Ô rage ! J'avais tapé un superbe laïus hier et je ne sais où il s'est perdu dans les méandres d'internet ! Grrrrr !
Alors ce que j'en avais dit (mais je vais le dire en plus court!)c'est que je trouvais que c'était une bonne chose que des limites existent dans le domaine... Et "Titeuf" me semble un bel exemple de limite à ne pas dépasser. Je trouve que c'est de l'ordre de la protection de l'enfance que d'éviter à un enfant de s'exposer ainsi dans le ridicule. Titeuf est forcément associé au personnage spécialiste du "Zizi sexuel" et c'est pas forcément simple que d'envisager qu'à chaque présentation ce sera cette référence qui vous sera associée (vu que ce nom n'existe que dans ce contexte).
Il me semble qu'à ce stade et pour ne pas générer trop de frustations au parents de n'avoir pu choisir ce prénom pour leur enfant, on peut leur signifier que "titeuf" serait du meilleur effet sur un hamster par exemple ! (LOL)... ça me consterne que justement , un agent municipal en soit au stade de devoir intervenir pour marquer une telle limite.
Pareil ... Pour plus tard , c'est pas forcément vendeur sur un CV que de s'appeller "Titeuf". J'avais lu dernièrement un article qui signalait que les prénoms américains n'avaient pas la côte dans les CV, et que les "Bryan,Pamela,Kevin" avaient parfois plus de difficultés à se caser professionnelement car leur prénom souffrait des stéréotypes sociaux auquels on associait leur prénom...
Alors que dire avec un "Titeuf" !
Après c'est clair que ça pose un soucis de se dire "A partir de quoi peut-on estimer le ridicule d'un prénom?"... C'est effectivement une donnée relative. Ensuite, y'a le côté "liberté de chacun"... mais je trouve normal qu'on associe l'idée qu'un prénom définit un être et qu'un cadre minimal de respect doit être posé.
L'autre truc , c'est aussi qu'on peut tolérer des eccarts en fonction des classes sociales (ex: le couturier Courrèges a appelé sa fille "Clafoutis" ... qui a l'âge adulte a fait rajouter "Marie-" à son prénom en faisant intervenir la justice) et que du coup , tout ça devient encore plus relatif...
En l'occurence ... pour "Titeuf" , il me semble que la chose ne porte pas à confusion : C'est clairement ridicule et c'est une bonne chose qu'un enfant ne se voit pas affubler d'un tel prénom. Et si j'étais cet enfant, je ferais des démarches pour récompenser l'agent municipal qui m'a évité ce triste destin !
ppppffffff Je viens d'écrire un roman LOLLL et Hop il n'est pas passé !
La flemme d'écrire de nouveau !
Bon ! En tout cas, merci pour cette opinion Katycat...
P.S. : Modérateurs
Pourriez-vous voir pourquoi certains textes ne passent pas ?
Ho ho Teddy... Désolée ! Je vais voir ça avec le service technique..
La prochaine fois, écris le d'abord sur un fichier Txt ou Word, au cas où...
Bon pour ma part, je pense comme Katycat, je trouve que c'est ne pas respecter la vie de l'enfant que de l'appeler Titeuf, ou Goldorak...
Les moqueries vont lui pourrir toute sa vie !
Puisque nous sommes en démocratie, libre à chacun de penser comme d'agir...
Mais la lecture du texte joint pour réflexion modifiera probablement son orientation initiale surtout quand il s'intitule ->
Le poids du nom
Il nous présente aux autres, nous singularise, porte notre histoire. Il peut être source de honte, de fierté, dissimuler des secrets ou des souffrances. Certains s’y accrochent comme à une bouée, d’autres n’ont de cesse de s’en défaire. La relation à notre patronyme s’avère rarement simple.
Le nom d’un être humain est une composante essentielle de sa personne, peut-être même un fragment de son âme, écrit Freud dans son essai Totem et tabou (Payot, 2001). Notre patronyme est à la fois le symbole de notre humanité et de notre unicité. Parce qu’il nous rattache à nos ancêtres les plus lointains, c’est un bloc d’histoire dont nous héritons.
Au moment de notre naissance, nous ne sommes encore qu’un corps anonyme. Seule l’attribution d’un nom nous permettra d’exister réellement, puis, à l’heure de notre mort, nous donnera le droit d’être dignement inhumés. On comprend pourquoi tous les systèmes totalitaires, concentrationnaires, s’empressent d’effacer les noms de leurs ennemis pour les remplacer par des matricules. C’est la meilleure manière de nier leur humanité ! Et l’un des procédés les plus efficaces pour insulter ou rabaisser quelqu’un est de jouer avec les sonorités de son patronyme, d’insister sur sa ressemblance avec un mot à connotation péjorative ou sexuelle : les Hanus, les Couillaud, les Cucu en savent quelque chose !
Nous tendons à percevoir notre nom comme l’une des parties les plus essentielles de notre être. D’où notre fascination, ou notre irritation, quand nous rencontrons quelqu’un qui, par hasard, porte le même : il est pour nous une sorte de "double", de miroir qui nous interpelle et dans lequel nous tenterons de nous apercevoir. C’est dire que le nom n’est pas un simple instrument de désignation de notre identité : il véhicule des fantasmes, des symboles, des attentes. Mais, plus encore, il est capable d’agir sur notre corps.
D’ailleurs, médecins et psychanalystes psychosomaticiens ont repéré que de nombreux troubles psychosomatiques résultent d’un rapport problématique à notre patronyme. Notamment quand, brutalement, il cesse de désigner notre particularité d’individu pour être ravalé au niveau d’un nom commun. Le psychanalyste Jean Guir nous en offre un exemple dans son livre “Psychosomatique et cancer” (Point hors ligne, épuisé) : un jour comme tous les autres, monsieur Dupont traverse un pont. Mais, sans qu’il en saisisse la raison, il est envahi par un sentiment d’irréalité, au point de ne plus savoir vraiment qui il est. Dans son psychisme, il est devenu le "pont". Quelques semaines plus tard, divers problèmes psychosomatiques l’assaillent. Il en guérira après une thérapie où il découvrira son statut d’enfant sans identité réelle pour ses parents, car né en remplacement d’un aîné décédé.
Notre patronyme nous relie à notre clan familial, mais par là même à un peuple, un pays, un terroir, une culture. Quand on s’appelle Benguigui, difficile de faire croire que l’on vient d’Europe du Nord ou d’Asie. Nous pouvons être fiers de notre nom : fiers de s’inscrire dans la lignée d’un clan ou d’un ancêtre prestigieux ; ou, à l’inverse, en être honteux : honteux d’appartenir à un groupe dévalorisé, ou de compter parmi ses ascendants un criminel honni par l’histoire. Curieusement, certains souffrent aussi de porter un nom trop commun : Durand, Lefèvre, Martin… Comme si leur patronyme ne jouait pas suffisamment son rôle singularisant.
Toutefois, si notre rapport à notre nom est largement conditionné par ce qu’ont pu nous transmettre nos parents sur nos origines, il dépend également de notre quantité d’estime de soi : plus elle est grande, moins nous sommes exposés à avoir honte de notre patronyme, même s’il est quelque peu difficile à porter. La question du nom propre est encore plus complexe pour les femmes. En effet, en naissant, elles portent – en principe – celui de leur père, leur grand amour œdipien. Puis, en se mariant, l’usage veut qu’elles l’abandonnent. Selon les psychanalystes, une jeune femme ne mentionnant pas sur ses papiers d’identité son nom d’épouse révèle ainsi son incapacité à sortir de l’œdipe, de la sphère parentale. Pourtant, lorsque l’on est issue d’une famille dont le nom est en train de s’éteindre faute de descendants mâles, conserver son nom dit de "jeune fille" peut être aussi une façon de s’ériger symboliquement en gardienne de la mémoire familiale. D’autres femmes vont littéralement se précipiter sur leur "nouveau nom" et l’adopter comme si elles n’en avaient jamais possédé d’autre.
Selon la théorie freudienne, dans la majorité des cas, cette manière d’agir a pour but inconscient de se protéger contre des fantasmes incestueux, ou, à l’inverse, d’éradiquer un passé ou une histoire familiale marqué par la douleur ou la honte. Après un divorce, nombreuses sont celles qui préfèrent garder leur nom d’épouse. Par habitude, pour les enfants, disent-elles. Or, dans bien des cas, il s’agit de dénier une séparation non acceptée. Surtout quand on a épousé un "nom célèbre", susceptible d’apporter un supplément de reconnaissance sociale et donc de flatter l’ego. Freud a observé que tous les grands mythes fondateurs de l’humanité mettent en scène des enfants trouvés – Moise, Œdipe… Des "sans noms", des "sans famille". Et nous-même, n’avons-nous pas rêver, à un moment de notre enfance, que notre patronyme n’était qu’un faux nom, que nous avions été enlevé, nourrisson, à notre vrai père et à notre vraie mère, des gens illustres, tellement plus passionnants que ceux qui se disaient nos parents ? Si ce "roman familial" nous permet un temps de nous construire, note Freud, il faut, pour devenir soi-même, renoncer à toutes ces affabulations. Et s’accepter enfin comme héritier du nom que nous ont transmis nos ancêtres.
Et le " s’accepter enfin " comme vous l'avez compris prend içi tout son sens...
Petit additif utile propos des non-enregistrement de commentaires...
Prenez la précaution de copier simplement le texte avant de cliquer sur l'onglet "valider" puis contrôler son enregistrement...
Et en cas de nécessité, il sera toujours temps Mababe de le mémoriser en format word ou brouillon de mail dans l'éventualité ou une nouvelle tentative d'enregistrement viendrait à s'avérer infructueuse.
Oui mais là tu parles du nom (pour laquelle la notion de choix n'apparait pas). Il y a des noms de familles qui sont en effet lourds à porter (mais pour lesquels au moins on en veut pas à ses parents parce qu'eux-même n'avaient pas le choix).
Pour le prénom, il y a, je crois une dimension psychologique supplémentaire "Pourquoi mes parents ont délibérément choisi de me donner un prénom ridicule ?" "Pourquoi ont-ils choisi de placer mon identité au niveau de celle d'un animal domestique?" (ce qui pourrait être le questionnement d'un dénomé Titeuf ou Goldorak)...
Et il me semble que c'est d'autant plus difficile à vivre parce que justement résultant non pas d'un héritage familial mais d'un choix (qui en l'occurence indique qu'on a fait dès le départ le choix du ridicule !)
Il semblerait cette année que le choix des prénoms pour les garçons se terminant par "o" se,multiplient : effet de mode ?
A l'exemple d' Adriano, Léonardo, Enzo, Dino, etc ...
Mais quand on m'a présenté Othello, ça m'a laissé à la fois rêveur & perplexe !
Et pour vous, Othello ça fait "tilt" ou pas ?
Non Othello ne fait pas tilt pour moi, mais me fait peur pour les remarques des copains , quand ils seront grands ! Peut être que je me trompe et que c une histoire de génération , et qu ils n y feront pas attention! Il y a des parents qui devraient vraiment faire attention , du côté de chez moi, il y a une jeune fille qui s appelle Malgouverné , ils n ont pas trouvé mieux de l appeler France ! !
Othello, Dino... Dinosaure.....
Pfff... Savent plus quoi inventer !
Cjp a oublié Roméo, Aldo etc les français passent ils à l italien..Je connais des familles asiatiques établies en France, le père se prénomme Hua,la mère Vanalee et leurs fils Julien.Un beau modèle d intégration.Pour Titeuf je ne suis pas contre mais ces supers parents branchés ont ils pensés à toutes les moqueries que subirait leur enfant tout au long de sa vie...
La réflexion du prénom est longue et difficile car il faut faire le bon
choix, personnellement je trouve Titeuf ridicule autant prendre Mickey ou Donald.
Je me souviens d'un prof nous racontant qu'elle avait des amis se nomment "Ausoleil", et ils ont prénommé leur fille "Fleur", je n'ai jamais su si c'était vrai ou si elle blaguait....
Le prénom, on le porte à vie, entre les chansons portant comme titre un prénom, les blagues en lien avec le prénom...les diminutifs qui peuvent être peu gratifiants....le choix du prénom est un acte responsable...à mon avis...
Après " France Malgouverné " de Maliko (lol)
et " Fleur Ausoleil " d'Espée (lol)
je crois que nous nous engageons dans une bien charmante collection faite de rires & de bonne humeur ... dont il nous suffira d'élire la Miss en fin de parcours (lol²)
Je vois que l on a bien progressé de la bonne vieille famille Terieur avec leurs deux fils Alain et Alex ou encore la famille Veissel et leur fille Aude........A suivre
joli Wd !!!!
Nonnnn , j ai du mal à y croire ,Wd ! C'est pas possible d' être aussi irresponsable !
@ Wd: impensable... ça c'est du lourd, même du très lourd (lol)
Après-ça, qui osera encore enchérir ?
Vous ne vous souvenez pas des personnes appelés Renault et qui voulaient prénommer leur fille Mégane ? L'officier de l'état civil, leur avait refusé et ils sont allés en Procès. Ont ils gagné ? je ne sais guère, et je n'espère pas pour l'enfant.
Alors là WD, moi aussi j'ai du mal à croire qu'on puisse être aussi irresponsable... Et dirais-je... Méchant ! Méchant envers ses propres enfants !
Pareil pour le Mégane de Renault...
@ Madu : les parents ont obtenu gain de cause en justice, ce qui m'a permis en le vérifiant, une bien édifiante lecture à propos de notre sujet ->
[Lien]
Merci pour l'article Cjp.
Il y a un souci je pense plutôt du côté des constructeurs auto, Logan, Mégane, Clio sont des prénoms avant tout.
Leur usage a été dévié par les publicitaires, les têtes à penser "vente" des constructeurs...eh oui, on cherche à ce que la voiture fasse partie de l'homme, fasse partie de la famille, deviennent presque une personne.
Mais le dernier exemple frappant c'est avec Alfa Roméo (tiens d'ailleurs..Roméo...) [Lien]
Mais ça, c'est la pub soft, en cherchant celle qui m'avait un peu agacée, j'ai trouvé un article sur ce fameux moment publicitaire :
« regarde moi, touche moi, possède-moi, contrôle-moi, exalte-moi, déteste-moi, aime-moi, effleure-moi, retiens-moi… Je suis Giulietta. Mieux que des mots, essaie-moi. »[Lien]
[Lien]
Envie de partager votre opinion ? Les Justacotins sont impatients de vous lire !