Théâtre Du Pont Tournant
Description
Le Théâtre du Pont Tournant, créé en 1998 à Bordeaux, par Stéphane Alvarez, est un lieu d'aide à la création et à la diffusion du spectacle vivant en Aquitaine, avec une trentaine d'accueils de spectacles professionnels par saison et un mois de juin consacré au théâtre amateur.
Stéphane Alvarez crée en 1990 la Compagnie des Pygmalions devenue aujourd’hui la Compagnie du Théâtre du Pont Tournant avec qui il monte, en 15 ans, les grands auteurs du répertoire : Aristophane, Molière, Brecht, Sartre, Genet, Ionesco, Obaldia, Boyer, Miller, Beckett, Koltès, Pessoa, Saint-Exupéry (1ère version intégrale du Petit Prince) Handke, Myniana, Rouabhi, Süskind.
En 1993, il vit un moment décisif dans son parcours de jeune metteur en scène lorsque Marguerite Duras lui offre le texte de "La Maladie de la Mort" dont elle refusait toute mise en scène.
Parallèlement, il met en scène de nombreux spectacles lyriques.
Horaires
Administration du lundi au vendredi de 9h à 13h et de 14h à 17h. Spectacles à 20h30, ouverture des portes à 19h45
- Accessible aux personnes à mobilité réduite
- Non fumeur
Actualités
Du 8 au 11 avril 2009 à 20h30
Tarifs : 20, 14 & 10 €
Le Téléphone (ou l’amour à trois)
De Gian Carlo Menotti
Opéra bouffe
Création de la Compagnie du Théâtre du Pont Tournant
Mise en scène de Stéphane Alvarez
Réorchestré par Pierre Thilloy pour Quatuor à cordes
Avec Mélanie Clapies (1er Violon), Yan Brebbia (2ème violon), Arnaud Gaspard (Alto), Cédric Leprévot (Violoncelle), Greta Komur (Soprano), Bernard Causse (Barithon)
La mise en scène transpose le rapport à la téléphonie du siècle dernier à notre monde moderne, connecté de façon quasi permanente.
Le téléphone, devenu nomade, a bouleversé notre rapport au monde, se rendant indispensable à chaque instant de notre vie. Il a également changé nos rapports amoureux comme Ben le découvrira durant le spectacle.
Libérée de son fil et même de son combiné grâce à l’oreillette, le jeu de la soprano Gretta Komur peut prendre toute sa dimension lyrique. Le baryton Bernard Causse vient ponctuer ce chant continu avec tout le génie du jeu comique du genre opera buffa.
Cette version moderne est en même temps conçue dans la vraie tradition de l’opéra bouffe, avec une critique de notre société légère, égocentrique où futilité et culte de l’image sont épinglés avec humour, mettant en évidence l’originalité mélodique de Menotti, sublimée par la réorchestration pour quatuor de Pierre Thilloy.
Spectacle suivi d’un concert : Quatuor à Cordes n°5 Opus 100 « Lapsit Exillis » de Pierre Thilloy
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