Bravo Maliko !!!
La saint Valentin.
La fête des amoureux.
Sera fêtée demain.
Regarde-moi dans les yeux,
Ecoute ce que je vais te dire
En un mot, dans un soupir :
Je t’aime ma chérie,
Je t’aime pour la vie.
Chaque année, les amants,
Les amoureux et les transis,
Pactisent depuis la nuit des temps,
Et renouvellent leur flamme
A celle qui est leur femme,
Leur grande ou petite chérie.
Les fleuristes préparent leurs roses,
Leurs bouquets et toutes choses
Pour l’amour ainsi conforté
En quelques mots distillés.
A genoux devant toi
Ecoute-moi
Je t’aime
Magnifique poème dédié
A ta bien-aimée
Merci de nous le partager
Et si tu le permets
Je le dedie à tous les amoureux
Qu'ils soient les bienheureux
De cette heureuse journée
De ce sentiment partagé .
joli poème dédié à ta chérie
merci Maliko pour ton poème
dédié à tous les amoureux
pour celles qui n'ont pas
de bien aimé
je leur transmets
toute mon amitié !
Quelle extraordinaire et belle comparaison entre le verbe "AVOIR"
et le verbe "ÊTRE" le tout en poème.
Loin des vieux livres de grammaire,
Écoutez comment un beau soir,
Ma mère m'enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir.
Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est deux verbes originaux.
Avoir et Être étaient deux frères
Que j'ai connus dès le berceau.
Bien qu'opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.
Ce qu'Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l'avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Être s'est fait avoir.
Son frère Avoir était en banque
Et faisait un grand numéro,
Alors qu'Être, toujours en manque.
Souffrait beaucoup dans son ego.
Pendant qu'Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter.
Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu'Être, un peu dans la lune
S'était laissé déposséder.
Avoir était ostentatoire
Lorsqu'il se montrait généreux,
Être en revanche, et c'est notoire,
Est bien souvent présomptueux.
Avoir voyage en classe Affaires.
Il met tous ses titres à l'abri.
Alors qu'Être est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.
Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l'esprit.
Le verbe Être est tout en pudeur,
Et sa noblesse est à ce prix.
Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord,
Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.
Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier.
Le verbe Avoir a besoin d'Être
Parce qu'être, c'est exister.
Le verbe Être a besoin d'avoirs
Pour enrichir ses bons côtés.
Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.
Oublie ton passé, qu`il soit simple ou composé,
Participe à ton Présent pour que ton Futur soit Plus-que-Parfait.
Joli, non ?
Ce poême n'est pas de moi mais... d'Yves Duteil
Vive la langue française !
Joli poème très agréable à lire et tellement beau ! merci Oss pour nous en faire profiter..!
J'adore, merci OSS ! Un instant, il m'a semblė, lire la cigale et la fourmis....
Bonjour l'automne, saison des marrons
Saisons qui se font et se défont amenant selon
Des légumes et fruits, paysages mordorés
Où bien accompagné ,il fait bon s'y promener
Ramasser ça et là des champignons
Accomodés pour une bonne fricassée
Se lover au coin du feu sur un bon canapé
Et se délecter de quelques marrons
Et pourquoi pas, boire une bolée
A la santé de nos proches et de l'être aimé.
Merci pour ce joli poême. Je me permets de partager.
Automne malade
Automne malade et adoré
Tu mourras quand l'ouragan soufflera dans les roseraies
Quand il aura neigé
Dans les vergers.
Pauvre automne
Meurs en blancheur et en richesse
De neige et de fruits mûrs
Au fond du ciel
Des éperviers planent
Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines
Qui n'ont jamais aimé.
Aux lisières lointaines
Les cerfs ont bramé
Et que j'aime ô saison j'aime tes rumeurs
Les fruits tombant sans qu'on les cueille
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
Les feuilles
Qu'on foule
Un train
Qui roule
La vie
S'écoule.
Guillaume Apollinaire.
Nota : Mixe = Mythologie Terme allemand désignant les ondines et autres génies des eaux
Nice = simplet, niais - nicette = simplette, niaise ex. : Cet homme est un peu nice, une brave femme, un peu nicette, dansait sur la pointe des pieds...
merci pour ces jolis poèmes.....!
Aujourd'hui est un jour de fête
Eh oui c'est l'anniversaire de Danynounette !
Quelques rimes, quelques vers
Pour dany80 , une justacopine super
Que j'apprécie beaucoup
Alors , buvons un coup !
oh que c'est gentil, sympa, génial,
un gros bisou à ma petite poulette, merci pour m'avoir consacrée ces rimes qui me vont droit au coeur !
Un pourceau s’aimait d’amour tendre
Pour une belle truie que Maître allait vendre.
Chaque jour que Dieu fasse
Dans la boue le porc se prélasse.
D’un œil exacerbé et inquiet à la fois,
Il se demandait comment fleurette lui compter
Dans le but avoué de la prendre sous son toit,
Afin qu’Amours puissent être ainsi consommées.
Avec peine soulevant sa masse opulente,
Se dressant sur ses jambons boueux tant convoités,
D’un large geste maladroit, voilà qu’il tente
D’attirer l’attention de la belle peu effarouchée.
« Contre monnaie le maître veut t’échanger ? »
Lui dit-il d’une voix tremblante et mal assurée.
« Tu partiras ainsi pour le dépeceur
Sans savoir, pour toi, ce que j’ai dans le cœur ? »
La belle engraissée, la belle cochonne
Lui répondit ainsi avec une voix monotone :
« Mon ami, cette litanie que tu me fredonnes
Il y a longtemps, sur coquillard, je m’en tamponne !
Tu penses être le gras double de la porcherie ?
Phénix, Apollon, Hercule à la fois réunis ?
Mais regarde toi dans ta graisse flétrie.
Jambonneaux puants que personne ne chérit !
Nourriture pour animaux tu deviendras
Et ainsi, pourceau, tu tomberas et resteras ! »
Le mâle derrière son groin souhaitant se cacher
Abandonna aussitôt de sa belle les fadaises.
Préférant une fuite honteuse à une joute annoncée,
Il rejoignit sa mare pour s’y glisser, l’âme mal à l’aise.
C’est ainsi que dame truie
Un jour est partie
Pour des cieux
Qu’elle souhaitait langoureux
Notre gros porc
Resta ainsi dans le gloque décor,
Soupirant à longueur de temps
D’être devenu un triste aimant.
La morale dira simplement
Qu’avant d’être un géant Albion
Il faut être bien sûr de ses sentiments
Car la vérité en retour, remplace toujours l’illusion.
Comment ne pas être admirative
Quand on lit tes rimes qui mėriteraient un livre
Chaque mot est soupesė
Pour nous intėrėsser
De la drolerie en passant par la rigueur
Et tout ça pour notre bonheur!
Souvenirs du bon temps passé
Souvenirs pour demain crées
Oui, il est loin le temps de l'insouciance
Celui de notre tendre enfance
Aimés, choyés pour la plupart.
Mais il n'ai jamais trop tard
Pour donner à son entourage
L'amour , quel que soit l'âge
Sachons le transmettre à nos enfants
Pour qu'ils le transmettent à nos descendants...
clap clap clap !
Un éclat de lumière sur une pierre
D'un bleu marine égal à ses yeux
Qu'elle portait à l'annulaire
Ce temps était heureux.
Reste le souvenir de cette soeur
A mon doigt brille cette pierre
Qui me rappelle sa douceur...
Beavo et émouvant
Des talons qui claquent sur le bitume
D'un pas alerte et décidée
Oui elle va vers sa destinée
Les heures d'avant elle était dans la brume..
Elle pousse la porte de l'hotel...
Il est là , de dos lisant son journal
Son pas hésite, avancera-t'elle ?
Elle s''arrête et dans un soufle
Lui chuchote à l'oreille
Son doux prénom qui l'ensorcelle
Il se retourne , se lève et lui sourit
Elle avance et se jette dans ces bras
Ils se regardent et rient de leurs embarras
Enlacés ils prennent le chemin
Ces deux inconnus, vers leurs destins
Wouaaahouh!! Ce pourrait être le début d'un beau roman ! Bravo la puce !
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