silhouette répandue sur le sol. Marcel se raidit quand son portable sonna. Un rapide coup d'oeil sur l'écran. Numéro inconnu. Normalement il ne répond jamais à ce genre d'appel. Mais, mû par un instinct qu'il ne comprit pas, il appuya sur la touche pour entrer en communication.
- Marcel Lantier ? dit une voix sans timbre, monocorde.
- Oui c'est moi !
- Vous avez vu ?
- vu quoi?......mais qui êtes vous, d'abord ?
- Vous avez la mémoire courte monsieur Lantier
-allez-vous me dire enfin qui vous êtes ?
- Bientôt, monsieur Lantier, bientôt, vous avez vu ce dont je suis capable de faire ?
- Mais quoi'? Qu'avez vous fait ? Et à qui ???
- Allez voir dans la cale sous la bache, vous aurez un aperçu de mon pouvoir
-mais j'y suis et....Lanier se tait car c'est à cet instant que la forme commence à se mouvoir et, dans le mouvement, la toile glisse, seul le visage a un aspect humain, il reconnait sa fille disparue quelques mois plus tôt. Il s'élance en hurlant le prénom de sa fille , Aurore !!!!
Sa fille belle et sauvageonne, attirée par le grand large, avait disparu du domicile familial depuis qu'elle s'était sauvée avec le fils du capitaine du port. Une lettre, laissée à Lantier, lui apprenait que les deux jeunes embarquaient clandestinement à bord d'un navire : voir d'autres horizons concluait la missive...
- Aurore !!! Mais....laisse moi, laisse moi passer, cria Lantier à son ami qui l'empêchait d'avancer vers sa fille adorée
Aurore avait gardé son beau visage, ses yeux verts, sa chevelure blonde mais son corps était enfermé dans une espèce de gangue adipeuse, un cocon graisseux...
Elle était belle, son visage était encore intact et son expression faciale semblait paisible. Comment cet horrible personnage l'avait il tué ?
Marcel Lantier fut pris d'une crise de panique qui le tétanisa, puis fit un malaise.
Il se réveilla quelques heures plus tard à un endroit radicalement différent.
Johan404
Message par Johan404, 26/05/2015 à 09:15
Nous sommes en octobre, les dockers sur le quai s'arrêtent de travailler pour voir émerger du brouillard le navire tant redouté.... Marcel Lantier, le contremaître, proche de la retraite, se dit qu'il se serait bien passé d'avoir à s'occuper de ce foutu cargo. Après tout, ses petits enfants l'attendent à la maison. Il n'a que quelques jours pour en profiter avant que sa fille, Magalie, retourne chez elle, à 600km de son domicile.
Marcel Lantier est un homme pragmatique, il ne laisse rien au hasard et il compte bien demander des comptes à l'armateur propriétaire de ce navire.
Une fois amarré, il se précipite à sa rencontre, se rend dans sa cabine étriquée et lui dis : "Lestic, on ne peut pas dire que la joie m'étouffe quand je te vois. Tu ramènes encore ta carlingue pourrie dans mon port ! Je m'épuise à te raconter la même chose et la fatigue, ça me rend nerveux. Quand est ce que tu vas te décider à me prévenir 24h à l'avance ?!".
"C'est important Marcel, il faut que tu vois ça, tu ne vas pas en croire des yeux." rétorqua le vieux monsieur barbu.
Interloqué, Marcel suivit son ami jusque dans le cale. Ce qu'il vit le marqua à jamais. Au début, une forme indéfinissable, un animal ?..un être humain ?
L'épaisse crinière qui dépassait de la couverture ne permettait pas d'en juger, pas plus que les formes de sa silhouette répandue sur le sol. Marcel se raidit quand son portable sonna. Un rapide coup d'oeil sur l'écran. Numéro inconnu. Normalement il ne répond jamais à ce genre d'appel. Mais, mû par un instinct qu'il ne comprit pas, il appuya sur la touche pour entrer en communication.
- Marcel Lantier ? dit une voix sans timbre, monocorde.
- Oui c'est moi !
- Vous avez vu ?
- vu quoi?......mais qui êtes vous, d'abord ?
- Vous avez la mémoire courte monsieur Lantier
-allez-vous me dire enfin qui vous êtes ?
- Bientôt, monsieur Lantier, bientôt, vous avez vu ce dont je suis capable de faire ?
- Mais quoi'? Qu'avez vous fait ? Et à qui ???
- Allez voir dans la cale sous la bache, vous aurez un aperçu de mon pouvoir
-mais j'y suis et....Lanier se tait car c'est à cet instant que la forme commence à se mouvoir et, dans le mouvement, la toile glisse, seul le visage a un aspect humain, il reconnait sa fille disparue quelques mois plus tôt. Il s'élance en hurlant le prénom de sa fille , Aurore !!!!
Sa fille belle et sauvageonne, attirée par le grand large, avait disparu du domicile familial depuis qu'elle s'était sauvée avec le fils du capitaine du port. Une lettre, laissée à Lantier, lui apprenait que les deux jeunes embarquaient clandestinement à bord d'un navire : voir d'autres horizons concluait la missive...
- Aurore !!! Mais....laisse moi, laisse moi passer, cria Lantier à son ami qui l'empêchait d'avancer vers sa fille adorée
Aurore avait gardé son beau visage, ses yeux verts, sa chevelure blonde mais son corps était enfermé dans une espèce de gangue adipeuse, un cocon graisseux...
Elle était belle, son visage était encore intact et son expression faciale semblait paisible. Comment cet horrible personnage l'avait il tué ?
Marcel Lantier fut pris d'une crise de panique qui le tétanisa, puis fit un malaise.
Il se réveilla quelques heures plus tard à un endroit radicalement différent.
Autour de lui, des oiseaux, d'immenses arbres et des cris......de singes !!! Mais ou suisJe, se demanda t'il ?
Johan404
Message par Johan404, 26/05/2015 à 09:15
Nous sommes en octobre, les dockers sur le quai s'arrêtent de travailler pour voir émerger du brouillard le navire tant redouté.... Marcel Lantier, le contremaître, proche de la retraite, se dit qu'il se serait bien passé d'avoir à s'occuper de ce foutu cargo. Après tout, ses petits enfants l'attendent à la maison. Il n'a que quelques jours pour en profiter avant que sa fille, Magalie, retourne chez elle, à 600km de son domicile.
Marcel Lantier est un homme pragmatique, il ne laisse rien au hasard et il compte bien demander des comptes à l'armateur propriétaire de ce navire.
Une fois amarré, il se précipite à sa rencontre, se rend dans sa cabine étriquée et lui dis : "Lestic, on ne peut pas dire que la joie m'étouffe quand je te vois. Tu ramènes encore ta carlingue pourrie dans mon port ! Je m'épuise à te raconter la même chose et la fatigue, ça me rend nerveux. Quand est ce que tu vas te décider à me prévenir 24h à l'avance ?!".
"C'est important Marcel, il faut que tu vois ça, tu ne vas pas en croire des yeux." rétorqua le vieux monsieur barbu.
Interloqué, Marcel suivit son ami jusque dans le cale. Ce qu'il vit le marqua à jamais. Au début, une forme indéfinissable, un animal ?..un être humain ?
L'épaisse crinière qui dépassait de la couverture ne permettait pas d'en juger, pas plus que les formes de sa silhouette répandue sur le sol. Marcel se raidit quand son portable sonna. Un rapide coup d'oeil sur l'écran. Numéro inconnu. Normalement il ne répond jamais à ce genre d'appel. Mais, mû par un instinct qu'il ne comprit pas, il appuya sur la touche pour entrer en communication.
- Marcel Lantier ? dit une voix sans timbre, monocorde.
- Oui c'est moi !
- Vous avez vu ?
- vu quoi?......mais qui êtes vous, d'abord ?
- Vous avez la mémoire courte monsieur Lantier
-allez-vous me dire enfin qui vous êtes ?
- Bientôt, monsieur Lantier, bientôt, vous avez vu ce dont je suis capable de faire ?
- Mais quoi'? Qu'avez vous fait ? Et à qui ???
- Allez voir dans la cale sous la bache, vous aurez un aperçu de mon pouvoir
-mais j'y suis et....Lanier se tait car c'est à cet instant que la forme commence à se mouvoir et, dans le mouvement, la toile glisse, seul le visage a un aspect humain, il reconnait sa fille disparue quelques mois plus tôt. Il s'élance en hurlant le prénom de sa fille , Aurore !!!!
Sa fille belle et sauvageonne, attirée par le grand large, avait disparu du domicile familial depuis qu'elle s'était sauvée avec le fils du capitaine du port. Une lettre, laissée à Lantier, lui apprenait que les deux jeunes embarquaient clandestinement à bord d'un navire : voir d'autres horizons concluait la missive...
- Aurore !!! Mais....laisse moi, laisse moi passer, cria Lantier à son ami qui l'empêchait d'avancer vers sa fille adorée
Aurore avait gardé son beau visage, ses yeux verts, sa chevelure blonde mais son corps était enfermé dans une espèce de gangue adipeuse, un cocon graisseux...
Elle était belle, son visage était encore intact et son expression faciale semblait paisible. Comment cet horrible personnage l'avait il tué ?
Marcel Lantier fut pris d'une crise de panique qui le tétanisa, puis fit un malaise.
Il se réveilla quelques heures plus tard à un endroit radicalement différent.
Autour de lui, des oiseaux, d'immenses arbres et des cris......de singes !!! Mais où suisJe, se demanda t'il ? Sur droite, au travers des branches d'un pandanus, une cascade, dont les volutes d'eau tombaient comme un voile de mariée flottant au vent, l'invitait à venir se rafraîchir.
Nous sommes en octobre, les dockers sur le quai s'arrêtent de travailler pour voir émerger du brouillard le navire tant redouté.... Marcel Lantier, le contremaître, proche de la retraite, se dit qu'il se serait bien passé d'avoir à s'occuper de ce foutu cargo. Après tout, ses petits enfants l'attendent à la maison. Il n'a que quelques jours pour en profiter avant que sa fille, Magalie, retourne chez elle, à 600km de son domicile.
Marcel Lantier est un homme pragmatique, il ne laisse rien au hasard et il compte bien demander des comptes à l'armateur propriétaire de ce navire.
Une fois amarré, il se précipite à sa rencontre, se rend dans sa cabine étriquée et lui dis : "Lestic, on ne peut pas dire que la joie m'étouffe quand je te vois. Tu ramènes encore ta carlingue pourrie dans mon port ! Je m'épuise à te raconter la même chose et la fatigue, ça me rend nerveux. Quand est ce que tu vas te décider à me prévenir 24h à l'avance ?!".
"C'est important Marcel, il faut que tu vois ça, tu ne vas pas en croire des yeux." rétorqua le vieux monsieur barbu.
Interloqué, Marcel suivit son ami jusque dans le cale. Ce qu'il vit le marqua à jamais. Au début, une forme indéfinissable, un animal ?..un être humain ?
L'épaisse crinière qui dépassait de la couverture ne permettait pas d'en juger, pas plus que les formes de sa silhouette répandue sur le sol. Marcel se raidit quand son portable sonna. Un rapide coup d'oeil sur l'écran. Numéro inconnu. Normalement il ne répond jamais à ce genre d'appel. Mais, mû par un instinct qu'il ne comprit pas, il appuya sur la touche pour entrer en communication.
- Marcel Lantier ? dit une voix sans timbre, monocorde.
- Oui c'est moi !
- Vous avez vu ?
- vu quoi?......mais qui êtes vous, d'abord ?
- Vous avez la mémoire courte monsieur Lantier
-allez-vous me dire enfin qui vous êtes ?
- Bientôt, monsieur Lantier, bientôt, vous avez vu ce dont je suis capable de faire ?
- Mais quoi'? Qu'avez vous fait ? Et à qui ???
- Allez voir dans la cale sous la bache, vous aurez un aperçu de mon pouvoir
-mais j'y suis et....Lanier se tait car c'est à cet instant que la forme commence à se mouvoir et, dans le mouvement, la toile glisse, seul le visage a un aspect humain, il reconnait sa fille disparue quelques mois plus tôt. Il s'élance en hurlant le prénom de sa fille , Aurore !!!!
Sa fille belle et sauvageonne, attirée par le grand large, avait disparu du domicile familial depuis qu'elle s'était sauvée avec le fils du capitaine du port. Une lettre, laissée à Lantier, lui apprenait que les deux jeunes embarquaient clandestinement à bord d'un navire : voir d'autres horizons concluait la missive...
- Aurore !!! Mais....laisse moi, laisse moi passer, cria Lantier à son ami qui l'empêchait d'avancer vers sa fille adorée
Aurore avait gardé son beau visage, ses yeux verts, sa chevelure blonde mais son corps était enfermé dans une espèce de gangue adipeuse, un cocon graisseux...
Elle était belle, son visage était encore intact et son expression faciale semblait paisible. Comment cet horrible personnage l'avait il tué ?
Marcel Lantier fut pris d'une crise de panique qui le tétanisa, puis fit un malaise.
Il se réveilla quelques heures plus tard à un endroit radicalement différent.
Autour de lui, des oiseaux, d'immenses arbres et des cris......de singes !!! Mais où suis-je, se demanda t'il ? Sur la droite, au travers des branches d'un pandanus, une cascade, dont les volutes d'eau tombaient comme un voile de mariée flottant au vent, l'invitait à venir se rafraîchir.
C'est alors qu'il eut une vision ahurissante, se demandant s'il était dans un rêve ou bel et bien dans la réalité.
Nous sommes en octobre, les dockers sur le quai s'arrêtent de travailler pour voir émerger du brouillard le navire tant redouté.... Marcel Lantier, le contremaître, proche de la retraite, se dit qu'il se serait bien passé d'avoir à s'occuper de ce foutu cargo. Après tout, ses petits enfants l'attendent à la maison. Il n'a que quelques jours pour en profiter avant que sa fille, Magalie, retourne chez elle, à 600km de son domicile.
Marcel Lantier est un homme pragmatique, il ne laisse rien au hasard et il compte bien demander des comptes à l'armateur propriétaire de ce navire.
Une fois amarré, il se précipite à sa rencontre, se rend dans sa cabine étriquée et lui dis : "Lestic, on ne peut pas dire que la joie m'étouffe quand je te vois. Tu ramènes encore ta carlingue pourrie dans mon port ! Je m'épuise à te raconter la même chose et la fatigue, ça me rend nerveux. Quand est ce que tu vas te décider à me prévenir 24h à l'avance ?!".
"C'est important Marcel, il faut que tu vois ça, tu ne vas pas en croire des yeux." rétorqua le vieux monsieur barbu.
Interloqué, Marcel suivit son ami jusque dans le cale. Ce qu'il vit le marqua à jamais. Au début, une forme indéfinissable, un animal ?..un être humain ?
L'épaisse crinière qui dépassait de la couverture ne permettait pas d'en juger, pas plus que les formes de sa silhouette répandue sur le sol. Marcel se raidit quand son portable sonna. Un rapide coup d'oeil sur l'écran. Numéro inconnu. Normalement il ne répond jamais à ce genre d'appel. Mais, mû par un instinct qu'il ne comprit pas, il appuya sur la touche pour entrer en communication.
- Marcel Lantier ? dit une voix sans timbre, monocorde.
- Oui c'est moi !
- Vous avez vu ?
- vu quoi?......mais qui êtes vous, d'abord ?
- Vous avez la mémoire courte monsieur Lantier
-allez-vous me dire enfin qui vous êtes ?
- Bientôt, monsieur Lantier, bientôt, vous avez vu ce dont je suis capable de faire ?
- Mais quoi'? Qu'avez vous fait ? Et à qui ???
- Allez voir dans la cale sous la bache, vous aurez un aperçu de mon pouvoir
-mais j'y suis et....Lanier se tait car c'est à cet instant que la forme commence à se mouvoir et, dans le mouvement, la toile glisse, seul le visage a un aspect humain, il reconnait sa fille disparue quelques mois plus tôt. Il s'élance en hurlant le prénom de sa fille , Aurore !!!!
Sa fille belle et sauvageonne, attirée par le grand large, avait disparu du domicile familial depuis qu'elle s'était sauvée avec le fils du capitaine du port. Une lettre, laissée à Lantier, lui apprenait que les deux jeunes embarquaient clandestinement à bord d'un navire : voir d'autres horizons concluait la missive...
- Aurore !!! Mais....laisse moi, laisse moi passer, cria Lantier à son ami qui l'empêchait d'avancer vers sa fille adorée
Aurore avait gardé son beau visage, ses yeux verts, sa chevelure blonde mais son corps était enfermé dans une espèce de gangue adipeuse, un cocon graisseux...
Elle était belle, son visage était encore intact et son expression faciale semblait paisible. Comment cet horrible personnage l'avait il tué ?
Marcel Lantier fut pris d'une crise de panique qui le tétanisa, puis fit un malaise.
Il se réveilla quelques heures plus tard à un endroit radicalement différent.
Autour de lui, des oiseaux, d'immenses arbres et des cris......de singes !!! Mais où suis-je, se demanda t'il ? Sur la droite, au travers des branches d'un pandanus, une cascade, dont les volutes d'eau tombaient comme un voile de mariée flottant au vent, l'invitait à venir se rafraîchir.
C'est alors qu'il eut une vision ahurissante, se demandant s'il était dans un rêve ou bel et bien dans la réalité.
Les minutes lui paraissait des heures, le temps était si long ici. Il sentait l'angoisse le parcourir mais ressentait paradoxalement un bonheur immense au fond de lui. Cet endroit l'apaisait.
Nous sommes en octobre, les dockers sur le quai s'arrêtent de travailler pour voir émerger du brouillard le navire tant redouté.... Marcel Lantier, le contremaître, proche de la retraite, se dit qu'il se serait bien passé d'avoir à s'occuper de ce foutu cargo. Après tout, ses petits enfants l'attendent à la maison. Il n'a que quelques jours pour en profiter avant que sa fille, Magalie, retourne chez elle, à 600km de son domicile.
Marcel Lantier est un homme pragmatique, il ne laisse rien au hasard et il compte bien demander des comptes à l'armateur propriétaire de ce navire.
Une fois amarré, il se précipite à sa rencontre, se rend dans sa cabine étriquée et lui dis : "Lestic, on ne peut pas dire que la joie m'étouffe quand je te vois. Tu ramènes encore ta carlingue pourrie dans mon port ! Je m'épuise à te raconter la même chose et la fatigue, ça me rend nerveux. Quand est ce que tu vas te décider à me prévenir 24h à l'avance ?!".
"C'est important Marcel, il faut que tu vois ça, tu ne vas pas en croire des yeux." rétorqua le vieux monsieur barbu.
Interloqué, Marcel suivit son ami jusque dans le cale. Ce qu'il vit le marqua à jamais. Au début, une forme indéfinissable, un animal ?..un être humain ?
L'épaisse crinière qui dépassait de la couverture ne permettait pas d'en juger, pas plus que les formes de sa silhouette répandue sur le sol. Marcel se raidit quand son portable sonna. Un rapide coup d'oeil sur l'écran. Numéro inconnu. Normalement il ne répond jamais à ce genre d'appel. Mais, mû par un instinct qu'il ne comprit pas, il appuya sur la touche pour entrer en communication.
- Marcel Lantier ? dit une voix sans timbre, monocorde.
- Oui c'est moi !
- Vous avez vu ?
- vu quoi?......mais qui êtes vous, d'abord ?
- Vous avez la mémoire courte monsieur Lantier
-allez-vous me dire enfin qui vous êtes ?
- Bientôt, monsieur Lantier, bientôt, vous avez vu ce dont je suis capable de faire ?
- Mais quoi'? Qu'avez vous fait ? Et à qui ???
- Allez voir dans la cale sous la bache, vous aurez un aperçu de mon pouvoir
-mais j'y suis et....Lanier se tait car c'est à cet instant que la forme commence à se mouvoir et, dans le mouvement, la toile glisse, seul le visage a un aspect humain, il reconnait sa fille disparue quelques mois plus tôt. Il s'élance en hurlant le prénom de sa fille , Aurore !!!!
Sa fille belle et sauvageonne, attirée par le grand large, avait disparu du domicile familial depuis qu'elle s'était sauvée avec le fils du capitaine du port. Une lettre, laissée à Lantier, lui apprenait que les deux jeunes embarquaient clandestinement à bord d'un navire : voir d'autres horizons concluait la missive...
- Aurore !!! Mais....laisse moi, laisse moi passer, cria Lantier à son ami qui l'empêchait d'avancer vers sa fille adorée
Aurore avait gardé son beau visage, ses yeux verts, sa chevelure blonde mais son corps était enfermé dans une espèce de gangue adipeuse, un cocon graisseux...
Elle était belle, son visage était encore intact et son expression faciale semblait paisible. Comment cet horrible personnage l'avait il tué ?
Marcel Lantier fut pris d'une crise de panique qui le tétanisa, puis fit un malaise.
Il se réveilla quelques heures plus tard à un endroit radicalement différent.
Autour de lui, des oiseaux, d'immenses arbres et des cris......de singes !!! Mais où suis-je, se demanda t'il ? Sur la droite, au travers des branches d'un pandanus, une cascade, dont les volutes d'eau tombaient comme un voile de mariée flottant au vent, l'invitait à venir se rafraîchir.
C'est alors qu'il eut une vision ahurissante, se demandant s'il était dans un rêve ou bel et bien dans la réalité.
Les minutes lui paraissait des heures, le temps était si long ici. Il sentait l'angoisse le parcourir mais ressentait paradoxalement un bonheur immense au fond de lui. Cet endroit l'apaisait
- Laurence, s'exclama t'il !! Non,c'est impossible et pourtant c'est bien elle !! ....car Laurence n'est plus de ce monde depuis deux ans.....
Nous sommes en octobre, les dockers sur le quai s'arrêtent de travailler pour voir émerger du brouillard le navire tant redouté.... Marcel Lantier, le contremaître, proche de la retraite, se dit qu'il se serait bien passé d'avoir à s'occuper de ce foutu cargo. Après tout, ses petits enfants l'attendent à la maison. Il n'a que quelques jours pour en profiter avant que sa fille, Magalie, retourne chez elle, à 600km de son domicile.
Marcel Lantier est un homme pragmatique, il ne laisse rien au hasard et il compte bien demander des comptes à l'armateur propriétaire de ce navire.
Une fois amarré, il se précipite à sa rencontre, se rend dans sa cabine étriquée et lui dis : "Lestic, on ne peut pas dire que la joie m'étouffe quand je te vois. Tu ramènes encore ta carlingue pourrie dans mon port ! Je m'épuise à te raconter la même chose et la fatigue, ça me rend nerveux. Quand est ce que tu vas te décider à me prévenir 24h à l'avance ?!".
"C'est important Marcel, il faut que tu vois ça, tu ne vas pas en croire des yeux." rétorqua le vieux monsieur barbu.
Interloqué, Marcel suivit son ami jusque dans le cale. Ce qu'il vit le marqua à jamais. Au début, une forme indéfinissable, un animal ?..un être humain ?
L'épaisse crinière qui dépassait de la couverture ne permettait pas d'en juger, pas plus que les formes de sa silhouette répandue sur le sol. Marcel se raidit quand son portable sonna. Un rapide coup d'oeil sur l'écran. Numéro inconnu. Normalement il ne répond jamais à ce genre d'appel. Mais, mû par un instinct qu'il ne comprit pas, il appuya sur la touche pour entrer en communication.
- Marcel Lantier ? dit une voix sans timbre, monocorde.
- Oui c'est moi !
- Vous avez vu ?
- vu quoi?......mais qui êtes vous, d'abord ?
- Vous avez la mémoire courte monsieur Lantier
-allez-vous me dire enfin qui vous êtes ?
- Bientôt, monsieur Lantier, bientôt, vous avez vu ce dont je suis capable de faire ?
- Mais quoi'? Qu'avez vous fait ? Et à qui ???
- Allez voir dans la cale sous la bache, vous aurez un aperçu de mon pouvoir
-mais j'y suis et....Lanier se tait car c'est à cet instant que la forme commence à se mouvoir et, dans le mouvement, la toile glisse, seul le visage a un aspect humain, il reconnait sa fille disparue quelques mois plus tôt. Il s'élance en hurlant le prénom de sa fille , Aurore !!!!
Sa fille belle et sauvageonne, attirée par le grand large, avait disparu du domicile familial depuis qu'elle s'était sauvée avec le fils du capitaine du port. Une lettre, laissée à Lantier, lui apprenait que les deux jeunes embarquaient clandestinement à bord d'un navire : voir d'autres horizons concluait la missive...
- Aurore !!! Mais....laisse moi, laisse moi passer, cria Lantier à son ami qui l'empêchait d'avancer vers sa fille adorée
Aurore avait gardé son beau visage, ses yeux verts, sa chevelure blonde mais son corps était enfermé dans une espèce de gangue adipeuse, un cocon graisseux...
Elle était belle, son visage était encore intact et son expression faciale semblait paisible. Comment cet horrible personnage l'avait il tué ?
Marcel Lantier fut pris d'une crise de panique qui le tétanisa, puis fit un malaise.
Il se réveilla quelques heures plus tard à un endroit radicalement différent.
Autour de lui, des oiseaux, d'immenses arbres et des cris......de singes !!! Mais où suis-je, se demanda t'il ? Sur la droite, au travers des branches d'un pandanus, une cascade, dont les volutes d'eau tombaient comme un voile de mariée flottant au vent, l'invitait à venir se rafraîchir.
C'est alors qu'il eut une vision ahurissante, se demandant s'il était dans un rêve ou bel et bien dans la réalité.
Les minutes lui paraissait des heures, le temps était si long ici. Il sentait l'angoisse le parcourir mais ressentait paradoxalement un bonheur immense au fond de lui. Cet endroit l'apaisait
- Laurence, s'exclama t'il !! Non,c'est impossible et pourtant c'est bien elle !! ....car Laurence n'est plus de ce monde depuis deux ans...
-Père, il faut que tu m'écoutes attentivement, je vais me faire enlever d'ici quelques jours en allant faire des courses, et tu as la possibilité de faire en sorte que ça n'arrive pas car tu peux voyager dans l'espace temps.
-Mais...que ? Comment est ce possible ?
-Je n'ai pas le temps de t'expliquer. Dans quelques secondes tu reviendras plusieurs mois en arrière et je serai avec toi, à la maison.
Nous sommes en octobre, les dockers sur le quai s'arrêtent de travailler pour voir émerger du brouillard le navire tant redouté.... Marcel Lantier, le contremaître, proche de la retraite, se dit qu'il se serait bien passé d'avoir à s'occuper de ce foutu cargo. Après tout, ses petits enfants l'attendent à la maison. Il n'a que quelques jours pour en profiter avant que sa fille, Magalie, retourne chez elle, à 600km de son domicile.
Marcel Lantier est un homme pragmatique, il ne laisse rien au hasard et il compte bien demander des comptes à l'armateur propriétaire de ce navire.
Une fois amarré, il se précipite à sa rencontre, se rend dans sa cabine étriquée et lui dis : "Lestic, on ne peut pas dire que la joie m'étouffe quand je te vois. Tu ramènes encore ta carlingue pourrie dans mon port ! Je m'épuise à te raconter la même chose et la fatigue, ça me rend nerveux. Quand est ce que tu vas te décider à me prévenir 24h à l'avance ?!".
"C'est important Marcel, il faut que tu vois ça, tu ne vas pas en croire des yeux." rétorqua le vieux monsieur barbu.
Interloqué, Marcel suivit son ami jusque dans le cale. Ce qu'il vit le marqua à jamais. Au début, une forme indéfinissable, un animal ?..un être humain ?
L'épaisse crinière qui dépassait de la couverture ne permettait pas d'en juger, pas plus que les formes de sa silhouette répandue sur le sol. Marcel se raidit quand son portable sonna. Un rapide coup d'oeil sur l'écran. Numéro inconnu. Normalement il ne répond jamais à ce genre d'appel. Mais, mû par un instinct qu'il ne comprit pas, il appuya sur la touche pour entrer en communication.
- Marcel Lantier ? dit une voix sans timbre, monocorde.
- Oui c'est moi !
- Vous avez vu ?
- vu quoi?......mais qui êtes vous, d'abord ?
- Vous avez la mémoire courte monsieur Lantier
-allez-vous me dire enfin qui vous êtes ?
- Bientôt, monsieur Lantier, bientôt, vous avez vu ce dont je suis capable de faire ?
- Mais quoi'? Qu'avez vous fait ? Et à qui ???
- Allez voir dans la cale sous la bache, vous aurez un aperçu de mon pouvoir
-mais j'y suis et....Lanier se tait car c'est à cet instant que la forme commence à se mouvoir et, dans le mouvement, la toile glisse, seul le visage a un aspect humain, il reconnait sa fille disparue quelques mois plus tôt. Il s'élance en hurlant le prénom de sa fille , Aurore !!!!
Sa fille belle et sauvageonne, attirée par le grand large, avait disparu du domicile familial depuis qu'elle s'était sauvée avec le fils du capitaine du port. Une lettre, laissée à Lantier, lui apprenait que les deux jeunes embarquaient clandestinement à bord d'un navire : voir d'autres horizons concluait la missive...
- Aurore !!! Mais....laisse moi, laisse moi passer, cria Lantier à son ami qui l'empêchait d'avancer vers sa fille adorée
Aurore avait gardé son beau visage, ses yeux verts, sa chevelure blonde mais son corps était enfermé dans une espèce de gangue adipeuse, un cocon graisseux...
Elle était belle, son visage était encore intact et son expression faciale semblait paisible. Comment cet horrible personnage l'avait il tué ?
Marcel Lantier fut pris d'une crise de panique qui le tétanisa, puis fit un malaise.
Il se réveilla quelques heures plus tard à un endroit radicalement différent.
Autour de lui, des oiseaux, d'immenses arbres et des cris......de singes !!! Mais où suis-je, se demanda t'il ? Sur la droite, au travers des branches d'un pandanus, une cascade, dont les volutes d'eau tombaient comme un voile de mariée flottant au vent, l'invitait à venir se rafraîchir.
C'est alors qu'il eut une vision ahurissante, se demandant s'il était dans un rêve ou bel et bien dans la réalité.
Les minutes lui paraissait des heures, le temps était si long ici. Il sentait l'angoisse le parcourir mais ressentait paradoxalement un bonheur immense au fond de lui. Cet endroit l'apaisait
- Laurence, s'exclama t'il !! Non,c'est impossible et pourtant c'est bien elle !! ....car Laurence n'est plus de ce monde depuis deux ans...
-Père, il faut que tu m'écoutes attentivement, je vais me faire enlever d'ici quelques jours en allant faire des courses, et tu as la possibilité de faire en sorte que ça n'arrive pas car tu peux voyager dans l'espace temps.
-Mais...que ? Comment est ce possible ?
-Je n'ai pas le temps de t'expliquer. Dans quelques secondes tu reviendras plusieurs mois en arrière et je serai avec toi, à la maison.
30 secondes plus tard, son fils a disparu....
Juste une pause, Mababe, j'ai fais un oubli, en fait Laurence était sa femme, ça ne t'ennuie pas de changer?
Bon je reprend :
Nous sommes en octobre, les dockers sur le quai s'arrêtent de travailler pour voir émerger du brouillard le navire tant redouté.... Marcel Lantier, le contremaître, proche de la retraite, se dit qu'il se serait bien passé d'avoir à s'occuper de ce foutu cargo. Après tout, ses petits enfants l'attendent à la maison. Il n'a que quelques jours pour en profiter avant que sa fille, Magalie, retourne chez elle, à 600km de son domicile.
Marcel Lantier est un homme pragmatique, il ne laisse rien au hasard et il compte bien demander des comptes à l'armateur propriétaire de ce navire.
Une fois amarré, il se précipite à sa rencontre, se rend dans sa cabine étriquée et lui dis : "Lestic, on ne peut pas dire que la joie m'étouffe quand je te vois. Tu ramènes encore ta carlingue pourrie dans mon port ! Je m'épuise à te raconter la même chose et la fatigue, ça me rend nerveux. Quand est ce que tu vas te décider à me prévenir 24h à l'avance ?!".
"C'est important Marcel, il faut que tu vois ça, tu ne vas pas en croire des yeux." rétorqua le vieux monsieur barbu.
Interloqué, Marcel suivit son ami jusque dans le cale. Ce qu'il vit le marqua à jamais. Au début, une forme indéfinissable, un animal ?..un être humain ?
L'épaisse crinière qui dépassait de la couverture ne permettait pas d'en juger, pas plus que les formes de sa silhouette répandue sur le sol. Marcel se raidit quand son portable sonna. Un rapide coup d'oeil sur l'écran. Numéro inconnu. Normalement il ne répond jamais à ce genre d'appel. Mais, mû par un instinct qu'il ne comprit pas, il appuya sur la touche pour entrer en communication.
- Marcel Lantier ? dit une voix sans timbre, monocorde.
- Oui c'est moi !
- Vous avez vu ?
- vu quoi?......mais qui êtes vous, d'abord ?
- Vous avez la mémoire courte monsieur Lantier
-allez-vous me dire enfin qui vous êtes ?
- Bientôt, monsieur Lantier, bientôt, vous avez vu ce dont je suis capable de faire ?
- Mais quoi'? Qu'avez vous fait ? Et à qui ???
- Allez voir dans la cale sous la bache, vous aurez un aperçu de mon pouvoir
-mais j'y suis et....Lanier se tait car c'est à cet instant que la forme commence à se mouvoir et, dans le mouvement, la toile glisse, seul le visage a un aspect humain, il reconnait sa fille disparue quelques mois plus tôt. Il s'élance en hurlant le prénom de sa fille , Aurore !!!!
Sa fille belle et sauvageonne, attirée par le grand large, avait disparu du domicile familial depuis qu'elle s'était sauvée avec le fils du capitaine du port. Une lettre, laissée à Lantier, lui apprenait que les deux jeunes embarquaient clandestinement à bord d'un navire : voir d'autres horizons concluait la missive...
- Aurore !!! Mais....laisse moi, laisse moi passer, cria Lantier à son ami qui l'empêchait d'avancer vers sa fille adorée
Aurore avait gardé son beau visage, ses yeux verts, sa chevelure blonde mais son corps était enfermé dans une espèce de gangue adipeuse, un cocon graisseux...
Elle était belle, son visage était encore intact et son expression faciale semblait paisible. Comment cet horrible personnage l'avait il tué ?
Marcel Lantier fut pris d'une crise de panique qui le tétanisa, puis fit un malaise.
Il se réveilla quelques heures plus tard à un endroit radicalement différent.
Autour de lui, des oiseaux, d'immenses arbres et des cris......de singes !!! Mais où suis-je, se demanda t'il ? Sur la droite, au travers des branches d'un pandanus, une cascade, dont les volutes d'eau tombaient comme un voile de mariée flottant au vent, l'invitait à venir se rafraîchir.
C'est alors qu'il eut une vision ahurissante, se demandant s'il était dans un rêve ou bel et bien dans la réalité.
Les minutes lui paraissait des heures, le temps était si long ici. Il sentait l'angoisse le parcourir mais ressentait paradoxalement un bonheur immense au fond de lui. Cet endroit l'apaisait
- Laurence, s'exclama t'il !! Non,c'est impossible et pourtant c'est bien elle !! ....car Laurence , sa femme n'est plus de ce monde depuis deux ans...
- Marc il faut que tu m'écoutes attentivement, je vais me faire enlever d'ici quelques jours en allant faire des courses, et tu as la possibilité de faire en sorte que ça n'arrive pas car tu peux voyager dans l'espace temps.
-Mais...que ? Comment est ce possible ?
-Je n'ai pas le temps de t'expliquer. Dans quelques secondes tu reviendras plusieurs mois en arrière et je serai avec toi, à la maison.
- Quoi? Que dis tu ? Est ce vraiment toi ? .....non non, attends, attends !!!!
30 secondes plus tard, sa femme disparu....
Bon je reprends :
Nous sommes en octobre, les dockers sur le quai s'arrêtent de travailler pour voir émerger du brouillard le navire tant redouté.... Marcel Lantier, le contremaître, proche de la retraite, se dit qu'il se serait bien passé d'avoir à s'occuper de ce foutu cargo. Après tout, ses petits enfants l'attendent à la maison. Il n'a que quelques jours pour en profiter avant que sa fille, Magalie, retourne chez elle, à 600km de son domicile.
Marcel Lantier est un homme pragmatique, il ne laisse rien au hasard et il compte bien demander des comptes à l'armateur propriétaire de ce navire.
Une fois amarré, il se précipite à sa rencontre, se rend dans sa cabine étriquée et lui dis : "Lestic, on ne peut pas dire que la joie m'étouffe quand je te vois. Tu ramènes encore ta carlingue pourrie dans mon port ! Je m'épuise à te raconter la même chose et la fatigue, ça me rend nerveux. Quand est ce que tu vas te décider à me prévenir 24h à l'avance ?!".
"C'est important Marcel, il faut que tu vois ça, tu ne vas pas en croire des yeux." rétorqua le vieux monsieur barbu.
Interloqué, Marcel suivit son ami jusque dans le cale. Ce qu'il vit le marqua à jamais. Au début, une forme indéfinissable, un animal ?..un être humain ?
L'épaisse crinière qui dépassait de la couverture ne permettait pas d'en juger, pas plus que les formes de sa silhouette répandue sur le sol. Marcel se raidit quand son portable sonna. Un rapide coup d'oeil sur l'écran. Numéro inconnu. Normalement il ne répond jamais à ce genre d'appel. Mais, mû par un instinct qu'il ne comprit pas, il appuya sur la touche pour entrer en communication.
- Marcel Lantier ? dit une voix sans timbre, monocorde.
- Oui c'est moi !
- Vous avez vu ?
- vu quoi?......mais qui êtes vous, d'abord ?
- Vous avez la mémoire courte monsieur Lantier
-allez-vous me dire enfin qui vous êtes ?
- Bientôt, monsieur Lantier, bientôt, vous avez vu ce dont je suis capable de faire ?
- Mais quoi'? Qu'avez vous fait ? Et à qui ???
- Allez voir dans la cale sous la bache, vous aurez un aperçu de mon pouvoir
-mais j'y suis et....Lanier se tait car c'est à cet instant que la forme commence à se mouvoir et, dans le mouvement, la toile glisse, seul le visage a un aspect humain, il reconnait sa fille disparue quelques mois plus tôt. Il s'élance en hurlant le prénom de sa fille , Aurore !!!!
Sa fille belle et sauvageonne, attirée par le grand large, avait disparu du domicile familial depuis qu'elle s'était sauvée avec le fils du capitaine du port. Une lettre, laissée à Lantier, lui apprenait que les deux jeunes embarquaient clandestinement à bord d'un navire : voir d'autres horizons concluait la missive...
- Aurore !!! Mais....laisse moi, laisse moi passer, cria Lantier à son ami qui l'empêchait d'avancer vers sa fille adorée
Aurore avait gardé son beau visage, ses yeux verts, sa chevelure blonde mais son corps était enfermé dans une espèce de gangue adipeuse, un cocon graisseux...
Elle était belle, son visage était encore intact et son expression faciale semblait paisible. Comment cet horrible personnage l'avait il tué ?
Marcel Lantier fut pris d'une crise de panique qui le tétanisa, puis fit un malaise.
Il se réveilla quelques heures plus tard à un endroit radicalement différent.
Autour de lui, des oiseaux, d'immenses arbres et des cris......de singes !!! Mais où suis-je, se demanda t'il ? Sur la droite, au travers des branches d'un pandanus, une cascade, dont les volutes d'eau tombaient comme un voile de mariée flottant au vent, l'invitait à venir se rafraîchir.
C'est alors qu'il eut une vision ahurissante, se demandant s'il était dans un rêve ou bel et bien dans la réalité.
Les minutes lui paraissait des heures, le temps était si long ici. Il sentait l'angoisse le parcourir mais ressentait paradoxalement un bonheur immense au fond de lui. Cet endroit l'apaisait
- Laurence, s'exclama t'il !! Non,c'est impossible et pourtant c'est bien elle !! ....car Laurence , sa femme n'est plus de ce monde depuis deux ans...
- Marc il faut que tu m'écoutes attentivement, je vais me faire enlever d'ici quelques jours en allant faire des courses, et tu as la possibilité de faire en sorte que ça n'arrive pas car tu peux voyager dans l'espace temps.
-Mais...que ? Comment est ce possible ?
-Je n'ai pas le temps de t'expliquer. Dans quelques secondes tu reviendras plusieurs mois en arrière et je serai avec toi, à la maison.
- Quoi? Que dis tu ? Est ce vraiment toi ? .....non non, attends, attends !!!!
30 secondes plus tard, sa femme disparut....
L'image de sa femme s'estompa. Petit à petit il repris ses esprits. Lentement, le brouillard dans laquel il baignait s'effaça. Les formes, les lieux dans lesquels ils se trouvait désormais lui apparurent et lui devinrent familiers. Il se vit assis à la table de la cuisine, dans sa maison. Laurence, occupée à ranger de la vaisselle lui dit :
[C'est Laurence ou Aurore ? Je me perds un peu !
Au début sa fille s'appelle Magalie en plus. On a un problème de prénoms !!!]
Johan allez, poursuit l'histoire en considérant que :
- Aurore est la fille de Lantier. Elle est dans la cale de ce navire, apparemment morte et dans une sorte de ooinceul gluant.
- Lantier se trouve transporter dans une autre dimension où il revoit sa femme Laurence décédée deux ans plus tôt. Il remonte le temps pour "ressusiter" sa femme
- A toi...
Nous sommes en octobre, les dockers sur le quai s'arrêtent de travailler pour voir émerger du brouillard le navire tant redouté.... Marcel Lantier, le contremaître, proche de la retraite, se dit qu'il se serait bien passé d'avoir à s'occuper de ce foutu cargo. Après tout, ses petits enfants l'attendent à la maison. Il n'a que quelques jours pour en profiter avant que sa fille, Magalie, retourne chez elle, à 600km de son domicile.
Marcel Lantier est un homme pragmatique, il ne laisse rien au hasard et il compte bien demander des comptes à l'armateur propriétaire de ce navire.
Une fois amarré, il se précipite à sa rencontre, se rend dans sa cabine étriquée et lui dis : "Lestic, on ne peut pas dire que la joie m'étouffe quand je te vois. Tu ramènes encore ta carlingue pourrie dans mon port ! Je m'épuise à te raconter la même chose et la fatigue, ça me rend nerveux. Quand est ce que tu vas te décider à me prévenir 24h à l'avance ?!".
"C'est important Marcel, il faut que tu vois ça, tu ne vas pas en croire des yeux." rétorqua le vieux monsieur barbu.
Interloqué, Marcel suivit son ami jusque dans le cale. Ce qu'il vit le marqua à jamais. Au début, une forme indéfinissable, un animal ?..un être humain ?
L'épaisse crinière qui dépassait de la couverture ne permettait pas d'en juger, pas plus que les formes de sa silhouette répandue sur le sol. Marcel se raidit quand son portable sonna. Un rapide coup d'oeil sur l'écran. Numéro inconnu. Normalement il ne répond jamais à ce genre d'appel. Mais, mû par un instinct qu'il ne comprit pas, il appuya sur la touche pour entrer en communication.
- Marcel Lantier ? dit une voix sans timbre, monocorde.
- Oui c'est moi !
- Vous avez vu ?
- vu quoi?......mais qui êtes vous, d'abord ?
- Vous avez la mémoire courte monsieur Lantier
-allez-vous me dire enfin qui vous êtes ?
- Bientôt, monsieur Lantier, bientôt, vous avez vu ce dont je suis capable de faire ?
- Mais quoi'? Qu'avez vous fait ? Et à qui ???
- Allez voir dans la cale sous la bache, vous aurez un aperçu de mon pouvoir
-mais j'y suis et....Lanier se tait car c'est à cet instant que la forme commence à se mouvoir et, dans le mouvement, la toile glisse, seul le visage a un aspect humain, il reconnait sa fille disparue quelques mois plus tôt. Il s'élance en hurlant le prénom de sa fille , Aurore !!!!
Sa fille belle et sauvageonne, attirée par le grand large, avait disparu du domicile familial depuis qu'elle s'était sauvée avec le fils du capitaine du port. Une lettre, laissée à Lantier, lui apprenait que les deux jeunes embarquaient clandestinement à bord d'un navire : voir d'autres horizons concluait la missive...
- Aurore !!! Mais....laisse moi, laisse moi passer, cria Lantier à son ami qui l'empêchait d'avancer vers sa fille adorée
Aurore avait gardé son beau visage, ses yeux verts, sa chevelure blonde mais son corps était enfermé dans une espèce de gangue adipeuse, un cocon graisseux...
Elle était belle, son visage était encore intact et son expression faciale semblait paisible. Comment cet horrible personnage l'avait il tué ?
Marcel Lantier fut pris d'une crise de panique qui le tétanisa, puis fit un malaise.
Il se réveilla quelques heures plus tard à un endroit radicalement différent.
Autour de lui, des oiseaux, d'immenses arbres et des cris......de singes !!! Mais où suis-je, se demanda t'il ? Sur la droite, au travers des branches d'un pandanus, une cascade, dont les volutes d'eau tombaient comme un voile de mariée flottant au vent, l'invitait à venir se rafraîchir.
C'est alors qu'il eut une vision ahurissante, se demandant s'il était dans un rêve ou bel et bien dans la réalité.
Les minutes lui paraissait des heures, le temps était si long ici. Il sentait l'angoisse le parcourir mais ressentait paradoxalement un bonheur immense au fond de lui. Cet endroit l'apaisait
- Laurence, s'exclama t'il !! Non,c'est impossible et pourtant c'est bien elle !! ....car Laurence , sa femme n'est plus de ce monde depuis deux ans...
- Marc il faut que tu m'écoutes attentivement, je vais me faire enlever d'ici quelques jours en allant faire des courses, et tu as la possibilité de faire en sorte que ça n'arrive pas car tu peux voyager dans l'espace temps.
-Mais...que ? Comment est ce possible ?
-Je n'ai pas le temps de t'expliquer. Dans quelques secondes tu reviendras plusieurs mois en arrière et je serai avec toi, à la maison.
- Quoi? Que dis tu ? Est ce vraiment toi ? .....non non, attends, attends !!!!
30 secondes plus tard, sa femme disparut....
L'image de sa femme s'estompa. Petit à petit il repris ses esprits. Lentement, le brouillard dans laquel il baignait s'effaça. Les formes, les lieux dans lesquels ils se trouvait désormais lui apparurent et lui devinrent familiers. Il se vit assis à la table de la cuisine, dans sa maison. Laurence, occupée à ranger de la vaisselle lui dit :
"Ca va chéri ?"
Lantier balbutia quelques mots maladroits...
"Je...euh...Laurence ?
-Assieds toi quelques minutes, tu as l'air tout palot !"
Johan, merci, mais peux-tu raccrocher ta suite au txt précédent ?
Message par Johan404, 01/06/2015 à 10:13
Nous sommes en octobre, les dockers sur le quai s'arrêtent de travailler pour voir émerger du brouillard le navire tant redouté.... Marcel Lantier, le contremaître, proche de la retraite, se dit qu'il se serait bien passé d'avoir à s'occuper de ce foutu cargo. Après tout, ses petits enfants l'attendent à la maison. Il n'a que quelques jours pour en profiter avant que sa fille, Magalie, retourne chez elle, à 600km de son domicile.
Marcel Lantier est un homme pragmatique, il ne laisse rien au hasard et il compte bien demander des comptes à l'armateur propriétaire de ce navire.
Une fois amarré, il se précipite à sa rencontre, se rend dans sa cabine étriquée et lui dis : "Lestic, on ne peut pas dire que la joie m'étouffe quand je te vois. Tu ramènes encore ta carlingue pourrie dans mon port ! Je m'épuise à te raconter la même chose et la fatigue, ça me rend nerveux. Quand est ce que tu vas te décider à me prévenir 24h à l'avance ?!".
"C'est important Marcel, il faut que tu vois ça, tu ne vas pas en croire des yeux." rétorqua le vieux monsieur barbu.
Interloqué, Marcel suivit son ami jusque dans le cale. Ce qu'il vit le marqua à jamais. Au début, une forme indéfinissable, un animal ?..un être humain ?
L'épaisse crinière qui dépassait de la couverture ne permettait pas d'en juger, pas plus que les formes de sa silhouette répandue sur le sol. Marcel se raidit quand son portable sonna. Un rapide coup d'oeil sur l'écran. Numéro inconnu. Normalement il ne répond jamais à ce genre d'appel. Mais, mû par un instinct qu'il ne comprit pas, il appuya sur la touche pour entrer en communication.
- Marcel Lantier ? dit une voix sans timbre, monocorde.
- Oui c'est moi !
- Vous avez vu ?
- vu quoi?......mais qui êtes vous, d'abord ?
- Vous avez la mémoire courte monsieur Lantier
-allez-vous me dire enfin qui vous êtes ?
- Bientôt, monsieur Lantier, bientôt, vous avez vu ce dont je suis capable de faire ?
- Mais quoi'? Qu'avez vous fait ? Et à qui ???
- Allez voir dans la cale sous la bache, vous aurez un aperçu de mon pouvoir
-mais j'y suis et....Lanier se tait car c'est à cet instant que la forme commence à se mouvoir et, dans le mouvement, la toile glisse, seul le visage a un aspect humain, il reconnait sa fille disparue quelques mois plus tôt. Il s'élance en hurlant le prénom de sa fille , Aurore !!!!
Sa fille belle et sauvageonne, attirée par le grand large, avait disparu du domicile familial depuis qu'elle s'était sauvée avec le fils du capitaine du port. Une lettre, laissée à Lantier, lui apprenait que les deux jeunes embarquaient clandestinement à bord d'un navire : voir d'autres horizons concluait la missive...
- Aurore !!! Mais....laisse moi, laisse moi passer, cria Lantier à son ami qui l'empêchait d'avancer vers sa fille adorée
Aurore avait gardé son beau visage, ses yeux verts, sa chevelure blonde mais son corps était enfermé dans une espèce de gangue adipeuse, un cocon graisseux...
Elle était belle, son visage était encore intact et son expression faciale semblait paisible. Comment cet horrible personnage l'avait il tué ?
Marcel Lantier fut pris d'une crise de panique qui le tétanisa, puis fit un malaise.
Il se réveilla quelques heures plus tard à un endroit radicalement différent.
Autour de lui, des oiseaux, d'immenses arbres et des cris......de singes !!! Mais où suis-je, se demanda t'il ? Sur la droite, au travers des branches d'un pandanus, une cascade, dont les volutes d'eau tombaient comme un voile de mariée flottant au vent, l'invitait à venir se rafraîchir.
C'est alors qu'il eut une vision ahurissante, se demandant s'il était dans un rêve ou bel et bien dans la réalité.
Les minutes lui paraissait des heures, le temps était si long ici. Il sentait l'angoisse le parcourir mais ressentait paradoxalement un bonheur immense au fond de lui. Cet endroit l'apaisait
- Laurence, s'exclama t'il !! Non,c'est impossible et pourtant c'est bien elle !! ....car Laurence , sa femme n'est plus de ce monde depuis deux ans...
- Marc il faut que tu m'écoutes attentivement, je vais me faire enlever d'ici quelques jours en allant faire des courses, et tu as la possibilité de faire en sorte que ça n'arrive pas car tu peux voyager dans l'espace temps.
-Mais...que ? Comment est ce possible ?
-Je n'ai pas le temps de t'expliquer. Dans quelques secondes tu reviendras plusieurs mois en arrière et je serai avec toi, à la maison.
- Quoi? Que dis tu ? Est ce vraiment toi ? .....non non, attends, attends !!!!
30 secondes plus tard, sa femme disparut....
L'image de sa femme s'estompa. Petit à petit il repris ses esprits. Lentement, le brouillard dans laquel il baignait s'effaça. Les formes, les lieux dans lesquels ils se trouvait désormais lui apparurent et lui devinrent familiers. Il se vit assis à la table de la cuisine, dans sa maison. Laurence, occupée à ranger de la vaisselle lui dit :
"Ca va chéri ?"
Lantier balbutia quelques mots maladroits...
"Je...euh...Laurence ?
-Assieds toi quelques minutes, tu as l'air tout palot !"
-Laurence? C'est bien toi ?
-Mais évidemment que c'est moi ! Qui veux-tu que se soit ?
Message par Johan404, 01/06/2015 à 10:13
Nous sommes en octobre, les dockers sur le quai s'arrêtent de travailler pour voir émerger du brouillard le navire tant redouté.... Marcel Lantier, le contremaître, proche de la retraite, se dit qu'il se serait bien passé d'avoir à s'occuper de ce foutu cargo. Après tout, ses petits enfants l'attendent à la maison. Il n'a que quelques jours pour en profiter avant que sa fille, Magalie, retourne chez elle, à 600km de son domicile.
Marcel Lantier est un homme pragmatique, il ne laisse rien au hasard et il compte bien demander des comptes à l'armateur propriétaire de ce navire.
Une fois amarré, il se précipite à sa rencontre, se rend dans sa cabine étriquée et lui dis : "Lestic, on ne peut pas dire que la joie m'étouffe quand je te vois. Tu ramènes encore ta carlingue pourrie dans mon port ! Je m'épuise à te raconter la même chose et la fatigue, ça me rend nerveux. Quand est ce que tu vas te décider à me prévenir 24h à l'avance ?!".
"C'est important Marcel, il faut que tu vois ça, tu ne vas pas en croire des yeux." rétorqua le vieux monsieur barbu.
Interloqué, Marcel suivit son ami jusque dans le cale. Ce qu'il vit le marqua à jamais. Au début, une forme indéfinissable, un animal ?..un être humain ?
L'épaisse crinière qui dépassait de la couverture ne permettait pas d'en juger, pas plus que les formes de sa silhouette répandue sur le sol. Marcel se raidit quand son portable sonna. Un rapide coup d'oeil sur l'écran. Numéro inconnu. Normalement il ne répond jamais à ce genre d'appel. Mais, mû par un instinct qu'il ne comprit pas, il appuya sur la touche pour entrer en communication.
- Marcel Lantier ? dit une voix sans timbre, monocorde.
- Oui c'est moi !
- Vous avez vu ?
- vu quoi?......mais qui êtes vous, d'abord ?
- Vous avez la mémoire courte monsieur Lantier
-allez-vous me dire enfin qui vous êtes ?
- Bientôt, monsieur Lantier, bientôt, vous avez vu ce dont je suis capable de faire ?
- Mais quoi'? Qu'avez vous fait ? Et à qui ???
- Allez voir dans la cale sous la bache, vous aurez un aperçu de mon pouvoir
-mais j'y suis et....Lanier se tait car c'est à cet instant que la forme commence à se mouvoir et, dans le mouvement, la toile glisse, seul le visage a un aspect humain, il reconnait sa fille disparue quelques mois plus tôt. Il s'élance en hurlant le prénom de sa fille , Aurore !!!!
Sa fille belle et sauvageonne, attirée par le grand large, avait disparu du domicile familial depuis qu'elle s'était sauvée avec le fils du capitaine du port. Une lettre, laissée à Lantier, lui apprenait que les deux jeunes embarquaient clandestinement à bord d'un navire : voir d'autres horizons concluait la missive...
- Aurore !!! Mais....laisse moi, laisse moi passer, cria Lantier à son ami qui l'empêchait d'avancer vers sa fille adorée
Aurore avait gardé son beau visage, ses yeux verts, sa chevelure blonde mais son corps était enfermé dans une espèce de gangue adipeuse, un cocon graisseux...
Elle était belle, son visage était encore intact et son expression faciale semblait paisible. Comment cet horrible personnage l'avait il tué ?
Marcel Lantier fut pris d'une crise de panique qui le tétanisa, puis fit un malaise.
Il se réveilla quelques heures plus tard à un endroit radicalement différent.
Autour de lui, des oiseaux, d'immenses arbres et des cris......de singes !!! Mais où suis-je, se demanda t'il ? Sur la droite, au travers des branches d'un pandanus, une cascade, dont les volutes d'eau tombaient comme un voile de mariée flottant au vent, l'invitait à venir se rafraîchir.
C'est alors qu'il eut une vision ahurissante, se demandant s'il était dans un rêve ou bel et bien dans la réalité.
Les minutes lui paraissait des heures, le temps était si long ici. Il sentait l'angoisse le parcourir mais ressentait paradoxalement un bonheur immense au fond de lui. Cet endroit l'apaisait
- Laurence, s'exclama t'il !! Non,c'est impossible et pourtant c'est bien elle !! ....car Laurence , sa femme n'est plus de ce monde depuis deux ans...
- Marc il faut que tu m'écoutes attentivement, je vais me faire enlever d'ici quelques jours en allant faire des courses, et tu as la possibilité de faire en sorte que ça n'arrive pas car tu peux voyager dans l'espace temps.
-Mais...que ? Comment est ce possible ?
-Je n'ai pas le temps de t'expliquer. Dans quelques secondes tu reviendras plusieurs mois en arrière et je serai avec toi, à la maison.
- Quoi? Que dis tu ? Est ce vraiment toi ? .....non non, attends, attends !!!!
30 secondes plus tard, sa femme disparut....
L'image de sa femme s'estompa. Petit à petit il repris ses esprits. Lentement, le brouillard dans laquel il baignait s'effaça. Les formes, les lieux dans lesquels ils se trouvait désormais lui apparurent et lui devinrent familiers. Il se vit assis à la table de la cuisine, dans sa maison. Laurence, occupée à ranger de la vaisselle lui dit :
"Ca va chéri ?"
Lantier balbutia quelques mots maladroits...
"Je...euh...Laurence ?
-Assieds toi quelques minutes, tu as l'air tout palot !"
-Laurence? C'est bien toi ?
-Mais évidemment que c'est moi ! Qui veux-tu que ce soit ?
- Toi, bien évidemment !
- Non, Marcel, je dois aller chez madame de Fontenelle pour lui tenir compagnie comme je le fais chaque mercredi. Peux-tu t'occuper de la reparation de la machine à laver ?
- Oui ma chérie. Tu comptes aller comment chez cette dame ?
- A pied, comme d'habitude
- Attends, je vais t'accompagner.
Lantier se souvient du "rêve "
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