Oss
29/08/2017 à 12h11
En fait, c'est la vie d'un moine, frère Antoine, qui s'interroge sur la mort, quand viendra-t-elle ? Il a reçu l'appel de Dieu dès sa naissance et sa vie, il la passe auprès de Dieu, depuis la fin de son service militaire et rejoint l'Abbaye de Cîteaux. Très introverti, il se mue dans le silence de son état, ne communiquant avec personne même pas avec ses frères de l'Abbaye, priant de longues heures.
Il parcourt la forêt avoisinante durtant de longues de la journée, appuyé sur un bâton qui lui fait office de canne.
Une nuit, il entend une voix intérieure qui lui demande q'il est prêt à accepter le calice de souffrance. Il répondit : Oui Seigneur.
Un peu plus tard dans sa vie, il fut poussé par une Force intérieure à aller sur la route pour sourire aux passants et aux automobilistes. A travers son sourire, c'est le bonheur et la joie qu'il voulait offrir, saluant d'un signe de la main qui portait une colombe de la Paix qu'il avait confectionnée en carton. Cette colombe, pour lui, représentait la vie et l'espoir. Sa communauté voyait d'un sale oeil ses agissements quotidiens. Il ne fut pas compris. ">Tu n'as pas le droit de faire cela, c'est interdit !" - Il répondit que c'était pour lui une Force qui le poussait à aller au devant des automobilistes. "Pourquoi fais-tu cela ?" - "C'est une mission que Dieu m'impose !" - "On t'exclut de la communauté !"
Il s'est retiré, toujours dans l'Abbaye, dans une toute petite pièce et il n'alla plus dans la communauté, dormant sur un tapis, déjeunant comme il pouvait. Devant cette situation de rejet qu'il vécut, il n'alla plus à la messe, n'y trouvant plus de signification.
Il continua ses promenades au bord des routes. Fermieres, paysans, villageois et vacanciers même le connaissant. Il reçut de leur part, un sourire, un bonjour et certains s'arrêtaient pour parler avec lui et prendre une photo. Mais ces passants, lorsque ils le quittaient, s'apercevaient qu'ils ne connaissaient rien de lui : ce qu'il faisait; où il habitait... Il se rendait également de village en village pour "faire le Pélerin" comme il disait ; c'était en lui.
Pendant 10 ans, il a salué les passants, les automobilistes et puis un jour, il a disparu et personne ne sait ce qu'il s'est réellement passé. Les derniers jours de sa disparition, il les a passés dans la forêt, sans manger, ni boire... C(était en 2001
Très beau film Maliko, émouvant et réconfortant aussi. Merci à toi.