Voici un sujet qui m'interpelle car en 2008, après avoir frisée l'obésité, j’ai eu LE déclic pour perdre du poids, mais pas n'importe comment car j'ai toujours été contre les régimes ou il fallait payer, se restreindre de tout et du coup (vu autour de moi) rendre la vie impossible à ses proches. Ne me demandez pas comment j'ai eu ce déclic, je serai incapable de vous répondre mais un matin du mois de mai, j'ai commencé à moins manger et aussi aux autres repas, tout en gardant nos habitudes alimentaires, car je ne voulais en aucun cas faire subir mon régime à ma famille, mais j'ai réduit les graisses, notez bien que je dis réduis et non enlevées, diminuées pour moi les quantités et de ce fait je suis arrivée à perdre 20 kg en un an sans aucun manque et n'ai jamais repris de poids.
Je voulais témoigner car avoir de l'embonpoint peut être un calvaire au quotidien, pour sa santé, le conjoint qui ne vous regarde plus comme avant, le fameux regard des autres, les enfants qui sont naturels mais cruels pour demander : pourquoi ta maman est grosse ? Etc... je voulais donc témoigner pour montrer que perdre du poids est possible sans perte d'argent et surtout sans reprise et cela vous change la vie, croyez-moi sur parole !
Oss, j'espère que tu ne m'en voudras pas de ce témoignage, tu sais que je ne perds jamais de vue d'aider les autres....
Ton témoignage est tout à ton honneur et nous en attendons d'autre, du moins je l'espère. Merci à toi Maliko.
Merci de cet article Oss, et de ton témoignage touchant Maliko. Hâte de lire la suite dans ta prochaine lettre.
Bravo Maliko pour ta bataille ...gagnée
J'ai eu recours il y a longtemps à une nutritionniste, je sais donc que ce n'est pas facile, mais le résultat fait plaisir
Merci Oss pour cet article, je dis NON aux régimes dont les résulatats sont toujours les mêmes...c'est à dire aucun !
Le seul moyen est de faire comme l'a fait Maliko ou comme je l'ai fait: doser quantité et qualité et ne pas supprimer beurre, sucre, sel ou je ne sais quoi ! le manque est difficile à vivre et le résultat est pire qu'avant !
Dans ma vie j'ai fait pas mal de régime une peu draconien...je perdais 2/3 kg en 15 jours, régime crudités oeuf dur, ou encore régime soupe au choux pendant une semaine, et là aussi 2/3 kg en une semaine, et je reprenais en peu de temps ce que j'avais perdu, le meilleur que j'ai fait est weight watchers ou j'ai pu perdre 10 kg en 6 mois, sans trop d'effort sauf pour la bourse....c'était il y a 15 ans, j'ai repris il y a quelques années quelques kilos, mais la , je ne pense plus à faire régime, j'essaie d'avoir une bonne alimentation, en essayant de manger normalement, mais j'ai un petit point faible...les sucreries....
Bravo, Dany ! Oui , le plus dur est de se stabiliser ; Weigth watcher est effectivement onéreux et contraignant car il faut peser ses aliments, je crois, mais il reste le régime le plus équilibré puisque l'on mange de tout.
N'oubliez pas un imperatif ! C'est votre cerveau qui conserve en mémoire votre poids, vos envies culinaires et autres et malgré vos envies de perdre du poids, tant que vous n'opererez d'actions sur votre cerveau (volonté, choix personnels d'éliminer tel ou tel plat, etc...), vous reprendrez rapidement des kilos. Ces régimes tout préparés ne valent rien. Tout est dans le cerveau et Maliko a parfaitement abordé le sujet
Oss en effet, l'esprit joue beaucoup, et en toutes circonstances ... mincir, arrêter de fumer, adopter une "positive attitude", tout est question de tournure d'esprit, de chemin de vie qu'on se dessine,. Bien loin des recettes miracles et onéreuses.
oui mais il faut une sacré volonté pour réussir à se sortir de tous ces plaisirs.... pour mincir, arrêter de fumer, arrêter de....... tout ce qui n'est pas bon pour la santé !
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Si l’on regarde les statistiques de l’OMS, près de 2 milliards de personnes de plus de 18 ans sont en surpoids dans le monde ; les obèses représenteraient environ 600 millions de personnes et les enfants de moins de 5 ans sont environ 40 millions… C’est énorme ! Et la croissance de ce « phénomène » est d’environ 10 % par an.
Alors pour quelle raison assistons-nous à cette terrible envolée de notre poids ?
La raison première est notre mode de vie avec un corollaire l’alimentation. Nous ne prenons plus le temps de cuisiner, nous ne prenons plus le temps de déjeuner, le stress est permanent et les produits alimentaires, quels qu’ils soient, des légumes aux fruits, des viandes au poisson, des céréales aux laitages etc… sont des poisons pour notre corps tellement l’agriculture, la pêche, l’élevage ont dénaturé nos produits les plus élémentaires Et nous redécouvrons les vertus du manger sain, des produits Bio, des marchés de proximité.
La deuxième que nous pouvons invoquer c’est le marketing à outrance dans tous les domaines : l’alimentaire, le vestimentaire, les loisirs, le travail, le pharmaceutique. Un exemple entre autres : les dentifrices. Il suffit de regarder un spot publicitaire à la télévision d’une marque de dentifrice pour que, deux images plus loin, on vienne nous vanter les prouesses d’une autre marque ! Et pour les médicaments il en est de même sans compter les sodas, les biscuits etc… etc… Et en plus on vous culpabilise car vous n’avez pas utilisé le bon produit ! Enfin, madame, monsieur, c’est insensé !!!
Alors la tentation est trop grande. Encore un petit gâteau, encore un verre de soda, encore un… et encore un… et le poids grimpe… grimpe… grimpe… Rappelez-vous, il n’y a pas si longtemps, on vous rebattait les oreilles avec les vertus du jus d’orange du matin. Et maintenant l’on sait que ce verre est une bombe à retardement pour notre corps car le produit n’a rien de sain en lui-même, à moins que ce soit une orange bio que vous presserez vous-même.
Et en ligne de mire, c’est l’argent qui domine, nous le savons bien, l’argent bien plus fort que notre santé.
Alors, entre surpoids et obésité, y-a-t-il une différence ? Disons tout d’abord que l’on peut avoir un poids important et ne pas être en surpoids. En effet, si vous posséder une masse osseuse et musculaire importantes, vous avez donc une forte corpulence, vous n’êtes pas forcément en surpoids. Le corps est composé d’os et de muscles et ce sera la masse graisseuse qui définira le surpoids et/ou l’obésité. C’est elle qui se trouvera en excès. Vous connaissez sans doute le calcul pour connaître votre masse grasse en calculant l’indice de masse corporelle (IMC) : poids / taille (en cm) au carré : exemple : poids 70 kg, taille 160 cm
70 / 160 x 160 = IMC 27.3. En dessous de 19 on parle de maigreur, entre 20 et 24 c’est la norme, entre 25 et 29 sûrement un probable excès de matière grasse donc de surpoids, au-delà de 30, c’est l’obésité. Sachez que la masse grasse est génétiquement plus élevée chez la femme que chez l’homme. Par contre, la masse grasse sous la ceinture et celle au-dessus de la ceinture n’ont pas les mêmes incidences.
La masse grasse sous la ceinture a pour conséquences une paresse du retour veineux et des risques de thrombo-emboliques augmentés, une accélération des processus arthrosiques sur les genoux et les hanches. Il s’agit de personnes ayant un bassin, des hanches et des cuisses volumineux.
La masse grasse au-dessus de la ceinture constitue un important facteur de risques de diabète et de maladie cardiovasculaires (que ce soit pour l’homme comme pour la femme). La graisse sert de réserve énergétique, nettement plus importante chez la femme que chez l’homme. La couche de graisse épaisse protége les animaux du froid (baleines, phoques…). Chez une personne enveloppée, la dépense énergétique liée au maintien de la température est réduite, ce qui va freiner la perte de poids.
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A ce stade de notre discussion on peut se dire : « j’ai de la graisse, sur le ventre, les cuisses, les bras… est-elle dangereuse ? me sert-elle vraiment ?... ».
Nous l’avons dit, la masse graisseuse sert de réserve énergétique et son rôle d’isolation contre les agressions du froid est essentiel. Toutefois, nous pouvons constater qu’une personne « bien enveloppée » aura du mal à perdre du poids car sa dépense énergétique est réduite. Les chercheurs ont découvert que notre tissu adipeux (masse grasse), n’est pas un système inerte. En premier lieu il a une fonction hormonale en secrétant de la leptine (appelé aussi « hormone de satiété »), ce qui réduit la prise alimentaire lorsqu’il y a plus de graisse. Ils ont constaté surtout, que les personnes en embonpoint ne répondent pas normalement à la leptine, elles en sont même résistantes et cela a pour effet d’accumuler de la graisse au-delà des besoins !
En outre, cette graisse fabrique d’autres hormones et notamment sexuelles ce qui permet au tissu adipeux (chez la femme surtout) de produire des oestrogènes même après la ménopause avec comme conséquence un développement du cancer du sein alors qu’elles ne souffriront pas des symptômes liés à la ménopause.
Chez l’homme bien portant, ses rapports androgènes/oestrogènes peuvent se trouver déséquilibrés entraînant une perte de leur appétit sexuel (que nourrissent également l’alcool – la bière notamment - le tabac, trop d’alimentation).
Les chercheurs, dans leur démonstration, signalent que le tissu adipeux sert également d’éponge à ce qui est soluble dans les graisse mais également à la vitamine E, le bêta-carotène ce qui a pour conséquence de démontrer que la personne en surpoids est en manque de vitamine E et de bêta-carotène pour protéger ses lipides circulants (risque de problème cardiovasculaires) et de faire face à un vieillissement prématuré, en particulier cérébral.
Heureusement, nos muscles ont le pouvoir de brûler la graisse. Mais pour cela, il faut avoir une activité physique assez intense et ne pas se complaire dans une sédentarité évidente et bienveillante ! Mais l’inverse, existe-il ? La graisse peut-elle brûler du muscle ? Il a été démontré récemment que la réponse est OUI.
Les chercheurs (Inserm de l’Hôtel Dieu Paris) ont révélé que trop de graisse dans le tissu adipeux produit une réaction immunitaire. Les globules blancs s’activent comme s’il s’agissait d’un corps étranger de la même façon que pour un virus ou une bactérie. C’est ce que l’on appelle une inflammation.
Ils ont donc pu démontrer que le surpoids est une pathologie inflammatoire et cette inflammation n’est pas seulement « attachée » à la graisse mais à l’ensemble de l’organisme. Cette inflammation est un des éléments qui mène au diabète, aux maladies cardiovasculaires avec comme conséquences : les récepteurs à l’insuline ne répondent pas correctement au signal insuline, les lipides modifiés par l’oxydation restent bloqués dans les artères. A cet état il a été démontré également que les globules blancs se trouvent démunis de leur « carburant », la glutamine (acide aminé indispensable pour tous nos tissus). De ce fait, le tissu adipeux brûle bien du muscle : plus on prend du poids, plus on perd du muscle et moins on est capable de reperdre son poids. D’où le leitmotiv des nutritionnistes chercheurs : On ne peut pas sortir du surpoids sans casser le cercle vicieux de l’inflammation !
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merci Oss pour ton info très complète....et très complexe, et bien intéressante !
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Il est très important d’être à l’écoute de son corps. Il sait vous parler et vous faire part de ses maux. Ce n’est pas vous qui souffrez,… c’est lui ! Si vous-même, vous vous sentez mal ce ne peut être que votre esprit, votre mal être, votre conscient. Quelquefois, le mal de votre corps peut rejoindre votre mal être, s’associer à lui. C’est alors son dernier avertissement. Ecoutez votre corps et sachez le comprendre et agir, pour lui et… pour vous.
Nous avons vu ci-dessus l’importance néfaste de la masse graisseuse et des avancées en matière de recherche. Et la recherche sur le surpoids ne s’arrête pas là. Les chercheurs ont mis en évidence que les personnes en surpoids avaient une flore intestinale anormale, la diversité de la flore étant alors globalement réduite.
La flore intestinale est l’ensemble des micro-organismes (archées, bactéries, protistes), qui se trouvent dans le tube digestif et l’estomac. Divers organismes peuplent donc la flore intestinale et le corps sait les reconnaître et chasser les intrus (microbes, virus…). Pourquoi flore ? Parce que les premiers chercheurs à s’intéresser à ces micro-organismes étaient des botanistes.
Ils ont découvert que certaines espèces de notre flore produisent du butyrate (protecteur du colon et anti-inflammatoire puissant) et ce "produit" manquent chez les personnes en surpoids. De même qu’une famille de bactéries (Firmicutes), est en nombre élevé chez ces personnes. Ils ont conclu qu’une flore déséquilibrée est pro-inflammatoire. Certaines bactéries favorisent la captation de graisses par le tissus adipeux, d’autres, qui manquent lors d’un surpoids, auraient dû secréter des molécules comme le butyrate ou le propionate qui sait réduire l’appétit et ralentir la vidange gastrique.
Il faut avoir conscience qu’une flore intestinale déséquilibrée rend vulnérable au stress, sur le contrôle pulsionnel, sur l’humeur. Ainsi la personne obèse favorisera des comportements compensatoires contribuant au surpoids.
Autre facteur issu des récentes recherches médicales, une confirmation vient de voir le jour : l’exposition à des polluants, perturbateurs endocriniens, était un facteur majeur de surpoids et de diabète. Ils sont qualifiés d’ «obésogènes ». Ces polluants ont été définis :
- emballages plastiques alimentaires (huiles, margarine, plats préparés),
- barquettes plastiques réchauffées au four à micro-ondes,
- poissons gras,
- viandes,
- produits laitiers (surtout non bio),
- détergents, produits ménagers, désodorisants (pour WC, pièces de la maison, anti-insectes)
- pollution aérienne extérieure,
- cosmétiques et leurs composants (comme les parabènes, toluène, xylène…).
Et l’exposition commence in utero, de la maman vers son enfant, puis par le lait maternel, puis par l’alimentation et l’environnement.
Et ce surpoids qui encombre a donc fait l’objet de nombreuses avancées scientifiques. Ainsi, les chercheurs ont découvert que la dépression était liée à l’inflammation et à un déséquilibre de la flore et que ce phénomène était plus marqué chez les personnes obèses ou en surpoids. Par ailleurs, tous ces facteurs, les perturbateurs endocriniens, le surpoids, le tissu adipeux produisant des oestrogènes, sont étroitement mêlés aux dysfonctions sexuelles. Et que fait une personne sexuellement insatisfaite ? Elle va compenser son manque dans la nourriture et/ou l’alcool… A cela, il faut rajouter que les troubles du sommeil, le manque de sommeil, est un facteur de : dérèglement de l’appétit et d’obésité, apparition de phénomènes inflammatoires, diminution de la libido et des fonctions sexuelles, déficit du contrôle pulsionnel, dépression.
Tout est lié ! Alors, il est important de retenir que plutôt que d’adopter une solution révolutionnaire ou « réviolutionniste » (les régimes qui fleurent de toutes parts), il va falloir s’efforcer à gérer son surpoids par une approche globale.
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Est ce que l'on veut vraiment gérer son surpoids...quand il n'y en a pas trop....?
tout est question de volonté....! et comme je craque facilement....et me dis que ça fait du bien...de se faire plaisir même si ..... moi ce qui me cause souci....c'est l'entre deux.....quand je ne suis pas occupée..... et comme je n'ai plus l'âge à mettre un bikini....
On travers de ce qui est dit, c'est le cerveau qui commande mais nous pouvons "freiner ses ardeurs"... notamment en se raisonnant. Mais la volonté ne suffit pas, par exemple lorsque le mal être s'installe en nous à la faveur d'une perte, d'un incident, de parcours de la vie etc... Dans ce cas l'activité de toute sorte (le travail, cérébrale, associative, sportive. ..) aide bien souvent.
Un peu plus tard, je donnerai les détails et mesures à prendre pour eliminer ce surpoids. Commence déjà à noter que la viande, les charcuteries, beurre et margarine surtout et tout produit laitier sont à bannir à tout jamais de ton dîner, TON DINER, sans oublier les sucres rapides (pâtisseries, friandises, chips, cacahuètes. ..)
Merci pour ce sujet intéressant OSS, il faut faire attention avec tous ces régimes, on prive bien souvent le corps de ses besoins, et de toute façon même si ça marche pour quelque temps, on reprend ensuite...
Ce que je pense c'est qu'il n'y a rien de mieux que les conseils d'un bon nutritionniste...
J'ai perdu pour ma part 13kg en 2 mois, suite à un décès. Ce qui n'est pas du tout glorieux, car mon corps était en perdition, je ne mangeais simplement plus...
Heureusement je me suis reprise à temps, mais depuis je n'ai repris que très peu de poids, par contre j'ai commencé le sport, course à pieds, natation.. Et depuis, le sport est devenu indispensable à mon bien être.
Bravo à toi Mababounette !
pour ma part j'ai commencé à faire attention à moi il y a quelques années et ma foi cela a été payant assez vite. je ne me jette plus sur la nourriture dès la moindre contrariété et j'ai repris le sport "aquagym" et "marche". du coup j'ai perdu du poids tout en me musclant sans trop d'effort!
Merci Guerrière pour ton témoignage
Ce matin, j'ai entendu que la grandeur des assiettes ainsi que des verres influais sur notre cerveau : remplir une petite assiette de nourriture donnait au cerveau l'information du 'plein'et du coup aucune frustration du 'pas assez' , il en va de même pour le vin ou autre boisson; j'ai commencé comme ça lors de mon changement alimentaire et ça a donner ses preuves!
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